Indépendance de la justice, Aide juridictionnelle : Le Bâtonnier Yvon Détchénou interpelle le Gouvernement

Le président de l’Ordre des avocats du Bénin a adressé un message spécial au ministre de la Justice et par ricochet au Gouvernement de la Rupture lors de la rentrée solennelle du Barreau du Bénin, 2018-2019, ce vendredi 16 novembre 2018 à l’hôtel Bénin marina. Yvon Détchénou a interpellé le Gouvernement sur l’indépendance de la justice et l’aide juridictionnelle.

ManasséAGBOSSAGA

Le président du Barreau du Bénin n’a pas fait dans la dentelle. A l’occasion de la cérémonie officielle de la rentrée solennelle du Barreau du Bénin, Yvon Détchénou a ouvertement interpellé le gouvernement sur ses responsabilités vis-à-vis de l’aide juridictionnelle et de  l’indépendance de la justice.

Il a laissé entendre que le Barreau multiplie les efforts pour l’accès des béninois à la justice, mais est confronté à un manque criard de moyen.  Le président de l’Ordre du Barreau fait alors savoir que c’est à l’Etat de garantir l’accès à la justice. Yvon Détchénou exige alors que le Gouvernement mette  un fonds d’aide à la disposition du Barreau. « Ce n’est pas une demande.  C’est une exigence », insiste t-il.

Dans ses observations, Yvon Détchénou a aussi interpelé le Gouvernement sur la situation difficile que traverse le Barreau. Il a déploré le retard dans la construction du siège du Barreau du Bénin.

« 25 ans que les premières pierres du siège du Barreau ont été posées. Notre siège au Palais de justice reste à l’étape de maçonnerie.  Ce  n’est plus possible de travailler dans un bureau exigu. Ce n’est pas digne d’un Ordre. Ce n’est plus digne d’un pays que le Barreau soit enfermé en douze mètre carrés et qu’à la moindre intempérie tous les documents que nous avons soient trempés », s’est t-il offusqué.

Face à cette situation, le président de l’Ordre appelle le gouvernement a apporté son soutien au Barreau.

« Il faut que le Gouvernement donne la possibilité au Barreau de reprendre les travaux et les finisse en temps réel. Il faut l’accompagnement du Gouvernement.  Nous n’avons pas les moyens. Il est nécessaire que le Barreau puisse bénéficier dans le budget de la justice, dans le budget de l’Etat », plaide t-il, avant d’ajouter «  Je voudrais espérer que la collaboration que nous espérons,  que l’engagement que nous espérons de l’Etat, du ministère de la Justice se transforme en réalisation ».

Indépendance de la justice

Le président de l’Ordre des avocats dit constater des incertitudes sur l’indépendance de la Justice à l’ère de la Rupture. Yvon Détchénou a laissé entendre que la Justice se caractérise de plus en plus par les remises en cause  et les suspicions.

« La justice telle que nous la vivons aujourd’hui est traversée par nombre de suspicions, nombre de remise en cause, des principes que nous n’aurons jamais imaginé  pourvoir être remis en cause. », constate t-il.

Le président du Barreau du Bénin espère toutefois que l’Etat est à l’œuvre  et prend des dispositions pour corriger le tir.

« Si une loi porte entorse à la constitution, que nous puissions espérer,  sereinement,   qu’on  dise, cette loi porte entorse à la constitution. Si une décision porte entorse à la loi,    que nous puissions espérer qu’au plus haut degré de juridiction, qu’on dise,  cette décision porte entorse à la loi » lance t-il.

Et de prévenir « Il faut savoir que ce pays à un rapport particulier avec la justice. Nous avons à la justice, l’obligation d’assurer la paix et la paix sociale ». Le ministre de la Justice, Sévérin Quenum  présent a apporté des réponses laconiques à ces interpellations.

Raisons du limogeage de l’ex chef d’Etat Major Laurent Amoussou : Le ministre de la Défense Alain Nouatin donne des pistes

Le ministre de la Défense n’est pas longtemps resté muet sur les raisons qui ont milité au départ de l’ex chef d’Etat major des forces armées béninoises. A l’occasion de la cérémonie officielle de prise de commandement du nouveau patron de l’armée béninoise, tenue ce vendredi 16 novembre 2018 à Cotonou, Alain Fortunet Nouatin a brossé les raisons qui ont  contribué au limogeage du général Laurent Amoussou en conseil des ministres du mercredi 14 novembre 2018.

Interrogé par la presse à la fin de la cérémonie,  le ministre de la Défense a, de façon  laconique, évoqué des dysfonctionnements qui seraient à l’origine du départ précipité du général Laurent Amoussou à la tête de l’armée béninoise.  « C’est le changement dans la continuité qui vient de s’opérer tout à l’heure.  La continuité parce qu’on était lancé…sur une très bonne base …Il a  peut être quelques petits dysfonctionnements », a confié le ministre délégué en charge de la Défense auprès du président de la République.

A la question de savoir de quels dysfonctionnements s’agit t-il, le ministre de la défense s’est visiblement vite rappelé de la notion fétiche de « l’armée, c’est la grande muette » pour ne pas en dire plus. « Non, c’est la grande muette, nous ne parlons pas», a t-il glissé.

Alain Nouatin a ensuite précisé que le changement d’homme à la tête de l’armée béninoise n’est pas synonyme de changement de statut, avant d’inviter les uns et les autres à se mettre à la disposition de l’Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho, nouveau chef d’Etat major général des forces armées béninoises.

Tel le service presse de l’Etat major a préféré faire avec les siens, Kpakpato Medias a  préféré  ressortir cet aspect pour amplifier la polémique.

Lecteurs de Kpakpato Medias à vous donc le relai pour un kapakpatoya sur les raisons du limogeage de l’ex chef d’Etat major.

Manassé AGBOSSAGA

Education : Un Plan Science pour renforcer l’attractivité de l’enseignement des disciplines et filières scientifiques

Le gouvernement du Bénin ne veut pas laisser perdurer le désintérêt de plus en plus grandissant des élèves et étudiants pour les matières et filières scientifiques voire technologiques. A travers, le Plan Science, l’un des pans du Projet d’appui à l’enseignement secondaire, le gouvernement du Bénin par le biais du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle avec l’appui de l’Agence française de développement œuvre pour le renforcement de l’attractivité de l’enseignement des disciplines et filières scientifiques dans les écoles et universités du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

En réalité, c’est en marge de la 14è réunion annuelle des académies africaines des sciences (AMASA-14) que le coordonateur du Projet d’Appui à l’enseignement secondaire  a rassuré les participants sur la détermination des autorités béninoises à inverser la tendance. Wilfrid Djènontin a, dans sa communication sur les stratégies de l’enseignement des sciences sur l’éducation aux changements climatiques, montré le dispositif en cours pour faire renaître les matières scientifiques dans les écoles et universités du Bénin.

Il a dans ce sens abordé le Projet d’Appui à l’enseignement secondaire, démarré dans sa phase active en 2017 et financé par l’Agence française de développement à hauteur de six milliards. Wilfrid Djènontin a souligné dans sa communication que ce projet qui bénéficie de l’attention particulière du ministre des Enseignements secondaire, technique, et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo  est initié, d’une part,  pour favoriser l’accès au premier cycle du collège par la construction des salles de classe, d’autre part, pour accompagner l’élaboration des reformes en cours dans le secteur éducatif et leur mise en œuvre.

Et à en croire le communicateur, ce projet va contribuer au   pilotage des établissements, à l’entrée en vigueur de la pratique des projets d’établissement et contrat de performance, au changement du dispositif de formation continue des enseignants, au changement du concept  de collège, au changement de la vision de l ’enseignement des sciences,.

Sur le dernier avantage, Wilfrid Djènontin indique que l’un des volets dudit  projet est la mise en place d’un Plan Science. Selon le coordonateur du Projet d’Appui à l’enseignement secondaire, ce plan vise à renforcer l’attractivité de l’enseignement des disciplines scientifiques  et l’attractivité des filières scientifiques.

Dans sa présentation, Wilfrid Djènontin a alors ressorti la démarche et le  processus mis en place par le ministère pour que ce plan devienne une réalité. Il confie alors que cette démarche comporte cinq étapes.  Wilfrid Djènontin évoque dans un premier temps la cartographie ou le recensement  de toutes les initiatives au plan national et international qui promeuvent l’enseignement des filières scientifiques et techniques. Le coordonateur du Projet d’Appui à l’enseignement secondaire indique que cette étape donnera place à l’état des lieux de l’enseignement des sciences (les causes profondes du désenchantement pour les filières scientifiques). L’état des lieux fait, il s’agira de passer à la recherche des solutions qui doivent aboutir à la réécriture des programmes d’études, la redéfinition des filières de formation. Viendra ensuite, l’étape du cadre de la mise en œuvre le plan science, explique Wilfrid Djènontin. Il a confié à l’assistance que le Centre pour l’éducation à la science en Afrique,  en Méditerranée et en Europe (Cesame), pourrait être la structure de veille.

Si cela est fait, l’étape ultime, celle de la mise en œuvre du Plan Science deviendra une réalité, ajoute t-il.

Dans sa communication, Wilfrid Djènontin a tenu à préciser   que le Plan Science du ministère n’est pas dépendant de l’éducation aux changements climatiques,  mais veut prendre en compte la problématique de l’éducation aux changements climatiques.

Face au réchauffement climatique et à l’effet de serre, il a fait savoir que le Plan Science va prendre en compte les résultats des réflexions sur l’éducation  aux changements climatiques.

Aussi a-t-il  plaidé pour que chaque acteur s’investisse à fond dans la mise en œuvre du projet.

De quoi mériter des acclamations à la fin de sa communication.

AMASA-14: Le Professeur Adrien Huannu fait le point des travaux de la troisième et dernière journée

Terminus !  La   14è réunion annuelle des académies africaines des sciences (AMASA-14) ouverte ce lundi 12 novembre 2018 à l’hôtel Bénin marina Hôtel de Cotonou était ce mercredi 14 novembre à son troisième et dernier acte. Et  après plusieurs heures de travaux, l’honneur est revenu au Professeur Adrien Huannu, président de la Commission permanente art et culture  de faire le point des travaux à la presse.

Manassé AGBOSSAGA

De sa présentation faite en présence du  Professeur Norbert Hounkonnou, président de l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB), il faut retenir que ce dernier acte a permis de faire d’une pierre deux coups.

En effet, en plus des différentes communications prévues dans le cadre de l’AMASA-14, les participants  ont validé le plan stratégique Réseau Africain des Sciences (NASAC), à l’issue de l’Assemblée générale organisée.

Lire ci-dessous l’intégralité du point de presse qui comporte le contenu du troisième et dernier acte de l’AMASA-14.

 

14è réunion annuelle des académies africaines des sciences (AMASA-14)

POINT DE PRESSE DU MERCREDI 14 NOVEMBRE 2018

Ce Jour mercredi 14 novembre 2018 s’est déroulée la troisième et dernière journée de la 14è réunion annuelle des académies africaines des sciences dans la salle Vivo du Bénin Marina Hôtel de Cotonou.

Dans la matinée de ce jour, plusieurs communications ont été prononcées sur la contribution que les académies peuvent et doivent apporter au développement de nos pays. Trois sections ont été organisées ; ce sont :

a- la section 5 consacrée aux communications sur le libre accès à la science. Trois présentations ont meublé ce panel. La première, présentée par le Professeur Susan Veldsman, Directrice de la plateforme africaine de libre accès à la science (African Open Sciences Platform) a fait l’état des lieux de la question. Elle a montré les limites de l’accès aux informations et données scientifiques sur le continent, et posé le problème de la propriété intellectuelle dans le partage des données scientifiques.

La deuxième présentation, faite par le Professeur Maresha Fetene, Directeur exécutif de l’académie éthiopienne des sciences, a porté sur le rôle des académies dans la promotion du libre accès à la science. La dernière, présentée par le Professeur Jean Cossi Ganglo, a porté sur les progrès de la science en Afrique à travers le « global biodiversity information facility »  (GBIEF). Le communicateur a déploré la faible disponibilité des données sur la biodiversité africaine (environ 2%) ;

b- La section 6 a été consacrée à l’enseignement des sciences, technologies et innovation (STT) en Afrique. La première présentation de cette section a eu pour sujet l’éducation équilibrée et inclusive. Elle a porté sur l’importance du lien entre le système éducatif et les besoins des gouvernements tout  en soulignant l’influence des contraintes économiques, politiques et sociales sur la qualité du système éducatif. La communication suivante a eu pour sujet « la nécessité de l’insertion des sciences du changement climatique dans l’enseignement et voies et moyens pour y parvenir. Ce panel s’est achevé par une communication sur l’impact économique de l’enseignement des STI sur le développement de nos pays ;

c- La section 7 a porté sur les leçons tirées des projets JAP en rapport avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Un remue-méninge (brain storming) a suivi cette dernière présentation. Il a porté sur la façon dont l’Inter Academic Partnership (IAP), le NASAC et les académies elles-mêmes peuvent aider à mettre en œuvre les recommandations relatives aux ODD. Cet échange s’est achevé par une discussion générale.

A l’issue des différents travaux, le Professeur Norbert Hounkonnou, Président de l’Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) a prononcé une allocution de clôture dans laquelle il a remercié tous les participants et ceux qui ont contribué à l’organisation de la 14è édition de l’AMASA.

Enfin, dans l’après- midi s’est tenue l’Assemblée Générale du Réseau Africain des Sciences (NASAC). D’importantes résolutions y ont été prises en rapport avec le fonctionnement interne du réseau et ses relations      avec les autres institutions savantes, régionales et internationales. Le plan stratégique des prochaines années a été adopté.

14ème Réunion des académies africaines des sciences: Les grands axes des travaux de la deuxième journée

Ouverte depuis ce lundi 12 novembre 2018 à l’hôtel Bénin marina de Cotonou, la  14ème Réunion des académies africaines des sciences (AMASA-14) était à son deuxième acte ce mardi 13 novembre. Cette deuxième journée des travaux a abordé plusieurs thématiques. L’autre temps fort de ce deuxième acte a été l’organisation de la  Conférence sur la stratégie de l’enseignement des sciences et de l’éducation au changement climatique. A la fin de cette conférence, un  plaidoyer en faveur de l’enseignement des sciences et l’éducation aux changements climatiques a été adressé au Gouvernement du Bénin. C’est ce qu’il faut retenir du point de presse animé en fin de soirée par le Professeur Mansourou Moudachirou. Il était assisté à l’occasion du Professeur Mahouton Norbert Hounkonnou, et du Dr Jean Robert Klotoé.

Kpakpato Medias vous propose l’intégralité du communiqué sanctionnant la deuxième journée des travaux de la  14ème Réunion des académies africaines des sciences, qui prend fin le vendredi prochain.

Manassé AGBOSSAGA

Point de presse  De la deuxième journée (AMASA-14)

Chers amis de la presse,

Cette deuxième journée de la 14ème Réunion des académies africaines des sciences (AMASA-14) a permis d’échanger sur des thématiques variées.

Les travaux ont été introduits par un panel composé du Président de l’ANSALB, du Président du Réseau des Académies Africaines de Sciences, du président de l’Académie des Sciences du Nigéria, des représentants de l’IRD, de l’UNESCO et d’un expert africain de l’Export-import Bank. Ce panel a fait ressortir le rôle des scientifiques africains dans l’atteinte d’un développement durable de l’Afrique.

Les travaux se sont poursuivis par quatre sessions, qui ont abordé les thèmes suivants :

  1. Centenaire des académies de sciences en Afrique : état des lieux et perspectives.
  2. Comment assurer l’avenir scientifique de l’Afrique ?
  3. La connection entre les connaissances traditionnelles et les Sciences, Technologies et Innovations pour un développement durable inclusif et équilibré en Afrique
  4. la diplomatie scientifique
  5. L’impact du réseautage des Académies Africaines des Sciences sur leur développement
  6. L’importance du parrainage des jeunes scientifiques et les conditions de sa réussite

 Il ressort de ces échanges que :

  • Les Académies de sciences sont d’excellents instruments pour l’atteinte du développement durable
  • Une synergie d’action entre les académies de science, le secteur public et le secteur privé pour un développement équilibré des communautés africaines est nécessaire.
  • L’engagement des jeunes scientifiques est aussi nécessaire pour un développement durable en Afrique. Dans ce sens, les académies de jeunes scientifiques doivent être soutenues et renforcées.

La journée a pris fin par la tenue d’une Conférence sur la stratégie de l’enseignement des sciences et de l’éducation au changement climatique. Cette Conférence a fait une déclaration adressée au Gouvernement du bénin pour le plaidoyer en faveur de l’enseignement des sciences et l’éducation aux changements climatiques.

 

Lassissi, Ajavon, Amaga, KGB, Capo-Chichi: La rupture de Talon n’a pas loupé ces cinq opérateurs économiques

L’accession de l’homme d’affaires, Patrice Talon,  au palais de la marina n’a pas fait le bonheur de plusieurs opérateurs économiques nationaux voire chef d’entreprise. Dans une liste non exhaustive, Kpakpato Medias revient sur les cas Djimmy Lassissi, Sébastien Ajavon, Ibrahim Abdoulaye dit ‘‘Amaga’’, Kikissagbè Godonou Bernard dit ‘‘KGB’’, Alain Capo-Chichi. A ces cinq là, le régime de la Rupture avec son chef d’orchestre Patrice Talon n’a pas du tout fait de cadeau.  

Djimmy Lassissi

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C’est sans doute l’un des premiers opérateurs économiques à faire les frais de l’élection de Patrice Talon. Patron du groupe  Solutions technologiques des transports du Bénin (Sttb), sa société s’est vue retirée l’agrément qui la lie au Port de Cotonou.  Hervé Hèhomey, ministre des transports à l’époque avait confirmé,  par courrier en date du 05 septembre 2016 adressé à la directrice générale du port,   «qu’il est déjà mis fin à l’exercice par la Sttb de l’activité de contrôle informatisé en vue de la gestion des camions gros porteurs au port de Cotonou».

Le gouvernement de la Rupture avait mis en avant la non construction des parcs de regroupement des camions poids lourds tel que stipulé dans le contrat.

Les nombreux éclairages du PDG de la STTB, Djimmy Lassissi  et sa sortie médiatique  sur Canal 3 Bénin le mardi 30 août pour implorer le pardon du président Patrice Talon n’ont rien apporté.

Sébastien Ajavon

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Evoquons en seconde position, le cas le plus connu de  tous les béninois: Sébastien Ajavon. Troisième au premier tour de la présidentielle de 2016, le magnat de la volaille  vit un véritable enfer sous un régime qu’il a contribué à asseoir.

Le 28 octobre 2016, Sébastien Ajavon est interpellé par la gendarmerie suite à la découverte d’un stock de 18kg de cocaïne dans un conteneur en provenance du Brésil et destiné à l’une de ses  sociétés, Comon Sa.  Avec trois de ses agents, il passera huit jours de garde-à-vue avant d’être relaxé au bénéfice du doute, après sa comparution devant le tribunal de première instance de Cotonou, le 4 novembre 2016.

Sébastien Ajavon croyait alors avoir réussi à échapper au pire. Et pour éviter de tomber à nouveau dans l’un des  pièges du régime de la Rupture, il démissionne de son poste d’Administrateur  général de la société Comon-Cajaf (Comptoir Mondial de Négoce-Comptoir Ajavon Fils). Plus tard, il s’engage officiellement en politique et lance le parti Union sociale libérale (USL). Ces différentes précautions ne le sauveront toutefois pas.

Visiblement très ingénieux,  le régime de la rupture sort une nouvelle arme. Avec la complicité des députés du bloc de la majorité parlementaire, le gouvernement du Nouveau départ crée la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Cette cour conduite par le magistrat Gilbert Togbonon ressort à la surprise générale le dossier 18 Kg  de cocaïne.

Sébastien Ajavon voit venir le danger. Il engage des avocats de hauts rangs et prend la clé des champs. Depuis Paris, où il s’est exilé,  le président du patronat  constate sa condamnation  à 20 ans de prison et à 5 millions de FCFA d’amende, le jeudi 18 octobre 2018. Un mandat d’arrêt international est même émis à son encontre.

A ces poursuites, il faut ajouter les redressements fiscaux contre les sociétés de Sébastien Ajavon.

 Ibrahim Abdoulaye dit ‘‘Amaga’’

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Contrairement à Sébastien Ajavon, Ibrahim Abdoulaye dit ‘‘Amaga’’ était très proche de l’ex président Boni Yayi. Le président du Patronat des entreprises de transport au Bénin (PetransBénin) et promoteur de la compagnie de transport Amaga  avait d’ailleurs appelé les siens à voter pour le candidat Lionel Zinsou lors de la présidentielle de 2016.

Conséquence de son choix où de ses actes professionnels,  ce dernier est  interpellé le jeudi 5 janvier 2017 par la Brigade économique et financière (BEF).

Par la suite, les informations ont fait état de ce que l’interpellation d’Amaga est, d’une part, liée  « à la vente de tickets d’un montant de 8.000 Fcfa par des structures syndicales de transporteurs pour les camions en direction du Niger », et d’autre part, « à    une somme de 200 millions Fcfa octroyée par le régime défunt  aux transporteurs ».

Ibrahim Abdoulaye sera ensuite libéré sous caution en mai 2017.

Et depuis, le président du Patronat des entreprises de transport au Bénin  s’est mué en syndicaliste docile vis-à-vis du régime de la Rupture.

Kikissagbè Godonou Bernard dit ‘‘KGB’’

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Proche du milieu politique, mais très discret, Kikissagbè Godonou Bernard dit ‘‘KGB’’ est aussi tombé dans la nasse du régime de la Rupture.

Soupçonné par la justice béninoise d’escroquerie et de transactions financières illicites à la tête d’un vaste réseau international, KGB réussira, dans un premier temps, à filer entre les doigts  de la Police républicaine. L’Homme d’affaires trouvera refuge à Lomé au Togo, pays de son épouse. Bonheur de courte durée. Puisque, l’homme d’affaires est extradé en mai 2018. On retiendra cette triste image d’un riche homme d’affaires en gilet  pare-balles vu comme un vil individu.

Alain Capo-Chichi

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Terminons cette revue avec le promoteur de l’Institut Cerco, qui en réalité pourrait être mis dans la catégorie de  chef d’entreprise ou entrepreneur. Alain Capo-Chichi vit un cauchemar sous le régime de la Rupture. Le Groupe Cerco qu’il a  créé à l’âge de 19 ans pourrait fermer les portes au Bénin. En effet, la Direction des établissements privés d’enseignement supérieur (Depes) n’a pas donné son quitus à l’Institut Cerco pour les formations Licence et Master professionnels au titre de l’année universitaire 2018-2019.

Alain Capo-Chichi n’a d’ailleurs pas manqué de dénoncer cette sentence aux allures de règlement de comptes.

«…nous sommes victimes à mon sens d’un règlement de compte… C’est une situation de conflits personnels qui n’ont rien à voir avec l’administration, les agréments et homologations», a-t-il indiqué dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Le  Président de l’Association des établissements privés et expert Lmd dit désormais compter sur le président Patrice Talon.

Sauf qu’avec les cas évoqués ci-dessus, Alain Capo-Chichi doit savoir qu’il est en bonne voie pour rejoindre les chefs d’entreprise écrasés sous la Rupture de Talon.

Parole d’un Kpakpato !

Manassé AGBOSSAGA

Soirée de gala de récompense des 100 meilleures entreprises de l’espace UEMOA: Une initiative à encourager selon Camus Hounmènou

 

Le responsable financier de l’entreprise ‘‘Talent Plus Conseil’’  loue les mérites de Djibril Barry. Pour Camus Hounmènou, la soirée de Gala de récompense des 100 meilleures entreprises de l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa), initiative du cabinet Eco Finances,  tenue ce samedi 11 novembre 2018 à l’hôtel Bénin Royal de Cotonou est salutaire. Interrogé à la sortie de cette soirée, le responsable financier de l’entreprise ‘‘Talent Plus Conseil’’ a précisé que c’est une initiative à encourager. Il a expliqué que ce sont les entreprises qui participent au développement de l’économie d’un pays.

« C’est une très bonne initiative qui est  à encourager. Quand on parle d’entreprise,  c’est d’abord l’économie d’un pays. Si on n’encourage pas les entreprises,  on ne peut pas vraiment parler de développement. C’est des initiatives à encourager », a-t-il souligné.

Camus Hounmènou a alors dit toute sa joie de voir l’entreprise ‘‘Talent Plus Conseil’’, leader en gestion des ressources humaines honorée à ce rendez-vous.

« Nous sommes vraiment fiers de faire partie des 100 entreprises les plus dynamiques du Bénin et de l’Afrique », se réjouit t-il.

Manassé AGBOSSAGA

Justice: Les grandes lignes de la rentrée solennelle 2018-2019 du Barreau qui s’ouvre ce jour

Les avocats du Bénin reprennent ce lundi 12 novembre 2018 les chemins des classes. Du moins, l’Ordre des avocats du Bénin. En effet, le Barreau du Bénin effectue du lundi 12 novembre au vendredi 16 novembre sa rentrée solennelle  2018-2019.

A l’occasion, le Bâtonnier Yvon Détchénou et ses pairs ont concocté un programme très ambitieux. Le tout,  prévu se tenir dans différents endroits dont le Centre de documentation et d’information juridique, l’Hôtel Bénin marina, la Cour d’Appel de Cotonou.

Ces différents sites serviront donc de cadre aux échanges scientifiques (le (s) temps du Procès),  de thématiques professionnelles, d’activités Judiciaires, de cérémonie d’’hommage au Bâtonnier François Amorin. Cette reconnaissance est annoncée pour le jeudi 15 novembre à 10heures à la Cour d’appel de Cotonou.

En outre,  l’autre temps fort de la rentrée solennelle 2018-1019 de l’Ordre des avocats du Bénin est le face-à-face avec les hommes des médias.

Ce rendez-vous prévu pour  le jeudi 15 novembre à 16heures sera l’occasion de présenter le rapport général de la mission de visite de maisons d’arrêt effectuée par l’Ordre des Avocats Bénin, de présenter le cadre de la permanence judiciaire du Barreau du Bénin, de l’affichage et la communication des lignes d’appel, de présenter par le biais du FAJJUB l’opération « Un avocat pour chaque détenu provisoire » ; et enfin d’aborder la thématique  l’accès à l’avocat comme facteur de sécurité juridique et judiciaire.

Le dernier acte de cette rentrée solennelle est pour le vendredi 16 novembre.

Kpakpato medias vous propose ci-dessous le programme complet de la rentrée du barreau.

Manassé AGBOSSAGA

 

RENTREE SOLENNELLE 2018 -2019
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Lundi 12 Novembre 2018
MATINEE : Echanges Scientifiques : « Le (s) temps du Procès »

Lieu : Centre de documentation et d’information juridique (CDIJ)
Palais de Justice de Cotonou

Heures : 10 Heures à 12 heures
Présentation introductive
Table ronde 1 : Le temps de l’action
– La notion du temps dans le procès : Définition et Statistiques
– La prescription de l’action
– La suspension de l’action
Table ronde 2 : Le temps du Juge
– La grève et l’instruction de l’affaire ou mise en état
– La direction de l’instance
– Le sursis à statuer

APRES MIDI : Thématiques professionnelles

Lieu : Benin Marina Hotel

Heure : 16 Heures à 18 heures
Activité 1 : Réunion du Comité des Experts UEMOA
Les regroupements d’avocats et les modalités d’exercice de la
profession en UEMOA

Lieu : Cour d’appel de Cotonou (Palais de Justice)

Heures : 17 Heures à 18 heures
Activité 2 : Plaidoyer des avocats d’origine béninoise de la Diaspora
sur l’intégration professionnelle

Mardi 13 Novembre 2018

MATINEE : Echanges Scientifiques : « Le (s) temps du Procès »
Lieu : CDIJ (Palais de Justice de Cotonou)
Heures : 10 Heures à 12 heures
Table ronde 3 : Les procédures rapides
-Les procédures de recouvrement
-Les procédures d’urgence en matière civile et commerciale
– La procédure de flagrants délits
Table ronde 4 : Le temps de l’Avocat
– La préparation de l’action
– La gestion de l’instance.
– L’exécution des décisions de justice et les mesures conservatoires
APRES MIDI : Thématiques professionnelles
Lieu : Benin Marina Hotel
Heure : 16 Heures à 18 heures
Activité : Réunion du Comité des Experts UEMOA
L’Acte d’Avocat

Mercredi 14 Novembre 2018

MATINEE : Echanges Scientifiques : « Le (s) temps du Procès »
Lieu : CDIJ (Palais de Justice de Cotonou)
Heures : 10 Heures à 12 heures
Table ronde 5 : Le temps des modes alternatifs de règlement des litiges
– La médiation
– L’Expertise
– L’arbitrage
Table ronde 6 : Les réformes étatiques liées au temps du procès
– La création de juridictions spécialisées
– La spécialisation des Magistrats
– Les nouveautés procédurales en matière commerciale et pénale
APRES MIDI : Thématiques professionnelles
Lieu : Benin Marina Hotel
Heure : 16 Heures à 18 heures
Activité 1 : Reunion du Comité des Experts UEMOA
en présence des Bâtonniers
Lieu : Cour d’appel de Cotonou (Palais de Justice)
Heures : 16 Heures à 18 heures
Activité 2 : Formation Barreau de Bordeaux
La CARPA

Jeudi 15 Novembre 2018

MATINEE : Activités Judiciaires
Lieu : Cour d’Appel de Cotonou (Palais de Justice)
Heure : 07 Heures :
Activité 1 : Cérémonie du Port de la robe
Heure : 08 Heures :
Activité 2 : Audience solennelle de Prestation de serment
Heure : 10 Heures :
Activité 3 : Hommage du Barreau du Benin au
Bâtonnier François AMORIN
APRES MIDI : Rendez vous avec la presse
Lieu : CDIJ (Palais de Justice de Cotonou)
Heure : 16h
Activités 1 : Barreau du Bénin
● Présentation du rapport général de la mission de visite de maisons
d’arrêt effectuée par l’Ordre des Avocats Bénin ;
● Présentation du cadre de la permanence judiciaire du Barreau du
Bénin, affichage et communication des lignes d’appel ;
● Présentation du FAJJUB et de l’opération « Un avocat pour chaque
détenu provisoire » ;
● Prise de parole sur l’accès à l’avocat comme facteur de sécurité
juridique et judiciaire ;
Heure : 17 h
Activités 2 : Conférence des Barreaux
Vendredi 16 Novembre 2018
MATINEE : Solennités du Barreau du Bénin
Lieu : Bénin Marina Hôtel- Salle Vivo
Heures : 08 Heures
Activité : Cérémonie de rentrée solennelle du Barreau
Déroulement :
08h00 : Mise en place
09h30-09h40 : Mot de bienvenue du Comité d’organisation
09h40-09H 55 : Présentation de la Synthèse des travaux des journées
scientifiques.
09h55-10h 05 : Prise de Parole des représentants des auxiliaires de
Justice
10h 05-10h15 : Allocution des représentants des Barreaux étrangers
présents
10h15-10h30 : Discours du stage : Droit (s) et Réalités
10h45 – 11h : Discours du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de
Bordeaux
10h45 – 11h : Discours du Président de la Conférence des Barreaux
10h45 – 11h : Discours du Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Bénin
11h – 11h15 : Discours du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice
11h45 : Cocktail
APRES – MIDI : Ouverture de la Conférence d’Art Oratoire
Lieu : Bénin Marina Hôtel- Salle Vivo
Heures : 18 Heures
Déroulement
18H 20H : Projection du film « l’hermine » en présence du réalisateur
20h – 21 H : Plateau et plaidoiries et scène
SOIREE : Loisirs
Lieu : Bénin Marina Hôtel- Salle Vivo
Heures : 21 Heures
Cocktail dinatoire au bord de la piscine

Soirée de Gala de récompense des 100 meilleures entreprises de l’espace UEMOA: Gilbert Ahouansou salue l’initiative d’Eco Finance

Ingénieur des travaux publics à la retraite, Gilbert Ahouansou est très admiratif de la soirée de gala de récompense des 100 meilleures entreprises de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA). Interrogé en marge de la soirée de gala tenue ce samedi 10 novembre 2018 à l’hôtel Bénin royal hôtel de Cotonou, ce dernier a salué l’initiative du cabinet éco finance.

Selon ses propos, la soirée de gala de récompense des 100 meilleures entreprises de l’espace UEMOA permet de reconnaitre les mérites des uns et des autres. Gilbert Ahouansou  ajoute que cela donne l’opportunité aux entreprises lauréates d’aller de l’avant.

« Il faut célébrer l’excellence. On est en train de célébrer les 100 meilleures entreprises dans divers domaines,  c’est des évènements qu’il faut célébrer pour encourager les uns et les autres à aller de l’avant », s’est t-il réjouit.

L’Ingénieur des travaux publics souhaite alors que l’initiative résiste au temps. « Il faut souhaiter que de telle initiative se pérennise », lance t-il.

Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Gilbert Ahouansou s’est aussi dit honoré de représenter à cette soirée une entreprise de BTP appartenant à un burkinabais.  Cette entreprise a été nominée comme meilleure entreprise  du secteur du BTP en tant que bureau d’étude.

Un honneur donc pour l’Ingénieur des travaux publics à la retraite !

Manassé AGBOSSAGA

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Primée dans la catégorie entreprise la plus dynamique de l’Uemoa : ESA enchaîne les reconnaissances internationales

Décidément, entre l’Ecole supérieure des affaires (ESA) et les récompenses, c’est une histoire d’amour. Après les nombreux prix remportés au plan national, africain et international, l’ESA a été couronnée dans la catégorie d’entreprise la plus dynamique de l’Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA) par le cabinet Eco-Finances. C’était à l’occasion d’une soirée riche en couleur tenue ce samedi 10 novembre 2018 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou, où le Fondateur de l’ESA,  Docteur Charles B. B. BIRREGAH n’a pas caché son émotion.

Manassé AGBOSSAGA

Le cabinet Eco-Finances vient confirmer tout le bien que l’on pense de l’Ecole supérieure des affaires (ESA). En effet, le cabinet Eco-Finances a, au détour d’une cérémonie de récompense des 100 meilleures entreprises de la zone UEMOA, reconnu les mérites de l’ESA L’université du Docteur Charles B. B. BIRREGAH  a reçu la couronne d’entreprise la plus dynamique dans la zone UEMOA.

Cet  énième prix vient s’ajouter à des multiples prix déjà reçus. En effet, l’ESA a,  à son actif, plusieurs récompenses dont celles  reçues au Togo, en 2016 comme entreprise la plus dynamique dans le domaine de la formation, en Allemagne, à Londres…

fon dé esa

Selon les indiscrétions du Docteur Charles B. B. BIRREGAH, de nombreux prix attendent ESA à New York, à Oxford, à Bruxelles, Barcelone dans les tous prochains jours.

Rien d’étonnant

La reconnaisse nationale et internationale dont bénéficie l’ESA n’a rien d’étonnant. Pour cause, sous la houlette de son directeur général, expert agrée près les cours et tribunaux du Togo, Charles B. B. BIRREGAH, accompagné d’une jeune équipe et dynamique, ESA  a confirmé son leadership et sa notoriété  avec des outils qui ont pour nom: sérieux, rigueur, discipline, confort, entraide.

Située à Lomé, l’Esa à travers ses installations (deux immeubles hauts standings) offre un cadre adéquat pour ses milliers d’étudiants qui sont formés dans les métiers tertiaires et techniques, avec des diplômes reconnus par le CAMES.

image esa

Ce qui fait aujourd’hui de l’ESA,  une grande famille élargie avec plus de 26 nationalités et près de 300 employés.

« Objectif : zéro chômage »

S’il y a une chose, qui fait la singularité du promoteur de l’ESA, c’est  l’attention qu’il porte à ses étudiants. Avec beaucoup d’amour,  Docteur Charles B. B. BIRREGAH se soucie de la formation de ses étudiants, mais aussi et surtout de leur insertion professionnelle. Il s’est alors donné pour mission de trouver un emploi à chaque étudiant qui sort de son université.

« Je me suis donné comme tâche de les trouver de l’emploi. Ce n’est pas un vain mot. Ce n’est pas de la flatterie.  Je me suis donné comme objectif zéro chômage pour mes étudiants », rassure t-il.

Docteur Charles B. B. BIRREGAH  ajoute que cet objectif sera réalisé avec l’aide du Tout puissant. « Je compte sur Dieu qui va nous ouvrir les portes », lance le Fondateur de l’ESA.

Et comme si les portes s’ouvraient déjà, il  nous a mis au parfum de l’Association internationale  des diplômés de l’Esa, créé en  septembre 2018. Aussi, nous a-t-il mis au parfum de l’organisation d’un grand colloque autour de la recherche de l’emploi d’ici la fin de ce mois. A en croire ses propos, ce colloque sera animé par un expert de haut niveau et spécialiste de la question de la recherche de l’emploi.

L’amour qu’il porte à ses étudiants, le promoteur de l’ESA l’a aussi pour les veuves et  orphelins. En effet à travers sa fondation qui existe depuis 23 ans, il vole au secours de ces derniers.  Il dit être guidé par les versets bibliques Jean 1 :  27, et Psaumes 68 : 6.

Dieu aux commandes

Et lorsqu’on demande à Docteur Charles B. B. BIRREGAH  quel est son secret ou sa baguette magique, il répond avec humilité et se montre très croyant.

« C’est Dieu. Dieu a impacté ma vie. Je  suis un croyant. Tout ce que j’ai réussi,  c’est à travers la prière de Dieu. Dieu dans sa grâce bénit mes actions non pas,  parce que je suis parfait, mais parce que je crois en lui  », confesse t-il.

Au Tout Puissant envers qui il se montre très reconnaissant, le Directeur en science de gestion affiche cette même reconnaissance à son épouse, ses enfants et ses collaborateurs. Dans l’entretien qu’il nous a accoré en marge de la cérémonie de récompense, il a remercié son épouse pour ses conseils et prières, ses enfants pour leur encouragement et ses collaborateurs pour leur dévotion.

Quel bel exemple de gratitude !