Développement du secteur minier béninois: Justin Agbahoundjo livre les secrets (Il salue l’organisation du Semica)

Acteur averti des mines, Justin Agbahoundjo connait les failles qui retardent le décollage dudit secteur. Interrogé en marge du Salon international des Mines, des carrières et du Pétrole,  le Directeur  général des entreprises de manutention et des services des travaux publics s’est d’ailleurs fait le plaisir de livrer ses secrets au  gouvernement du président Talon pour le développement du secteur des mines.

Manassé AGBOSSAGA

Justin Agbahoundjo  est très optimiste au sujet de l’avenir du secteur des mines au Bénin. Pour le Directeur  général des entreprises de manutention et des services des travaux publics, ce secteur peut connaitre un développement. Toutefois, il a expliqué que ce décollage passe par une intervention musclée du gouvernement béninois. Pour Justin Agbahoundjo, cette action consiste à rassurer les investisseurs étrangers.

Il plaide à cet effet pour une volonté politique plus affichée qui favoriserait la relecture du code minier.

« Le problème est simple. Tout revient au gouvernement.  C’est le gouvernement qui doit toiletter les textes et nous permettre d’avoir la confiance des bailleurs de fond. Le gouvernement doit  créer les facilités pour l’arrivée des bayeurs de fond. J’attend  du gouvernement qu’il nous crée des facilités, nous qui avons pris le risque de faire des recherches que le gouvernement nous appelle,  qu’on s’asseye et  qu’on nous demande quelles sont nos difficultés, qu’on essaye de voir tout ce qui ne va pas… …Si le code minier est toiletté dans son ensemble pour que les deux parties retrouvent leur compte,  le problème est terminé », a expliqué l’homme.

En attendant que son appel soit entendu, Justin, Agbahoundjo a salué l’organisation du salon à Cotonou. Pour ce grand acteur de l’exploitation des carrières et des mines, cela augure d’un bel avenir du secteur des mines.

« C’est un évènement très salutaire. C’est un évènement qui était vivement attendu.   Ça  vient nous apporter les informations sur l’évolution des autres pays,   d’où ils sont partis pour en arriver là aujourd’hui.  ça permet  de me situer par rapport à mon pays qui a vraiment des difficultés à développer son secteur minier », a fait savoir  l’homme.

Il a toutefois invité les uns et les autres à aller au-delà de ce pas pour donner suite au Semica 2018.

«A la fin,  il y aura l’appel de Cotonou, que le  bénin mette en application l’appel de Cotonou, puisque c’est à Cotonou que toutes les décisions,  les propositions vont sortir », plaide t-il.

Au  gouvernement de saisir la perche !

 

Semica 2018 : Les satisfactions de l’Ambassadeur Filippe Savadogo

Interrogé en marge du Salon international des Mines, des carrières et du Pétrole, qui se tient à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, l’Ambassadeur Filippe Savadogo s’est montré très joyeux. Pour lui, ce rendez-vous qui réunit les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Afrique centrale à l’image du Cameroun, des pays occidentaux dont le Canada,  place le Bénin au cœur de l’intégration.

Le Bénin abrite depuis ce jeudi 19 juillet 2018 le Salon international des Mines, des carrières et du Pétrole. En attendant la fin des travaux pour ce samedi 21 juillet, l’Ambassadeur Filippe Savadogo a salué la tenue de ces assises, qui selon lui, place le Bénin dans une dynamique d’intégration.

Manassé AGBOSSAGA

Interrogé en marge du Salon international des Mines, des carrières et du Pétrole, qui se tient à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, l’Ambassadeur Filippe Savadogo s’est montré très joyeux. Pour lui, ce rendez-vous qui réunit les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de l’Afrique centrale à l’image du Cameroun, des pays occidentaux dont le Canada,  place le Bénin au cœur de l’intégration. Chose utile, car pour ce dernier il est nécessaire de renforcer la coopération entre les différents Etats. « Nous devons renforcer la coopération sud-sud. Nous avons des capacités. Nous avons des références… Quand on veut aller loin, il faut marcher avec des compagnons, mais quand on veut aller vite, il faut marcher seul, mais quand on marche seul,  il n’y a pas de garanti », a  ajouté l’Ambassadeur Filippe Savadogo .

Dans cette lancée, il indique que  la présence des acteurs divers et variés donne assez de crédibilité au Salon international des Mines, des carrières et du Pétrole.

« La présence massive des capitaines d’industrie minière est une référence.  La présence du Nigéria,… montre que le Bénin est dans une dynamique d’intégration », rassure t-il.

Et là-dessus, le natif de Ouagadougou fait déjà de ce rendez-vous un véritable succès en attendant la cérémonie de clôture.

« C’est un succès. Tout s’est bien passé, des stands bien achalandés. Nous avons une organisation et des jeunes engagés… La réussite du salon tient à la confiance que nous nous sommes placés  les uns par rapport aux autres », se réjouit l’Ambassadeur. Face à ce succès,  il n’a pas manqué de féliciter et de témoigner toute sa gratitude au ministre Samou Adambi, qui a fait confiance  à son directoire.

Loin des remerciements, il a fait des propositions pour que ce salon au-delà de son organisation soit bénéfique à tous dans un futur proche.

« Nous devons capitaliser tout ce qui a été dit.  Le plus important, c’est que nous allons vers la déclaration de Cotonou. Cette déclaration va prendre en compte les réflexions, les idées, des uns et des autres.  Nous attendons également que nous parlons d’intégration, de poursuite de la recherche et de redémarrage de toutes les plateformes ralenties », a plaidé l’homme.

Pourvu que l’appel de ce grand connaisseur des questions des mines et du pétrole soit pris en compte.

  • §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

Session extraordinaire pour  la révision de la charte des partis politiques

Faux bon des députés hier

La session extraordinaire convoquée expressément par 47 députés pour débattre de la révision de la charte des partis politiques n’a pas été effective, hier jeudi 19 juillet 2018 à l’Assemblée nationale. Pour faute de quorum, les députés n’ont pu ouvrir les débats. Selon les dernières nouvelles, les représentants du peuple pourraient se retrouver le mardi prochain pour ouvrir les débats.

Ce rendez-vous sera-t-il la bonne ?

Bénin: Jean-Baptiste Elias fait des confidences sur son assassinat manqué

C’est en répondant à l’une des questions d’un professionnel des médias que le président de l’Autorité nationale de lutte contre la  corruption (ANLC) a révélé son assassinat manqué en 2007…

Jean-Baptiste Elias a failli payer le lourd prix de son combat contre la corruption. En 2007, l’ancien porte-parole du Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption (Fonac) a échappé  à un assassinat. Il a lui-même donné l’information lors  de la conférence de presse donnée le lundi 18 juin 2018 en prélude à la tenue de la Journée nationale de la gouvernance (JNG).

Manassé AGBOSSAGA

C’est en répondant à l’une des questions d’un professionnel des médias que le président de l’Autorité nationale de lutte contre la  corruption (ANLC) a révélé son assassinat manqué en 2007. A en croire ses confidences, un plan pour mettre un terme à sa vie a été mis en œuvre avec des pourfendeurs qui devraient quitter le Togo. Cependant, Jean-Baptiste Elias confie que ce plan a échoué grâce à l’un des pourfendeurs recrutés pour la tache. Selon lui, ce  dernier qui est d’origine béninoise se sentant visiblement gêné a quitté la troupe pour  tenter d’entrer en contact avec lui et l’informer de ce qui se tramait contre sa personne.

« Il y avait un béninois dans le groupe.  On les a planqués  là-bas. Ils devraient  franchir la frontière la nuit et venir m’assassiner et repartir pour qu’il n’y ait pas de traces. Et puis, il y a un béninois là dedans,  il ne tenait pas. Il ne tenait pas. Il ne tenait pas. Il ne tenait pas.  Puis la veille du jour où il devait arriver,  il a quitté le groupe. Il est venu à Cotonou. Il est parti à golfe télévision. Il est parti à golfe pour dire,  donnez- moi le numéro de Monsieur Elias. Ils lui ont donne le numéro. Il m’a appelé.

J’étais à l’époque au Conseil économique et social (Ces). Il m’a appelé. Je veux vous voir c’est urgent. Je veux vous voir, c’est urgent », raconte avec émotion Jean-Baptiste Elias.

L’ancien porte-parole du Fonac, à l’époque membre du Ces confie que le contact noué, il a alors été informé du coup qui se préparait pour l’anéantir.

« Il est arrivé. Je l’ai mis dans mon bureau, puisque j’étais membre du Ces. Il était assis devant moi. Il me regardait.   Je dis,  mais qu’est ce que vous avez ? Il m’a répondu dans  48 heures, vous serez un cadavre. Il dit oui, dans  48 heures, vous serez un cadavre…

Il  s’est mis à table, il a tout raconté. Voilà ce qui va se passer. Il a dit tout le plan», révèle le président de l’ANLC.

Stupéfait, Jean-Baptiste Elias confie qu’il a, dans la précipitation,   alerté la police avec beaucoup d’ingéniosité.

«  Comme dans mon bureau le plus souvent,  il y a plusieurs sorties,  j’ai fait comme si j’allais dans un petit coin et je suis sorti pour téléphoner à la police  à l’ex direction  générale de la police pour dire d’envoyer des agents.  Ils ont envoyé deux commissaires et deux inspecteurs.

Je leur ai dis quad vous allez arriver,  tournez par ici, tournez, rentrez comme ça », explique t-il.

Une arrivée qui sera pourtant  fatale à  l’homme venu pour tenter de sauver la vie de Jean-Baptiste Elias.

« Quand ils sont rentrés,  il y avait un petit rideau.  Ils ont fait un petit déclique. J’ai repris la parole pour que la personne puisse expliquer à nouveau tout ce qu’il  m’avait dit.

Les agents ont entendu ça. Ils sont sortis, et  l’ont pris.

Il dit,  mais je suis venu vous sauvez la vie et vous me faîtes arrêter. Je  dis non parce que quand vous me parlez,  vous ne m’avez pas encore dit,  ceux qui vous ont commandé le travail. Et puis la police l’a pris. Ils ont fait toute la procédure. Nous sommes partis au tribunal, il a été condamné. Il a fait la prison», confie t-il

Le président de l’ANLC poursuit et fait savoir  qu’à la sortie de prison de ce dernier, il a tenté de prendre contact avec lui pour l’informer cette fois-ci de ceux qui ont planifié sa mort. Mais, sans succès.

« Quand il est sorti de prison,  il a pris le téléphone, et  m’a appelé. Il a dit Monsieur Elias,  maintenant je vais venir vous dire ceux qui nous ont commandé  le travail. Je lui ai dit de venir. A ce moment,  nous étions déjà au rond point de l’étoile rouge. Mais comme je suis un tout petit peu malin. Je me suis dit  ce monsieur peut venir se venger et me tirer à bout portant dans mon bureau.

J’ai donc prévenu la police. La police est venue comme en civil comme en tenue pour encadrer tout le bâtiment. Il y en avait dans les escaliers. Quant  il est venu,  il s’y connait aussi. Il a vu les policiers en civil.  Il s’est retiré. Il m’a appelé, il m’a dit monsieur Elias,  je suis venu pour vous dire la chose et vous avez mis des policiers partout. Tout le monde est là. Non,  je ne reviendrai plus.

A ce jour,  je ne l’ai plus jamais revu .Il ne m’a pas dit le nom des personnes jusqu’à ce jour », confie le président  de l’ANLC avec un sentiment de regret.

Pafilav : Le mode de gestion des infrastructures réalisées débattu

Le coordonnateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) et son staff sont préoccupés par la durabilité des  retenues d’eau, des marchés à bétail, des aires abattage, des boucheries, des parcs de vaccination, et autres  infrastructures réalisées dans le cadre dudit projet…

Les infrastructures réalisées sur toute l’étendue du territoire national dans le cadre du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) ont fait l’objet d’un atelier les mercredi 27 et jeudi 28 juin 2018 au Chant d’oiseau de Cotonou. Initiative de l’organe dirigeant du Pafilav avec l’appui de la Direction de l’élevage, cet atelier, qui a réuni les éleveurs, les organisations professionnelles, les élus locaux et autres a permis de réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour la durabilité et la pérennité des infrastructures réalisées.

Manassé AGBOSSAGA

Le coordonnateur du Projet d’appui aux filières lait et viande (Pafilav) et son staff sont préoccupés par la durabilité des  retenues d’eau, des marchés à bétail, des aires abattage, des boucheries, des parcs de vaccination, et autres  infrastructures réalisées dans le cadre dudit projet. Avec l’appui de la Direction de l’élevage, un atelier  de réflexion sur les modes de gestion des infrastructures réalisées a, à cet effet, été  organisé à Cotonou en juin dernier.

Interrogé en marge des travaux,  le coordonateur du Pafilav  a expliqué  l’objectif des assises, regrettant au passage l’échec  du mode de gestion délégué aux organisations professionnelles.

« Dans le cadre de l’exécution de nos activités,  nous avons mis en place diverses infrastructures pour soutenir la production, la transformation, la commercialisation au niveau des filières laits et viandes. Pour ces infrastructures,  nous avons mis en place des comités de gestion pour viser la pérennité, la durabilité de nos investissements. Nous nous sommes rendus compte que les modes de gestion,  que nous avons mis en place se sont révélés peu opérationnels. Et  pour ne pas laisser  ces infrastructures tomber en décrépitude, nous avons avec la direction de l’élevage, décidé de rassembler les bénéficiaires pour revisiter ces modes de gestion, voir les insuffisances et définir de nouvelles orientations qui puissent assurer l’aspect opérationnel et durabilité de ces ouvrages », a clarifié Emile Toïgbé.

Dans la même lancée, le directeur de l’élevage a insisté sur la nécessité de réunir les acteurs pour  trouver la meilleure alternative afin d’assurer  la survie desdites infrastructures.

« Il est indispensable qu’on réunisse tous les acteurs pour non seulement,  présenter les différentes infrastructures réalisées, mais réfléchir sur le mode de gestion approprié.  Avec tous les acteurs, nous devons  réfléchir sur les stratégies idoines à mettre en place pour qu’à la fin du projet,  les infrastructures ne soient pas abandonnées »,  fait savoir Yao Akpo.

Bilan à mi-parcours satisfaisant

En attendant le choix définitif sur le mode de gestion,  le coordonateur du Pafilav  se réjouit du travail abattu. Emilie Toïgbé a indiqué que le projet qui tire à sa fin enregistre pratiquement un bilan physique de 95%, contre 92% sur le plan financier.

Il a d’ailleurs indiqué que toutes les infrastructures prévues ont été réceptionnées à l’exception de l’abattoir de Cotonou qui, confie t-il  est à 80 % de réalisation.

Et de lancer « Le bilan se révèle satisfaisant, c’est pourquoi la Banque africaine développement (Bad)  a accepté une nouvelle phase pour ce projet,  qui est en cours de préparation ».

Bonne nouvelle donc !

Suspension Nouvelle Tribune/ Grève de la faim : Léonce Houngbadji a amusé la galerie

Le président du Parti pour la libération du peuple (PLP) a trouvé une drôle de manière pour compatir à la douleur du quotidien ‘‘La Nouvelle tribune’’. Après la suspension du journal par le « volumineux » et très controversé président de la Haac,  Adam boni Tessi, Léonce Houngbadji a déclenché une grève de la faim le 1er juin, avant de l’écourter le 8 juin…

Le très célèbre et admiré quotidien béninois, La Nouvelle Tribune est depuis le 23 mai 2018 interdit de publication par une décision prise par le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), Adam Boni Tessi. Tel un opportuniste, le néo politicien, Léonce Houngbadji a saisi cette perche pour faire son buzz.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du Parti pour la libération du peuple (PLP) a trouvé une drôle de manière pour compatir à la douleur du quotidien ‘‘La Nouvelle tribune’’. Après la suspension du journal par le « volumineux » et très controversé président de la Haac,  Adam boni Tessi, Léonce Houngbadji a déclenché une grève de la faim le 1er juin, avant de l’écourter le 8 juin.

En réalité, cette mise en scène orchestrée par l’ancien journaliste est loin de témoigner sa compassion au journal de Vincent Folly. Léonce Houngbadji voulait  plutôt s’attirer la sympathie de l’opinion publique nationale et internationale. Le président du PLP est conscient de la renommée du journal La Nouvelle Tribune. Annoncer une grève de la faim pour protester contre la suspension d’un tel journal peut attirer des curiosités. Et ce n’est pas étonnant que la Radio France internationale (RFI) ait  consacré un article sur cette  prétendue grève de la  faim. A ce moment là,  Léonce Houngbadji pense avoir réussi son coup et a décidé  de mettre un terme à sa grève. Le gel des avoirs du journal qui a suivi la suspension n’a même plus motivé ce dernier à toujours se priver de nourriture.

Pas si idiot.. !

D’ailleurs, si ce n’est le relai de ses activités par le journal de Vincent Folly, le président du PLP n’a aucun souci avec la fermeture de ce quotidien comme pour les autres. Son indifférence sur le cas récent du Journal L’Audace Info, sur la suspension du journal Le Béninois Libéré et de son prometteur,  la suspension de Radio Capp Fm, sous son ancien mentor,  Boni Yayi, …sont  édifiants.

Vêtu en costume  politique  depuis le départ de Boni Yayi, Léonce Houngbadji n’est pas aussi idiot pour donner sa vie à un journal d’autrui, sans bénéficier  à nouveau des avantages du pouvoir.

En effet,  la grève de la faim,  si elle est sincère et déterminée peut amener son auteur à la perte de la vie.

« Ce jeûne est un moyen qui fait honte à l’adversaire. C’est une dimension importante de la grève de la faim,  car la grève de la faim peut être responsable de la mort de quelqu’un…La grève de la faim se veut être un moyen de pression pour l’aboutissement d’ une cause… l’intérêt de la grève de la faim est qu’on a un risque de mort,  mais qui s’étale sur 40 jours voire 50…La grève de la faim lorsqu’elle illimitée  pose un enjeu très clair,  la victoire ou la mort », explique Johanna Siméant, professeur de science politique à l’université paris 1 et auteur de la grève de la faim.

Avec les explications de ce dernier, on comprend aisément la  mort de  Bobby Sands à 27 ans, décédé  le 5 mai après un jeûne de 66 jours, ou encore  de Terence Mac Swiney, décédé  après 74 jours de jeûne dans la prison de Brixton à Londres.

Ce qui est loin d’être le cas de Léonce Houngbadji.

En un jour ouvrable : Sacca Lafia, Alassane Séidou, et Samou Adambi abandonnent leurs postes pour un pseudo séminaire politique

Sous le fallacieux prétexte d’un séminaire sur les reformes politique en République du Bénin, organisé par le groupe politique ‘‘Dynamique unitaire’’,  les ministres de l’intérieur, Sacca Lafia, des transports Alassane Séidou, de l’Eau Samou Adambi,  ont abandonné leurs postes en un jour ouvrable. Contrairement aux horaires dans l’administration publique, Sacca Lafia, Alassane Séiydou, Samou Adambi ont préféré participer à un évènement politique, entre 15heures et 18 heures.

Patrice Talon a, beau, prôné la rupture, les mauvaises  pratiques observées sous le régime du changement puis de la refondation de Boni Yayi perdurent toujours.  Ceci avec l’aide des membres de l’écurie du Nouveau départ. Des ministres en fonction, des directeurs de société et autres agents de la fonction publique en ont donné l’exemple ce mercredi 27 juin 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou.

En effet, sous le fallacieux prétexte d’un séminaire sur les reformes politique en République du Bénin, organisé par le groupe politique ‘‘Dynamique unitaire’’,  les ministres de l’intérieur, Sacca Lafia, des transports Alassane Séidou, de l’Eau Samou Adambi,  ont abandonné leurs postes en un jour ouvrable. Contrairement aux horaires dans l’administration publique, Sacca Lafia, Alassane Séiydou, Samou Adambi ont préféré participer à un évènement politique, entre 15heures et 18 heures.

Pourtant c’est connu de tous, que  dans l’administration les agents sont appelés à être à leur poste de 8 heures à 12 heures, dans la matinée, et de 15 heures à 18 heures dans l’après-midi

Il est évident qu’à cet instant,  Sacca Lafia, Alassane Séidou, et Samou Adambi qui ont préféré écourter leurs journées de travail après le conseil des ministres, étaient moins préoccupés par les dossiers liés à leurs secteurs respectifs.

Tout comme eux, des directeurs de société d’Etat, des maires, des chefs d’arrondissement de la mouvance, des agents de l’administration publique  ont aussi abandonné leurs postes pour se retrouver à Azalaï.

Si ce n’est le goût élevé pour la paresse, comment expliquer la programmation d’un rendez-vous politique en un jour ouvrable.

Manassé  AGBOSSAGA

Passation de charge à Amnesty International Bénin : Wilfried Goudou succède à Emmanuel Adjanon

C’est fort d’une cérémonie sobre et dans une ambiance
empreinte de solennité que le président sortant d’Amnesty International Bénin, Wilfried GOUDOU, a passé le témoin à son successeur Emmanuel ADJANON…

Le nouveau président d’Amnesty International Bénin, Emmanuel ADJANON et ses collègues, ont officiellement pris service. La passation de charge entre les membres, s’est déroulée ce weekend au siège de l’institution à Aïdjedo.

AI-Benin
C’est fort d’une cérémonie sobre et dans une ambiance
empreinte de solennité que le président sortant d’Amnesty International Bénin, Wilfried GOUDOU, a passé le témoin à son successeur Emmanuel ADJANON. Mais avant, il a salué les mérites du nouveau président élu et fait le bilan de ses deux mandats. Elu Président, à l’issu de l’Assemblée Générale tenue à Porto-Novo les 02 et 03 juin 2018, le président entrant,
Emmanuel ADJANON, a, à sa prise de parole, salué le travail abattu par son prédécesseur au cours de ses dernières années. Il a, pour finir, exhorté son prédécesseur à toujours leur prodiguer des conseils pour la cause de la défense des droits humains. La remise symbolique du registre des procès verbaux a mis fin à
ladite cérémonie en présence des autres membres de la nouvelle équipe.

Edition 2018 des JNG : L’ANLC et le FONAC pour le renforcement de la bonne gouvernance

La cérémonie d’ouverture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), initiative du Fonac  de l’Anlc, n’a pas souffert en représentativité. Pour cause, le président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, représentant le législatif, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, représentant le chef de l’Etat et par ricochet l’exécutif, le représentant résident du  Programme des nations unies pour le développement (Pnud), les chefs religieux, les têtes couronnées, les acteurs de la société civile, les présidents de la Haute autorité de lutte contre la corruption du Sénégal…

La 2è édition des Journées nationales de la gouvernance (JNG) s’est ouverte ce jeudi 21 juin 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou. Prévu pour durer deux jours, ces assises qui réunissent des acteurs divers et variés permettront de faire de nouvelles recommandations afin de renforcer la bonne gouvernance.

Manassé AGBOSSAGA

La cérémonie d’ouverture des Journées nationales de la gouvernance (JNG), initiative du Fonac  de l’Anlc, n’a pas souffert en représentativité. Pour cause, le président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, représentant le législatif, le ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, représentant le chef de l’Etat et par ricochet l’exécutif, le représentant résident du  Programme des nations unies pour le développement (Pnud), les chefs religieux, les têtes couronnées, les acteurs de la société civile, les présidents de la Haute autorité de lutte contre la corruption du Sénégal, du Mali et du Togo et des représentants de l’Union africaine et autres ont honoré de leurs présences à l’ouverture des assises.

Ouvrant le bal des allocutions, le président de l’Anlc n’a d’ailleurs pas manqué de remercier les uns et les autres. Jean-Baptiste Elias a ensuite rappelé que les JNG  constituent un cadre de haut niveau de dialogue qui regroupe les universitaires, les décideurs (exécutif, législatif, judicaire, société civile, syndicat,…),  pour réfléchir sur des thèmes divers et variés.

Le président de l’ANlC a ajouté que les JNG, édition 2018 seront l’occasion de faire  le point de la mise en œuvre des recommandations, faites lors de la précédente édition, mais aussi et surtout de faire de nouvelles  recommandations « pour que  l’impunité à défaut de cesser puisse reculer essentiellement ».

Jean-Baptiste Elias rappelle à cet effet que l’objectif global  est de faire du Bénin un pays phare où la démocratie est en  marche et où la bonne gouvernance a pris place.

De quoi réjouir le représentant résident du Pnud au Bénin. Siaka Coulibaly s’est réjouit de l’organisation des JNG et a exprimé la joie du Pnud de contribuer  à l’institutionnalisation d’un cadre inclusif de réflexions pour renforcer l’assainissement de la gestion des affaires publiques.

Il s’est également dit heureux   d’apprendre que chaque nouvelle édition de la JNG donne lieu à la capitalisation de la mise en œuvre des résolutions prises lors des précédentes éditions.

Siaka Coulibaly dit espérer toutefois que chaque acteur jouera sa partition pour l’institutionnalisation  des JNG et pour la capitalisation périodique des acquis en vue de l’atteinte des objectifs qui sous-tendent l’organisation des JNG.

Comme le représentant du Pnud au Bénin, le ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané a félicité l’ANLC  et le Fonac qui à travers cette journée donne l’occasion  d’être plus dissuasif, plus  effrayant et plus correctif. Il a toutefois invité les participants  à poursuivre les réflexions sur la lutte contre l’impunité et le recouvrement des deniers publics détournés afin que les produits de la prévarication de la concussion et autres forfaitures retournent à leurs produits légitimes que sont les populations.

Pourvu qu’il en soit ainsi !

Journées nationales de la gouvernance: 150 participants attendus à Azalaï Hôtel, les 21 et 22 juin

Le président de l’ANLC a indiqué que les JNG  visent à aller au-delà des sanctions administratives et pénales pour faire de la restitution des deniers détournés, le fer de lance de la lutte contre l’impunité.

L’édition 2018 des Journées nationales de la gouvernance (JNG) se tient  les jeudi 21 et vendredi 22 juin prochain à Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou. Le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias était face à la presse ce lundi 18 juin 2018 à Cotonou pour donner les grandes lignes de cette édition.

Manassé AGBOSSAGA

Après la célébration réussie de l’édition 2017 des Journées nationales de la gouvernance,  l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) organise les 21 et 22 juin prochain Azalaï Hôtel de la plage de Cotonou l’édition 2018 des JNG. En prélude à cet événement, Jean-Baptiste Elias a animé une   conférence de presse hier  lundi 18 juin au siège de l’institution. Il a levé un coin de voile sur les grandes lignes de l’édition 2018, dont  l’ANLC et le FONAC (Front des Organisations Nationales de Lutte contre la Corruption) se sont donné la main  pour l’organisation.

Dans ses propos, le conférencier a souligné que les JNG, sont  avant tout une rencontre de haut niveau des différents décideurs politiques et socio-économiques, chefs religieux, têtes couronnées  pour discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté en termes de bonne gouvernance. Pour cette 2è édition,  Jean-Baptiste Elias a indiqué que 150 participants, appuyés par des experts internationaux sont annoncés  pour favoriser le débat autour de la promotion de la bonne gouvernance.

Abordant l’objectif des JNG,  édition 2018, le président de l’ANLC a indiqué qu’elles  visent à aller au-delà des sanctions administratives et pénales pour faire de la restitution des deniers détournés, le fer de lance de la lutte contre l’impunité.

Il a aussi ajouté que les JNG permettront  aux parties prenantes d’apprécier l’état des lieux de la lutte contre l’impunité et la corruption au Bénin, de faire le bilan de la mise en œuvre  des recommandations de l’édition 2017 des JNG, de réfléchir aux meilleures stratégies à mettre en place pour renforcer la répression au niveau des administrations civile, militaire et judiciaire, de  proposer des solutions pour le recouvrement des deniers et biens publics détournés, d’instituer un mécanisme ou renforcer ceux existants pour la gestion desdits biens recouvrés.

Après quoi, Jean-Baptiste Elias a souligné que cette édition se déroulera sous le thème central « La lutte contre l’impunité et la corruption : quelles méthodes pour rendre effective la sanction et pour aller plus loin dans l’application des textes ». Il a ajouté que trois panels seront constitués pour réfléchir sur trois sous-thème à savoir  « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions administratives et moyens pour y parvenir »,  « La lutte contre l’impunité et la corruption: La problématique du recouvrement des avoirs au Bénin (ODD 16.4) », « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions civiles et pénales et moyens pour y parvenir ».

C’est donc un programme alléchant qui attend les et les autres.

 

Extrait de l’Agenda Des JNG

Jeudi 21 juin 2018

9h00 -9h15: Mot de bienvenue du président de l’ANLC

9h15-9h30: Discours du représentant Résident du PNUD

9h30- 9h45: Discours d’ouverture du président de la république ou son représentant

10h15-11h15: Communications introductives

10h15-10h45: 1ère communication inaugurale sur le thème : « la lutte contre l’impunité et la corruption : sanctions et autres modes de répression »

10h45-11h15: 2è Communication présentée par un membre du Fonac sur le thème point de la mise en œuvre des recommandations des JNG, édition 2017

11h15-12h45 : Débats

15h-16h30 : Panel 1 « La lutte contre l’impunité et la corruption: application effective et rigoureuse des sanctions administratives et moyens pour y parvenir ».

– Faire l’état des lieux des guides des usagers et des manuels de procédure et en dégager l’état de lutte contre la corruption dans les administrations centrales, déconcentrées et décentralisées ;

– Identifier et caractériser les maux et les actes de corruption qui gangrènent nos administrations;

– Proposer les meilleures stratégies à mettre en place pour renforcer la répression au niveau de ces administrations ;

 

16h30-18h00: « La lutte contre l’impunité et la corruption: La problématique du recouvrement des avoirs au Bénin (ODD 16.4) »

– montrer les différentes implications du recouvrement des avoirs, à travers les articles 146 à 154 de la loi ;

– faire le point des grands dossiers de corruption au Bénin et à l’étranger et montrer que rien n’a été fait pour recouvrer les biens mal acquis au Bénin ;

– entrevoir les missions et attributions d’une unité de recouvrement d’avoirs ;

– Entrevoir également l’incidence financière de la restitution des biens mal acquis ;

– explorer les pistes d’une politique béninoise de recouvrement d’avoirs

 

Vendredi 22 juin

8h30-10h :Panel 3 : « La lutte contre l’impunité et la corruption : application effective et rigoureuse des sanctions civiles et pénales et moyens pour y parvenir ».

  • Revenir sur le cumul des sanctions administratives et pénales ;
  • Dresser un tableau de correspondance des différents crimes et délits avec la nature et le quantum des peines d’emprisonnement, y compris l’imprescriptibilité, au regard de la loi N2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infraction connexes en RB
  • Faire ressortir les insuffisances éventuelles de la loi
  • 10h30-12h30 : plénière d’élaboration des recommandations
  • 14h-15h: plénière d’adoption des recommandations
  • 15h-16h: finalisation du rapport des JNG
  • 16h-17h : cérémonie de clôture recommandations

A la recherche d’un remède contre les mauvais rêves : Un douanier échappe de justesse à une escroquerie

L’information a été révélée par le secrétaire général et porte-parole de la Police  républicaine.

L’information a été révélée par le secrétaire général et porte-parole de la Police  républicaine. Face aux hommes des médias ce jeudi 14 juin 2018 à Cotonou, Pascal Odéloui a fait cas de l’échec d’une opération d’escroquerie sur un douanier. A en croire le porte parole de la police républicaine, ce dernier qui serait d’origine malienne serait   arrivé au Bénin pour des rituels contre les mauvais rêves et les cauchemars. Pascal Odeloui a aussi confié que ce dernier aurait  foulé le sol béninois afin d’obtenir un porte monnaie ou une valise magique. Toutefois, le porte-parole de la Police républicaine indique que le douanier malien est  tombé sur les mauvaises personnes qui avaient plutôt pour projet de l’escroquer.

Pascal Odéloui fait ensuite savoir que les éléments du  Commissariat central de Ouidh ont gâché le plan de ces personnes de mauvaise foi. En effet, il a indiqué que  les éléments du  Commissariat central de Ouidah, qui ont été  informés  que des individus s’apprêtaient à escroquer un ressortissant malien dans la buvette Dugr ont agi avec promptitude pour empêcher le forfait. «  La prompte descente de l’équipe de patrouille de la police républicaine a permis de le soustraire des mains des escrocs », a lancé Pascal Odeloui.

Notre douanier malien peut donc remercier les éléments du commissariat central de Ouidah.

Manassé AGBOSSAGA