Ministère de l’Industrie et du commerce: Le rapport de performance 2017 passé au scanner

Validation du rapport de performance 2017 au ministère de l’Industrie.

Le rapport de performance 2017 du ministère de l’Industrie et du commerce a fait l’objet d’un atelier de validation, les mardi 12 et mercredi 13 juin dernier dans les locaux dudit ministère. A l’occasion, les cadres des différentes structures du ministère de l’Industrie et du commerce ont examiné la fiabilité des informations contenues dans le rapport.

Manassé AGBOSSAGA

C’est sous la houlette de la direction de la programmation  et de la prospective que s’est tenu l‘atelier de validation du rapport d’alternatif 2017 du ministère de l’Industrie et du commerce. A l’ouverture des travaux, Marcel Hounkponou a indiqué que le rapport est le cadre par excellence qui fournit aux citoyens et aux partenaires des informations fiables sur l’atteinte des résultats suite à l’utilisation des ressources mises  à la disposition de l’entité.

Le directeur de la programmation et de la prospective  a, dans ce sens,  indiqué que les différents acteurs participants aux travaux auront  à examiner les grandes lignes du rapport sur la base des informations transmises par les différentes structures, à partager les différentes réalisations au titre des années 2015- 2016, les performances réalisées, les résultats obtenus.

Dans la même lancée, le ministre de l’Industrie et du commerce a laissé entendre que cet atelier vise à examiner la fiabilité des informations contenues dans le rapport. Serge Ahissou a ajouté qu’il s’agira de  façon scientifique,  d’examiner la fiabilité du point exhaustif des réalisations physiques et financières contenues dans le document, d’apprécier les différentes  performances du ministère, de faire des observations ou amendements en vue de l’amélioration de la qualité du document.

Après quoi, un présidium a été installé pour conduire les travaux rythmés en communications sur la présentation de la méthodologie d’élaboration des rapports de performance, sur la présentation des principaux résultats atteints et des performances réalisées en 2017, sur la présentation des principaux résultats atteints et des performances réalisées en 2016,  sur la présentation des principaux résultats atteints et des performances réalisées en 2015, et  débats.

Ouémé-Borgou-Mono Cybercriminalité: La Police républicaine trouble le sommeil de plusieurs cybercriminels

46 cybercriminels ont été interpellés dans le département de l’Ouémé, 1 dans le département du Borgou, et deux dans celui du Mono.

La Police républicaine ne démord pas dans la lutte contre la cybercriminalité. A l’occasion d’un point de presse effectué ce jeudi 14 juin 2018 à la direction générale de la Police républicaine, le Colonel Pascal Odéloui a annoncé l’interpellation de plusieurs cybercriminels dans plusieurs départements du pays.

Manassé AGBOSSAGA

Selon le point fait par le porte-parole de la Police républicaine, ces présumés cybercriminels ont été interpelés dans les départements de l’Ouémé, du Borgou, et du Mono. Le Colonel Pascal Odéloui a indiqué que 46 cybercriminels ont été interpellés dans le département de l’Ouémé, 1 dans le département du Borgou, et deux dans celui du Mono.

En effet, il a d’abord souligné que les éléments du   commissariat d’Atchoukpa ont interpelé 19 cybercriminels le dimanche 10 juin 2018 aux environs de 19h dans le quartier Tanzoun. Le colonel Pascal Odéloui a ajouté que cette opération a permis de saisir plusieurs objets dont 11 ordinateurs portatifs, 21 portables androïdes.

Toujours dans le département de l’Ouémé, le porte-parole de la Police républicaine a indiqué que les éléments du  Commissariat d’Agblangandan ont   interpellé 23 cybercriminels dont 20 nigérians,  le mercredi 13 juin 2018 aux environs de 21h. Il a ajouté que  24 téléphones  portables androïdes, 20 ordinateurs portatifs, 8 routeurs wifi et un tas de gris-gris ont été saisis.

Le porte-parole de la Police républicaine  a précisé  qu’il a fallu l’intervention du Procureur pour mettre la main sur ces derniers, puisque les intéressés se sont enfermés dans un local.

Le Colonel Pascal Odéloui a ensuite mentionné l’interpellation de trois béninois auteurs d’arnaque sur un compatriote, le  mardi 12 juin 2018 par le commissariat d’Atchoukpa. Il a expliqué que ces derniers utilisent un compte Facebook pour se faire passer successivement pour une française en mission des Nations unies,  mais en difficulté financière, et   abandonné à Toucountouna dans l’Atacora, parce qu’elle n’aurait pas respecté certaines règles de sécurité.

Loin de ces interpellations réalisées dans plusieurs contrées  du département de l’Ouémé,  le Porte-parole de la police républicaine fait cas de l’interpellation d’un présumé cybercriminel âgé de 19 ans  au quartier Okedema.

Enfin, il a mentionné l’interpellation dans le département du Mono de   2 cybercriminels au quartier Agnivèdji par le commissariat de Lokossa, le jeudi 7 juin. Le Colonel Pascal Odéloui a confié que ces derniers ont avoué les faits après audition.

Ces deux cybercriminels comme les autres  interpellés par la Police républicaine  sont désormais entre les mains de la justice.

Aminatou Bagoudou, Ccom de l’Anatrab : « Les perspectives sont très bonnes »

Aminatou Bagoudou rassure les membres de l’Anatrab…

L’Association nationale des transformateurs de l’ananas du Bénin (Anatrab) dispose depuis ce mercredi 30 mai 2018 d’un nouveau bureau. Un  bureau qui compte dans ses rangs, la brave et dynamique Aminatou Bagoudou, directrice de l’établissement ‘‘Evasion Plus’’ au poste  de    chargée de communication. Et dans un entretien qu’elle a accordé à la presse après sa brillante élection, Aminatou Bagoudou  a rassuré les membres de l’Anatrab de la détermination du nouveau bureau à travailler pour la promotion des transformateurs et de la filière ananas, sans toutefois manquer de solliciter l’accompagnement du gouvernement  du président Patrice Talon.

Manassé AGBOSSAGA

C’est une femme qui est appelée à vendre l’image de l’Anatrab après quelques années de disette. Et déjà, Aminatou Bagoudou s’y attèle. Elue brillamment au poste de chargé à la communication,  elle a accordé un entretien à la presse. A l’occasion,  Aminatou Bagoudou  a rassuré tous les membres de l’Anatrab de  la détermination du nouveau bureau à travailler pour la promotion des transformateurs et de la filière ananas.

Tout en se réjouissant de la tenue de l’assemblée générale qui a consacré l’élection d’un nouveau bureau, elle a martelé que son équipe est prête pour relever les défis qui s’imposent à eux, et à apporter leur aide aux membres de l’’association.

Et là-dessus,  Aminatou Bagoudou se base sur son expérience personnelle pour rassurer les uns et les autres. A en croire ses propos, son établissement ‘‘Evasion Plus’’ a profité des opportunités offertes par l’Anatrab. « Les perspectives sont très bonnes. Par exemple, moi c’est grâce à l’association que mon entreprise a fait un pas en avant. C’est à travers ces informations que j’ai pu avoir beaucoup d’opportunités pour la promotion de mon entreprise », a-t-elle confié.

Puis d’ajouter « Avec l’association,  nous allons faire la promotion des transformateurs et de la filière ananas ».

Consciente que ce travail a besoin de toutes les forces, la chargée de communication de l’Anatrab sollicite l’accompagnement  des décideurs publics.

Dans un premier temps, Aminatou Baoudou plaide pour l’attribution des équipements, des aides en fonction des besoins des transformateurs. Ensuite, elle invite le gouvernement du président Patrice Talon, qui selon ses mots est animé de bonnes intentions à faciliter l’écoulement des produits et à mettre en place une politique qui facilitera la consommation locale.

Enfin, la chargée de communication de l’Anatrab invite les pouvoirs publics à faciliter l’accès aux agréments.

« On a les problèmes d’agrément. Que les gouvernants fassent leur possible pour nous faciliter l’accès à l’agrément pour pouvoir exporter nos produits vers les pays voisins, les pays de  l’Uemoa,  parce que le besoin existe. Nous avons déjà fait la prospection des marchés, il y a le besoin », a-t-elle déploré.

Pourvu que ses doléances soient prises en compte par les acteurs concernés.

Alibori-Couffo : Un vaste réseau de trafiquants de produits pharmaceutiques démantelé

La police républicaine vient de mettre la main sur un réseau de trafiquants de produits pharmaceutiques, avec à la clé une  saisie de 2 tonnes 700  kg.

La Police républicaine vient de démanteler un vaste réseau de trafiquants de produits pharmaceutiques opérant dans les départements du Couffo et du Borgou. Le secrétaire général de la police républicaine, le Colonel Pascal Odéloui a annoncé la nouvelle aux hommes des médias ce jeudi 14 juin 2018 à l’occasion d’un point de presse effectué à la direction générale de la Police républicaine.

Manassé AGBOSSAGA

La police républicaine vient de mettre la main sur un réseau de trafiquants de produits pharmaceutiques, avec à la clé une  saisie de 2 tonnes 700  kg. En réalité, le commissariat d’Azovè a, dans l’après midi du samedi 9 juin, découvert un réseau de trafiquants de produits pharmaceutiques au quartier Gbofoly. Cette découverte a permis de saisir 830 kg produits pharmaceutiques. Le porte-parole de la Police républicaine, le Colonel Pascal Odeloui a ajouté qu’un grossiste et cinq détaillants ont été interpellés.

Outre Azovè, situé dans le département du Couffo, Pascal Odéloui a souligné qu’une équipe mixte constituée de la police républicaine et de la douane a découvert 1781,7 kg soit 1 tonne 7 82 kg de produits pharmaceutiques au quartier Wollo à Malanville, le mardi  12 juin.

Il a précisé que les produits saisis sont essentiellement constitués de Socomol- Really, Extra glavenac, Kwik Action.

La Police Républicaine accompagne donc l’opération Pangea.

 

Escroquerie/Atlantique: Quand cet escargot sert d’appât à des fabricants de faux billets

Apprécié pour sa saveur et la qualité de sa viande ainsi que pour l’excellente valeur nutritive de sa chair, l’escargot peut aussi aider à tromper la vigilance des humains. Du moins à en croire le récit du modus operandi de huit individus appartenant à un réseau de fabrication de faux billets de banque.

Apprécié pour sa saveur et la qualité de sa viande ainsi que pour l’excellente valeur nutritive de sa chair, l’escargot peut aussi aider à tromper la vigilance des humains. Du moins à en croire le récit du modus operandi de huit individus appartenant à un réseau de fabrication de faux billets de banque.

Au cours d’un point de presse conjointement animé par le porte-parole de la police républicaine, et le directeur départemental de la police républicaine de l’Ouémé, le directeur départemental de la Police républicaine de l’Atlantique, Jean-Claude Kuika a fait cas d’une opération des unités d’Atogon et de Houègbo,  du jeudi 31 mai au mercredi 6 juin, qui a permis de mettre  la main sur huit individus qui se servent d’une coquille d’escargot pour arnaquer les populations.

Le directeur départemental de la Police républicaine de l’Atlantique a expliqué que ces derniers attirent leur victime en leur faisant croire qu’ils possèdent un escargot blanc qui a le pouvoir de multiplier les billets de banque.

« Ceux-ci attirent leurs victimes qu’ils ont précédemment identifiées,  et leur font croire qu’ils possèdent un escargot blanc,  qui a des pouvoirs de multiplier des billets de banque. Par conséquent de les enrichir », a-t-il confié.

Le directeur départemental de la Police républicaine de l’Atlantique poursuit et fait savoir que ces derniers  procèdent ensuite à des essais en présence des individus ciblés.

« En présence des victimes, ces individus infracteurs procèdent à un essai qui les convainc de manière à ceux que celles-ci leur remettent de vrais billets de banque pour l’organisation du rituel  de multiplication d’argent », ajoute le chef divisionnaire Jean-Claude Kuika avant de conclure «   C’est en ce moment qu’intervient l’arnaque ».

Un modus operandi qui a réussi avant leur arrestation avec la somme de sept cent quatre vingt cinq mille   faux billets, précise le directeur départemental  de la Police républicaine de l’Atlantique.

Et là-dessus, il a salué la collaboration de la population, et appelé les uns et les autres à la vigilance.

Habitués du gain facile, vous êtes donc avertis !

Manassé AGBOSSAGA

Paix-Sécurité: Les femmes des forces armées sensibilisées sur les résolutions 1325, 2242 des Nations unies

Blandine Yaya déplore le non respect intégral de ces résolutions. A en croire ses propos, les statistiques relatives à la participation des femmes militaires  aux opérations de maintien de la paix ne sont pas reluisantes.

La section béninoise du Groupe de Travail (Femmes, jeunes, paix et sécurité) œuvre pour la pleine participation des femmes des forces armées dans les processus de maintien de paix, conformément aux recommandations des résolutions 1325, 2242 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSDNU). Un atelier de formation a été organisé au profit de ces dernières sur lesdites résolutions  ce vendredi 8 juin 2018 à l’Infosec de Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA/Le Quotidien

La section  La section béninoise du Groupe de Travail (Femmes, jeunes, paix et sécurité) sensibilise les femmes militaires sur les résolutions 1325 et 2242 du Conseil de sécurité des Nations unies. Avec l’appui du haut commandement militaire et du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Blandine Yaya et son staff ont organisé un atelier de formation au profit des femmes des forces armées du Bénin, impliquées dans les opérations de maintien de paix sur les résolutions 1325, 2242 du CSDNU et sur les techniques de plaidoyer.

A l’ouverture des travaux, la présidente de la section béninoise du Groupe de travail a rappelé que la résolution 1325 adoptée le 31 octobre 2000, souligne, entre autres,  la nécessité d’intégrer la notion de genre et inclure les femmes dans les approches relatives à la sécurité et à la construction de la paix en particulier les femmes affectées par les conflits, sensibilise les soldats de la paix, la police et les appareils judiciaires aux problèmes liés aux genres pendant les conflits,  et adopte des mesures pour assurer la protection  et le respect des droits des femmes et des filles, …

Elle a ajouté que cette résolution est complétée par la 2242, qui prône la participation des femmes à la conception et à la mise en œuvre des initiatives visant à prévenir, combattre,  éradiquer le transfert illicite, le détournement des armes légères et de petit calibre,…

Toutefois, Blandine Yaya déplore le non respect intégral de ces résolutions. A en croire ses propos, les statistiques relatives à la participation des femmes militaires  aux opérations de maintien de la paix ne sont pas reluisantes.

La présidente de la section béninoise du Groupe de Travail invite à cet effet les participantes a, au terme de la formation, fait  le plaidoyer en direction de la hiérarchie militaire pour plus de participation à toutes les opérations de processus de paix.

Représentant le chef d’état major des armées, le chef de bataillon Jean Cocou a dès lors rassuré que l’état major général fera œuvre utile des recommandations issues de l’atelier.

Pour sa part, le représentant adjoint du Pnud, Adama Bacar Soko a salué la tenue de cet atelier, qui selon lui,  permet d’impliquer et de sensibiliser toutes les parties prenantes pour susciter une prise de connaissance, une compréhension à grande échelle des questions relatives à la paix et à la sécurité afin de définir clairement le rôle et les intérêts de chaque partie prenante.

Lancé officiellement le 30 août 2016, le groupe de travail Bénin comporte une trentaine de membres, avec une présidence assurée par le Réseau paix et sécurité des femmes dans l’espace Cedeao. S’appuyant uniquement sur les instruments régionaux et internationaux, notamment les résolutions 1325 , 2242, 2250 et connexes,   le groupe de travail a pour objectif de contribuer à l’harmonisation des activités, de participer à la définition des stratégies sous régionales pertinentes, de soutenir les initiatives des acteurs, de  s’investir pleinement dans la surveillance de la condition féminine,  dans la promotion des résolutions 1325 et suivant du CDSNU.

Père Armel Fakèyè: « Je veux être un poète de tous les temps, de tous les instants, de tous les continents »

« Je veux rendre éternelle ma poésie. Je veux rendre passionnelle ma poésie…Ma poésie se veut universelle…

Le Père Armel Fakèyè a levé un coin de voile sur ses ambitions proches et futures dans la poésie. C’était au cours de la cérémonie de lancement de son ouvrage ‘‘Confidences d’un prêtre’’, tenu le dimanche 3 juin 2018 au Collège catholique Père Aupiais.

Manassé AGBOSSAGA

Au lancement de son ouvrage, ‘‘Confidences d’un prêtre’’,  le Père Armel Fakèyè ne s’est  pas limité aux confidences d’un prêtre. Il a également fait des confidences sur ses ambitions proches et futures dans la poésie. Le Père Armel Fakèyè dit ne  pas vouloir se confiner dans un style.  Il se veut plutôt être un révolutionnaire sage qui appartiendrait à toutes les générations.

« Ma poésie s’inscrit dans une perspective de révolution, révolutionner d’abord la poésie, révolutionner également le monde,  mais aussi révolutionner l’église, mais dans l’optique de la sagesse…

Je ne voudrais pas être un écrivain de plus. Je ne veux pas être un écrivain en plus. Je veux être un écrivain avec un plus. Je veux être plus qu’un écrivain. Je veux être une sentinelle de la poésie… », a révélé le Père Armel Fakèyè.

Puis d’enchaîner dans une forme poétique  « Je veux rendre éternelle ma poésie. Je veux rendre passionnelle ma poésie…Ma poésie se veut universelle…

Je ne revendique pas le titre de poète artiste. Je ne veux pas confiner ma poésie dans l’étau d’une poésie engagée…Je veux porter un drapeau,  drapeau dont les couleurs sont artiste, lyrisme engagement, prophétie,  avant-garde…

Je suis et je veux être un poète de tous les temps. Je serai un poète de tous les instants. Je veux être un poète de tous les continents ».

Quelle élégance !

Drame à Hêvié : Un Bokonon (Hounnon) tente d’égorger son client

Un drame est survenu à Hêvié, situé dans la commune d’Abomey-Calavi,  ce vendredi 1er juin 2018…

Un drame est survenu à Hêvié, situé dans la commune d’Abomey-Calavi,  ce vendredi 1er juin 2018. Selon les informations relayées par le porte- parole de la police républicaine,  lors d’un point de presse tenu ce jeudi 7 juin 2018 à Cotonou, un client a fait les frais de la mauvaise foi d’un  Bokonon (Hounnon).

A en croire les explications du Colonel Pascal Odéloui, un homme s’est approché d’un Bokonon à Hêvié pour lui demander de l’aider à connaître le succès dans ses activités.

Contrairement à cette demande, le porte-parole de la police républicaine confie que le Bokonon a pris un couteau très tranchant et à tenter d’égorger son client pour se servir de son sang.

Le Colonel Pascal Odéloui poursuit et fait savoir que les cris de détresse de la victime ont alerté le voisinage,  qui a appelé le 166, le numéro vert pour rejoindre la police républicaine.

Dans son récit, le conférencier a indiqué que la descente des éléments de la police républicain a permis de mettre la main sur le Bokonon, qui a  été déféré au parquet.

Pour ce qui est du client du Bokonon, le porte-parole de la Police républicaine confie qu’il est à  l’hôpital et se retrouve entre la vie et la mort.

Espérons que cette désillusion serve de leçon aux personnes qui ont  pour projet de faire recours à un Bokonon afin de  faire prospérer leurs  activités.

Manassé AGBOSSAGA

Sécurité : Deux braquages déjoués à Sètto et à Kika

Les éléments de la Police républicaine viennent de réaliser deux exploits. Ils ont déjoué deux braquages,  respectivement à Sètto et à Kika.

Les éléments de la Police républicaine viennent de réaliser deux exploits. Ils ont déjoué deux braquages,  respectivement à Sètto et à Kika.

Manassé AGBOSSAGA

C’est le porte-parole de la Police républicaine qui a annoncé la nouvelle. Au cours d’un point de presse effectué ce jeudi 7 mai 2018 à la direction générale de la  police républicaine, le Colonel Pascal Odéloui a confié que deux braquages ont été déjoués  à Kika, et à Sètto.

Sur Sètto, le porte- parole de la Police républicaine a indiqué que l’exploit a été réalisé dans  la nuit du jeudi 31 mai au vendredi 1 juin 2018 où  trois présumés malfrats armés de fusil de fabrication artisanale et de machette ont  immobilisé deux véhicules. Le Colonel Pascal Odéloui explique que ces derniers  étaient en opération quand la patrouille de Sètto a surgi.

Puis de lancer sur un ton de satisfaction « Ces malfrats ont été maitrisés et mis hors d’état de nuire».

Pour le compte de Kika, situé dans le département de la Donga, le Porte- parole de la Police républicaine a fait savoir que cinq individus cagoulés, armés d’AKM ont  immobilisé, le vendredi  1er juin à 11 30, un véhicule taxi. Mais  alertés par le 166, les éléments de la patrouille de Kika sont arrivés à temps sur les lieux et ont empêché le forfait.

C’est dire que la police républicaine est en mode éveil.

Littérature: Le Père Armel Fakèyè livre les secrets de sa rencontre avec la poésie

Ma rencontre avec la poésie a commencé ici.  C’était en 2001 où  Monsieur Fandé avait mis au tableau une poésie…

Homme de Dieu, mais aussi Poète, le Père Armel Fakèyè a livré les secrets de sa rencontre avec la Poésie. C’était lors de la cérémonie de lancement de son ouvrage  ‘’Confidences d’un Prêtre’’, tenue ce dimanche 3 juin 2018 au Collège catholique Père Aupiais,

Manassé AGBOSSAGA

Au lancement de son recueil de poème, Le Père Armel  Fakèyè a fait des confidences sur sa rencontre avec la poésie. Avec émotion et gratitude, il a rappelé que son histoire a commencé dans les locaux qui arbitrent le lancement de son ouvrage intitulé ‘’Confidences d’un Prêtre’’, mais aussi et surtout grâce à son ancien professeur,  Le Père Jean Fandé, présentateur pour l’occasion.

« Tout à l’heure, Monsieur Fandé,  mon professeur que je remercie,  disait que tout est symbole. Pour moi également,  tout est véritablement symbole. Le lieu dans lequel nous sommes n’est pas un lieu que nous avons choisi au hasard. Ma rencontre avec la poésie a commencé ici.  C’était en 2001 où  Monsieur Fandé avait mis au tableau une poésie. Nous lui avions demandé, Monsieur Fandé,  comment se fait-il que vous arrivez à agencer les mots de manière aussi agréable, de manière aussi attrayante », raconte Le Père Armel Fakèyè.

Il confie ensuite que cette curiosité n’a pas laissé indifférent son professeur.

« Il nous dira,  vous pouvez tous le faire. Commencez par imaginer un thème. Nous allons prendre ensemble le thème du Collège catholique Père Aupiais, le collège dans lequel j’étais », révèle Le Père Armel Fakèyè.

Dans ses confidences, il explique que des volontaires sont venus au tableau présenter leurs  esquisses. A ces essais, il indique leur Professeur a su booster le moral de ses élèves, en particulier lui.

« A lui de dire quand j’avais fini d’écrire le mien,  voilà comment naissent les écrivains, voilà comment naissent les grands poètes », rapporte t-il.

Puis de révéler que ces propos ont sonné comme une révélation qu’il peut  réussir dans la poésie.

« Alors,  j’ai saisi cette phrase,  parce que pour moi c’était devenu une révélation, un rêve qui devrait s’accomplir dans le temps », avoue t-il avant d’ajouter «  Et nous sommes là pour célébrer ce rêve ».