L’opposition met la pression sur Macron, Alassane Tigri évoque trois exigences que le président Français est en « droit d’exiger » de Talon

Emmanuel Macron est depuis ce mardi 26 juillet en visite de travail au Bénin. Occasion, pour l’Opposition d’attirer l’attention du président Français sur les sujets qui fâchent.

Emmanuel Macron est depuis ce mardi 26 juillet en visite de travail au Bénin. Occasion, pour l’Opposition d’attirer l’attention du président Français sur les sujets qui fâchent.

A cet exercice, Alassane Tigri a indiqué au président Français, les attentes de l’opposition lors de son séjour au Bénin, rappelant que sa « visite intervient à un moment où la démocratie, les droits de l’homme, et l’état de droit, apanage du Bénin depuis la conférence nationale sont sérieusement  au creux de  la vague ».

Dans ce contexte, le vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’ évoque trois exigences que le président Français est en « droit d’exiger » de son homologue Béninois.

Il s’agit des détenus politiques, le retour des exilés, et l’organisation des législatives ouvertes à toutes les forces politiques en janvier 2023.

« Nos attentes sont celles des Béninois à savoir  la libération de tous les détenus politiques dont les figures emblématiques sont Réckya Madougou et Joël Aïvo, le retour de tous les exilés politiques et la tenue d’élection législative inclusive, transparente et paisible », a-t-il déclaré dans un entretien accordé à Frissons Radio.

Pour lui, « c’est le minimum que le président Macron de la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen est en droit d’exiger du président Talon et cela en phase le peuple Béninois ».

Après le président du parti Restaurer l’Espoir, c’est donc autour du parti ‘‘Les Démocrates’’ de mettre la pression sur Emmanuel Macron.

 Manassé AGBOSSAGA

Le parti Les Démocrates va-t-il boycotter les législatives en cas de non satisfaction de ses exigences ? La réponse du vice-président Alassane Tigri

Et à la question de  savoir si le parti présidé par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale Eric Houndété conditionnait sa participation au scrutin législatif à la satisfaction desdites exigences, Alassane Tigri a apporté des clarifications.

Le parti Les Démocrates a,  à travers un communiqué publié sur Kpakpato Medias,  confirmé sa participation aux législatives du 08 janvier 2023.

Toutefois,  le parti d’opposition a invité le Gouvernement à satisfaire trois exigences pour des « élections transparentes » et « inclusives ».

Il s’agit notamment de l’association des partis de  l’opposition à la confection de la Liste électorale informatisée (LEI), le   retour des exilés,  ou encore la libération des détenus politiques.

Et à la question de  savoir si le parti présidé par l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale Eric Houndété conditionnait sa participation au scrutin législatif à la satisfaction desdites exigences, Alassane Tigri a apporté des clarifications.

Interrogé par Frissons Radio, il a déclaré, « Libérer les détenus politiques,  créer les conditions de retour des exilés politiques, échanger avec l’opposition pour une liste électorale consensuelle et sa présence dans les instances organisatrices des élections ne sont que des conditions d’une élection législative inclusive transparente et paisible », avant de renvoyer la question à nos confrères « Alors pourquoi parler de boycott ? ».

Pour le vice-président du parti Les Démocrates « le pouvoir se doit d’être conséquent car le peuple béninois dont nous dépendons tous,  est à l’écoute ».

Et d’ajouter «  respectons-le dans sa volonté de tourner la page sombre de son histoire récente et  respectons le dan son aspiration profonde  à la paix ».

Manassé AGBOSSAGA

Harcèlement médiatique contre Yayi, convocation de Soglo, arrestation de Madougou,..: Le parti ‘‘Les Démocrates’’ dénonce des « manœuvres sordides du pouvoir » et prévient

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ rompt le silence. Face à la presse ce jeudi 11 mars 2021, les responsables ont évoqué le harcèlement médiatique contre Yayi, la convocation de Soglo, l’arrestation de Madougou,…

 Premier sujet évoqué dans la déclaration lue par l’ancien ministre Alassane Tigr, le « harcèlement médiatique » contre son président d’honneur Boni Yayi.

Pour ‘‘Les Démocrates’’, il s’agit, en réalité, d’une « stratégie habituelle du gouvernement consistant à organiser une cabale médiatique contre les personnes visées avant leur arrestation ».

Selon les responsables de la formation politique de l’opposition,   « cette même stratégie a été utilisée en 2019 contre le Président Boni YAYI avant sa mise en résidence surveillée pendant 52 jours ».

Au sujet de la citation à comparaître de l’ancien président Nicéphore Soglo,  le 09 avril prochain suite à une plainte de la famille Moudjaïdou, le parti ‘‘Les Démocrates’’ rappelle que les propos tenus et objet de convocation,  sont des « faits  connus de tous au Bénin et dans le monde entier et publiés dans l’ouvrage  ‘‘Je ne suis pas un héros’’  par le magistrat Angelo HOUSSOU ayant connu de l’affaire dite ‘‘ tentative d’empoisonnement du Président Boni YAYI’’ en 2012 et aujourd’hui en service à la Présidence de la République ».

Sur l’arrestation de Réckya Madougou, le parti ‘‘Les Démocrates’’ dénonce la « violation de la Constitution et de la Charte Internationale des Droits de l’Homme ».

Le parti en profite pour lui réaffirmer son soutien et appeler à sa libération, ainsi que celle des détenus politiques.

Dernier sujet abordé,  le prétendu  communiqué du parti et attribué au 1er vice-président Nourénou Atchadé. Tout en apportant le démenti sur son authenticité, les responsables y voient une stratégie « de conditionnement de l’opinion, de déstabilisation de l’opposition et de fragilisation »   du  parti.

Et de prévenir face à  ces « manœuvres sordides » : «le parti  ‘‘Les Démocrates’’  prend l’opinion publique nationale et internationale à témoin de ces manœuvres sordides du pouvoir qui sont de nature à compromettre gravement la paix sociale. Le parti met en garde contre toutes tentatives de nouvelles arrestations et singulièrement celles des anciens Présidents de la République ou toutes formes d’entraves à leurs libertés ».

Manassé AGBOSSAGA

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ signe et persiste, « Pas d’Election Présidentielle sans l’opposition »

A la faveur d’un point de presse ce jeudi 11 mars 2021 à Cotonou, les membres du parti Les Démocrates’’ ont réaffirmé leur détermination à se laisser exclure à une troisième élection d’affilée sous Patrice Talon.

« Pas d’Election Présidentielle sans l’opposition. Pour une élection inclusive, n’ayons pas peur », ont-ils juré par la voix de l’ancien ministre Alassane Tigri.

Le parti rappelle alors « ses exigences et demande la convocation du dialogue national ».

En outre, Eric Houndété, Nourénou Atchadé, Alassane Tigri, Eugène Azatassou et les autres ont, à nouveau, rappelé à l’actuel locataire de la marina, la date de la fin de son mandat présidentiel.  

« Le parti rappelle au Chef de l’Etat la fin de son mandat le 05 avril 2021 à minuit conformément à son serment le 06 avril 2016 devant le peuple Béninois », a fait savoir le parti Les Démocrates par le biais de Alassane Tigri.

Talon est donc interpelé !!!

Manassé AGBOSSAGA

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ justifie sa participation à la présidentielle et réaffirme sa détermination à ne pas se laisser « exclure trois fois de suite des élections »

Le parti Les Démocrates a donné de la voix ce mercredi 10 février 2021. A travers une déclaration lue par le vice-président, Alassane Tigri, le parti  a évoqué l’agression par balles dont a été victime l’opposant et candidat Ganiou  Soglo,  la candidature du duo Corentin Kohoué/Irénée Agossa, la mission du représentant spécial du secrétaire général des Nation unies, … et la présidentielle de 2021. Sur le dernier sujet, le parti a notamment affiché son opposition à avaler une troisième exclusion de suite aux élections.

Mais avant, le parti Les Démocrates a expliqué ce qui motive  sa participation à la présidentielle de 2021 avec le dépôt de dossier de son duo de candidat, composé de Réckya Madougou et Yves-Patrick Djivo. 

« Le parti a décidé de prouver à l’opinion nationale et internationale l’exclusion programmée de l’Opposition et de tous candidats gênants à l’élection présidentielle par Patrice TALON. L’état d’esprit qui nous caractérise a suscité notre ferme engagement à prendre part à ces joutes électorales en exigeant l’abrogation des lois scélérates par l’application des arrêts de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui aboutirait à la suppression du système de parrainage qui est un moyen d’exclusion. C’est la raison pour laquelle nous avons rempli toutes les conditions pour aller aux élections… Nous avons fait toutes les démarches, lancer toutes les alertes nécessaires, mais en vain. », clarifie le parti par la voix de Alassane Tigri, puis de préciser que le parti n’a jamais de cesser de croire en la détermination des dirigeants actuels d’organiser une élection exclusive, comme ce fut le cas pour les législatives et les communales « Nous ne nous faisions pas d’illusion sur la volonté de Patrice TALON qui ne veut pas de compétition réelle et qui déploie ruse et artifices pour nous exclure. Mais on a fait le nécessaire pour que ceux de bonne foi qui pouvaient encore en douter découvrent la face cachée de l’homme qui dirige le Bénin depuis avril 2016 ».

Les Démocrates disent alors ne pas s’étonner  de voir  « Patrice Talon faire organiser une élection à laquelle Patrice TALON sera opposé à Patrice TALON », avec un système de « parrainage conçu et mis en œuvre pour exclure »

Non à cette troisième pilule

Toutefois, le parti réaffirme sa détermination à ne pas avaler cette pilule amère de trop.  Alassane Tigri et consorts comptent sur le peuple et une opposition unie pour empêcher Patrice Talon de réaliser cette triste performance.

« Nous vous prenons à témoins, notre peuple ne laissera pas le Président Patrice TALON prendre la responsabilité historique de l’exclure trois fois de suite des élections, niant et méprisant ainsi sa souveraineté », prévient le parti Les Démocrates.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielle de 2021 : Alassane Tigri donne la position du parti ‘‘Les Démocrates’’

Interrogé par Frissons Radio, Alassane Tigri a donné la position du parti Les Démocrates au sujet de la présidentielle de 2021. Selon lui, le « parti n’est nullement dans une logique de boycott ».

Alassane Tigri

Toutefois, il a fait remarquer que le parti Les Démocrates a conditionné sa participation au scrutin présidentiel du 11 avril 2021 à la satisfaction de certaines exigences.

L’ancien ministre a notamment cité la tenue d’un dialogue national pour discuter des questions liées au parrainage.

En attendant, Alassane Tigri  confie que le parti évolue selon « agenda ».

Affaire à suivre donc !!!

Manassé AGBOSSAGA

Réconciliation avec Boni Yayi : Ce que pense Alassane Tigri de la demande de Patrice Talon

En tournée nationale, Patrice Talon a ouvertement exprimé son désir de se réconcilier avec Boni Yayi. Lors de l’étape de Parakou, il a sollicité l’implication des sages et notables, dans ce sens.

En tournée nationale, Patrice Talon a ouvertement exprimé son désir de se réconcilier avec Boni Yayi. Lors de l’étape de Parakou, il a sollicité l’implication des sages et notables, dans ce sens.

Interrogé sur cette actualité, l’ancien ministre et vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’, Alassane Tigri a salué cette démarche. Toutefois, il a fait remarquer que la situation  actuelle dépasse une crise entre Boni Yayi et Patrice Talon pour seulement limiter les échanges entre les deux hommes. Alassane Tigri plaide pour un dialogue national pour une vraie réconciliation.   

Alassane Tigri

« Si le président Patrice Talon veut se réconcilier avec le président Boni Yayi,  il devrait formaliser cela. Il a tout juste demandé aux sages de lui transmettre son souhait. Je pense que cela devrait être formalisé davantage, se parler est une bonne chose, mais nous pensons que la situation actuelle dépasse une simple réconciliation entre le président Talon et le président Yayi, que l’ouverture soit faite,  qu’il y ait un dialogue national afin que les questions cruciales qui se posent soient discutées sans tabous », a déclaré Alassane Tigri, au micro de nos confrères de Frissons Fm.

Patrice Talon appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA  

Politique : Alassane Tigri explique pourquoi le peuple béninois doit s’unir autour du parti ‘‘Les Démocrates’’

Les responsables du parti ‘‘Les Démocrates’’ ont effectué le mercredi dernier, la déclaration de constitution, au ministère de l’Intérieur.

Les responsables du parti ‘‘Les Démocrates’’ ont  effectué le mercredi dernier, la déclaration de constitution, au ministère de l’Intérieur.

En attendant la délivrance rapide du récépissé, le 3ème vice –président du parti explique pourquoi le peuple béninois doit s’unir autour de cette nouvelle formation politique de l’opposition au régime de Patrice Talon.

A travers un texte dont Kpakpato Médias a reçu copie, Alassane Tigri fait savoir que  le parti ‘‘Les Démocrates’’ n’est pas une propriété individuelle ou ne se résume pas à une seule personne. Il fait remarquer qu’il s’agit d’un parti du peuple, qui a, entre autres, la bénédiction des deux anciens présidents du Bénin, Boni Yayi et Nicéphore Soglo.

« Les Démocrates, c’est un Parti du peuple,  par le peuple et pour le peuple…ce sont les travailleurs, les ouvriers, les paysans, les artisans, les élèves et étudiants, les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux. C’est le peuple béninois tout entier dans sa diversité, sans distinction de région, de sexe, de religion, de condition ou rang social », indique Alassane Tigri.

Alassane Tigri, 3ème vice-président du parti  »Les Démocrates »

Le 3ème Vice président fait alors remarquer que l’option sociale et démocrate du parti n’est pas anodine et invite le peuple à s’unir autour de cette nouvelle formation politique.

« C’est pourquoi notre combat pour la démocratie va de pair avec celui de valorisation du panier de la ménagère…Nous aspirons à construire une société sur une fondation faite à base de la liberté, indispensable pour l’épanouissement humain et pour ses entreprises, la production des richesses au profit de tous et non d’un clan encore moins d’un individu. Une société basée sur le respect et la promotion des pouvoirs de ses institutions. Nous croyons et sommes convaincus que la liberté, l’initiative individuelle et la justice sociale ne sont pas incompatibles…Tous unis avec Les Démocrates pour les quatre restaurations : Démocratie,  État de droit, Droits de l’homme et panier de la ménagère », lance t-il.

Quelle réponse les béninois donneront à son appel ?

Manassé AGBOSSAGA

INTEGRALITE DE SON TEXTE

« Les Démocrates, elle est née l’imprenable et victorieuse Forteresse !

Sous les premiers feux de l’aurore, le 1er Août, est née la République du Bénin.

C’est également un grand événement de portée et d’envergure nationale qui a vu le jour le 6 juillet 2020.

En effet une grande flamme, brillant d’un éclat exceptionnel a répandu sa lumière sur notre pays et le peuple béninois. Elle   annonce et sonne le glas de la dictature !

Sous la houlette du Parti Les Démocrates (LD), éclairé par la flamme de la liberté et imbu des valeurs et acquis démocratiques chèrement prônés et entretenus par le peuple béninois, le combat enclenché par notre peuple depuis 2016 pour la restauration de cette démocratie, l’Etat de droit, des droits de l’homme et du panier de la ménagère prend un relief nouveau ! Ainsi, à l’issue d’un travail intense de mobilisation et de concertation, les démocrates convaincus de la restauration des acquis démocratiques de notre pays, en provenance de tous les horizons sans condition aucune, ont créé dans la ferveur et l’abnégation, ce précieux instrument de libération de notre pays . Les Démocrates qui se sont retrouvés hier 29 juillet  2020 au ministère de l’intérieur pour  les formalités administratives,  ce sont les travailleurs, les ouvriers, les paysans, les artisans, les élèves et étudiants, les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux. C’est le peuple béninois tout entier dans sa diversité, sans distinction de région, de sexe, de religion, de condition ou rang social. En effet, c’est aujourd’hui un  secret de polichinelle que l’opposition au régime de la Rupture c’est le peuple béninois dans son immense majorité.

Les Démocrates, c’est un Parti du peuple,  par le peuple et pour le peuple. C’est pourquoi notre combat pour la démocratie va de pair avec celui de valorisation du panier de la ménagère. Aussi l’option sociale et démocrate de notre Parti, de votre Parti, du Parti du peuple, n’est pas anodine.

Convaincus d’un Bénin restauré et nouveau,  sous sommes à la fois, des artisans et partisans de la démocratie pluraliste, de la Paix sociale, de la défense de l’État de droit et du respect des droits des peuples et de la personne humaine !

Nous aspirons à construire une société sur une fondation faite à base de la liberté, indispensable pour l’épanouissement humain et pour ses entreprises, la production des richesses au profit de tous et non d’un clan encore moins d’un individu. Une société basée sur le respect et la promotion des pouvoirs de ses institutions. Nous croyons et sommes convaincus que la liberté, l’initiative individuelle et la justice sociale ne sont pas incompatibles. Bien au contraire, elles sont le gage d’une nation démocratiquement épanouie.

C’est pourquoi , notre combat prioritaire est de restaurer cette démocratie, ce qui concrètement signifie la lutte contre toute exclusion, contre toutes les lois liberticides et personnalisées, véritables carcans imposés à notre peuple.

Nous sommes soutenus dans ce combat de l’assistance de tous ordres et des conseils avisés des anciens présidents de la République : Nicéphore Soglo,  Boni YAYI et notre indomptable et intrépide maman Rosine Vieyra Soglo. Le Président Boni YAYI est l’un des membres fondateurs de ce parti dont le peuple dans son ensemble attend avec impatience le récépissé.

Nos trois présidents démocratiquement élus ont leur rôle à jouer.

Nicéphore Soglo et Boni YAYI ont encouragé la naissance du Parti Les Démocrates.

Il reste au Président Patrice Talon de jouer aussi sa partition en facilitant la délivrance du récépissé comme il l’a récemment fait pour FCBE,  MPL, RE etc.

Tous unis avec Les Démocrates pour les quatre restaurations : Démocratie,  État de droit, Droits de l’homme et panier de la ménagère.

 La victoire se trouve au bout du courage et de la détermination.

Vivent Les démocrates!

Vive le Bénin démocrate !

Et que Dieu bénisse et protège notre Patrie commune le Bénin ».

Alassane TIGRI,  3 ème Vice Président du Parti Les Démocrates (LD).

Alassane Tigri, membre des FcBe : « La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture et ses agents en notre sein ne passera pas »

La dernière actualité qui secoue le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’inquiète pas Alassane Tigri. Face à la presse ce dimanche 22 septembre 21019, il a martelé que le plan « machiavélique » du régime de la rupture orchestré avec la complicité des « camarades » Paul Hounkpè, Théophile Yarou, et Issa Amadou est voué à l’échec.

La dernière actualité qui secoue le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’inquiète pas Alassane Tigri.  Face à la presse ce dimanche 22 septembre 21019, il a martelé que le plan « machiavélique » du régime de la rupture orchestré avec la complicité des « camarades » Paul Hounkpè, Théophile Yarou, et Issa Amadou  est voué à l’échec.

Pour l’ancien ministre, la délivrance du récépissé provisoire, la désignation de Paul Hounkpè, comme secrétaire exécutif national du parti, et l’exclusion de Valentin Djènontin, Komi Koutché et consorts ne conduiront pas le parti FcBe à la mort. « La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture et ses agents  en notre sein ne passera pas… Le faux assorti de ruse est voué à l’échec…  La rupture et ses agents ont échoué dans leur dessein machiavélique d’en  finir avec notre parti», martèle Alassane Tigri.

Les jours à venir nous édifieront !

Manassé AGBOSSAGA

Crise post-électorale : FcBe plaide pour une « implication forte et immédiate » de la Communauté internationale

Le parti FcBe appelle la communauté internationale au secours au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Tout en saluant l’intérêt que la communauté internationale porte au Bénin, le parti FcBe a, par la voix de Alassane Tigri, sollicité une « implication plus forte et immédiate » de cette dernière.

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) frappe  à la porte de la Communauté internationale pour un dénouement de la crise post-électorale, conséquence de l’absence des partis de l’opposition aux législatives du 28 avril. A la faveur d’un point de presse, ce mercredi 22 mai à Cotonou, le parti a,  par la voix de son secrétaire exécutif national  adjoint, Alassane Tigri invité les institutions (sous) régionales, et internationales à une « implication forte et immédiate ».

Manassé AGBOSSAGA

Le parti FcBe appelle la communauté internationale au secours au sujet de la crise post-électorale que traverse le Bénin. Tout en saluant l’intérêt que la communauté internationale porte au Bénin, le parti FcBe a, par la voix de Alassane Tigri, sollicité une « implication plus forte et immédiate » de cette dernière.

« Le tableau clinique que l’on peut dresser est sombre et le mal ne peut plus être traité avec dilettantisme, il mérite un traitement de choc, une concentration des efforts de tous les instants de la communauté nationale, internationale…Ce tableau pour le moins sombre  dans lequel s’enfonce irrémédiablement chaque jour le Bénin jadis fleuron en Afrique de la Démocratie et des droits de l’Homme, fait de lui un pays en danger. Par les pratiques inhumaines et dégradantes que les dirigeants infligent aux populations, le Bénin se met de plus en plus au banc de la Communauté Internationale. Elle doit réagir et une fois encore en faire un pays de concentration de ses efforts, une priorité. Elle doit mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les béninois à récupérer la démocratie, l’état de droit et renouer avec le respect des droits de la personne Humaine », fait savoir le parti par le biais de son secrétaire exécutif adjoint.

Dans ce sens, le parti FcBe interpelle  l’Union Européenne et met en avant l’accord de Cotonou UE-ACP du 23 juin 2000. « Que devient le dialogue politique régulier entre l’UE et le Bénin sur les droits de l’Homme, la démocratie, la bonne gestion des affaires publiques et la qualité des institutions de la République ? », s’interroge le parti FcBe.

En outre, le parti interpelle les Etats-Unis et l’Organisation internationale de la francophonie. Le parti FcBe  insiste sur le «respect des droits de l’homme et de la bonne gouvernance’’ du MCA signé par notre pays ». Quant à l’OIF, le parti de Boni Yayi recommande de rompre le silence et de mettre en œuvre « les procédures du chapitre v de la déclaration de Bamako en cas de rupture de la démocratie ou violation massive des droits de l’Homme ».

Au plan continental, les ‘‘Cauris’’ ont plaidé pour l’intervention de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédeao) et de l’Union africaine. Le parti invite les trois institutions à jeter un coup d’œil sur « la situation de non droit en cours dans notre pays au regard des protocoles sur la bonne gouvernance et la Charte Africaine de Démocratie ».

Le parti FcBe invite spécialement le président en exercice de la CEDEAO, Mouhamadou Buhari à jouer de son  « leadership pour œuvrer à une sortie de crise ».

Dans sa déclaration de presse, le parti FcBe ne s’est pas limité à lancer un appel à l’endroit de la communauté internationale. Le parti a également invité le peuple béninois, les forces de l’ordre, mais aussi et surtout la société civile nationale à jouer leur rôle pour « l’annulation et la reprise d’élection inclusives », « la fin des arrestations et persécutions de tout genre dont la séquestration en cours de l’ancien Président Boni Yayi », « le retour des exilés politiques et la fin de la terreur politique dans le pays ».

Pas évident que Martin Assogba, président de l’Ong Alcrer apprécie ce discours.

Intégralité de la déclaration

APPEL A LA POURSUITE DE LA RESISTANCE POUR LE RETABLISSEMENT DE LA DEMOCRATIE ET DE L’ETAT DE DROIT AU BENIN

Le Bureau Politique de notre parti Force Cauris pour un Bénin Emergent(FCBE) s’est réuni ce jour, mercredi 22 mai 2019, et s’est une fois encore préoccupé de la situation politique nationale et a décidé de rebondir sur la sortie de la direction de la résistance du 21 mai 2019 par le présent appel à l’approfondissement de la lutte pour le rétablissement  de la démocratie dans notre pays.

La situation sociopolitique et économique qui prévaut aujourd’hui au Bénin est d’une gravité extrême. A cet effet, nous faisons nôtre l’analyse faite hier par la résistance dont FCBE est partie intégrante.

Le Bénin est aujourd’hui un pays sinistré où démocratie, état de droit, droits de l’homme sont en état avancé de putréfaction.

Le tableau clinique que l’on peut dresser est sombre et le mal ne peut plus être traité avec dilettantisme, il mérite un traitement de choc, une concentration des efforts de tous les instants de la communauté nationale, internationale, la société civile nationale, africaine et internationale et du peuple béninois.

Par un coup de force particulièrement meurtrier, le Président Patrice TALON a confisqué le parlement dont il a nommé 83 préposés prêts à lui obéir au doigt et à l’œil. Dans ce processus électoral exclusif de l’opposition, il aura fait gazer les deux anciens Chefs d’Etat, envoyer en exil le fils de l’un et séquestrer depuis le 1er mai l’autre et qui ne peut sortir, ni recevoir ses parents, ses collaborateurs à sa résidence encerclée de militaires, de policiers et d’engins de guerre.

Le 1er et 02 mai ont connu à Cadjèhoun et Kandi des tueries par tirs à balles réelles contre les populations non armées occasionnant une dizaine de morts.

Depuis lors les arrestations d’opposants ou de toute personne suspectée de ne pas partager  la pensée unique que tente d’imposer le pouvoir se multiplient. Les jeunes qui constituent la cible préférée sont embastillés ou contraints à la clandestinité et à l’exil pour gonfler le nombre sans cesse croissant des indésirables du pouvoir du Président Patrice TALON.

Le 28 avril 2019, le peuple Béninois à  près de 90% a rejeté, la parodie électorale. Nonobstant ce désaveu cinglant, le pouvoir a installé le 16 mai son parlement illégal et illégitime.

A l’instar de la NAKBA. , le 16 mai est pour le peuple béninois  une journée de catastrophe, de honte nationale.

De ce point de vue, plus que jamais le peuple béninois doit refuser de céder à la fatalité et s’inscrire résolument dans la résistance. Nos militants doivent davantage faire preuve d’abnégation, de sacrifice et de créativité pour inventer toutes formes légales de lutte capable de nous faire vaincre la dictature et renouer avec les acquis de la Conférence des forces vives de la Nation.

Ce tableau pour le moins sombre  dans lequel s’enfonce irrémédiablement chaque jour le Bénin jadis fleuron en Afrique de la Démocratie et des droits de l’Homme, fait de lui un pays en danger. Par les pratiques inhumaines et dégradantes que les dirigeants infligent aux populations, le Bénin se met de plus en plus au banc de la Communauté Internationale. Elle doit réagir et une fois encore en faire un pays de concentration de ses efforts, une priorité. Elle doit mettre en œuvre les mécanismes appropriés pour aider les béninois à récupérer la démocratie, l’état de droit et renouer avec le respect des droits de la personne Humaine.

Ainsi, l’Union Européenne (UE) dans l’accord de Cotonou UE-ACP du 23 juin 2000 a une dimension politique relative au partenariat stratégique. Que devient le dialogue politique régulier entre l’UE et le Bénin sur les droits de l’Homme, la démocratie, la bonne gestion des affaires publiques et la qualité des institutions de la République ? Par ce mécanisme, l’UE est fortement interpellée par la situation du Bénin.

La Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP)en charge de veiller sur la situation des droits de l’Homme sur le Continent et chacun des pays membres dont le Bénin est interpellé par la mise sousboisseaudes libertés, les embastillements pour délit d’opinion et les morts par usage d’armes létalescontre des populations non armées.

La CEDEAO et l’UA dont notre pays est membres sont interpellées par la situation de non droit en cours dans notre pays au regard des protocoles sur la bonne gouvernance et la Charte Africaine de Démocratie.

Nos deux organisations régionale et continentale devront prendre plus à cœur le dossier du Bénin et en faire une préoccupation de tous les instants. Leurs chefs d’Etat et singulièrement, le président en exercice de la CEDEAO, son Excellence, Mouhamadou BUHARI sont vivement priés de jouer de leur leadership pour œuvrer à une sortie de crise.

Les Etats-Unis en tant que  première puissance mondiale et grand pays de Démocratie prendront leur part  de la lutte pour la démocratie du peuple béninois en mettant en exergue le volet’’respect des droits de l’homme et de la bonne gouvernance’’ du MCA signé par notre pays.

Notre organisation de la francophonie (OIF) devrait pouvoir mettreen œuvre les procédures du chapitre v de la déclaration de Bamako en cas de rupture de la démocratie ou violation massive des droits de l’Homme. Dans tous les cas, il est hautement souhaitable que notre organisation commune rompt avec son silence car  de toute évidence un pays membre qui a beaucoup apporté comme le Bénin sombre actuellement Corps et âme dans une zone de non droit.

La société civile nationale dont les béninois ont été si fiers pendant près de trente années est devenue inaudible aujourd’hui où notre pays est en danger et a besoin de toutes les voix pour crier haro sur la mort programmée de la démocratie, de l’état de droit  et réclamer la fin de cette violation massive des droits de l’homme.

Notre Société Civile doit renouer avec son rôle de vigile et alerter ses homologues africains  et internationaux pour organiser la sauvegarde du Bénin.

Par ailleurs, nous en appelons aux forces de sécurité publique et à l’armée pour qu’elles soient du côté du peuple.

Cet engagement pris jadis à la Conférence nationale dans le contexte actuel un relief particulier qui les interpelle dans leur conscience et leur patriotisme

Ce qui arrive à notre pays le Bénin montre à souhait que la démocratie, l’état de droit et le respect des droits de l’homme ne sont jamais des acquis irréversibles.  L’état de veille doit rester permanent. Nous sommes dans une situation de reflux, mais FCBE reste optimiste car nous pensons fermement que le génie du peuple béninois avec l’aide sans faille  et prioritaire de la Communauté Internationale, nous sortirons du creux de la vague. La démocratie et l’état de droit renaîtront.

Nous remercions la communauté internationale pour l’intérêt qu’elle porte à notre pays.

Cependant, nous souhaitons son implication plus forte et immédiate. La situation du Bénin appelle la communauté internationale à oser une ingérence humanitaire.

Que le Bénin devienne un pays prioritaire de concentration de ses efforts.

C’est un SOS, un cri de cœur, un appel à assistance à pays en danger que nous lançons à la Communauté Internationale, la Société Civile Nationale Africaine et Internationale.

En tout état de cause, les efforts conjugués du peuple béninois et de la Communauté Internationale en lutte pour renouer avec la démocratie doivent conduire à :

  •  l’annulation et la reprise d’élection inclusives devant permettre conformément à notre constitution et aux principes démocratiques au peuple d’élire ses représentants à l’Assemblée Nationale.
  • la fin des arrestations et persécutions de tout genre dont la séquestration en cours de l’ancien Président Boni YAYI.
  • le retour des exilés politiques et la fin de la terreur politique dans le pays.

Et en dernière analyse

Il faut parer au plus pressé, car c’est une évidence aujourd’hui que le terrorisme international est à nos portes. Laisser leBénin se déstabiliser  conduira à la déstabilisation de la sous-région.

Vive la résistance,

Vive FCBE

Vive la Communauté Internationale

Que Dieu Bénisse le Bénin.

Fait à Cotonou, le mercredi 22 mai 2019

Le Bureau Politique