Pour sa contribution à la démocratie dans son pays : Une couronne attend Boni Yayi à Accra

Un nouveau prix attend Boni Yayi. L’ancien président du Bénin recevra dans les prochains jours une couronne à Accra pour sa contribution à la démocratie dans son pays.

Boni Yayi

Ce sera en marge d’une conférence sur la Covid 19 à  University  for  Development  Studies, sur le thème « Démocratie, Droits de L’homme, Bonne Gouvernance, Paix, Sécurité et Développement en Afrique ».   Boni Yayi sera fait à l’occasion  Docteur honoris causa.

  University  for  Development  Studies, basée au Ghana a pris l’habitude de primer les anciens présidents qui sont  issus des pays reconnus démocratiques sous leur gouvernance.

Les anciens présidents du Cap Vert,  du  Nigéria,  de la Tanzanie,  du  Lesotho,  du  Malawi, et de l’Afrique du Sud ont notamment été distingués.

Véritable honneur pour Yayi et le Bénin donc…

Manassé AGBOSSAGA

Yayi, Koutché, Ajavon, Lawson et autres leaders de l’opposition invités à mener un combat « intelligent, pragmatique, efficace » pour venir à bout de Talon

C’est un appel de l’activiste Aledjo Maora. Pas rassurée de la méthode de l’opposition, elle invite ses leaders dont Sébastien Ajavon, Komi Koutché, Ferdinand Lawson et autres à mener  un combat « intelligent, pragmatique, efficace » pour la restauration de la démocratie. Intégralité de son développement.

J’ai attendu tout le temps espérant voir un brin de désir de combat de la part de l’opposition.

Chers responsables de partis politiques déclarés, chers candidats sans partis déclarés, chers candidats non encore déclarés, quel est votre plan ?

Quel est votre projet ?

Faites nous savoir !

Aviez vous décidé d’abdiquer face à la barbarie ambiante et laisser le peuple à son triste sort ?

Dites nous pour que nous sachions ne plus compter sur vous.

Dites nous pour que nous vous raillions définitivement de la liste de ceux qui jadis haranguaient les foules et les poussaient dans les rues en bravant tous les rangers.

Dites nous pour que lorsque nous aurions pris notre destin en mains, vous ne veniez pas nous vendre votre expérience de la gestion de la chose publique alors que vous nous auriez prouvé votre incapacité à gérer une population assoiffée de justice, de liberté, d’emplois et de Paix.

L’un nous affirme qu’il n’y aura pas d’élection sans lui. Mon cher, ce n’est pas par des slogans et des incantations qu’on participe et gagne une élection. C’est à l’issue d’un combat virile au cours duquel il faut en plus du courage et de la combativité une bonne stratégie.

Un autre croit que c’est en œuvrant dans l’ombre auprès des institutions judiciaires supranationales et des chefs de gouvernement régionaux que son problème connaîtra une issue favorable.

Mon cher, on a beau être loup, si on ne sort pas des bois pour affronter avec strategie le berger et ses chiens de garde, on a beau vouloir la viande de brebis, on ne l’aura pas évidemment.

D’autres sur le terrain affrontent vaille que vaille les chiens de garde et évitent tant bien que mal les pièges vicieux parsemés sur leurs parcours. Ils rassemblent parfois foule autour d’eux mais, que vaut tout cela si le verrou vicieux du parrainage n’est pas brisé, si la scellée sélective du parrainage n’est levé ?

Chers amis et grands frères, chers pères, menons un combat intelligent, pragmatique, efficace qui nous assurerait sinon la victoire du moins une bonne avancée sur le chemin de la démocratie.

Le peuple a juste un problème ; c’est le manque de moyen financier ; sinon la volonté d’en découdre est là et grandir de jour en jour face au mépris de l’actuelle classe dirigeante.

J’en appelle donc à ceux qui ont les moyens de faire preuve de patriotisme et d’aider les organisations qui se battent sur place pour libérer le pays.

Elles ont besoin de moyens pour une plus grande mobilisation.

Il y en a qui ont besoin de 10 ou 20 millions pour plus d’efficacité et de visibilité.

Messieurs AJAVON Sebastien, KOUTCHE Komi, AGBESSI, LAWSON Ferdinand, RODRIGUEZ, YAYI BONI, SOGLO Leady, EDAH, AÏVO etc… faites preuves de patriotisme en ne tournant pas le dos au peuple quand vous même êtes abusés par ce pouvoir machiavélique ?

Que chacun de vous parraine une organisation sérieuse et volontaire qui travaille efficacement sur le terrain ?

À quatre mois des élections on ne sent chez vous aucune volonté de vous mettre ensemble pour bouter le sphinx dehors , mettre fin au syphonage méthodique et systématique de notre économie mais surtout parvenir à la reconquête de notre démocratie.

Soyez utiles à notre patrie ! Rendez vous utiles à notre peuple !

L’histoire inscrira vos noms en lettre d’or dans nos annales pour la prospérité.

Chacun de vos gestes en faveur de la Nation et du peuple recevra les bénédictions de Dieu et de nos ancêtres .

#AledjoMaora

#BABADOUDOU

Démonstration de force de Yayi: des gens vont souffrir cadeau dans leurs corps

L’ancien président a fait son show politique en une semaine. D’abord à Cotonou le mercredi 16 décembre dernier, Boni Yayi se rend au siège du parti ‘‘Les Démocrates’’.

Officieusement , il y va pour la présentation officielle du récépissé provisoire délivré au parti, après environ quatre mois d’examen d’études de dossiers par le ministère de l’Intérieur. Face des militants et militantes très nombreux,  Boni Yayi profite pour rappeler aux uns et aux autres que la délivrance du récépissé n’est pas la fin de la crise. Il appelle à l’organisation d’un dialogue national.

Le lendemain, l’ancien président prend la route pour le Nord Bénin. Il pose ses valises ce dimanche 20 décembre 2020 à Parakou au siège du parti ‘‘Les Démocrates’’. Il revient sur sa séquestration à son domicile, le souhait de Talon de se réconcilier avec lui, ce qui l’oppose à ce dernier, et autres.

Les militants sont impressionnés par son discours teinté d’humour et de néologisme, comme quand il sort ‘‘grandfrèrisme’’.   

Boni Yayi peut repartir satisfait comme à chacune de ses sorties où il aura réussi à prouver qu’entre son peuple et lui, c’est  toujours une histoire d’amour.

Suffisant pour faire souffrir cadeau ses détracteurs, qui malheureusement pour eux, ne pourront rien lui faire, comme l’a dit l’autre.

Manassé AGBOSSAGA

Yayi effectue une sortie politique en l’absence de Talon : Quand le chat n’est pas là, la souris danse

Boni Yayi s’est offert une petite virée politique ce mercredi 16 décembre 2020. L’ancien président de la République s’est rendu au siège du parti ‘‘Les Démocrates’’ où il a pu prendre connaissance du récépissé provisoire, délivré par le ministre Sacca Lafia après quatre mois environ d’examen d’étude de dossier.

Boni Yayi s’est offert une petite  virée politique ce mercredi 16 décembre 2020. L’ancien président de la République s’est rendu au siège du parti ‘‘Les Démocrates’’ où il a pu prendre connaissance du récépissé provisoire, délivré par le ministre Sacca Lafia après quatre mois environ d’examen d’étude de dossier.

L'ancien président Boni Yayi
L’ancien président Boni Yayi/Image: Archive

La sortie politique du président d’honneur du parti ‘‘Les  Démocrates’’ intervient après la fin de la tournée nationale du Chef de l’Etat.

Mieux, elle intervient en l’absence de président Patrice Talon, actuellement en France.

Et comme le dit un adage kpakpatotique, « quand le chat n’est pas là, la souris danse

.Manassé AGBOSSAGA  

Réconciliation Yayi-Talon : Orounla justifie le recours aux sages et parle d’une « démarche sincère »

Le porte-parole du Gouvernement réagit au souhait de son ‘‘patron’’ de se réconcilier avec Boni Yayi. Interrogé par Frissons Radio, Alain Orounla a, notamment, justifié le recours aux sages et notables pour une réconciliation.

Le porte-parole du Gouvernement réagit  au souhait de son ‘‘patron’’ de se réconcilier avec Boni Yayi. Interrogé par Frissons Radio, Alain Orounla a,  notamment, justifié le recours aux sages et notables pour une réconciliation.

« Le président Patrice Talon a déjà tenté de parler au président Yayi Boni. Vous vous souvenez de cette fameuse affaire de coup de téléphone que beaucoup n’ont pas cru, c’était le dialogue direct.  Mais il y eut une occasion manquée,  lorsque le président Yayi Boni a été  accompagné par l’un des anciens présidents du Nigéria qui était chef d’une délégation, mandaté par le président Issoufou Mamadou du Niger et le président Buhari du Nigéria.  Occasion manquée puisque le président Yayi Boni ne s’est pas présenté, de sorte que,  on n’a pas d’autre choix que de faire recours à des intermédiaires à des sages dont on espère qu’ils pourraient avoir une influence bienveillante sur le président Yayi Boni afin de l’amener à accepter la main que lui tend son successeur et son jeune frère qui lui conserve toujours leur amitié, leur estime et leur fraternité », a justifié le porte-parole du Gouvernement.

Puis de rassurer sur la sincérité du souhait de Patrice Talon de se réconcilier avec son prédécesseur.

« Je pense que c’est une démarche sincère qui est en dehors de tout agenda, de tout calendrier… vu que sur le format de notre constitution actuelle, le président Yayi Boni ne peut être candidat…  je pense qu’il s’agit d’une mesure d’apaisement …salutaire », rassure le ministre de la communication.

Boni Yayi et ses proches apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA

Réconciliation avec Boni Yayi : Ce que pense Alassane Tigri de la demande de Patrice Talon

En tournée nationale, Patrice Talon a ouvertement exprimé son désir de se réconcilier avec Boni Yayi. Lors de l’étape de Parakou, il a sollicité l’implication des sages et notables, dans ce sens.

En tournée nationale, Patrice Talon a ouvertement exprimé son désir de se réconcilier avec Boni Yayi. Lors de l’étape de Parakou, il a sollicité l’implication des sages et notables, dans ce sens.

Interrogé sur cette actualité, l’ancien ministre et vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’, Alassane Tigri a salué cette démarche. Toutefois, il a fait remarquer que la situation  actuelle dépasse une crise entre Boni Yayi et Patrice Talon pour seulement limiter les échanges entre les deux hommes. Alassane Tigri plaide pour un dialogue national pour une vraie réconciliation.   

Alassane Tigri

« Si le président Patrice Talon veut se réconcilier avec le président Boni Yayi,  il devrait formaliser cela. Il a tout juste demandé aux sages de lui transmettre son souhait. Je pense que cela devrait être formalisé davantage, se parler est une bonne chose, mais nous pensons que la situation actuelle dépasse une simple réconciliation entre le président Talon et le président Yayi, que l’ouverture soit faite,  qu’il y ait un dialogue national afin que les questions cruciales qui se posent soient discutées sans tabous », a déclaré Alassane Tigri, au micro de nos confrères de Frissons Fm.

Patrice Talon appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA  

Boni Yayi, l’homme au carnet d’adresse ‘‘No limit’’ : Sa belle anecdote sur le jour où il a rencontré Joe Biden

Boni Yayi, l’homme au carnet d’adresse sans limite peut se targuer de connaître de nouveau président des Etats-Unis. Pour cause, l’ancien président du Bénin a eu le privilège d’échanger, une fois par le passé, avec Joe Biden. ..

Boni Yayi, l’homme au carnet d’adresse sans limite  peut se targuer de connaître de nouveau président des Etats-Unis. Pour cause, l’ancien président du Bénin a eu le privilège d’échanger, une fois par le passé, avec Joe Biden. Sur sa page Facebook, ce dimanche 08 novembre 2020,   Boni Yayi est revenu   sur les circonstances de leur rencontre. Récit !!!

Boni Yayi, Joe Biden

Dans le cadre de mes fonctions au sommet de l’Etat Béninois, j’ai été l’hôte de la maison blanche pour la signature du Second Compact, partenariat portant sur le Millenium Challenge Account (MCA), partenariat allumé par mon prédécesseur Feu Président Mathieu KEREKOU. J’y étais au titre du second Compact. La Bonne Gouvernance, la Démocratie, l’Etat de Droit, le Respect des Libertés fondamentales et des Droits de l’Homme étaient les préalables.

C’est à cette occasion, à la maison blanche que nos destins s’étaient croisés, le nouveau Président élu des USA, Joe BIDEN et moi pour superviser cette signature portant sur un montant de plus de 430 millions de Dollars US. Le Président OBAMA était en tournée à l’intérieur du Pays. Les acteurs étaient le Ministre d’Etat Komi KOUTCHE, l’argentier du Bénin d’alors et son homologue des USA appuyés par l’Ex Ambassadeur OMAR Arouna du Bénin près des USA. Le Bénin a fait partie du pré-carré des pays ayant bénéficié d’un second compact d’un montant excédant celui du premier. Mon interlocuteur d’alors, aujourd’hui Président élu des USA félicitait le Bénin pour la qualité de sa gouvernance politique démocratique, économique sociale sans oublier son attachement aux respects des Droits de l’Homme, des Libertés Fondamentales, la Paix, la Stabilité et la Sécurité. Ce qui a valu cet honneur, le seul pays africain invité à la maison blanche pour une cérémonie avec solennité au cœur de la démocratie américaine.

Lors du tête-à-tête offert à moi dans son bureau digne d’un homme humble, le Président BIDEN m’a affiché, son cœur pour l’Afrique, son humanisme, son attachement au multilatéralisme et à la Coalition Mondiale pour faire face aux nombreux défis auxquels l’humanité demeure confrontée . Pour lui, les États-Unis d’Amérique continueront de jouer leur partition et d’animer le leadership dans ce combat. La mise en œuvre effective par son pays des délibérations de la COP21 lui tenaient à cœur.

Quant à l’Afrique, sa chance résidera selon lui toujours dans sa capacité à maintenir l’état de veille pour les acquis de sa démocratie et de l’Etat de Droit, sa capacité à bâtir les institutions fortes indépendantes qui garantissent une bonne gouvernance conduisant à la prospérité de tous avec l’égalité des chances, l’accès équitable aux services publics, judiciaires et des élections inclusives, consensuelles, équitables et transparentes.

Enfin, le Président BIDEN a félicité le gouvernement d’alors d’avoir consacré ce second compact à l’énergie. L’énergie est pour les PME, industries et vie humaines ce qu’est le sang pour l’organisme humain. Les USA ont d’abord fait le choix du combat de l’énergie avant de s’attaquer au défi de leurs systèmes éducatifs.

J’ai remercié le Président Joe BIDEN pour sa contribution pour des sommets Amérique -Afrique suggestion qui a été faite au Président OBAMA lors de mon premier voyage officiel à la Maison Blanche en compagnie des Présidents Ouattara, CONDE et ISSIFOU, si je ne m’en abuse. Le Premier sommet a eu lieu en 2015 à Washington à l’invitation du Président OBAMA et de l’Union Africaine. Souhaitons que ces types de dialogues directs Amérique du Nord-Afrique reprennent avec l’avènement du Président Joe BIDEN.

Félicitations et bonne chance au Président Joe BIDEN pour les défis qui l’attendent.

Kpakpatotiquement parlant : « Bénin pays de pagaille », démonstration en images avec Talon, Yayi, Zinsou, Aïvo et Edah

Pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon, habitué des véhicules de luxe tente une opération de charme. Seulement voilà, Patrice Talon et le conducteur n’avaient pas leurs casques à moto. Le port de casque était pourtant à cet instant, devenu obligatoire. Ne pas mettre son casque à moto, malgré que la loi vous y oblige, si ce n’est pas de la pagaille, comment on peut appeler ça.

Pendant la campagne électorale pour la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon, habitué des véhicules de luxe tente une opération de charme. Seulement voilà,  Patrice Talon et le conducteur n’avaient pas leurs casques à moto. Le port de casque était pourtant à cet instant,  devenu  obligatoire. Ne pas mettre son casque à moto, malgré que la loi vous y oblige,  si ce n’est pas de la pagaille, comment on peut appeler ça.

Boni Yayi, l’humaniste est en tournée dans le Nord en ce mois d’octobre 2020. Il marque un arrêt et fait semblant de préparer la patte avec les femmes qui étaient en pleine cuisine. Boni Yayi, qui prépare la pâte,  ça c’est une pagaille comédienne.

Lionel Zinsou, le pauvre. Il a été obligé de tout faire pour prouver qu’il est un « béninois » et qu’il connaît bien le Bénin lors de la présidentielle de 2016. Comme si ses tenues « booba » ne suffisaient pas,  le candidat désigné du parti au pouvoir a décidé de faire avec la danse. Et avec qui ? Pélagie La vibreuse,  celle qui avec ses jeux de reins et ses fesses peut vous mettre dans tout vos états. Au lieu de trouver une bonne stratégie pour séduire les béninois, le franco-béninois a préféré s’adonner à  cette pagaille. Son échec n’est donc pas surprenant.

Lui, il n’était pas candidat en 2016, mais il pourrait l’être en 2021. Joël Aïvo  en mode pagaille alimentaire. Lors d’une tournée,  il décide de marquer un arrêt pour échanger avec une coopérative de femmes. Aïvo se met alors à manger « kluiklui », pour prouver quoi ?, pour blaguer qui ?  S’il ne veut pas aussi être un candidat malheureux, il  doit cesser cette pagaille où seul Dieu sait s’il a au moins pris la peine de se laver les mains, ce jour-là.

Terminons avec un autre potentiel candidat à la présidentielle de 2021. Daniel Edah fait un tour au marché Dantokpa pour,  selon lui,  échanger avec les vendeuses et voir leurs difficultés.  Il va jusqu’à même acheter chez certaines vendeuses. Seulement voilà, les produits achetés sont mis dans un sachet. Daniel Edah l’ignore, peut-être, mais l’utilisation du sachet plastique est interdite en république du Bénin. Une belle pagaille pour quelqu’un qui aspire diriger le Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Komi Koutché zigouille un internaute qui faisait son zigoto : il a oublié que l’ancien ministre des Finances a pris du grade aux USA

Quand Komi Koutché a tenté d’apporter des clarifications au sujet de l’affaire arriérés dus aux travailleurs, qui divise depuis peu Boni Yayi à Patrice Talon, un internaute a voulu faire son zigoto. Ce dernier a tenté de donner des cours d’économie à l’ancien argentier national. Mais, c’était mal connaître Komi Koutché, lui qui a récemment pris du ..

Quand Komi Koutché a tenté d’apporter des clarifications au sujet de l’affaire arriérés dus aux travailleurs, qui divise depuis peu Boni Yayi à Patrice Talon, un internaute a voulu faire son zigoto. Ce dernier a tenté de donner des cours d’économie à l’ancien argentier national. Mais, c’était mal connaître Komi Koutché, lui qui a récemment  pris du grade au pays de l’oncle Sam.  Voici sa réponse à ce dernier !!!

Une importante mise au point

J’aurais pu m’en passer. Mais je trouve la présente mise au point nécessaire pour éviter que l’on continue de nous prendre pour des abrutis.

J’ai lu une réaction sur les clarifications que j’ai tenu à apporter hier sur le débat relatif aux arriérés. Il s’agit d’une réaction de Monsieur Joseph Bidossessi que certains esprits malins ont feint de relayer en boucle ce matin croyant embrouiller l’opinion publique que je tente d’éclairer sur la base des chiffres contenus dans les documents officiels du gouvernement. En substance, ce dernier dit que je fais la #confusion entre les #charges salariales et les #dettes d’emprunts pour conclure que mon analyse est erronée.

En #réponse, je voudrais rassurer ceux qui se sentent confus par sa réaction que mon analyse ne souffre d’aucune erreur. Je voudrais juste dire à l’intéressé que mon analyse s’est basée sur la dette intérieure qui par définition, est l’ensemble des engagements de l’Etat en monnaie locale. Elle inclut non seulement, les engagements d’emprunts et autres formes de levée de ressources en monnaie locale, mais aussi, tout autre engagement (charges salariales, fournisseurs et prestataires non payés etc.) en monnaie local datant d’au moins trois mois. Il se fait que les arriérés dont a parlé le Chef de l’Etat ne figurent pas dans les chiffres ayant servi à la détermination du taux d’endettement au tableau 1 de la page 16 du bulletin statistique de la dette au 30 juin 2020, et représenté par le graphique 1 de la page 17 du même document. Jusque-là, nous sommes dans l’utilisation des chiffres des documents produits par le gouvernement lui-même et n’avons rien ajouté. Or le taux d’endettement s’entend comme le ratio de la somme des dettes (en devise et en monnaie locale) de l’Etat (toutes natures confondues) par rapport au produit intérieur brut (PIB).

Maintenant que c’est clair, on peut passer aux préoccupations majeures du peuple béninois que sont la restauration de l’Etat de droit, le recouvrement de nos libertés et de nos dignités d’homme et de femmes, et surtout, la liberté et le droit de choisir librement ses dirigeants.

Je reste disponible pour un débat. Mais pas par personne interposée ou par prête nom.

Komi KOUTCHE

 

Arriérés dus aux travailleurs : Chiffres à l’appui, Koutché contredit Talon et tacle « encore une belle occasion de se taire vient d’être ratée ».

Ma #réaction au sujet des arriérés payés aux fonctionnaires : Encore une pure #invention de chiffres

Le Chef de l’Etat et son gouvernement auraient payé environ 87 milliards de nos francs d’arriérés aux fonctionnaires de l’Etat et aux retraités. Si ces arriérés étaient réels, cela suppose qu’ils figurent comme passifs dans les comptes de l’Etat. En effet, les règles en matière de gestion de la dette exigent que tout arriéré en monnaie locale dont la durée dépasse 90 jours soit comptabilisé dans l’encours de la dette intérieure.

Dans mon obligation d’éclairer le peuple en tant que dernier Ministre des Finances du président Boni Yayi, je me suis exercé à faire une appréciation analytique des chiffres contenus dans les documents officiels du gouvernement lui-même. Dire simplement que le régime Boni Yayi n’a jamais laissé de tels arriérés pourrait amener beaucoup à penser que je suis dans l’auto-défense. J’ai alors choisi de confondre le gouvernement sur son propre terrain avec ses propres données.

J’ai d’abord fait recours au #bulletin statistique de la dette publié par la Caisse Autonome d’Amortissement au 30 juin 2020. Il en ressort que la dette privée, ainsi que figurant dans ledit bulletin, est constituée de 76,92% d’emprunt obligataire, de 7,14% de bons de trésor, et de 15,93% de financement bancaire (voir graphique 1 à la page 17 dudit bulletin). Il n’apparait aucune trace des arriérés faramineux annoncés par le premier magistrat de notre pays.

Ensuite, j’ai procédé à une analyse des chiffres contenus dans le Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuel (DPBEP) 2021-2023 élaboré par le Gouvernement béninois en mai 2020. Cet exercice révèle que les variations marginales nettes cumulées des dépenses salariales entre 2015 (dernière année plein exercice de Boni Yayi) et 2019 (dernière année de plein exerce de Patrice talon), n’ont été que 24,9 milliards de nos francs.

Ce montant déjà très loin des 87 milliards annoncés, devrait être normalement en lien avec entre autres, les effets financiers des glissements catégoriels et des avancements automatiques. Mais une estimation rationnelle des données permet de postuler que ce montant ne couvrirait même pas le cumul des salaires politiques qui restent jusque-là, un mythe.

Dans quels comptes se cachent alors les arriérés du Chef de l’Etat et à qui les 87 milliards ont-ils été payés ?

Les fonctionnaires béninois devront dire au peuple béninois comment ont-ils pu bénéficier d’une telle générosité, pour que leurs conditions se soient dégradées, au regard des témoignages ambiants qui restent, qu’on le veuille ou non, un baromètre de toute gouvernance publique.

Au demeurant, on peut déduire que, non seulement les traces des dépenses au titres desquelles ces fameux 87 milliards de francs CFA auraient été engagés n’existent nulle part dans les comptes publics élaborés par le gouvernement lui-même, mais aussi que les fonctionnaires de l’Etat n’ont connu aucune embellie de leur situation salariale. En clair, il s’agit d’une invention.

En conclusion, le Président de la République a, soit été induit en erreur, soit mal lu sa fiche, soit fait économie de vérité, ou soit manipulé l’opinion publique. Quel que soit le cas de figure, cela reste indigne de la seule institution légitime que compte encore le Benin et qu’il incarne.

Aussi parait-il surprenant que ce soit pour la première fois que ce chiffre fait sa subite apparition alors même que le sport favori du régime en place a toujours été de peindre en noir, les acquis des deux quinquennats Boni Yayi dont plus de 90% des acteurs se sont recyclés dans la rupture.

D’ailleurs il n’y a aucune espèce de crédit à accorder à ces propos du Chef de l’Etat dans lesquels il affirme urbi orbi que les recettes de l’Etat se sont améliorées ‘’malgré la fermeture des frontières du Nigeria’’ alors même que les chiffres officiels indiquent le contraire et que dans la pratique, le Benin se trouve obligé de s’endetter chaque mois sur le marché régional.

Encore une belle occasion de se taire vient d’être ratée.

Komi KOUTCHE