Bénin : La Céna passe au scanner la présidentielle du 11 avril 2021

Les membres de la Commission Electorale Nationale Autonome avec en tete le Président Emmanuel TIANDO ont démarré le mardi 25 mai 2021, l’évaluation du processus électoral de la présidentielle de avril 2021. L’atelier qui regroupe les parties prenantes au processus électoral se tient dans la ville de Parakou.

Les membres de la Commission Electorale Nationale Autonome avec en tete le Président Emmanuel TIANDO ont démarré le mardi 25 mai 2021, l’évaluation du processus électoral de la présidentielle de avril 2021. L’atelier qui regroupe les parties prenantes au processus électoral se tient dans la ville de Parakou.

Tirer objectivement les leçons apprises et formuler des recommandations pertinentes à l’endroit de tous les acteurs concernés ; c’est là, l’objectif des travaux de l’atelier d’évaluation.

La Céna évalue la présidentielle du 11avril 2021

En effet, selon le président Emmanuel Tiando, « L’objectif poursuivi est de procéder à une lecture critique du cadre juridique de cette élection, de passer en revue toutes les phases de son déroulement, d’apprécier le rôle des acteurs impliqués et de formuler des recommandations utiles à une meilleure tenue des élections au Bénin, dans la transparence, la paix et la convivialité ».

DCOM-AP/CENA

Présidentielles de 2021 au Bénin : La Céna retient provisoirement trois duos, les péchés des 17 candidats recalés

C’est officiel ! La Commission électorale nationale autonome (Céna) a dévoilé la liste des duos  provisoires  pouvant  prendre part à la présidentielle du 11 avril 2021.

Présidentielles de 2021 au Bénin : La Céna retient provisoirement trois duos, les péchés des 17 candidats recalés

Dans la soirée de ce vendredi 12 février, Emmanuel Tiando a déclaré éligible les duos Alassane Soumanou/Paul Hounkpè ; Patrice Talon/ Mariam Chabi Talata ; et  Corentin Kohoué/ Irenée Agossa.

Pour les 17 autres candidatures rejetées, la Céna a mis en avant  pour certains et pour d’autres,  l’Absence d’au moins 16 parrainages conformément aux dispositions de l’article 132, dernier alinéa du code électoral ;  l’ absence d’un candidat et ses pièces pour le poste de vice-président de la République ,  l’ absence de la quittance de paiement de la caution, l’ absence de la déclaration de la candidature en double exemplaire , l’absence  absence de quitus fiscal,  l’absence de déclaration sur l’honneur des candidats, l’ absence de certificat de nationalités  et enfin l’ absence du bulletin numéro 3 du casier judiciaire.

Ces derniers disposent de quelques jours pour contester la décision de la Céna devant la Cour constitutionnelle.

Manassé AGBOSSAGA

Echanges en 48H avec les partis, ministères, institutions, OSC et les médias : Silence! La Céna travaille pour une présidentielle crédible

Mercredi chargé pour la Commission électorale nationale autonome (Céna). Après sa rencontre avec les ministères, institutions dans la matinée, l’Institution en charge des élections a échangé avec les Organisations de la société civile et les médias dans l’après-midi du 27 janvier à Cotonou.

Comme avec ses autres partenaires impliqués dans le processus électoral, les débats ont tourné autour de deux thématiques.

Le premier : « le calendrier électoral et la liste des pièces à fournir pour la déclaration de candidature à l’élection présidentielle de 2021 », présenté par Rufin Domingo.

Le deuxième : « «rôles et responsabilités des OSC et des médias dans le processus électoral », développé par Mariano de Souza.

Deux thèmes qui ont suscité des observations, interrogations voire des doléances, notamment sur la question des accréditations.

En effet, les représentants de Wanep, de Changement social et des médias  ont plaidé pour l’allègement des pièces à fournir pour les demandes d’accréditation.

Face aux éclaircissements et assurances des uns et des autres, la vice-présidente de la Céna a promis étudier leurs demandes, tout en rassurant que des dispositions sont prises pour faciliter  la délivrance des  accréditations, la couverture médiatique des activités de la Céna.

En outre,  Geneviève Boko Nadjo a rassuré que des dispositions nécessaires sont prises pour assurer la sécurité sanitaire face à la pandémie du Covid-19.

Mais        au-delà des assurances, la vice-présidente de la Céna a, à l’ouverture des échanges, souligné que cette rencontre participe de la volonté de la Céna de partager avec les OSC et les médias ce qu’elle fait,  à quel niveau d’exécution de son calendrier elle se trouve, quelle contribution elle attend de ces derniers, suite à la publication du calendrier électoral le 11 janvier dernier qui  amorce ainsi la  mise en œuvre des activités devant conduire  au scrutin du 11  avril.

Elle ajoute que la Céna a jugé utile de  repréciser les termes  de sa collaboration avec les OSC et les médias en rappelant  les rôles et responsabilités de chaque partie, de solliciter les contributions pour améliorer ce qui se fait.

Car insistera la vice-présidente de la Céna au bout de 48 heures d’échanges avec les partis politiques, les ministères, institutions, les OSC et les médias : « Notre souci majeur est d’organiser les élections dans un climat de paix  et de cohésion nationale ».

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles 2021: La Céna œuvre pour un calendrier électoral accepté par toutes les parties

La Commission électorale nationale autonome (Céna) s’active pour un calendrier électoral accepté par toutes les parties. Preuve, elle a, conformément à l’article 3 du décret n°2020-563 du 25 novembre portant modalités d’élaboration du calendrier électoral, présenté les grandes lignes du calendrier électoral aux Institutions de la République, ce mardi 29 décembre 2020 à Cotonou.

La Commission électorale nationale autonome (Céna) s’active   pour un calendrier électoral accepté par toutes les parties. Preuve, elle a,  conformément à l’article 3 du décret n°2020-563 du 25 novembre portant modalités d’élaboration du calendrier électoral,  présenté les grandes lignes du calendrier électoral aux Institutions de la République, ce mardi 29 décembre 2020 à Cotonou.

Présidentielles 2021 au Bénin: La Céna œuvre pour un calendrier électoral accepté par toutes les parties
Crédit Photo: Cell Comm Céna

Aux représentants du Cos-Lépi, de la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH), de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac), des ministères de l’Intérieur, de la Défense, de la communication… et autres,  Emmanuel Tiando a, dans son discours d’ouverture, indiqué que cette   « rencontre d’échanges et de concertations » vise  deux objectifs, présenter le projet de calendrier électoral, et   recueillir  les amendements  et contributions en vue de sa finalisation.

Le président de la Céna a ensuite laissé la parole à Rufin Domingo, Directeur technique. Ce dernier a présenté le projet électoral élaboré en fonction  du décret n°2020-563 du 25 novembre portant modalités d’élaboration du calendrier électoral et du calendrier électoral.

Il a indiqué que ce projet compte 17 activités avec un chronogramme défini, dont   la publication du calendrier électoral (11 janvier  2021), la mise à disposition des députés et des maires des formulaires nominatifs de parrainage de candidature , la publication de la liste des pièces à fournir pour les candidats à l’élection présidentielle (12 janvier 2020), la publication et l’affichage de la lépi (27 janvier au 10 janvier), l’enregistrement des déclarations de candidatures (1février  au 4),  la réception officielle de la lépi (1 au 6 février), la publication de la liste provisoire des candidats pour la présidentielle  (10 février au 15), la  publication de la liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle  (22 au 23 février), la  remise du spécimen du bulletin unique aux candidats en lice (22 mars), la  campagne électorale pour le 1er tour de la présidentielle  (26 mars au 09 avril),  le  déroulement du 1er tour de l’élection présidentielle  (11 avril),…

Présidentielles 2021 au Bénin: La Céna œuvre pour un calendrier électoral accepté par toutes les parties
Crédit Photo: Cell Comm Céna

Les représentants des institutions ont ensuite eu la parole pour apprécier le projet de calendrier. Serge Prince Agbodjan, Augustin Ahouanvoèbla, et autres ont fait des observations,  remarques et apports.

Emmanuel Tiando, président de la Céna

Le président de la Céna a repris la parole pour  rassurer que leurs observations, suggestions seront  prises en compte pour un calendrier électoral consensuel.

Comme quoi, Tiando et son staff mouillent déjà le maillot  pour une organisation réussie de la présidentielle de 2021.

Manassé AGBOSSAGA

UP, BR et FcBe reçoivent 80% du montant alloué : Trois précieux rappels de Tiando aux partis bénéficiaires du financement public

Bouffée d’oxygène pour l’Union progressiste (UP), le Bloc républicain (BR), et la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe). Les trois partis bénéficient depuis ce jeudi 05 novembre du financement public.

Bouffée d’oxygène pour l’Union progressiste (UP), le Bloc républicain (BR), et la Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe). Les trois partis  bénéficient depuis ce jeudi 05 novembre du financement public.

cérémonie de remise de chèques aux formations politiques éligibles au financement public au titre de l'année 2020

A travers leurs représentants, ils ont reçu au siège de la Céna,  leurs chèques en qualité de formations politiques éligibles au financement public, conformément à la loi n°2019-44 du 15 novembre  portant financement public des partis politiques.

Avant la remise des chèques, le président de la Céna a rappelé que conformément au décret n°2020-362 du 22 juillet 2020 en son article 2 alinéa 2, « la part du financement à recevoir par les partis politiques éligibles, couvre les deux derniers trimestres de l’année s’élève à un milliard cinq cent millions ».

Emmanuel Tiando a ensuite fait remarquer que les « articles 8, 9 et 10 de la loi sur le financement public dispose aussi que la Céna répartit le montant public alloué aux partis politiques concernés en fonction du nombre de leurs députés et de leurs élus communaux à raison de 60 % au prorata des élus communaux et 40% au prorata des députés ».

Après cette précision sur la clé de répartition, Christelle Houndonougbo a au nom de l’union progressiste reçu 590.519.964 Fcfa, Mathys Adidjatou a pour le compte du BR reçu 505.942.844 Fcfa, le représentant de la FcBe a reçu  un  chèque  de  103.537192 Fcfa.

Emmanuel Tiando a précisé qu’il s’agit de 80% du montant alloué, en attendant d’éventuelles contestations.

Précieux rappels

Dans son discours, Emmanuel Tiando a fait d’importants rappels aux bénéficiaires. Il a précisé que les montants alloués sont destinés « à la couverture partielle des dépenses de fonctionnement, de participation aux consultations électorales, d’éducation civique, ainsi qu’à la formation de leurs militants ».

En outre, le président de la Céna a rappelé aux uns et aux autres que les « partis bénéficiaires sont soumis aux procédures de gestion des fonds publics ainsi qu’au contrôle de la Cour des comptes et de l’Inspection des finances ».

Et de prévenir « tout manquement à la bonne gestion de ces fonds entraîne automatiquement la perte du bénéfice par la législation en vigueur ».

Un homme avertit en vaut plusieurs, dit-on.

Manassé AGBOSSAGA

Emmanuel Tiando, président de la Céna : « Nous sommes enfermés dans la loi »

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a échangé avec les acteurs de la société civile ce vendredi 02 octobre 2020 à Cotonou. Emmanuel Tiando n’a pas manqué de réagir aux différentes propositions des Organisations de la société civile au sujet de la présidentielle de 2021, notamment la demande de suppression du parrainage.

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a échangé avec les acteurs de la société civile ce vendredi 02 octobre 2020 à Cotonou. Emmanuel Tiando n’a pas manqué de réagir aux différentes propositions des Organisations de la société civile au sujet de la présidentielle de 2021, notamment la demande de suppression du parrainage.

Image Archives

Sur cette requête, le président de la Céna a  fait remarquer que l’institution qu’il préside n’a pas compétence en la matière.

Tout en reconnaissant la pertinence de certaines propositions, Emmanuel Tiando a rappelé que c’est l’Assemblée nationale qui vote les lois électorales, qui sont ensuite mises en application par la Céna.

Il a invité alors les Organisations de la société civile à plutôt se rapprocher des députés ou à défaut de la Cour constitutionnelle.

Et de marteler : « Nous sommes enfermés dans la loi ».

Manassé AGBOSSAGA

Législatives d’avril 2019 : La Céna réceptionne les dossiers de candidature dès ce jeudi 21 février

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a effectué un point de presse ce mercredi 19 février 2019 au siège de l’institution. A l’occasion, Emmanuel Tiando a rassuré du démarrage, ce jeudi 21 février, de la phase d’enregistrement des dossiers de candidature, invitant au passage les partis politiques à ne pas attendre les derniers jours.

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a effectué un point de presse ce mercredi 19 février 2019 au siège de l’institution. A l’occasion, Emmanuel Tiando a rassuré du démarrage,  ce jeudi 21 février,  de la phase d’enregistrement des dossiers de candidature, invitant au passage les partis politiques à ne pas attendre les derniers jours.

Manassé AGBOSSAGA

La Commission électorale nationale autonome (Céna) respectera son calendrier publié le 22 janvier dans le cadre des législatives du 28 avril. La Céna réceptionne donc à compter de ce jeudi 21 février 2019 à partir de 08h00 les dossiers de candidatures pour les législatives. Emmanuel Tiando a d’ailleurs confirmé la nouvelle, à l’occasion d’un point de presse effectué au siège de l’institution, la veille.

A l’occasion, il a apporté des informations concernant le déroulement, mais aussi renouveler l’engagement de la Céna à répondre aux exigences de professionnalisme et de transparence.

Le président de la Céna a rappelé que les prochaines législatives se tiendront dans un environnement juridique  particulier caractérisé par l’expérimentation de deux nouvelles lois  à savoir la charte des partis politiques et le code électoral.

Il a donc indiqué que les déclarations de candidature s’effectueront selon les nouvelles règles définies par ces lois notamment les dispositions des articles 43 à 47 du code électoral. Rappelant l’article 46 alinéa 12, qui stipule  « aucun ajout de pièce, aucun ajout,  ni suppression de nom et aucune  modification ne peut se faire après dépôt sauf en cas de décès », Emmanuel Tiando a précisé qu’aucun dossier reçu par la Céna ne peut ensuite faire l’objet de modification.

Il a   alors invité les partis politiques à faire preuve de vigilance et de rigueur dans la constitution des dossiers de candidature. Emmanuel Tiando a rappelé qu’un formulaire de déclaration de candidature est disponible à la Céna ou téléchargeable sur le site de l’institution. Aussi a-t-il invité les partis politiques à ne pas attendre les derniers jours pour satisfaire à cette phase du processus électoral afin de permettre à la Céna de  publier la liste des candidatures retenus dans un délai de huit jours, comme le recommande la loi. Pourvu que son  appel soit entendu par tous !

Demande de certificat de conformité au dossier de candidature/Législatives: Les clarifications de Emmanuel Tiando

Le président de la Céna apporte des clarifications sur la demande du certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril. Face aux acteurs concernés, il a expliqué dans quel cas précis, les partis doivent compléter leur dossier par le certificat de conformité. Et à en croire ses propos, le certificat de conformité ne concerne pas tous les partis…

La demande faite par la Commission électorale nationale autonome (Céna) aux partis politiques d’ajouter le certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril a provoqué la colère de certains acteurs politiques. Et face aux représentants de partis ce mardi 12 février,  Emmanuel Tiando est revenu sur la question. Il en a profité pour apporter des clarifications.

Manassé AGBOSSAGA

Le président de la Céna apporte des clarifications sur la demande du certificat de conformité au dossier de candidature pour les législatives du 28 avril. Face aux acteurs concernés, il a expliqué dans quel cas précis, les partis doivent compléter leur dossier par le certificat de conformité. Et à en croire ses propos, le certificat de conformité ne concerne pas tous les partis.

« C’est ceux là qui existaient avant la nouvelle loi.  C’est les partis politiques qui existaient avant et régulièrement enregistrés…Ceux  que le ministère de l’intérieur a enregistre… C’est eux qui doivent produire un certificat de conformité », précise t-il.

Par contre, Emmanuel Tiando indique que les partis politiques mis sur les fonts baptismaux après la promulgation de la nouvelle charte des partis politiques sont plutôt appelés à apporter le récépissé délivré par le ministère de l’intérieur.

« Les nouveaux, c’est-à-dire ceux qui ont vu le jour  après la promulgation de la nouvelle loi,  on leur demande  tout simplement de présenter le récépissé délivré toujours pas le ministère de l’intérieur… S’ils viennent sans ce récépissé, on ne va pas les recevoir », clarifie t-il.

Et de marteler à nouveau « C’es le récépissé pour les nouveaux et pour les anciens,  c’est certificat de conformité ». Trêve de  polémique !