Bénin : Eugène Azatassou donne un conseil à Patrice Talon et prédit

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche 02 juillet dernier, Eugène Azatassou a, de manière voilée, prodigué un précieux conseil à Patrice Talon. Sans le nommer, il a rappelé au président de la République qu’il doit constamment garder à l’esprit qu’il y « a une vie après le pouvoir ».

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche 02 juillet dernier, Eugène Azatassou a, de manière voilée, prodigué un précieux conseil à Patrice Talon. Sans le nommer, il a rappelé au président de la République qu’il doit constamment garder à l’esprit qu’il y « a une vie après le pouvoir ».

 

« …je souhaiterai à tous ceux qui sont au pouvoir, c’est de savoir qu’il y a une vie après le pouvoir et qu’ils se disent, les actes qu’ils posent doivent leur permettre au sortir de là, de faire du football, d’aller vers les populations et de ne pas avoir de crainte », a-t-il lancé.

Pour l’ancien directeur de cabinet de l’ancien président Boni Yayi, le chef de l’Etat ne doit pas, certes, « chercher à plaire à tout le monde », mais doit, toutefois « gérer avec sa conscience ». Il soutient que c’est ce qui lui permettra de croiser les regards de ses concitoyens à la fin de son mandat et de son départ.

Et comme pour dire que l’actuel locataire de la marina est sur la mauvaise voie, le vice-président du parti d’opposition Les Démocrates lance, «   Quand vous avez géré en vous accaparant de tout, en vous accaparant de toutes les institutions, en amassant argent sur argent, quand vous avez géré comme ça, je pense que ça va être gênant pour vous ».

Talon aura au moins été prévenu …

Manassé AGBOSSAGA

Ce « pouvoir a déçu sur toute la ligne », Azatassou peint en noir la gouvernance Talon

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche dernier, Eugène Azatassou a peint en noir la gouvernance Talon. Le vice-président du parti Les Démocrates a notamment décrié le bilan du chantre de la Rupture sur les plans de la démocratie, de l’Etat de droit, de la gouvernance.

De passage sur l’émission ‘‘De vous à nous’’ de Peace Fm, le dimanche dernier, Eugène Azatassou a peint en noir la gouvernance Talon. Le vice-président du parti Les Démocrates a notamment décrié le bilan du chantre de la Rupture sur les plans de la démocratie, de l’Etat de droit, de la gouvernance.

Eugène Azatassou n’a pas fait de cadeau à Patrice Talon lors de son passage sur Peace Fm, dimanche dernier. Il a confié qu’après plus de 7 ans de gouvernance, il n’a pas de « matière » pour porter le chantre de la Rupture en triomphe ». S’il reconnaît « qu’Il n’y a rien qui ne soit complètement bon ou mouvais », il soutient que  ce « pouvoir a déçu sur toute ligne », en terme de « balance ».

Le vice-président du parti d’opposition Les Démocrates met en avant « un niveau de corruption jamais atteint, », un « pouvoir qui tue la démocratie » , « qui emprisonne à tout va » , qui « soumet toutes les institutions », « qui a les grands leviers de l’économie nationale », « une gouvernance qui relègue l’homme au dernier plan, et qui met l’argent au-dessus de tout », les « exilés politiques », les « prisonniers politiques », le « recours aux expatriés »,…

Pour Eugène Azatassou, sur ces plans, c’est de la « reculade ».

Et de conclure : « c’est difficile de porter en triomphe des gens qui gèrent de cette manière ».

Manassé AGBOSSAGA

Eugène Azatassou réagit au recours des groupes parlementaires UP-R et BR et envoie un message à la Cour constitutionnelle

Les présidents des groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, Aké Natondé et Bloc républicain, Assan Séibou ont saisi la Cour constitutionnelle pour constater la  reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes du Parlement conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023. Eugène Azatassou a réagi à ce recours. Au micro de Bip Radio, le premier vice-président du parti Les Démocrates dit espérer que la Cour constitutionnelle comprendra l’attitude des élus du groupe parlementaire Les Démocrates.

Les présidents des groupes parlementaires Union progressiste le Renouveau, Aké Natondé et Bloc républicain, Assan Séibou ont saisi la Cour constitutionnelle pour constater la  reprise des élections des autres membres des bureaux des commissions permanentes du Parlement conformément à la décision Dcc 23-054 du 9 mars 2023. Eugène Azatassou a réagi à ce recours. Au micro de Bip Radio, le premier vice-président du parti Les Démocrates dit espérer que la Cour constitutionnelle comprendra l’attitude des élus du groupe parlementaire Les Démocrates.

Pour l’ancien directeur de cabinet de l’ancien président Boni Yay, la minorité parlementaire est « lésée » dans le partage des postes.

« Nous espérons que la cour constitutionnelle comprendra que nous sommes  lésés et que l’acte que nous avons posé, c’est une manière pour nous d’exprimer notre indignation à être traité de la sorte », a-t-il avancé, ajoutant « la     cour prendra la décision qu’elle prendra. On verra bien ».

Eugène Azatassou rappelle que les députés LD ont été lésés lors de la mise en place des bureaux des commissions. Face à cela, les députés démocrates ont saisi la cour constitutionnelle, sans pratiquement avoir gain de cause.

 

« Dans un premier temps, il a été organisé la mise en place des bureaux des commissions. Nous avons estimé que nous étions lésés. Nous avons saisi la cour, mais la cour leur a pratiquement donné raison en ce qui concerne la question des présidences, et  c’est des secrétariats qui nous étaient réservés. C’est ça qui sera toujours réservé. Nos camarades députés ont estimé que la raison pour laquelle, ils ont réagi comme ça en protestant et en n’acceptant pas, cette raison demeure, puisque  ce n’était pas liée à l’opinion de la cour. C’était liée au fait que nous nous sentions lésés et par conséquent, nous  sommes toujours lésés.

On a continué  à montrer dans notre acte, que nous sommes lésés », a-t-il déclaré.

Les députés de la mouvance et de l’opposition sont attendus à la Cour constitutionnelle mardi prochain.

M.A

Bénin: Eugène Azatassou répond à Georges Otchéré

Je viens de lire sur les réseaux sociaux, une opinion de Monsieur Georges OTCHERE rapportée par KPAKPATOMEDIAS du 17 juin 2022, dans un article intitulé : « législatives 2023 : Georges OTCHERE interpelle la jeunesse et accuse les « compatriotes de la diaspora » ».

AU SUJET DE NOTRE MODELE DEMOCRATIQUE

Je viens de lire sur les réseaux sociaux, une opinion de Monsieur Georges OTCHERE rapportée par KPAKPATOMEDIAS du 17 juin 2022, dans un article intitulé : « législatives 2023 : Georges OTCHERE interpelle la jeunesse et accuse les « compatriotes de la diaspora » ».

Dans le texte, Monsieur OTCHERE mène un débat de sourd avec un jeune qui est blasé par rapport à la question électorale dans notre pays et l’exclusion qui est le propre du pouvoir de la rupture. Il dit en effet : « depuis l’historique conférence nationale des forces vives de 1990 que reste-t-il de notre modèle démocratique ? Où est passé le consensus qui faisait notre force ? » Et il poursuit : «je n’irai pas aux urnes car mon vote n’y changera rien ». L’insistance de Monsieur OTCHERE n’a pu convaincre le jeune qui dit : « je préfère rester dans mon coin et vivre ma souffrance en paix ». Alors Monsieur OCTHERE constate : « faire le choix de se soustraire à la vie politique est une forme de déni qui peut impacter négativement la participation électorale et la légitimité des élus ». Mais il relie au fait que notre modèle démocratique est calqué sur celui de la France. Il fait observer le faible taux de participation aux dernières élections en France et montre que c’est un indicateur sur « les limites de ce modèle ». Il finit par : « j’accuse nos compatriotes de la diaspora qui ont pris les rênes du pouvoir dans notre pays au lendemain de la conférence nationale et plagié le modèle français sans jamais cherché à l’extirper de toutes les tendances incomptables avec nos valeurs propres».

Le problème posé par le jeune est claire. Il part de la gouvernance électorale du pouvoir de la rupture et conclut qu’il vaut mieux rester dans son coin. Mais Monsieur OTCHERE embrouille la question comme d’autres partisans de la rupture en y mêlant les questions de modèle démocratique. Je vais aborder le problème en deux temps : le problème posé par le modèle démocratique et pourquoi les combattants doivent prendre part aux élections législatives de 2023.

I- LA QUESTION DU MODELE DEMOCRATIQUE

De plus en plus, les partisans de la rupture ont ramené les problèmes de notre pays au plan démocratique à la question du modèle qui serait inadapté à nos valeurs. Certains thuriféraires prétendent que la démocratie devrait être propre à chaque région du monde et que personne d’autres ne devraient donner des leçons parce que nous autres n’en donnons pas lorsque TRUMP a fait des siennes aux Etats-Unis. Même la vice-présidente de la République Madame TALATA l’a évoqué dans un récent discours où elle faisait état du choix de modèle effectué en 1960 et en 1990 sans tenir compte de nos valeurs propres. C’est dans ce sens que va Monsieur OTCHERE. Mais ce raisonnement fait croire qu’un bon modèle démocratique devrait nous permettre de massacrer nos populations, enfermer massivement nos opposants ou les contraindre à l’exil sans que personne ne trouve à redire parce que c’est conforme à nos valeurs. C’est inadmissible car les droits de l’homme ont un caractère universel.

Une chose est certaine. La bourgeoisie Africaine en constitution à l’époque coloniale n’était pas apparue dans le même contexte que son homologue d’Europe. Elle n’est pas née dans le feu de la production encore moins dans un contexte de capitalisme émergent. Elle ne sait pas comment développer la production capitaliste en tenant compte de la situation concrète sur le continent. Au contraire, il lui a été inculqué que ses peuples sont barbares et impropres à la production et que sa culture est hors de l’histoire et donc inexistante. Elle a été entretenue dans une position de supériorité par rapport à l’indigène non scolarisé et d’absolue infériorité par rapport au colon. Il faut ajouter à ceci, le fait que le colonisateur était d’une brutalité inouïe vis-à-vis de toute remise en cause profonde. Tout ceci a produit une partie de la bourgeoisie africaine peu sûre d’elle, incapable de s’émanciper du colonisateur et d’organiser la production dans le sens du développement capitaliste des Etats africains. C’est à cette frange de la bourgeoisie africaine que le colonisateur a remis le pouvoir aux indépendances 1960 pour garantir ses intérêts. Cette fraction de la bourgeoisie africaine s’est reproduite jusqu’à nos jours et détient les rênes du pouvoir dans nos Etats.

Nous ne sommes pas confrontés  aux mêmes problèmes que les Etats capitalistes développés d’Europe et les USA. En Europe par exemple, les peuples ont des problèmes liés aux contradictions internes au capitalisme développé. C’est pour cela que d’une élection à l’autre, ils balancent entre diverses conceptions de développement (gauche, droite, extrême droite, gauche etc.). Dans nos Etats africains, nous sommes confrontés à l’insuffisance de développement du capitalisme. Pour accélérer ledit développement, nous avons besoin d’une démocratie bourgeoise complète quand bien même elle apparaît comme factice. Nous avons aussi besoin de renouer avec nos réalités et nos valeurs propres. Il faudra pour cela renverser les vues extraverties de la bourgeoisie africaine.

II- LES ENJEUX DES ELECTIONS LEGISLATIVES DE 2023

Depuis Avril 2016, le Bénin est dirigé par un pouvoir dictatorial qui s’est accaparé de toutes les institutions de la République et qui empêche la compétition électorale aux moyens des lois et des actes d’exclusion. Cela s’est traduit en 2019 par un parlement où tous les députés sont de la mouvance présidentielle. Pour les élections qui ont suivi celle de 2019, le pouvoir a décidé de se faire accompagner par de prétendus opposants qui ont aidé plutôt la dictature à mieux s’installer. C’est ce qui crée la confusion dans les esprits au sujet de la participation de combattants aux élections législatives de 2023. Mais le pouvoir lui-même sait que toutes les tentatives de participation aux élections qu’il organise ne sont pas de la même nature. C’est pour cela qu’il emprisonne certains qui décident de participer et dresse des couronnes à d’autres. Pour autant que toutes les formes légales de lutte soient nécessaires pour régler le problème de la dictature dans notre pays, la bonne participation aux élections législatives de 2023 devient impérieuse et le peuple béninois doit se mobiliser pour en exiger le caractère inclusif, transparent et équitable. Le pouvoir lui-même redoute cela car à chaque fois que ce genre de participation doit intervenir, il est obligé de sortir de ses réserves pour exposer sa nature à la face du monde. Il en a toujours résulté une élévation du niveau de la conscience du peuple. La non-participation de l’opposition véritable le laisserait dans sa zone de confort. Le risque de se faire doubler par des traitres éventuels, n’est pas nul. Mais comment vaincre une dictature sans aucun risque ?

Cotonou, le 17 juin 2022

Eugène AZATASSOU

Bénin- Eugène Azatassou : « Nous irons aux élections législatives de 2023, mais … »

Eugène Azatassou était de passage sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, ce dimanche 12 juin 2022. Il en a profité pour confirmer la participation du parti ‘’Les Démocrates’’ aux législatives de 2023, même si …

Eugène Azatassou était de passage sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de radio Bénin, ce dimanche 12 juin 2022. Il en a profité pour confirmer la participation du parti ‘’Les Démocrates’’ aux législatives de 2023, même si …

Plus de doute ! Le parti d’opposition ‘’Les Démocrates’’ sera bel et bien présent sur la ligne de départ des législatives de 2023. Sur l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’, Eugène Azatassou a définitivement clos le débat sur la participation du parti ‘’Les Démocrates’’ aux prochaines législatives.

« Nous irons aux élections législatives de 2023… », a certifié le 5ᵉ vice-président du parti ‘’Les Démocrates.

Toutefois, entre doutes sur la satisfaction des exigences du parti et la volonté du Gouvernement de réellement organiser des élections inclusives et transparentes, Eugène Azatassou a laissé entendre que c’est au peuple de prendre ses responsabilités pour mettre fin à un parlement monocolore, un « cirque d’un autre âge », a-t-il ironisé.

Eugène Azatassou « Le peuple béninois doit rester debout et vigilant pour que notre pays redore son blason de démocratie »

« … mais il faudrait que le peuple béninois soit vigilant pour qu’on ne les fourvoie pas, pour qu’on ne les trompe pas, pour qu’effectivement, le prochain Parlement soit digne d’un parlement d’un pays démocratique comme nous l’avions été avant 21016… le peuple béninois doit rester debout et vigilant pour que notre pays redore son blason de démocratie », a lancé l’ancien Directeur de cabinet du président Boni Yayi.

Le peuple est donc interpellé …

Manassé AGBOSSAGA

Bénin : Ce qu’Eugène Azatassou pense de Nicéphore Soglo après sa rencontre avec Patrice Talon

 Malgré ses divergences avec Patrice Talon, Nicéphore Soglo était, ce mercredi 08 juin 2022, au palais de la marina . Après ce tête-à-tête entre deux hommes qui ne semblent plus parler, place aux réactions et commentaires. À cet exercice, Eugène Azatassou s’y est adonné.

 Malgré ses divergences avec Patrice Talon, Nicéphore Soglo était, ce mercredi 08 juin 2022, au palais de la marina . Après ce tête-à-tête entre deux hommes qui ne semblent plus parler, place aux réactions et commentaires. À cet exercice, Eugène Azatassou s’y est adonné.

Dans un entretien accordé au journal ‘’Le Matinal’’, le 5ᵉ vice-président du parti d’opposition ‘’Les Démocrates’’ a notamment dit ce qu’il pense de l’ancien président de la République du Bénin (1991-1996).

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Eugène Azatassou n’est pas du tout remonté contre Nicéphore Soglo malgré son tête-à-tête avec l’actuel locataire de la marina, vantant ses qualités d’homme de paix.

« Je pense que le président Soglo est un homme de paix»

« Je pense que le président Soglo est un homme de paix. Il a gouverné ce pays pendant cinq ans et il sait ce qu’il faut pour que la paix règne, pour que l’équité règne, parce que c’est le manque d’équité qui entraine tout ce qu’on a vécu par le passé » a-t-il déclaré d’après des propos rapportés par Le Matinal.

Eugène Azatassou reste alors convaincu que l’ancien président ne trahira pas l’opposition et « posera » ces réels « problèmes lors des discussions ».

« Je ne sais pas le sens dans lequel leurs discussions ont été menées. Mais, j’ai confiance que le président Soglo saura poser les vraies et réelles préoccupations du peuple. », a soutenu l’ancien Directeur de cabinet de Boni Yayi.

Sans commentaire …

Manassé AGBOSSAGA

Politique-Rencontres entre Talon-Soglo et les anciens présidents du Parlement: Azatassou réagit et dit ses attentes

Le président Talon a reçu, le mercredi dernier,  en audience, l’ancien président Soglo. L’actuel locataire de la marina a également échangé avec les anciens présidents du Parlement. En attendant de savoir un peu plus, sur le contenu des échanges, Eugène Azatassou livre son point de vue sur ces différentes rencontres, dans un entretien accordé au journal ‘‘Le Matinal’’.

Le président Talon a reçu, le mercredi dernier,  en audience, l’ancien président Soglo. L’actuel locataire de la marina a également échangé avec les anciens présidents du Parlement. En attendant de savoir un peu plus, sur le contenu des échanges, Eugène Azatassou livre son point de vue sur ces différentes rencontres, dans un entretien accordé au journal ‘‘Le Matinal’’.

Le vice-président du parti d’opposition ‘‘Les Démocrates’’  a d’abord fait remarquer que ce n’est pas la première fois que le président Talon rencontre les présidents d’institution ou d’autres personnalités à la veille des élections.

«  A chaque fois, le président de la République rencontre les présidents d’institutions et d’autres personnalités. Vous vous rappelez en 2019, il a rencontré les présidents d’institutions avec comme porte-parole le médiateur d’alors qui avait dit de continuer malgré tout », rappelle t-il,  en référence aux législatives exclusives de 2019.

Face à cela, Eugène Azatassou espère que cette rencontre ne soit pas la copie-collée des précédentes rencontres, invitant  chaque acteur, à jouer sa partition pour des législatives inclusives et apaisées en 2023.

Ce que nous attendons, c’est que ces personnalités s’accordent pour que les élections soient  réellement inclusives et transparentes.

«Donc, j’espère tout simplement que toutes ces personnalités y compris le président de la République lui-même, pourront avoir à cœur que les élections qui arrivent soient inclusives et réellement transparentes pour que nous continuons de vivre comme avant… Qu’on n’assiste pas au spectacle de 2019 », avant de plaider « ce que nous attendons, c’est que ces personnalités s’accordent pour que les élections soient  réellement inclusives et transparentes. C’est ce qu’on peut souhaiter. Nous avons émis certaines conditions parce que c’est les conditions normales pour une élection transparente et apaisée ».

Dans un communiqué, publié en avril dernier,  le parti ‘‘Les Démocrates’’ a confirmé sa participation aux législatives de 2023. Et pour un scrutin apaisé, inclusif et transparent, le parti présidé par Eric Houndété demande, entre autres, la  libération  des détenus politiques, la création des conditions favorables au retour au pays des exilés politiques, la participation de l’opposition à tous les niveaux du processus électoral.

Manassé AGBOSSAGA

Discours de Talon après sa prestation de serment : Azatassou réagit sur deux points

Le discours prononcé par le président Patrice Talon après sa prestation de serment, ce dimanche 23 mai suscite toujours des commentaires et réactions. Dernière en date, celle de l’opposant et vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’, Eugène Azatassou.

Le discours prononcé par le président Patrice Talon après sa prestation de serment, ce dimanche 23 mai suscite toujours des commentaires et réactions. Dernière en date, celle de l’opposant et vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’, Eugène Azatassou.

Interrogé par Frissons Radio, il a donné son appréciation du discours d’investiture de Patrice Talon sur la promesse d’un « mandat hautement social » et l’appel à « taire les querelles ». Sur ce dernier point, loin d’être emballé par les appels du chef de l’Etat à « taire querelles personnelles », Eugène Azatassou dit attendre mieux.

L’ancien maire de la commune d’Agbangnizoun  s’interroge sur le sort des personnes arrêtées, sur l’exclusion de l’opposition aux élections et dit attendre  des actes avant de  croire aux paroles du président Patrice Talon.

Eugène Azatassou
Discours de Talon après sa prestation de serment : Azatassou réagit sur deux points

« Je ne suis pas accroché aux querelles. Le problème,  c’est qu’ il y a eu des manifestations,  des morts, il y a eu des emprisonnements,… Tout ça,  parce que l’opposition a été exclue de façon cavalière.  On fait quoi de tout ça ? Est ce qu’on passe tout ça à perte et profit pour aller vers quoi devant ? Quelle est la promesse qui fait d’ouvrir les élections par la suite ? », s’interroge t-il, avant d’inviter le président Talon à agir pour donner du crédit à ses propos «  c’est à lui de poser des actes qu’il faut ».

Au sujet de la promesse d’un « mandat hautement social », Eugène Azatassou dit noter une contradiction et semble ne pas trop comprendre ce concept.

« …d’abord,  je voudrais même savoir ce que lui,  il appelle social ?   Est ce que ça ce ne contredit pas ce qu’il disait ?  Parce que, quand on le critiquait sur le social, il disait,  non qu’il faisait du social,  et que  donner de l’eau, et de l’électricité,  c’est du social. Il a eu donc de bons résultats dans son social à lui. Qu’est ce qu’il appelle hautement social ? », fait remarquer l’ancien Directeur de cabinet du président boni Yayi.

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Sur ces points, Eugène Azatassou veut être un ‘‘Saint Thomas’’ et dit attendre de voir pour croire.

« .. j’attends de voir…ce qu’il dit aujourd’hui qu’il va faire, moi j’attends de voir », a-t-il conclu.

Manassé AGBOSSAGA  

Gros point d’interrogation sur la participation des Démocrates à la présidentielle malgré la désignation de son duo : « Nous ne comptons pas aller négocier des députés ou des maires avec des partis de la mouvance »

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ a désigné tard dans la nuit de ce mercredi Reckya Madougou et Patrick Djivo comme duo pour la présidentielle du    11 avril 2021. Toutefois, le parti d’opposition n’entend pas frapper à la porte des élus de la mouvance pour obtenir le parrainage.

Interrogé par Frissons Radio, Eugène Azatassou a confié que le parti pourrait déposer le dossier de son duo présidentiel sans parrainage après consultation de la plateforme de l’opposition.

« Nous avons décidé de mettre en place notre duo. Ils pourront alors déposer leur dossier mais sans la question du parrainage. Nous n’avons pas de député ou de maire.  Nous ne comptons pas aller négocier des députés ou des maires avec des partis de la mouvance présidentielle », a déclaré Eugène Azatassou, avant de préciser « C’est l’une de nos exigences, de la suppression de ces lois. Mais nous nous conformons à la loi dans la mesure du possible.  Nous nous conformons à la loi en laissant notre peuple constater que ce n’est pas de notre faute si nous ne participons pas éventuellement , si nous n’avions pas de parrains, mais que c’est la faute du pouvoir, qui a fait des lois d’exclusion parce que si nous avions décidé de ne pas participer, peut-être que, une bonne fraction de nos militants ne comprendrait pas que ce n’est pas nous qui n’avions pas voulu participer ».

Gros point d’interrogation donc sur la participation des Démocrates à la présidentielle du    11 avril.

Manassé AGBOSSAGA

Pour Azatassou, Talon « a décrit un autre Bénin » devant les députés

Le chef de l’Etat était devant les députés, ce mardi 29 décembre 2020. A l’occasion, Patrice Talon a,  dans son discours bilan, le dernier pour le compte de son quinquennat,  vanté les mérites de sa gouvernance.

Réagissant à ce discours, Eugène Azatassou a plutôt affiché son étonnement. Il parle d’un  « autre Bénin » décrit par le chef de l’Etat après plus de 4 ans de gouvernance.

Eugène Azatassou

« Je ne sais pas si le président de la République a parlé du même pays dans lequel je me trouve moi…Il trouve que tout est bon dans le meilleur des mondes », ironise t-il  au micro de Frissons radio.

L’ancien coordonateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) fustige le silence du chef de l’Etat sur les exigences de l’opposition, les décisions de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP),…

Quand Patrice Talon annonce que le scrutin présidentiel de 2021  sera une occasion de fête dans un tel contexte, Eugène Azatassou semble ne pas trop y croire et rappelle : «   Il parle de la prochaine élection qui sera une fête alors qu’on lui a demandé de remettre tout à plat,  d’organiser des assises nationales ou tout au moins de revenir  à la constitution de 1990… ».

Manassé AGBOSSAGA