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Ce jour dimanche 11 avril 2021, le peuple béninois s’est exprimé silencieusement par un boycott massif de la parodie d’élection présidentielle.
La société civile et la presse internationale l’ont constaté. La communication du pouvoir n’a pu exhiber la moindre image attestant de l’affluence dans les centres de vote. Aucune manipulation des chiffres ne pourra démentir cette évidence.
Le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) exprime son admiration au peuple béninois pour sa maturité politique et pour la leçon qu’il a ainsi administrée au Président Patrice TALON et à ses soutiens.
Le FRD espère que le Président Patrice TALON, en toute humilité, saura décoder le message du peuple, qui exprime par cette abstention record son opposition à toute prorogation de son mandat, à sa gouvernance et à l’exclusion politique érigée en mode de gouvernement.
Le FRD réitère son appel à la cessation des arrestations massives et des tueries de paisibles populations. Le Front appelle à la tenue d’assises nationales pour créer les conditions favorables à la restauration de la démocratie et à la tenue d’élections inclusives et crédibles dans un climat de paix, d’unité et de concorde nationales.
Fils d’une ancienne icône de la comédie au Bénin, Joël Aïvo est aussi un passionné du sport roi. Et c’est dans un langage footballistique, que le candidat recalé par Céna à la présidentielle pour défaut de parrainage, « confisqué » selon ses mots, par les « chefs de partis de la mouvance », a adressé un message particulier à Patrice Talon, lors d’une récente sortie du Front uni pour la restauration de la démocratie (FRD) à Porto-Novo.
« S’il prend la coupe et qu’il n’y a pas de match et qu’il rentre avec la coupe… même le portail fermé, on viendra chercher la coupe », a-t-il lancé à l’endroit du chef de l’Etat, avant d’ajouter « Le président Talon sait qu’il ne dormira pas en paix, et qu’il ne peut pas poser pas cette coupe… même le portail fermé, on viendra chercher la coupe ».
Les commentaires vont dans tous les sens depuis la présentation d’un duo de candidat du Front uni pour la restauration de la démocratie (FRD), et de l’autre côté, d’un duo de candidat du parti Les Démocrates à la présidentielle du 11 avril 2021. Et face à la presse ce mardi 16 février, Joël Aïvo est revenu sur la polémique suite à une question d’un journaliste.
Très tôt, il a écarté la thèse d’un malaise entre les membres du parti Les Démocrates et ceux du FRD.
« Est-ce que vous savez qu’au moment où je vous parle Les Démocrates sont membres du Front », a-t-il d’abord lancé, avant de rassurer « nous faisons toutes nos réunions ensemble. Le parti Les Démocrates n’est jamais sorti du Front. Le parti est représenté dans toutes les instances. Le parti Les Démocrates, c’est un allié important dans le Front, comme DUD, GSR et autres ».
Sur la question des deux duos, Joël Aïvo laisse échapper, « vous ne pouvez pas savoir pourquoi nous avons choisi à la fin d’échanger en face du président Talon, deux candidats. On ne peut pas tout vous vous livrer. Peut-être que vous avez cru qu’on se bagarre, peut être que nous avions voulu que vous croyez qu’on se bagarre », a t-il déclaré.
Dans une salle remplie de militants et sympathisants, ce 16 février 2021 à Porto-Novo, Joël Aïvo a, entre autres, entretenu les hommes des médias sur le parrainage. Au nom du Front uni pour la restauration de la démocratie (FRD), il a notamment mis en lumière la « finalité » de cette disposition électorale controversée, enfonçant au passage les deux chefs de partis de la mouvance.
Derrière le parrainage, se cache une stratégie bien élaborée d’exclusion. Ce n’est pas l’avis de Kpakpato Medias, mais plutôt celui des membres du FRD,
En effet, à l’occasion d’une sortie médiatique animée par son candidat à la présidentielle de 2021, ces derniers ont fait remarquer que « la finalité ultime du parrainage, est de priver les Béninois d’avoir le choix entre des courants politiques opposés, entre des hommes et des Femmes de tempéraments différents entre deux conceptions de l’Etat, deux visions du pays et deux projets politiques clairement opposés ».
Le conférencier ajoute également que « la seule raison d’être du parrainage est bien d’éloigner du président Talon, tout candidat à sa succession, tout adversaire imprévisible, redoutable et capable de défier les lois de la fraude électorale et de le surprendre dans les urnes… », ou encore « de permettre au président Talon, candidat à sa propre succession, de sélectionner et de choisir parmi les candidats, des adversaires en trompe l’œil ».
Le FRD dit d’ailleurs ne pas être « dupe », et comprend l’entêtement du Gouvernement à maintenir « les lois controversées », malgré tous les appels.
Banc des accusés
Le FRD contredit les députés qui affirment que les candidats ne se sont pas approchés d’eux pour obtenir le parrainage.
« Contrairement aux allégations du pouvoir, certains candidats ont bel et bien pris contact individuellement avec Députés et maires susceptibles de les parrainer », martèle t- on du côté du FRD, par la voix du Constitutionnaliste.
Joël Aïvo en profite pour reconnaître la volonté de certains députés de jouer franc jeu, mais bloqué par le diktat des deux chefs de partis, avec d’un côté Bruno Amoussou, président de l’Union progressiste, et de l’autre Abdoulaye Bio Tchané, secrétaire exécutif national du Bloc républicain.
« Guidés par la recherche de la paix et la volonté de servir leur pays, ces députés et maires ont massivement dit oui avant de constater que leur liberté de parrainer est miroir aux alouettes, une vaste supercherie. Cette liberté n’existe que sur les lèvres des dirigeants de leurs partis », déplore le Front.
Pour donner du crédit à ses accusations, le FRD évoque son cas personnel. Contrairement à la position de Joël Aïvo ; mais par discipline de groupe, le FRD dit avoir entrepris des démarches auprès des deux chefs de partis de la pour obtenir le parrainage.
Ainsi après la désignation du candidat du duo Joël Aïvo /Moïse Kérékou, le 04 février, Antoine Guédou, président du GSR, parti régulièrement enregistré et membre du Front a, au nom de la plateforme de l’opposition, saisi, par exploit d’huissier, Abdoulaye Bio Tchané et Bruno Amoussou, le 05 février.
« Le Front les a informés de la désignation de leur duo et leur a demandé de leur faciliter l’obtention du parrainage », précise Joël Aïvo.
Le Front uni pour la restauration de la démocratie (FRD) était face à la presse ce mardi 16 février 2021 à Porto-Novo. A l’occasion, le FRD a, par la voix de son candidat à la présidentielle de 2021, Joël Aïvo, lancé un appel pressant au Gouvernement à travers la prise de « deux mesures urgentes ». Sinon…
Le Front uni pour la restauration de la démocratie offre une porte de sortie au Gouvernement, malgré « la poursuite de sa politique d’exclusion ». Le FRD invite notamment le Gouvernement à privilégier la voie « du dialogue » et du « consensus » en prenant « deux mesures urgentes ».
La première est relative au parrainage et la deuxième au réaménagement du calendrier électoral.
Joël Aïvo invite, au nom du FRD, le Gouvernement «à débarrasser notre pays du parrainage », car dans ce contexte « quasi-monolitithique » les dégâts de cette disposition électorale sont perceptibles, notamment avec « l’infantilisation des députés et maires, l’humiliation de la classe politique , l’entrave à la liberté de candidature ».
Le FRD appelle alors à « l’adoption d’une loi dérogatoire modifiant le code électoral et permettant de reporter l’application du parrainage aux présidentielles après le renouvellement du parlement et des conseils communaux et municipaux à l’issu d’élections libres et pluralistes ».
Ensuite, les membres du Front exigent le « réaménagement du calendrier électoral afin de permettre l’organisation de l’élection dans les délais constitutionnels et d’éviter un vide juridique après le 05 avril à minuit ».
En cas de non prise en compte de ces deux mesures, le FRD réaffirme sa détermination, et celle du peuple à ne pas accepter une troisième exclusion de suite.
Morceaux choisis : « nous sommes déterminés à prendre part à ce scrutin. Nous y sommes préparés et la vague populaire que nous avons réussi à lever dans tout le pays et dans la diaspora , cette vague a désormais la force nécessaire pour accompagner…face à cet énième forfait, nous nous battrons toujours et encore pour que notre volonté de nous mettre au service de notre pays ne dépende pas de nos adversaires…nous savons que le peuple Béninois n’acceptera pas une troisième élection vendangée et bâclée toujours pour tenir à l’écart des électeurs et les empêcher de sanction ce qui mérite de l’être et d’accorder leur confiance à qui le mérite »
L’opposant Ganiou Sogo et candidat à la présidentielle du 11 avril 2021 a été victime d’une attaque par balles dans la nuit du vendredi 05 février 2021. Plusieurs partis et mouvements de l’opposition ont réagi à cette actualité.
A travers un communiqué, Les Démocrates, l’USL, et le Front unie pour la restauration de la démocratie (FRD) ont condamné cet acte et exigé l’ouverture rapide d’une enquête pour identifier les auteurs.
Lire les communiqués du parti Les Démocrates, de l’USL et du FRD !!!
COMMUNIQUE DU PARTI USL : TENTATIVE D’ASSASSINAT DE GANIOU SOGLO
« C’est avec beaucoup de consternation que l’#USL a appris la tentative d’assassinat dont Ganiou Soglo a été victime dans la nuit du 05 février 2021.
Le parti condamne vigoureusement cet acte barbare et invite les autorités compétentes à prendre toutes les dispositions pour identifier et punir les auteurs, co-auteurs et complices à la hauteur de leur forfaiture.
Le parti lui souhaite un prompt rétablissement et un retour rapide sur le champ de la lutte pour la restauration totale de notre démocratie.
L’USL exprime toute sa sollicitude à la famille SOGLO.
Vive USL
Vive la paix
Vive le Bénin »
FRONT POUR LA RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE (FRD)
COLLECTIF DE L’OPPOSITION
COMMUNIQUÉ
« Dans la soirée du vendredi 5 février 2021, Monsieur Ganiou Daouda SOGLO, ancien Député à l’Assemblée Nationale du Bénin, ancien Ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2021 a été victime d’une tentative d’assassinat.
Face à cet acte d’une gravité innommable qui vient alourdir l’actualité politique déjà délétère et le Climat de peur qui règne dans notre pays depuis plusieurs mois, la Conférence des Présidents du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) Collectif de l’oppositon, s’est réunie en urgence ce samedi 6 février 2021.
Après analyse de la situation, le Front :
– dénonce cette tentative d’assassinat et condamne avec fermeté ces actes barbares d’une autre époque ;
– exprimé au Ministre Galiou Daouda SOGLO sa compassion et lui formule ses voeux de prompt rétablissement ;
– assure sa famille de son soutien pendant cette épreuve difficile ;
– exige du Gouvernement l’ouverture d’une enquête indépendante et la poursuite des auteurs, co-auteurs et commanditaires de cet acte ignoble qui ternit l’image de notre pays ;
– rappelle au Gouvernement sa responsabilité principale d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.
Dans ces circonstances graves, le Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) appelle tous les acteurs politiques à la retenue et exhorte tous nos concitoyens à demeurer vigilants et persévérants dans notre lutte commune pour la restauration de la démocratie ».
Le président Patrice Talon a vu son mandat prolonger de 45 jours suite à la révision de la constitution opérée en 2019 par les députés de la 8è législature. Chose qui fâche le Front unique pour la restauration de la démocratie (FRD).
Pour sa première sortie ce 13 janvier, le FRD composé de partis et de personnalités a ouvertement affiché son opposition à la prorogation du mandat présidentiel.
Le FRD a appelé le chef de l’Etat au respect de son mandat constitutionnel.
« Les signataires de cette convention exigent le respect strict, par le Président Patrice TALON, de la durée de son mandat constitutionnel qui court du 06 avril 2016 à 00 heure au 05 avril 2021 à minuit conformément au serment qu’il a prêté devant le peuple béninois », a fait savoir le FRD, par le biais de son porte-parole pour la circonstance, l’ancien député, Valentin Aditi Houdé.
En outre, le FRD a fait d’autres exigences, dont « l’application immédiate des Arrêts de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples demandant le maintien de la Constitution du 11 Décembre 1990 », « L’organisation d’un dialogue inclusif de tous les acteurs de la vie politique aux fins de déterminer de façon consensuelle les modalités d’une élection pacifique et démocratique », « l’abrogation de toutes les lois liberticides votées au parlement pendant le mandat du Président Patrice Talon notamment la loi n° 2019-40 du 7 novembre 2019 modifiant la constitution du 11 décembre 1990, la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral instituant le parrainage et la loi règlementant les droits de grève ».
C’est le Front unique pour la restauration de la démocratie (FRD) qui tire cette conclusion. Pour sa première sortie politique, le FRD, mis sur les fonts baptismaux ce mercredi 13 janvier 2021 et qui regroupe les forces de l’opposition, a peint en noir le bilan de Patrice Talon, notamment au plan démocratique
« Depuis l’accession du Président Patrice Talon au pouvoir le 06 avril 2016, la démocratie béninoise a connu un grand coup d’arrêt. En effet, sous le prétexte de réformes institutionnelles et politiques, le Président Patrice Talon a détruit, en moins de deux (02) ans après son arrivée au pouvoir, l’édifice démocratique hérité de la Conférence nationale de février 1990 que ses prédécesseurs successifs ont précieusement, entretenu et consolidé », se désole le FRD, par la voix de Valentin Aditi Houdé.
Pour ce Collectif de l’opposition, le peuple regrette cette situation et travaille à corriger le tir.
« Aujourd’hui, le peuple béninois souffre de ce recul démocratique et s’organise pour la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit », rassure le FRD.
Les forces de l’opposition unissent leurs forces pour contrer Talon. Elles ont lancé ce mercredi 13 janvier 2021 à Cotonou, le Front unique pour la restauration de la démocratie (FRD).
Les précurseurs de ce Front sont, Grande solidarité républicaine, la Dynamique unitaire pour le développement et la démocratie, le mouvement ‘‘Rassemblement’’ et le parti Les Démocrates. Et c’est d’ailleurs le président de cette formation politique qui va planter le décor.
Eric Houndété a fait remarquer que cette union, qui verra l’adhésion d’autres forces dans les prochains jours, traduit la volonté des uns et des autres à répondre au désir du peuple de voir les forces de l’opposition marcher en rang serré pour combattre la « dictature » de Talon et « restaurer la démocratie ».
Pour Joël Aïvo, « l’heure n’est pas au renoncement, mais aux solutions ».
Cette solution se veut être ce collectif unifié de l’opposition à travers la signature d’une convention. Présentant la déclaration, Valentin Aditi Houdé a souligné que la plate-forme dénommée Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD) vient en réponse à la dictature installée depuis 2016, avec des dysfonctionnements d’ordre institutionnel et juridique (adoption de plusieurs lois liberticides, la remise en cause de l’état de droit, l’organisation d’élections non inclusives, la révision opportuniste et non consensuelle de la constitution du 11 décembre 1990, le non-respect des droits et libertés, le refus d’exécution des décisions des juridictions nationales et internationales, la contrainte à l’exil de plusieurs citoyens béninois, etc.). Pour le FRD, la priorité est à la « restauration de la démocratie » et à « l’alternance au sommet de l’Etat ».
Le FRD dit niet à la continuité de ces dérives et pose des exigences.
Le Collectif de l’Opposition exige : « L’application immédiate des Arrêts de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples demandant le maintien de la Constitution du 11 Décembre 1990 », « L’organisation d’un dialogue inclusif de tous les acteurs de la vie politique aux fins de déterminer de façon consensuelle les modalités d’une élection pacifique et démocratique », « l’abrogation de toutes les lois liberticides votées au parlement pendant le mandat du Président Patrice Talon notamment la loi n° 2019-40 du 7 novembre 2019 modifiant la constitution du 11 décembre 1990, la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral instituant le parrainage et la loi règlementant les droits de grève », « le respect des droits et libertés fondamentaux garantis par la Constitution et par les conventions internationales », « Le retour de tous les citoyens béninois contraints à l’exil », «la libération des prisonniers politiques », « l’audit de la Liste Electorale Permanente Informatisée de manière consensuelle », « la restitution et la garantie, aux travailleurs, de leurs acquis sociaux », le respect strict de la durée du mandat présidentiel.
Le FRD appelle ses militants à se tenir prêt pour les combats à venir.