Bénin: Angela Kpéidja victime de viol à l’âge de 5 ans: Lire l’émouvant témoignage de la journaliste

Angela Kpéidja fait face à plusieurs critiques depuis qu’elle a eu l’audace de dénoncer l’harcèlement sexuel en milieu professionnel. Ses détracteurs  l’accusent de tout et de rien, critiquant au passage son style vestimentaire. Répondant à ces derniers, la journaliste en profite pour faire une confidence sur sa vie. Elle a été victime de viol à l’âge de 5 ans. ..

Angela Kpéidja fait face à plusieurs critiques depuis qu’elle a eu l’audace de dénoncer l’harcèlement sexuel en milieu professionnel. Ses détracteurs  l’accusent de tout et de rien, critiquant au passage son style vestimentaire. Répondant à ces derniers, la journaliste en profite pour faire une confidence sur sa vie. Elle a été victime de viol à l’âge de 5 ans. Lire son émouvant témoignage

Découvrez le prix sur amazon

𝓙𝓮 𝓷’𝓮𝓷 𝓼𝓾𝓲𝓼 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓻𝓲𝓮𝓷…

Ils disent que j’ai eu ce que je méritais. Pour eux, je suis moi-même coupable des viols et harcèlements que j’ai subis. En cause mon habillement.

Pourtant, lorsqu’à 5 ans, j’étais victime pour la première fois d’un viol de la part de mon oncle, je n’avais pas encore conscience de mon corps ni même des vêtements que ma mère me portait.

Lorsque mon répétiteur me mettait sur ses cuisses pour se masturber tout en m’enseignant le syllabaire, je n’avais que 7 ans. C’était mon maître, c’est donc tout naturellement qu’il me soumettait. Cet après-midi là, ma surprise a été grande quand maman s’est inquiétée de notre posture. Plus jamais je n’ai revu ce maître.

A 17 ans, mon Bac en poche, j’avoue que j’avais déjà conscience de mon corps. J’étais habillée dans une robe en soie, fleurie, lorsque je suis allée à l’anniversaire de mon cousin sur le campus d’Abomey-Calavi. C’est mon grand-frère, mais il n’a pas hésité à me prendre mon innocence dans une grande violence. Cette belle robe dont je m’étais parée, a pris finalement de mon sang.

Bénin : Angela Kpéidja victime de viol à l’âge de 5 ans : Lire son émouvant témoignage
La journaliste Angela Kpéidja

Des années après, le père de mes enfants m’a aperçue de dos, au Champ de foire de Cotonou. Selon ses aveux, c’est ma démarche rythmée qui l’aurait attiré. J’avais ce jour là une robe longue trapèze fendue à gauche et à droite. Elle était à la mode à l’époque.

En 1998, lorsque j’ai fait mes premiers pas dans les médias, j’étais déjà mariée et mère. La rubrique que j’animais m’imposait de m’habiller dans les couleurs de la communauté africaine que je me devais de faire découvrir aux téléspectateurs. Des grands boubous sénégalais aux saris de l’Inde, mes vêtements n’avaient rien d’indécent. Pourtant, j’étais déjà harcelée et quelques téléspectateurs se déplaçaient jusqu’à mon lieu de service pour me conter fleurette.

Sur Week-end Matin, j’ai choisi de vendre la « Béninoise ». Tin Mag, Welia et Lolo Andoche ont joyeusement rivalisé d’ingéniosité pour m’habiller. Welia particulièrement est un Guinéen et il aimait bien les manches longues. C’est à cette époque que j’ai connu les meilleurs profils de dragueurs ainsi que les plus subtiles harceleurs.

Aujourd’hui, sur mes émissions, j’allie invariablement le prêt-à-porter africain et ces marques qui nous viennent d’ailleurs. Robes, pantalons, jupes… Je porte de tout. Et c’est bien actuellement que j’ai les dragueurs et les harceleurs de tous bords.

Je vous dois un autre aveu. Côté vêtement, j’aime être coquette et chic. J’ai aussi des rondeurs que les vêtements n’arrivent malheureusement pas à cacher.

Ces rondeurs, à vrai dire, je ne sais à quel moment, j’ai pu les demander au créateur. Dans ma famille, je puis vous le confesser, j’en ai plus que toutes mes trois autres sœurs.

Dans les zones rurales et couvents, j’ai pu observer que les femmes et les jeunes filles, bien souvent, ne couvrent pas leur poitrine. Sont-elles autant harcelées ou violées ? Je n’en sais rien.

C’est quand même éprouvant de devoir se remettre en question. C’est tout aussi suicidaire d’être culpabilisé alors qu’on vient d’être dépossédé de ce qu’on a de plus intime.

Vous conviendrez avec moi, que personne ne se fait voler mais qu’on vous vole.

Harcèlement sexuel en milieu professionnel: « Un an après, je reste sur ma soif de justice », confie la journaliste Angela Kpeidja

Il y a environ un an, Angéla Kpéidja, journaliste à l’ORTB avait osé dénoncer des cas de harcèlement sexuel  et moral en milieu professionnel. Un après, elle fait le bilan de sa dénonciation et confie qu’elle reste sur sa « soif de justice », même si….

Il y a environ un an, Angéla Kpéidja, journaliste à l’ORTB s’insurgeait contre le harcèlement sexuel  et moral en milieu professionnel. Un an après, elle fait le bilan de sa dénonciation et confie qu’elle reste sur sa « soif de justice », même si….

« À cœur ouvert !

Tout au long et au delà du mois de mai 2020, j’avais été accablée sur les réseaux sociaux et dans ma vie quotidienne pour avoir osé défier la peur de mourir professionnellement.

Alors que j’avais seulement peur pour ma carrière , c’est le regard de toute la société que j’ai finalement affronté et ma vie a complètement basculé.

Pour beaucoup de personnes, ma nomination était une promotion. D’ailleurs, pour les uns et les autres, elle justifiait mes déballages sur mon compte Facebook. Puisque quelques semaines plus tôt je n’étais plus cheffe desk santé environnement.

Des voix se sont élevées pour m’interdire de prendre le poste. D’autres au contraire m’ont encouragée. Mais dans ce couloir, j’étais seule face à mon destin et torturée de toutes parts.

J’ai pleuré, je me suis affamée, j’ai envisagé fuir…

En face j’avais aussi toutes ces femmes et filles qui discrètement me disaient « Angela, je te soutiens, il faut aller loin, c’est à cause de ce phénomène que je suis à la maison, je ne travaille pas, je fais du commerce… ».

Ces témoignages poignants m’avaient davantage enragée par rapport à la condition féminine. Il était alors question pour moi de prouver d’une part que nous femmes étions toutes aussi capables que les hommes de courage et de compétence. D’autre part, j’avais envie de gagner un procès que je voulais historique dans le domaine du harcèlement sexuel dans mon pays. Je rêvais de donner espoir aux nombreuses victimes culpabilisées.

J’ai donc accepté le poste de chef Web, tout à fait décidée en dehors des sanctions administratives à saisir les juridictions pour laver mon honneur.

A l’épreuve du parcours juridique, mes premiers soutiens sont restés les hommes. Les témoignages des femmes de mon milieu professionnel qui auraient dû me porter, ne sont jamais venus. Les témoins de la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, se sont murés dans le silence. Sans oublier les audios et vidéos qui m’ont condamnée avec la dernière rigueur.

J’y ai laissé des billets de banque, de l’énergie, des larmes, des amis… Le pire, c’est la guerre que les autres femmes ont décidé de me livrer et me livrent encore. Elles disent que je ne suis pas légitime pour porter la cause. Malgré tout, j’ai vu dans ces événements un appel. Car quand je me répandais sur mon mur facebook, je n’avais pas conscience de la bombe que je posais.

Un an après, je reste sur ma soif de justice. Cependant, je suis plus aguerrie à montrer le chemin à d’autres victimes.

Consciente qu’une seule hirondelle ne fait pas le printemps, je nous appelle à nous donner la main. Personnellement, j’ai pris le pari d’un monde moins hostile à l’éclosion de l’intelligence et des talents de nos filles.

J’ose vous avouer que me découvrir féministe a été un choc. Car pour moi, le tigre ne proclame pas sa tigritude…

Mais il y a tellement d’inégalités et surtout de manque de solidarité féminine !!! »

#naiepaspeur #AngelaKpeidja

 

ORTB : Abiath Oumarou nommée Directrice intérimaire de la Télévision nationale

A l’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), c’est une femme désormais la patronne. Pour cause, la journaliste Abiatou Oumarou vient d’être promue au poste de directrice intérimaire de la télévision nationale.

Le  ministre de la Communication et de la poste, Alain Orounla  a procédé par arrêté en date du 30 avril 2021 à sa nomination.

«  Cette décision est prise en attendant la nomination du directeur en conseil des ministres sur proposition de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) », précise l’arrêté ministériel.

Manassé AGBOSSAGA

Angéla Kpédja toujours déterminée contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel : « Je n’aurai pas de répit tant que ces bourreaux continueront leur sale besogne »

Angéla Kpédja reste déterminée dans son combat contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel.

Angéla Kpédja reste déterminée dans son combat  contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel.  Dans un entretien accordé à nos confrères de Matin Libre,  dans le cadre de la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes célébrée ce mercredi 25 novembre 2020, la journaliste de l’ORTB  et présidente de l’Ong “N’aie pas peur” a martelé qu’elle n’aura  « pas de répit tant que ces bourreaux continueront leur sale besogne ». Entretien !!!

Angéla Kpédja toujours déterminée contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel : « Je n’aurai pas de répit tant que ces bourreaux continueront leur sale besogne »

En ce jour où on célèbre la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, quel regard portez-vous sur la vie de la femme béninoise ?

J’ai mal quand je visite la vie de la femme béninoise. Elle est faite de préjugés et de stéréotypes sexistes. Et surtout en milieu du travail, les statistiques rapportées par les organisations de défense des droits de la femme font froid dans le dos. Plus de la moitié des femmes travailleuses ont déjà subi le harcèlement sexuel. À cette époque où toutes les filles doivent être inscrites à l’école et que tous les textes et lois du Bénin prônent l’égalité des sexes, tout ceci est inacceptable et inconcevable. Le plus dur pour moi a été de me rendre compte que l’un des freins à l’élimination  des violences faites aux femmes est le manque de solidarité entre les femmes elles-mêmes. Nous devrions nous donner la main, comme les amazones de Danxomey, pour écrire autrement nos vies.

Justement, quel est l’impact des violences conjugales sur la santé des femmes ?

Les conséquences des violences sur la santé des femmes sont énormes. Une violence qui me choque à chaque fois, c’est celle du milieu médical avec pour cible la parturiente. Elle doit payer avant n’importe quel acte peu importe les douleurs, la souffrance du travail d’accouchement.

Mais parlons des conséquences des violences conjugales. C’est déjà sur la santé mentale de la victime (anxiété, insomnie, cauchemar, dépression…), les troubles psychosomatiques, les maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle et même l’infertilité sont au bout. Sur le plan physique, ce sont des coups et blessures avec des cicatrices indélébiles et même des séquelles invalidantes. Le pire, ce sont les décès pour violences. Les enfants sont les victimes secondaires car une enfance émaillée de violences engendre un adulte psychologiquement atteint avec la possibilité de reproduire les mêmes violences sur une tierce personne.

Mais avez-vous l’impression que les sensibilisations portent leur fruit?

Les sensibilisations valent ce qu’elles valent. Je n’ai vraiment pas l’impression qu’elles portent leur fruit tout simplement parce que la sociologie béninoise enferme la femme dans le mutisme malgré le cadre juridique qui la protège suffisamment. Tant que des procès pour punir ces bourreaux, ne vont pas se multiplier pour reconnaître les victimes en tant que telles, on ne bougera pas. Demandez aux hommes de droit, les avocats et autres magistrats, combien de procès de violences faites aux femmes vont jusqu’au bout pour rendre justice à la femme. Vous vous rendrez compte que nous sommes très loin de l’élimination des violences faites aux femmes. Très peu de femmes vont jusqu’au bout, à cause du regard de la société elle-même, des pesanteurs socioculturelles et même financières. Figurez-vous qu’il y a des associations de défense des droits de la femme qui exigent des honoraires pour enclencher la procédure judiciaire dans notre pays!

Il est prévu pour cette édition, 16 jours d’activisme à partir du 25 novembre. Ces actions peuvent-elles servir à quelque chose?

Ces actions participeront à mettre les projecteurs sur ces violences pour alerter les décideurs sur l’ampleur de celles-ci d’une part et d’autre part  elles apporteront aux femmes des éléments pour identifier et apprécier ces horreurs.

Quelle place occupent les hommes dans cette sensibilisation?

Ah, les hommes ! J’ai toujours été sidérée de constater qu’ils viennent tous d’une femme et qu’en plus ils ont tous  une ou des épouses et des sœurs sans pour autant faire preuve d’empathie à l’égard du sexe féminin. Un homme qui respecte sa mère, qui l’aime, ne devrait pas générer autant de violences à l’égard d’une femme fut-elle une épouse inintelligente, une employée. Mais à vrai dire, nous n’y arriverons jamais sans eux. Donc à votre question, je répondrai que leur rôle est primordial. Déjà au niveau familial, ils doivent être un bon repère pour la progéniture.

Que fait votre ONG à l’endroit des hommes et des femmes en vue d’une prise de conscience collective ?

Bien que “N’aie pas peur” ait choisi de participer à la lutte contre les violences faites aux femmes en général, le mot d’ordre de l’ONG est tolérance zéro au harcèlement sexuel en milieu professionnel. Nous voulons être un centre d’écoute, de soutien psychologique et juridique pour les victimes. À cet effet, nous avons des plateformes Twitter et Facebook pour vulgariser la loi portant protection et répression du harcèlement sexuel en milieu professionnel. Des psychologues et avocats répondent à nos questions pour la prévention et la riposte contre le harcèlement sexuel. Ensuite, nous avons un numéro WhatsApp pour encourager les victimes à témoigner, à se confier à nous pour que nous puissions les aider à déclencher la procédure de riposte contre le fléau. Et c’est encore le lieu de faire comprendre aux uns et aux autres que chaque minute de silence sur ces horreurs en milieu de travail est un gain pour les harceleurs et des victimes de plus. Il faut faire tomber les murs qui nous empêchent d’éclore librement nos talents pour prendre le chemin de la liberté dans nos choix.

Beaucoup vous considèrent aujourd’hui comme une figure historique de la lutte contre toutes formes de violences à l’égard des femmes. Quel message avez-vous à passer à ces dernières ainsi qu’aux autorités politiques ?

Je tiens réellement debout contre le harcèlement sexuel en milieu professionnel. Je n’aurai pas de répit tant que ces bourreaux continueront leur sale besogne. Je voudrais ainsi remercier tous ceux qui croient en moi et me portent. Mais au-delà de ma personne, c’est une cause commune. Peu importent les jugements que les uns et les autres peuvent porter sur ma personne, donnons-nous la main pour un nouveau mode de recrutement et d’épanouissement pour nos filles, nos sœurs et nos femmes au travail.

C’est au président de la République que je voudrais enfin dire ceci: “il y a beaucoup de Angela dans l’ombre dans nos entreprises et administrations”. J’admire son courage et sa détermination à inscrire notre pays dans le concert des grandes nations. Un seul mot, une seule décision et nous serons libérées pour nous battre à ses côtés telles des amazones.

Propos recueillis par Mike MAHOUNA/Matin Libre

Déo Gratias Kindoho vit une «torture»: «Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé », dénonce un collègue du journaliste de l’ORTB

La situation du journaliste Déo-Gratias Kindoho vire au drame. Empêché d’antenne, le journaliste vit une véritable « torture ». Du moins, selon son collègue Didier Hubert Madafimè.

La situation du journaliste Déo-Gratias Kindoho vire au drame. Empêché d’antenne, le journaliste vit une véritable « torture ». Du moins, selon son collègue Didier Hubert Madafimè.

A travers un texte publié sur sa page Facebook, il a révélé  comment notre confrère est traité par les responsables de l’ORTB.

Déo Gratias Kindoho

  « Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé: ni reportage ni présentation. Tous les jours il est là, à ne rien faire », dénonce  Didier Hubert Madafimè.

Il confie que des démarches ont pourtant été entreprises pour mettre fin à cette « torture ».

« …Le Dg sait là où se trouve Deo-Gratias Kindoho. Il y a eu des échanges de correspondance entre les deux et même des rencontres d’explication entre le Dg et son collaborateur … Je suis allé voir le Directeur de la radio pour qu’il arrête cette torture contre Deo –Gratias,   une fois, le Dg à l’origine de la situation débarqué, mais rien », confie t-il.

Et de prévenir « Si la cabale continue, on sera dans la triste obligation de sortir tous les documents ».

Manassé AGBOSSAGA

INTEGRALITE DE LA PUBLICATION DU JOURNALISTE MADAFIME

« Je n’ai pas écouté, moi-même, mais j’ai été informé d’un communiqué demandant à

Deo Gratias Kindoho

de reprendre le boulot, faute de quoi, il est considéré comme démissionnaire à partir d’une certaine date. Celui qui a rédigé le communiqué ne s’est pas bien renseigné et je suis sûr que ça ne vient pas de la Direction Générale. Le Dg sait là où se trouve Deo-Gratias Kindoho. Il y a eu des échanges de correspondance entre les deux et même des rencontres d’explication entre le Dg et son collaborateur . Ça fait plus d’un an qu’il n’est plus utilisé: ni reportage ni présentation. Tous les jours il est là, à ne rien faire. Je suis allé voir le Directeur de la radio pour qu’il arrête cette torture contre Deo -Gratias, une fois, le Dg à l’origine de la situation débarqué, mais rien. C’est vrai que Deo est une forte tête mais, c’est l’un des meilleurs journalistes de sa génération. Il est aussi l’un des rares à faire de l’équilibre de l’information le principe sacro-saint de son métier. Il décide de saisir une opportunité et les méchants, ceux qui lui pourrissent la vie, se saisissent de l’occasion. Il demande un détachement, ce qui est normal et reconnu par le statut des agents de l’ORTB et on lui impose une mise en indisponibilité. Il connaît bien la difficulté entre les deux. Ça a traîné au point où il a fallu écrire des lettres d’excuses à ces nouveaux patrons. Finalement, il est parti. Ou se trouve l’abandon de poste. Il a suffisamment le temps pour que ceux qui lui ont pourri la vie ne soient plus au poste ou au pouvoir, à son retour, afin que sa réintégration se passe sans problème. Tout finit par finir. Si la cabale continue, on sera dans la triste obligation de sortir tous les documents ».

Kpakpato Sans Payer : Le journaliste Déo Gratias Kindoho révèle pourquoi il est « privé d’antenne » sur la radio nationale

Les auditeurs et auditrices de la radio nationale ont sans doute fait le constat. Déo Gratias Kindoho, l’excellent journaliste à la voix particulière est depuis plusieurs mois absent sur la 98.2 Fm. A-t-il des ennuis de santé ? A-t-il été radié ? A-t-il quitté le pays ? Les kpakpatoyas sont allés dans tous les sens.

Les auditeurs et auditrices  de la radio nationale ont sans doute fait le constat. Déo Gratias Kindoho, l’excellent journaliste à la voix particulière est depuis plusieurs mois absent sur la 98.2 Fm. A-t-il des ennuis de santé ? A-t-il été radié ? A-t-il quitté le pays ? Les kpakpatoyas sont allés dans tous les sens.

Mais sur sa page facebook, l’intéressé a apporté des clarifications. Déo Gratias Kindoho a révélé pourquoi il est « privé d’antenne » sur la radio nationale.

« On m’a privé d’antenne et empêché de faire mon travail,  parce que je pourfends la gouvernance Talon sur mes espaces personnels et ai refusé de me soumettre à la propagande dans l’exercice de ma profession. Je me suis toujours dressé – depuis le début de ma carrière professionnelle – contre les entorses à la déontologie et à l’éthique. Que ce fût sous le Président Mathieu Kérékou ou sous Boni Yayi. Et j’ai toujours pourfendu les dérives de nos dirigeants, sous le ton qui est le mien et la plume qui va avec. Cela s’entend, j’en ai recolté plus d’ennuis qu’autre chose de la part des décideurs. Mais c’est bien la première fois que je ne peux pas exercer ma profession à cause de mes prises de position contre les dérives de nos gouvernants et en faveur d’un respect strict des normes du journalisme », a-t-il confié.

Malgré cette douloureuse situation qui affecte ses auditeurs, le journaliste dit avoir la conscience tranquille. «  Qu’à cela ne tienne! Je maintiens que ma conscience et ma sérénité ne s’en portent que mieux », fait savoir notre confrère.

Courage à lui !!!

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Hier, premiers défenseurs de Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir

Journalistes, politiciens, simple citoyens, ils étaient avant 2016, les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit d’une liste non exhaustive.

Journalistes, politiciens, simple citoyens,  ils étaient avant 2016,  les premiers défenseurs du candidat Patrice Talon. Mais puisqu’en politique, la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain, ces derniers sont aujourd’hui les plus grands détracteurs du candidat qu’ils ont porté au pouvoir. Dans  ce Kpakpato Sans Payer, nous revenons sur les cas Candide Azannaï, Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon, Déo Gracias Kindoho, et Benoît Illassa. Bien sûr, il s’agit  d’une liste non exhaustive.

Par Manassé AGBOSSAGA

Azannaï-Mitokpè

Lors de la présidentielle de 2016, le candidat Patrice Talon n’avait pas bénéficié des soutiens de grands leaders politiques. Excepté Sacca Lafia, Joseph Djogbénou, Candide Azannaï,  beaucoup ont préféré apporter leur soutien à Sébastien Ajavon.

Candide Azannaï, à l’époque député et Guy Mitopkè, conseiller municipal  à Cotonou pouvaient donc se vanter d’être les plus grands soutiens politique du candidat Patrice Talon.

Et c’est avec cette casquette, que le président du parti Restaurer l’Espoir et son poulain vendaient leur candidat aux béninois.

Azannaï décrivait alors ce dernier comme une « un génie », un homme qui alliait  « compétence et audace ». Pour lui, Patrice Talon était incontestablement l’homme de la situation.

Quant à Guy Mitokpè, il mettait en avant la fortune de l’ex magnat du Coton, s’appuyant sur les propos de Boni Yayi. Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir a tellement mouillé le maillot pour son candidat, qu’il figurait parmi les meilleurs coordonnateurs de Patrice Talon.

Seulement voilà, Talon  au pouvoir, la lune de miel va vite se transformer en lune de fiel.   

En mars 2017, Candide Azannaï, ministre de la Défense annonce son départ du gouvernement. Son poulain le suit.

Le divorce est alors consommé entre Patrice Talon, Candide Azannaï et Guy Mitokpè.

Prince Sonon Aligbonon

Sans avoir la même carrure politique que Candide Azannaï et Guy Mitokpè, Prince Sonon Aligbonon a  réussi à peser  dans l’élection de Patrice Tallon.

A Bohicon, l’ex conseiller communal a bataillé fort pour imposer la candidature de Patrice Talon dans la ville carrefour, malgré la présence de la Renaissance du Bénin, et son ex-maire Luc Atrokpo qui militait pour le candidat du parti au pouvoir Lionel Zinsou, mais également l’un de ses frères journaliste et communicateur proche du pouvoir.

Beaucoup d’observateurs de la vie politique n’ont pas manqué de louer le courage de Prince Aligbonon à l’époque et ont reconnu sa grande contribution dans la percée du candidat Patrice Talon à Bohicon.

 Nommé chargé de mission du préfet du Zou, après la victoire de Patrice Talon, il déposera quelques années plus tard le tablier.

Aujourd’hui,  c’est un homme qui se consacre à combattre le candidat qu’il a porté au pouvoir.

Benoît Illassa

Benoît Illassa, Boni Yayi n’oubliera pas ce nom. Tant cet homme originaire des départements du Collines a donné de l’insomnie au chef de l’Etat depuis l’étranger.

Rien qu’avec son blog, il se chargeait de dénoncer les dérives du régime de la Refondation.

Puis quand vint l’heure de la présidentielle de 2016, il va être l’un des  premiers à proposer à Patrice Talon d’être candidat. Quand ce dernier va accepter cette proposition, Benoît Illassa sera très tôt informé de la de la candidature de Talon à la présidentielle de 2016.

Sur les réseaux sociaux et via son blog, il se chargera donc de mettre en valeur son candidat.

Stratégie qui marchera. Talon est élu. Il est pressenti à l’Unesco avant  d’être finalement envoyé à l’OIF, suite aux manœuvres du ministre Aurélien Agbénonjci d’après ses propres aveux (Le périple de Benoit ILLASSA).

Ambassadeur auprès de l’OIF, ses relations difficiles avec le ministre des Affaires étrangères précipitent son divorce avec le régime de la rupture.

Récemment, il avait annoncé sa candidature à la présidentielle de 2021.

Preuve que son amitié avec le chef de l’Etat bat de l’aile.

Déo Gratias Kindoho

Il n’y a pas que les hommes politiques qui ont ouvertement porté la candidature de Patrice Talon. Il y a aussi des journalistes. Parmi ces derniers, il y a bel et bien Déo Gratias Kindoho, journaliste à la radio nationale.

S’il était difficile pour lui de défendre son candidat sur les antennes de la radio nationale, sous Boni Yayi, c’est sur sa page facebook, que l’homme va montrer sa préférence pour l’ex magnat du coton.

Qu’est ce Déo Gratias Kindoho n’a pas dit de Patron Talon pour montrer qu’il était l’homme idéal. ! Qu’est ce qu’il n’a pas dit pour justifier les premières actions du régime, comme quand le gouvernement décidait de la suspension unilatérale des contrats de presse !

Mais aujourd’hui, les temps ont changé. Lui qui fait les frais de sa contribution au régime. D’ailleurs, les auditeurs de la radio nationale se demandent s’il est toujours un employé de la 98.2.

Déo Gratias Kindoho, Benoît Illassa, Prince Sonon Aligbonon, Guy Mitokpè, Candide Azannaï,  hier,  premiers défenseurs de  Patrice Talon, Aujourd’hui, grands détracteurs  du candidat  qu’ils ont porté au pouvoir.

Ainsi va malheureusement la politique au 229 !!!

Economie: Serge Ekué nouveau président de la BOAD

C’est un proche de Christian Adovèlandé qui le succède à la tête de la Banque africaine ouest de développement (BOAD), après 10 ans de présidence. Pour cause, Serges Ekué, conseiller r Spécial du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) depuis mai 2020 vient d’être désigné patron de l’institution.

C’est un proche  de Christian Adovèlandé qui le succède à la tête de la Banque africaine ouest de développement (BOAD), après 10 ans de présidence. Pour cause, Serges Ekué, conseiller r Spécial du Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) depuis mai 2020  vient d’être désigné patron de l’institution.

« Le conseil des ministres de l’UEMOA vient de porter Serge Ekué à la présidence de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), le 18 août 2020, sur proposition des plus hautes autorités béninoises », confirme le site Finacial Afrik.

Serge Ekué, nouveau président de la BOAD

D’après le média, le nouveau patron de la BOAD dirigeait depuis 2016 les activités de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) de Natixis pour le Royaume Uni à Londres et cumulait cette responsabilité avec celle des Solutions de Marches pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA)

Serge Ekué est un Expert des Marchés Financiers et des Marches de Capitaux et détenteur de l’Exécutive MBA d’HEC Paris, du DESS Banques-Finances de Paris V, du diplôme de l’institut d’Études Politiques de Bordeaux, précise Finacial Afrik,

Il prendra fonction le 28 août pour un mandat de 6 ans, précise l’ORTB.

Bonne chance à lui!!!

Manassé AGBOSSAGA

Jean-Michel Abimbola : « Je suis persuadé que l’histoire rendra justice à la 7è législature »

C’est un pari avec l’histoire que prend le président de la commission du plan de l’Assemblée nationale. De passage sur l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, ce 7 octobre 2018, Jean-Michel Abimbola s’est dit persuadé que le temps donnera raison à la 7è législature pour l’ensemble de ses œuvres.

C’est un pari avec l’histoire que prend le président de la commission du plan de l’Assemblée nationale. De passage sur l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, ce 7 octobre 2018,  Jean-Michel Abimbola s’est dit persuadé que le temps donnera raison à la 7è législature pour l’ensemble de ses œuvres.

Manassé AGBOSSAGA

Le coordonnateur du Bloc de la majorité parlementaire assume les lois votées par la 7è législature. Sur le plateau de l’émission ‘‘L’invité du dimanche’’ de la télévision nationale, Jean-Michel Abimbola dit d’ailleurs être convaincu que le temps donnera raison à cette législature, qu’il qualifie de « qualité » et  « réformatrice ».

Dans cette lancée, le président de la commission du plan précise que la 7è législature a déjà, à son actif, 141 lois. Il ajoute que ces nombreuses lois votées touchent tous les secteurs (économie, infrastructure, santé, agriculture, télécommunication…).  « Nous avons légiféré  dans tous les sens », renseigne-t-il.

Jean-Michel Abimbola ajoute que cette législature qui compte en son sein des hommes de qualité, et des cadres de haut niveau, toutes tendances confondues a également voté des accords de financement, qui selon lui, ont permis « de  mobiliser des ressources pour le Bénin à un niveau jamais atteint ».

Le coordonnateur du BMP a aussi vanté les mérites de la 7è législature au plan politique. Et là-dessus, Jean-Michel Abimbola a indiqué que le parlement a contribué à « l’assainissement et à la maturation de la démocratie ».

Se faisant, il cite l’adoption du code électoral, la charte des partis politiques, et d’ici là, la loi sur le financement public des partis politiques. Jean-Michel Abimbola invite les uns et les autres à lire ensemble ces trois lois pour comprendre la pertinence des reformes politiques. Le coordonnateur du BMP confie à cet effet que l’assainissement qui se fait actuellement permettra aux partis politiques de bénéficier d’un financement public conséquent.

A cela, il ajoute que cette réforme évitera de ridiculiser le Bénin et de banaliser la fonction présidentielle.

« Nous sommes en train de faire une vraie révolution, de vraies réformes qui vont nous permettre de purger le système politique », lance-t-il avant d’ajouter sur un ton serein «  Je suis persuadé que l’histoire rendra justice à la 7è législature, qui est une législature de qualité, réformatrice ».

Outre le bilan de la 7è législature, le coordonnateur du BMP s’est aussi prononcé sur l’activisme politique de l’ancien président Boni Yayi, les réformes initiées par le président de la République, Patrice Talon, la constitution des blocs, et autres.

Sur ces différents sujets, il a évité les polémiques, invitant le peuple et surtout la jeunesse à ne pas tomber dans le jeu des politiciens. ;.

Jean-Michel Abimbola est donc en mode désintoxication.