Rachidi Gbadamassi : « Depuis un certain moment, d’éminents professeurs en droit font du juridisme sur le parrainage »

Rachidi Gbadamssi répond aux détracteurs du parrainage. Interrogé ce vendredi 15 janvier après le retrait de son formulaire de parrainage à la Céna, le député du Bloc républicain s’est notamment pris aux professeurs de droit.  

 « Depuis un certain moment,  d’éminents professeurs en droit font du juridisme sur le parrainage », lance t-il dans un style dont lui seul a le secret.

Rachidi Gbadamassi  constate que ces « éminents professeurs » sont en train « d’errer »  sur le droit et la question du parrainage.

Rachidi Gbadamassi

Pour lui, il fallait alors mettre un terme à cette confusion et cette vaine polémique en rétablissant la vérité.

« En tant que parlementaire,  nous avons l’obligation de rétablir la vérité. Nous avons l’obligation de mettre le droit à sa place », martèle t-il.

 Dans ce sens, il rappelle que le parrainage est une  « obligation constitutionnelle » et un « acte personnel » qui autorise n’importe quel élu à parrainer le candidat de son choix pour la présidentielle de 2021, sans toutefois le soutenir.

Le Professeur a parlé !!!

Manassé AGBOSSAGA

« Partisan d’une élection inclusive », Rachidi Gbadamassi rassure: « je suis prêt à donner mon parrainage à n’importe quel candidat »

Rachidi Gbadamassi lève les craintes des probables candidats à la présidentielle de 2021 au sujet du parrainage. « Partisan d’une élection inclusive », le député de la 8è circonscription électorale et membre de la mouvance présidentielle s’est dit prêt à donner son parrainage à n’importe quel candidat. 

Toutefois, le député du Bloc républicain a conditionné son parrainage à la qualité du projet de société de ce dernier.

« Je suis prêt à donner mon parrainage à n’importe quel candidat  en toute liberté, selon mon intime conviction… En tant que député libre,  je suis prêt à donner le parrainage à un candidat qui a un bon projet de société. Un projet qui va dans le sens de l’intérêt général », a-t-il déclaré après le retrait de son formulaire de parrainage ce vendredi 15 janvier 2021.

Rachidi Gbadamassi a ajouté que le parrainage est « obligation constitutionnelle » et un « acte personnel ».

Les probables candidats de l’opposition peuvent donc frapper à sa porte.

Manassé AGBOSSAGA

Nominations de Orounla et Agbénonci : Benoît Illassa parle d’une « énorme bourde », tacle Topanou et Gbadamassi

L’ancien Ambassadeur auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a eu une petite pensée pour Alain Orounla, Aurélien Agbénonci, Victor Topanou et Rachidi Gbadamassi, ce 08 décembre 2020. A vrai dire, Benoit Illassa n’a pas loupé ces derniers à travers un post critique et ironique.

L’ancien Ambassadeur auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a eu une petite pensée pour Alain Orounla, Aurélien Agbénonci, Victor Topanou et Rachidi Gbadamassi, ce 08 décembre 2020. A vrai dire, Benoit Illassa n’a pas loupé ces derniers à travers un post critique et ironique.

Nominations de Orounla, et Agbénonci : Benoît Illassa parle d’une « énorme bourde », tacle   Topanou et  Gbadamassi

Sans détour, il a qualifié « d’énorme bourde », les nominations de Alain Orounla au ministère de la Communication et de la Poste, et de Aurélien Agbénonci au ministère des Affaires étrangères.

Au sujet de Rachidi Gbadamassi, Benoît Illassa s’adresse en des thèmes peu catholiques et fait même des révélations presque humiliantes. «    Et que dire du déshonorable Rachidi GBADAMASSI ??? J’étais assis dans le salon de Patrice Talon quand il est venu faire son aggiornamento presqu’en larmes !!! Le bougre a même enlevé ses chaussures devant Claudine TALON pour clamer son ralliement à la grande vague du Nouveau Départ qui inondait les grands flots du Bénin !!! », fait-il remarquer.

Quant à Victor Topanou, ex-critique du régime de la Rupture, et depuis peu, Chantre du Nouveau départ, Benoît Illassa se moque de son ‘‘FUR’’ sans élus qu’il a fuit.

« Que dire de Victor TOPANOU qui a même écrit un bouquin pour détruire Patrice TALON et qui vénère notre patron aujourd’hui avec son parti moribond qui n’a jamais eu d’élus en République du Bénin ??? », lance t-il.

L’Ex Ambassadeur du Bénin auprès de l’OIF finit par cette conclusion :«  Le chef se moque d’eux et de leur versatilité. Il les tient par le biberon !!!

Il fallait un TALON pour remettre les pendules à l’heure et il le fait très bien !!! »

Manassé AGBOSSAGA

« Si vous me demandez pourquoi Alain OROUNLA est ministre, je vous dirai que Patrice TALON a commis une énorme bourde. Comme il a commis une bourde en nommant AGBENONCI ministre !!!

Mais, mon frère et ami n’aime pas les pressions d’où qu’elles viennent. Ces ministres savent bien que le Président Patrice TALON dispose, dans sa propre famille, des gens capables de faire le job !!!

Homme discret et de l’ombre, ce sont des affidés qui courent derrière l’homme exigeant et, pour ceux qui le connaissent, affable consensuel !!!

En 2015, pendant la campagne, l’un de ses amis, le sieur GOUNONGBE le tança en ces termes peu élogieux dans un restaurant de Porto-Novo:

« Même toi tu veux être Président de ce pays ??? Tu rêves !!! Il l’a depuis pardonné !!!

Et que dire du deshonorable Rachidi GBADAMASSI ??? J’étais assis dans le salon de Patrice Talon quand il est venu faire son aggiornamento presqu’en larmes !!! Le bougre a même enlevé ses chaussures devant Claudine TALON pour clamer son ralliement à la grande vague du Nouveau Départ qui innondait les grands flots du Bénin !!!

Que dire de Victor TOPANOU qui a même écrit un bouquin pour détruire Patrice TALON et qui vénère notre patron aujourd’hui avec son parti moribond qui n’a jamais eu d’élus en République du Bénin ??? Le chef se moque d’eux et de leur versatilité. Il les tient par le biberon !!!

Il fallait un TALON pour remettre les pendules à l’heure et il le fait très bien !!!

Vous allez en souffrir mais, malheureusement, vous ne pourriez rien faire. C’est mieux qu’on se le dise !!! »

IBA

Bertin Koovi réplique et donne deux ‘‘tomins zozos’’ à Rachidi Gbadamassi : « Je te comprends, tu ne sais pas lire »

Réponse du berger à la bergère. Bertin Koovi répond aux critiques de Rachidi Gbadamassi au sujet de la lettre adressée au président français Emmanuel Macron, ainsi qu’à certains chefs d’Etat de la sous région, et aux organisations internationales.

Réponse du berger à la bergère. Bertin Koovi répond aux critiques de Rachidi Gbadamassi au sujet de la lettre adressée au président français Emmanuel Macron, ainsi qu’à certains chefs d’Etat de la sous région, et aux organisations internationales.

Depuis la Bolivie où il se trouve, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 a dit comprendre les déclarations du professeur autoproclamé en science politique.

Selon Bertin koovi,  le déficit en lecture de Rachidi Gbadamassi est à l’origine de sa mauvaise compréhension de leur démarche.

« J’ai écouté avec dégoût et honte pour la représentation béninoise, le message de Rachidi Gbadamassi  sur le fait que moi Bertin Koovi  et 3 autres personnes ayons déposé un courrier au président du Nigéria, du Ghana,  de la France, des autres pays européens, de la commission de la Cédeao, l’Union africaine, les Nations unies et les organisations des droits de l’homme  et enfin la presse internationale. Rachidi Gbadamassi  ne peut pas lire correctement un texte… il ne sait pas lire… je le comprends, et il a raison de dire ce qu’il a dit… Ce n’est pas un péché que d’être ignorant », fait d’abord observer le président de l’Alliance Iroko.

Toutefois, Bertin Koovi, déplore que celui qu’il appelle « son ami » n’ai pas pris la peine de demander une explication au sujet de leur démarche avant de tenir ses propos.

Explication après les ‘‘tomins’’

L’ancien candidat à la présidentielle de 2016 se fait ensuite le plaisir d’expliquer à Rachidi Gbadamassi leur démarche. Bertin Koovi a indiqué qu’ils ont écrit aux personnalités étrangères et organisations internationales  pour « réclamer le corps des personnes tuées » lors des violences postélectorales des législatives de 2019.

A ce niveau, Bertin Koovi marque une pause et rappelle qu’ils ne sont pas les premiers à adresser des courriers aux personnalités étrangères.

« Gbadamassi  veut-il  que je lui fasse le rappel de tous ceux à qui Talon a écrit  quand il était en exil pour parler du Bénin », lance le président de l’Alliance Iroko.

Et si Gbadamassi avait laissé entendre que cette démarche politique est synonyme de « recolonisation », Bertin Koovi ironise et fait savoir que nous sommes déjà en plein « esclavage » sous la rupture.

« Le port est pour les belges. L’électricité pour les Canadiens. Le Bénin est devenu une colonie belge canadienne », souligne t-il.

Tout en montrant que leur démarche n’est pas synonyme de recolonisation,  Bertin koovi  s’interroge sur les connaissances de Rachidi Gbadamassi en histoire et en démocratie.

« Tu sais quoi de lutte de Bio Guéra, de Kaba, Béhanzin. Toi tu parles de démocratie. Tu en sais quoi », lance l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, avant de marteler  «  nous allons continuer de porter à l’attention du monde,  ce que le Bénin est devenu ».

Walaye, cette réplique équivaut à deux ‘‘tomins zozos’’ (gifles bien chauds).

Manassé AGBOSSAGA

Kpakpato Sans Payer : Le professeur –député, Rachidi Gbadamassi massacre les signataires la lettre adressée à Macron et aux organisations internationales

Le professeur autoproclamé en science politique n’a pas loupé les signataires de la lettre adressée au président français Emmanuel Macron, ainsi qu’à certains chefs d’Etat africains, et aux organisations internationales.

Le professeur autoproclamé en science politique n’a pas loupé les signataires de la lettre adressée au président français Emmanuel Macron, ainsi qu’à certains chefs d’Etat africains,  et aux organisations internationales.

Dans un entretien accordé à notre confrère Donatien Djéglé, le député Rachidi Gbadamassi a dénoncé un  « acte éhonté, indigne d’une opposition non formalisée, mal inspirée », qui vient  remettre  «  en cause la souveraineté nationale ».

Pour lui,  un silence sur cet acte « indigne » et cette « erreur politique », serait synonyme de trahison contre nos héros.

« Ne pas se prononcer par rapport à l’acte éhonté, indigne d’une opposition non formalisée, mal inspirée,  c’est trahir la mémoire de nos illustres rois Béhanzin, Bio Guéra, Kaba qui ont lutté contre l’impérialisme »,  fait remarquer l’ancien maire de Parakou.

Par contre, Rachidi Gbadamassi  préconise  une solution à la ‘‘béninoise’’, si problème de démocratie il en existait au Bénin.

« Le problème des béninois doit être réglé entre les béninois.  Il faut éviter de salir l’image de notre pays à l’étranger », conseille t-il à Léonce Houngbadji, Bertin Koovi, Ganiou Soglo, et Oumar Arouna, les quatre signataires de la lettre.

Le professeur autoproclamé en politique rappelle que «l’occident n’a pas fini de régler ses problèmes de terrorisme, de Covid » pour  venir régler les problèmes de démocratie au  Bénin. 

C’est le   professeur autoproclamé en science politique qui a fait le son.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021: Participation de Talon à une importante rencontre du bureau politique du Bloc républicain

Fait rare pour être signalé. Sans être officiellement membre du Bloc républicain, le chef de l’Etat a participé à une rencontre officielle du parti.

Patrice Talon était ce lundi 17 août 2020 aux côtés de Abdoulaye Bio Tchané, Samou Adambi, Hervé Hêhomey, Rachidi Gbadamassi, André Okounlola, Adidjath Mathys, Sofiath Schanou et autres où il a énormément participé à la rencontre du bureau politique du Bloc républicain.

Officiellement, cette rencontre politique s’est voulue être l’occasion de « faire le bilan de la campagne des communales et municipales et envisager les perspectives.

Toutefois, ce n’est pas un secret que  la présidentielle de 2021 justifie en grande partie la présence de Patrice Talon à cette rencontre.

En cela, on peut alors se demander si entre le Bloc républicain et l’Union progressiste, le chef de l’Etat a déjà fait le choix du parti qui portera officiellement sa candidature au scrutin présidentiel.

Les jours à venir nous édifieront.

Manassé AGBOSSAGA  

Kpakpato Sans Payer: Pris en flagrant délit de manque de popularité, ces ministres et députés ont été déshabillés dans leurs fiefs

La Commission électorale nationale autonome (Céna) a proclamé le jeudi dernier les résultats des communales et municipales du 17 mai dernier. Kpakpatomedias.com se penche dans cet article sur cinq ministres et députés qui ont été pris en flagrant délit de manque de popularité dans leurs fiefs.

La Commission électorale nationale autonome (Céna) a proclamé le jeudi dernier les résultats des communales et municipales du 17 mai dernier. Kpakpatomedias.com se penche  dans cet article sur cinq ministres et députés qui ont été pris en flagrant délit de manque de popularité dans leurs fiefs.

Adambi-Gbadamassi

La grosse déculottée est venue de Parakou où ministre et député ont mordu la poussière.

Dans la citée des Kobourous, l’association Samou Adambi, ministre de l’Eau  et Rachidi Gbadamassi, député à l’Assemblée a été emportée par le volcan FcBe.

Rachidi Gbadamassi

Lâché par son leader Boni Yayi, le parti FcBe a toutefois réussi à  remporter  17 sièges, soit la majorité absolue.

Sous les yeux de Samou Adambi et Rachidi Gbadamassi,  le Bloc républicain ne sera pas le locataire de la mairie de Parakou.

Adambi et Gbadamassi n’ont donc pas été utiles au maire sortant Charles Toko.

Robert Gbian, un général sans troupe chez lui

Robert Gbian est un général sans troupe. A  Bembérèkè, le Général a perdu la bataille.  

En sa présence, le parti FcBe  a remporté  la majorité absolue avec 14 sièges.

Robert Gbian

Pire encore, le Bloc républicain formation politique à laquelle appartient le Général Robert Gbian occupe la troisième place avec 9 sièges contre 12 pour l’Union progressiste.

André Okounlola a reçu une  fessée à Savè

L’autre député du Bloc républicain qui a été en difficulté lors des communales, est l’honorable André Okounlola. Sous ses yeux, le parti FcBe s’est royalement imposé à Savè avec ses 10 sièges obtenus.

Okounlola pourra toutefois mettre en avant les 6 sièges obtenus.

Edmond Agoua, beaucoup de bruits pour rien

A Glazoué, Edmonnd Agoua est, également, sorti fragilisé. Malgré  le show médiatique fait sur sa personne comme s’il était candidat, son parti l’Union progressiste s’est lourdement incliné.

Edmond Agoua

Les bruits médiatiques n’ont pas empêché la victoire du Br,  qui  prend le contrôle de la mairie de Glazoué.

Avec ses 13 propos : Gbadamassi a fait danser Takou, taclé Atao et Yayi

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, …

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, Mohamed Atao Hinnouho, Rachidi Gbadamassi  a fait marrer et danser le très célèbre journaliste Aboubakar Takou,  et une bonne partie des journalistes présents. Kpakpato Médias revient sur ses 13 propos chics-chocs.

1)

« En venant ici aujourd’hui,  je n’avais pas l’intention de prendre la parole,  mais comme le coordonateur a insisté et comme je ne veux pas faire preuve d’indiscipline politique,  je vais juste placer un petit mot »

2)

« Nos amis  d’en face confond (ici le professeur politique a oublié ses notes de conjugaison) la foule et le peuple. C’est la foule manipulée qui est contre les reformes. Le peuple béninois, le peuple souverain est pour les reformes »

3)

« La voie royale pour accéder à la magistrature suprême est la voie des urnes. L’insurrection populaire n’aura pas lieu, parce que le peuple béninois est un peuple mature »

4)

« Nous avons la ferme conviction que le président Patrice Talon va étonner positivement le Bénin et le monde  à travers ses reformes. La femme lorsqu’elle est enceinte, elle éprouve la tristesse, elle sent les douleurs mais après l’accouchement,  elle est heureuse  parce qu’un beau bébé est né. C’est ça les reformes ».

5)

« Actuellement le président Patrice Talon respecte le principe de la séparation de pouvoirs. Ce n’est pas Patrice Talon qui arrête. Patrice Talon mène la lutte contre la corruption d’une manière légale ».

6)

« Le dossier ‘‘Atao Gate’’ a commencé au moment où il était dans la mouvance présidentielle. C’est parce qu’il n’a pas de solution qu’il a migré vers l’opposition, pensant que c’était une couverture. Mais l’opposition n’est pas une couverture. Le problème de faux médicament est un problème de santé publique. C’est un problème d’image pour notre pays. Nous n’avons pas dit que notre collègue Atao est complice ou est coupable, seule la justice béninoise peut le démontrer ».

7)

« Au temps de Yayi Boni dans le dossier PPEA 2, moi j’étais mouvancier de bon teint et j’ai combattu farouchement la levée d’immunité de Kassa, parce que je savais que c’est un faux dossier monté pour finir avec un potentiel candidat ».

8)

« Le parlement béninois n’est pas un parlement de caisse de résonance. Le parlement béninois n’est pas un parlement aux ordres.  Nous votons selon notre intime conviction. Nous ne votons pas par pression. Nous ne sommes pas des manipulés ».

9)

« Aujourd’hui quand vous voyez les députés au Parlement, en tout cas quand on prend le président Houngbédji, Amoussou, Idji et consorts,  Nago, quand on parle de l’expérience parlementaire, on ne peut plus nous dire que nous sommes des petits parlementaires. Ça c’est une réalité indéniable ».

10)

« Nous devons voter une loi à l’Assemblée nationale pour interdire que tout juge doit être récusé.  Tout juge qui va juger les députés va être récusé parce qu’il s’agira d’un règlement de compte ».

11)

« On en veut à Patrice Talon parce que Patrice Talon veut lutter contre la corruption,   et la lutte contre la corruption, nous devons aller  loin ».

12)

« Nous n’avons pas peur des débats. Invitez les députés de la minorité, invitez les députés de la majorité pour les débats, nous nous voulons des débats contradictoires ».

13)

« C’est le vrai peuple qui avisera.  Ce n’est pas la foule. On attend en 2019 pour savoir qui a le peuple avec lui ».

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Rachidi Gbadamassi: «Le parlement béninois est un parlement responsable, respectable et respecté »

Rachidi Gbadamassi vente les mérites du Parlement béninois. Face aux populations de Parakou le week-end dernier, le député de la 8è circonscription électorale, élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBe) avant d’opérer une volte-face   pour rejoindre le navire du Nouveau départ n’a pas manqué de qualificatif pour louer les mérites de l’actuelle législature…

Rachidi Gbadamassi vente les mérites du Parlement béninois. Face aux populations de Parakou le week-end dernier, le député de la 8è circonscription électorale, élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBe) avant d’opérer une volte-face   pour rejoindre le navire du Nouveau départ n’a pas manqué de qualificatif pour louer les mérites de l’actuelle législature.

«  Le parlement béninois n’est pas la caisse de résonance d’un gouvernement.   Contrairement à ce que les gens pensent,   c’est un parlement responsable, respectable et respecté qui vote des lois en faveur des populations », assure Rachidi Gbadamassi.

Dans cette lancée, le député de la 8è circonscription dénonce les rumeurs faisant état d’une complicité entre les députés et le gouvernement et rassure que le Parlement accorde du prix à son indépendance.

« Nous ne voulons pas la pression.  Nous demandons à chacun de respecter le principe de séparation des pouvoirs. Le parlement est à part.  La justice est à part. L’exécutif est à part. Nous sommes jaloux de notre indépendance.  Qu’on ne nous fasse pas de pression », lance l’ancien maire de Parakou, avant d’ajouter « Nous demandons aux populations de nous soutenir ».

Il est évident que cet appel ne s’adresse pas aux agents de la santé et de la justice, eux qui sont en courroux depuis le vote de la loi leur retirant le droit de grève.

Manassé AGBOSSAGA