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En marge de l’An 4 de sa démission du Gouvernement, Candide Azannaï a lancé un appel à tous les leaders de la Résistance nationale. Ce 27 mars 2021, l’ex ministre de la Défense nationale a invité les uns et les autres à l’union et au « renoncement » ou à « la mise entre parenthèses de toutes ambitions personnelles et privées ».
« Unissez-vous au sein de la Résistance Nationale », a lancé Candide Azannaï.
Puis de promettre «… et dans les deux semaines qui vont suivre cette union sacrée, je vous le promets en plein jour et de la plus transparente des manières, le Peuple Béninois mettra définitivement fin à l’imposture du pouvoir dit de la rupture ».
S’appuyant sur Thomas PAINE, il rappelle qu’une « armée de principes peut aller là où une armée de soldats ne peut aller. »
A travers un communiqué, l’Union sociale libérale (USL) et la Résistance nationale ont réagi à l’arrestation de Réckya Madougou. Lire leurs messages respectifs.
MESSAGE DE SOUTIEN DE l’UNION SOCIALE LIBÉRALE SUITE À L’ « ARRESTATION » DE MME
L’#USL a reçu avec stupeur le récit de Monsieur Joël AIVO, confirmé par le parti Les Démocrates, sur l’interpellation de Mme Reckya Madougou
L’USL s’inquiète de la méthode de cette arrestation et la condamne fermement. Le parti exprime sa sollicitude à Mme Reckya Madougou ainsi qu’à sa formation politique, Les Démocrates.
L’USL rappelle au pouvoir en place que la paix ne se professe pas uniquement en parole, mais surtout dans les actes.
L’USL reste aux côtés de tous ceux qui veulent sauvegarder la paix dans notre pays sans céder un seul petit espace pour la destruction de nos acquis démocratiques.
L’USL réclame la libération de Mme Reckya Madougou et le respect absolu de ses droits.
Cette arrestation arbitraire ne fait qu’aggraver l’image désastreuse de notre pays présenté comme ne respectant plus les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen.
Enfin, l’USL saisit cette malheureuse occasion pour rappeler sa proposition de sortie de crise qui ne passe que par l’application des décisions de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et l’organisation d’une transition politique.
Les propos de l’ancien conseiller communal à la mairie de Bohicon ont fait le tour des réseaux sociaux. Beaucoup y ont rapidement vu un come-back dans la mouvance présidentielle de Prince Sonon Aligbonon, lui qui fut un soutien de première du candidat Patrice Talon, devenu président de la République.
« J’ai comme l’impression que certaines personnes sont tellement pressées de rejoindre la mouvance, et me poussent à prendre le devant, à aucun moment j’ai parlé de la Mouvance Présidentielle dans mon audio de 8mn16s publié le vendredi 26 Février 2021 », fait-il d’abord remarquer.
L’ex membre du MPL de Korogoné apporte ensuite des précisions sur le fond de sa pensée.
« Ma préoccupation n’est quand même pas sombre. Je la résume en quelques points. 1- l’opposition s’oppose ou accepte finalement quelle constitution pour notre pays??? 2-l’opposition s’oppose ou accepte finalement quelles lois??? 3- l’opposition pense quoi du calendrier électoral qui convoque le corps électoral pour le 11 avril 2021. 4-C’est qui le chef de file de l’opposition ??? 5- L’opposition présente officiellement quel agenda pour ses soutiens ??? Il faut juste porter la casquette d’opposant pour les beaux yeux des gens, et assumer infiniment les incohérences dont ils font preuve, ses meneurs de jeu ??? Abandonnons nos formations politiques et concentrons nous sur l’essentiel, c’est difficile de comprendre cette théorie ??? », a-t-il écrit sur son compte officiel ce dimanche 28 février.
Face à toutes ces interrogations, Prince Sonon Aligbonon propose une réorganisation de l’opposition, ou à défaut d’abandonner le combat pour ne pas sacrifier inutilement des vies humaines.
« Aucune personnalité politique puissante qu’elle soit!
Aucun parti politique puissant qu’il soit…ne pourra seul faire ce Job.
L’opposition doit s’asseoir autour d’une tête bien faite, en exemple le Pdt Candide AZANNAÏ pour redéfinir les perspectives d’avenir pour une RÉSISTANCE NATIONALE INCLUSIVE.
Et de lancer « Je répète, je ne suis plus Opposant, je suis à la maison auprès de ma famille, j’ai de belles dames et des enfants à contempler et à sécuriser! Certaines personnes ne savent grand chose de la lutte politique et se livrent à leurs émotions pour faire des commentaires et appréciations inouïes. Père, pardonnes-leurs ».
En séjour au Bénin dans le cadre d’une mission d’information de la présidentielle du 11 avril 2021, Mohamed Ibn Chambas a rencontré des représentants de partis. Et lors d’une rencontre en début de semaine, Guy Mtokpè, Honorable Jules Gnanvo et d’autres membres du parti Restaurer l’Espoir ont claqué la porte. Mais avant de partir, ces derniers ont, au nom de la Résistance nationale, laissé un mémorandum au sujet de la situation politique nationale à l’émissaire de l’ONU. Voici ce que comporte ledit mémorandum.
MÉMORANDUM DE LA RÉSISTANCE NATIONALE AU SUJET DE LA SITUATION POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE
A l’ATTENTION DESon Excellence Monsieur Mohammed Ibn CHAMBAS, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.
Référence : 039/JK/AFD/CR/COORD.SNU-2021 COTONOU, 03 février 2021
Cotonou, le 09 février 2021
Excellence Monsieur le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest,
L’organisation des élections présidentielles au Bénin le 11 avril 2021, dans un chaos dictatorial orchestré par le pouvoir dit de la rupture, est une situation inédite depuis l’historique Conférence Nationale des Forces Vives de la Nation de février 1990.
Il s’agit purement et simplement d’un coup de force visant à parachever un coup d’Etat de type nouveau enclenché par le Président Patrice TALON sous le malicieux prétexte de réformes dites du système partisan et du système électoral dans un contexte politique où tous les pouvoirs politiques et toutes les institutions sont à sa solde.
Pour mieux comprendre une telle situation, il serait important de remonter, à l’organisation exclusive et sanglante des parodies électorales des législatives du 28 avril 2019 (I), au simulacre des communales antidémocratiques le 17 mai 2020 (II) et à la confiscation du pouvoir présidentielle par le coup de trop projeté pour le 11 avril 2021 et ignominieusement dénommé « élection présidentielle d’avril 2021 » dont le vainqueur est connu avant même l’ouverture des candidatures (III).
I. Les élections législatives exclusives et entachées de sang du 28 avril 2019 :
Les élections législatives du 28 avril 2019 ont été les premiers assauts du pouvoir dictatorial et sanguinaire dit de la rupture contre notre démocratie.
Pour s’en convaincre, déjà le 11 avril 2019, le Chef de l’Etat, Monsieur Patrice TALON, a assumé la responsabilité de l’organisation dans notre pays, des élections législatives non inclusives, en dépit des appels à la raison tant des acteurs politiques et religieux au plan national que de la Communauté internationale.
Malgré le vote des lois incongrues et inapplicables votées par sa majorité parlementaire qui ont conduit à l’impasse électorale et par conséquent à une crise politique dommageable à la paix et aux répercussions à tout point de vue imprévisibles, le Président de la République, Monsieur Patrice TALON, a tout de même exigé et conduit dans une mare de sang, les élections législatives d’avril 2019.
Cette posture du Chef de l’État prouve qu’il a engagé, en toute connaissance de cause, son leadership dans la voie de la confiscation du pouvoir législatif et de la remise en cause totale de la démocratie et de l’État de droit après avoir détruire les libertés, les droits politiques, sociaux, économiques aux moyens d’une inflation législative sans précédent dans l’histoire du Renouveau Démocratique depuis la chute du mur de BERLIN.
À l’arrivée, l’exclusion de tous les partis de l’Opposition politique de prendre part aux élections législatives d’avril 2019, l’interdiction qui leurs est faite de se rassembler et malgré l’imposition d’un Etat de lois, véritable déni de l’Etat de droit, les deux (02) partis siamois (UP et BR) du Président de la République ont été rejetés par l’ensemble du Peuple béninois.
Les résultats desdites élections ont été tout simplement à la hauteur des affronts à notre démocratie. Le camouflet était tout simplement ”volens nolens” retentissant. Le peuple béninois s’est en réalité abstenu à plus de 90% aux élections législatives du 28 avril 2019. (Contrairement aux affiches officielles incapables de franchir la barre des 27 %).
Face à ce revers historique infligé par le Peuple Souverain, le pouvoir de la rupture aux abois, désillusionné, n’a eu d’autres alternatives que le passage en force. Le recours à l’usage des armes létales, le 1er et le 02 mai 2019, pour reprendre les propos du Gouvernement, à travers les aveux lugubres du ministre de l’Intérieur, illustre à quel point le pouvoir dit de la rupture s’est radicalisé.
La déclaration du chef de l’Etat intervenue plus de 20 jours après les violences et les tueries du 1er et du 02 mai 2019, n’est pas allée dans le sens de la paix, loin de là, elle est plutôt allée dans le sens de l’encouragement des criminels responsables des tueries d’innocentes populations civiles.
Il va de soi que ce coup d’Etat déclenché par la parodie électorale du 28 avril 2019 et le recours à la force excessive contre les populations civiles sont prémédités, et visaient à la confiscation du pouvoir législatif par l’octroi de tous les 83 sièges que compte le Parlement béninois aux seuls membres des deux partis UP et BR instigués par le Président TALON.
La «8ème législature » est une assemblée monochrome caractéristique des parlements de type dictatorial.
Une telle Assemblée Nationale inadmissible en régime de démocratie, une fois imposée dans le sang et par recours disproportionné à la force et à l’utilisation des armes à feu, le Président Patrice TALON s’en est servi pour engager :
• le tripatouillage unilatéral et sectaire de la Constitution du 11 décembre 1990 opéré nuitamment (dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 2019).
• la mise à mort du modèle démocratique béninois ; et
• le basculement de notre pays dans un régime dictatorial de type despotique, le basculement dans un déni de l’Etat de droit.
Nul ne peut contester cette évidence factuelle que la République du Bénin, par le fait et sous la seule responsabilité de Patrice TALON, a cessé d’être un régime de Démocratie et que le pouvoir dit de la rupture s’est mué en un pouvoir personnel extrêmement radicalisé.
Face une telle forfaiture la Résistance Nationale démocratique et pacifique exige :
• la réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes des répressions sanglantes et des tueries du 1er et du 2 mai 2019 ;
• la justice à toutes les victimes innocentes ;
• des sanctions exemplaires aux auteurs et aux commanditaires de tels actes de barbaries quels qu’ils soient, conformément aux principes, lois et textes en la matière tant au niveau national qu’international.
Ces faits qui ne peuvent restés impunis dans une démocratie appellent que le Président de la République, Monsieur Patrice TALON puisse répondre personnellement et éclairer impérativement le Peuple béninois et l’ensemble de la Communauté internationale sur la base des dispositions générales en lien avec les questions d’éthique liées au recours à la force et à l’utilisation des armes à feu.
Les événements du 1er et du 02 mai 2019 sont d’une gravité telle qu’ils ne peuvent pas être mis sous boisseau.
Il faut absolument que les responsabilités soient situées face à ce holdup électoral et à la confiscation du pouvoir législatif.
À l’origine, les responsables de ce chaos dictatorial sont les planificateurs de la doctrine de compétition sans concurrence (Patrice TALON) en matière électorale dans un régime pourtant de démocratie, de l’État de droit, du pluralisme fondé sur un système républicain où le « consensus » est élevé au rang de principe à valeur constitutionnelle.
On en déduit aisément que les responsables sont ceux qui ont orchestré le complot du certificat de conformité, ont exclu tous les partis politiques de l’Opposition et ont disqualifié tous les partis politiques et toutes les forces politiques hostiles au retour à la pensée unique ; ils sont simplement à l’origine de l’organisation d’une parodie électorale sur la base de lois pourtant reconnues comme inapplicables, incongrues et inopérantes.
Au premier rang de cette catégorie de responsabilité, il y a l’instigateur de l’impasse électorale et de la crise politique qui ébranlent notre pays et qui n’est personne d’autre que celui qui a déclaré le 11 avril 2019 qu’il assume la confiscation du pouvoir législatif par l’imposition d’une parodie électorale qui exclut toute l’Opposition politique.
Celui – là se connaît et tout le monde le connaît : c’est le Président de la République Patrice TALON.
Au-delà des élections législatives du 28 avril 2019, le Gouvernement de la rupture a étendu son pouvoir dictatorial, s’arrachant quasiment plutôt par désignations toutes les communes à l’issue de pseudos – élections communales du 17 mai 2020.
II. Les élections municipales exclusives du 17 mai 2020 :
Dans un contexte généralisé de la pandémie de la Covid-19, le Gouvernement s’est royalement offert la plupart des soixante-dix-sept communes de notre pays avec ses deux partis politiques siamois (UP et BR, tous deux instigués par le même P. TALON et un parti politique allié – FCBE – qui peine visiblement à être reconnu et accepté par l’opinion publique comme une force politique de l’Opposition.
On en déduit que le 17 mai 2020, il n’y a jamais eu d’élections communales mais que les commis du régime ont été purement et simplement installés par le pouvoir dictatorial.
Aucune élection démocratique, libre, transparente et concurrentielle n’a conduit à leurs accessions à la tête des municipalités.
Il a été procédé à la modification de la loi électorale en plein processus électoral pour procéder à des nominations en lieux places des élections en flagrante violation de la Constitution.
III. Les élections présidentielles de façade du 11 avril 2021 :
Le but malsain et inavoué de toutes les manœuvres orchestrées par le Président Patrice TALON depuis le 06 avril 2016 est la confiscation de toute possibilité d’alternance au pouvoir en avril 2021 comme il est prescrit dans la Constitution sur laquelle pourtant, il a prêté serment le 06 avril 2016.
Le mandat du Président Patrice TALON s’achève le 5 avril 2021 à 24 heures.
Aucune élection présidentielle n’est prescrite nulle part en République du Bénin au mois d’avril (mois de prestation de serment, de début et de fin de mandat présidentiel depuis 1990) et dans aucun texte avant les coups de force successifs des lois liberticides, de l’instauration d’une gouvernance par la terreur avec des forces armées et des forces de sécurité publique, avec l’instrumentalisation de l’administration surtout judiciaire et fiscale, des institutions républicaines, l’exclusion politique, la confiscation du pouvoir législatif, le tripatouillage nuitamment de la Constitution, les contraintes à l’exil, les disparitions forcées, le climat actuel de terreur …
C’est suite à tout ce qui précède que le Président TALON a prolongé unilatéralement son mandat au-delà du délai constitutionnel du 05 avril 2021 afin de pouvoir s’offrir seul et en dehors de toute compétition électorale démocratique les destinées d’une réélection à l’arrachée.
Le Bénin est dans une impasse politique avec la mort de la démocratie et de l’Etat de droit ; tous les signaux sont au rouge. Les conditions législatives imposées par un parlement illégitime, illégal et de sang pour prendre part aux élections présidentielles ne sont nullement la résultante des décisions de l’historique Conférence Nationale de février 1990. Le quitus fiscal, la caution électorale, le parrainage par les seuls « députés » et les seuls « maires » du Président TALON sont autant de conditions qui éloignent le peuple du choix de ses dirigeants.
Conclusion :
Au regard de tout ce qui précède, après avoir mis sous ordre les quatre-vingt-trois (83) « députés de la 8ème législature » et après s’être octroyé les soixante-dix-sept (77) communes, il est clair que l’organisation de la prochaine élection présidentielle est par conséquent nulle et non avenue. Le déni de démocratie entretenu et soutenu par le régime en place nous conduit progressivement et irréversiblement dans une impasse totale de crises renouvelées, de violences généralisées et de pertes en vie humaines certaines, dans un contexte de coup d’Etat permanent avec le concours marchandé de quelques officiers militaires et paramilitaires félons qui salissent et nuisent à l’honorabilité et au caractère sacré de l’engagement de stricte neutralité prise par l’Armée à l’issue de la Conférence Nationale de février 1990.
PLUS GRAVE, L’EXERCICE ILLÉGAL, ILLÉGITIME ET FRAUDULEUX DU POUVOIR PRÉSIDENTIEL AU DELÀ DU 05 AVRIL 2021 EST UN ACTE DE PARJURE PUREMENT ET SIMPLEMENT REJETÉ PAR LA RÉSISTANCE NATIONALE.
Toute chose qui montre qu’il est urgent d’agir au plus tôt pour empêcher que les élans dictatoriaux de ce régime aux abois ne tuent encore les Béninois.
En choisissant d’organiser les élections présidentielles après la fin de son mandat, le Président Patrice TALON sait qu’à partir du 06 avril 2021, il sera tenu personnellement responsable de toutes les conséquences qui pourront résulter de cette forfaiture de trop.
Le problème aujourd’hui au Bénin n’est pas l’organisation des parodies électorales projetées hors mandat par un régime dictatorial et un pouvoir despotique et déviant pour une frauduleuse date, c’est-à-dire le 11 avril 2021.
Le problème est le régime dictatorial lui-même.
Et la solution doit viser à mettre hors d’état de nuire le régime dictatorial imposé par une gouvernance par les armes, qui tire à balles réelles sur les populations sur fond de manipulation et de pensée unique.
C’est ce pouvoir dit de la rupture qu’il faut absolument et sans délai désarmé.
Recommandations :
Rappel :
• La cause de la Résistance Nationale demeure :
– les lois liberticides
– l’exclusion
– la confiscation du pouvoir législatif
– les tueries
– le coup d’Etat constitutionnel
• L’objectif de la Résistance Nationale demeure :
– La Réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes,
– Le Rétablissement de la Liberté et de l’Etat de droit,
– La Restauration de la Démocratie,
– La Sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale.
– La Réconciliation de la Nation.
– Le retour au pays des exilés politiques.
Nos regrets :
Le monde entier sait parfaitement ce qui se passe au Bénin.
La Communauté internationale est parfaitement au courant de comment la première démocratie issue pacifiquement de la première Conférence Nationale en Afrique au Sud du Sahara a été braquée et actuellement mise à rudes épreuves par le pouvoir despotique dit de la rupture.
Tout le monde connaît le fauteur de trouble.
Tout le monde l’a vu à l’œuvre.
Tout le monde sait que c’est Patrice TALON.
Tout le monde continue de le laisser tuer et agir en flagrante violation des valeurs et des principes qui fondent l’essence même de la Communauté internationale. Personne n’est gênée de continuer à coopérer avec un tel monstre dans un tel contexte de coup d’Etat permanent.
Nos interrogations :
En 2019, cette même Communauté internationale, avec les mêmes envoyés spéciaux n’avaient pas pu empêcher l’exclusion, la répression sanglante et mortelle, la confiscation du pouvoir législatif… alors qu’ils avaient été tous, très tôt prévenus.
Que peuvent aujourd’hui cette même Communauté internationale et ses mêmes envoyés spéciaux alors qu’actuellement nous sommes dans un coup d’Etat permanent ?
La situation politique au Bénin est vraiment catastrophique et pour la Résistance Nationale, le plus urgent est que nous décidons à prendre à bras le corps le problème le plus important à savoir désarmer le pouvoir despotique dit de la rupture et rétablir la Démocratie.
Nous devons éviter de nous distraire par les manœuvres du dictateur et par les approches classiques de certaines missions (dites internationales) de bons offices qui peinent à aborder le fonds des problèmes.
Nos recommandations :
A l’endroit du Peuple Souverain épris de Liberté, de Dignité et de Démocratie :
– Intensification de la lutte pacifique et non violente conformément aux exigences préconisées par les dispositions de l’Article 66 de la Constitution sur laquelle le Président Patrice TALON a prêté serment le 06 avril 2016. Seule la lutte populaire, non violente et généralisée arrive à déterminer l’issue finale, c’est à dire la reconquête des valeurs et des principes fondamentaux de la Démocratie et de l’Etat de droit.
A l’endroit de tous et de la Communauté internationale :
– Exigence :
• du respect des valeurs et principes de la Démocratie et de l’Etat de droit par :
– la Restitution du pouvoir législatif ;
– la Condamnation du tripatouillage sectaire en catimini et frauduleux de la Constitution ;
– le refus de reconnaître et la suspension de toute coopération avec les artisans, auteurs et complices civils et militaires du pouvoir personnel et du Coup d’Etat en perpétration par Patrice TALON, les isoler et les sanctionner ;
– la Contribution à la Réconciliation nationale et à la Paix par la facilitation du retour immédiat de tous les exilés politiques et l’abrogation sans délai de toutes les lois liberticides.
– Le Respect des décisions de justice.
En conséquence, la mascarade électorale projetée par le Président Patrice TALON pour le 11 avril 2021 est un processus irresponsable, dangereux et aux conséquences désastreuses imprévisibles pour la paix et dommageables pour la Démocratie et l’Etat de droit.
Le processus électoral frauduleux actuellement en cours est un hold-up dictatorial et il doit y être mis fin.
L’ensemble de la Communauté Nationale devra être invité à un véritable dialogue politique national de réconciliation en vue du rétablissement de la Démocratie et de renouement avec les principes fondamentaux de l’Etat de droit.
Nous n’entendons prêter aucune caution à la dictature.
La Communauté internationale et les Démocrates partout, ici comme ailleurs doivent cesser de se laisser distraire par le Président Patrice TALON.
La Coordination Nationale de la Résistance Nationale
Par délégation,
Honorable Jules GNANVO, Juriste, Ancien Député,
Chef et Porte-Parole de la Délégation de la Résistance Nationale,
La résistance se porte bien. Et ce malgré, les récentes attaques entre certains leaders de l’opposition. C’est l’assurance donnée par Candide Azannaï, ‘‘chef d’orchestre et champion des tacles’’.
La résistance se porte bien. Et ce malgré, les récentes attaques entre certains leaders de l’opposition. C’est l’assurance donnée par Candide Azannaï, ‘‘chef d’orchestre et champion des tacles’’.
Présent dans le département du Mono ce samedi 26 septembre, il a martelé qu’il n’y a aucun « problème » au niveau de la Résistance nationale
« En réalité, il n’y a aucun problème au sein de la Résistance Nationale », a-t-il rassuré.
Puis de préciser « Ce sont plutôt de petites tempêtes d’eau dans de petits vers à boire qu’agitent des pseudos opposants en mal de repères moraux… des personnalités qui manifestement depuis, avaient détruit l’unité de l’opposition, avaient nui à la cohésion interne et avaient menacé l’efficacité de la Résistance Nationale ».
A chacun son commentaire !!!
Manassé AGBOSSAGA
EXTRAIT DE SON MESSAGE
« A toutes et à tous,
Je voudrais vous remercier de votre attention.
Je viens de terminer mon entretien avec la jeunesse et la population du Département du MONO.
Une séance très enrichissante et empreinte de sincérité .
Nos échanges ont porté sur la nécessité d’une clarification politique interne pour éviter tout amalgame entre une Opposition et une Résistance dans notre contexte actuel de Dictature. Il a été également débattu la nécessité de centrer la Résistance Nationale sur une révolution morale active, permanente et totale; il s’agit d’une approche impérative et non négociable.
Le programme et le plan d’action actuellement en cours de la Résistance Nationale ont été présentés et appréciés de fond en comble.
Les militants de l’espoir et les représentants des populations résistantes ont fustigé et désavoué les comportements des « assis entre deux chaises », fabulistes politiques, souffleurs de ragots qui se fatiguent à faire passer les autres pour ce que eux, ils sont.
En réalité, il n’y a aucun problème au sein de la Résistance Nationale. Ce sont plutôt de petites tempêtes d’eau dans de petits vers à boire qu’agitent des pseudos opposants en mal de repères moraux.
Les populations ont salué ma clairvoyance et ma capacité d’anticipation et se sont dites rassurées que je ne me laisserai pas distraire par des personnalités qui manifestement depuis, avaient détruit l’unité de l’opposition, avaient nui à la cohésion interne et avaient menacé l’efficacité de la Résistance Nationale.
C’est avec grande satisfaction que nous nous sommes félicités de l’initiative de cette séance qui vient de s’achever sur une exceptionnelle note d’espoir.
« La lutte ne paiera que dans l’union et la cohésion »
Depuis quelques jours, des leaders de l’opposition se donnent en spectacle. Une situation que dénonce l’ancien président Nicéphore Soglo, qui a fait savoir aux ‘‘résistants palabreurs’’ que ce spectacle est indigne. A ces derniers, il a également rappelé que la « lutte ne paiera que dans l’union et la cohésion ». Lire son rappel à l’ordre à travers son communiqué en date du mercredi 23 septembre 2020!!!
Lire ci-après l’intégralité de son communiqué
Cotonou, le mercredi 23 Septembre 2020
Il m’a été donné de constater depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux, une polémique entre responsables influents de la Résistance au régime du Président Patrice TALON. Ce spectacle est indigne du sacrifice que consent notre peuple chaque jour face aux actes de prédation des libertés publiques et des ressources publiques sous le régime dit de la « Rupture ». Ce n’est pas à des responsables du niveau de ceux qui s’adonnent piteusement à ces agissements aujourd’hui que je vais enseigner que ce faisant, ils ne rendent aucun service aux martyrs des violences gratuites à Cotonou, Savè, Tchaourou, Parakou, Kandi ou dans nos universités, notamment à Abomey-Calavi où le jeune DJAHO a été lâchement abattu sans qu’aucune institution de la République ne réclame éclairage et justice. La Résistance à Patrice TALON et son régime s’est donnée pour mission d’entretenir l’espérance auprès de ces millions de Béninois accablés de taxes iniques, de terreur et de souffrances diverses. Au nom de tous ces compatriotes solidaires de notre combat, nous nous devons de taire les contradictions vaines et secondaires, ou à défaut, de leur trouver des tribunes internes pour leur règlement et leur expression. Inutile d’en rajouter à la colère du peuple de plus en plus montante du fait de l’arrogance et de la gloutonnerie de la gouvernance actuelle. Nous ne devons jamais perdre de vue que les bégaiements actuels de notre Démocratie font le lit aux ennemis de la marche de notre peuple vers son affranchissement total de toute forme de domination. Au-delà des enjeux nationaux, c’est toute notre sous-région qui est à la croisée des chemins. Car nous sommes les héritiers de la traite négrière et de la balkanisation de l’Afrique exactement comme ce fut le cas de l’Indochine méthodiquement dépecée en Vietnam du Nord, Vietnam du Sud, Laos, Cambodge et j’en passe. L’espoir pour notre sous-région aujourd’hui comme hier, c’est la fédération du Nigeria qui a pu échapper à cette furie destructrice de la Françafrique en mettant en échec la sécession du Biafra en 1970. Pas étonnant que ce même Nigeria soit la locomotive de toute l’Afrique aujourd’hui. Nous n’aurons jamais de cesse de rappeler d’ailleurs l’opportunité pour notre pays le Bénin, de faire partie du quadrilatère Nigeria-Bénin-Togo-Ghana à qui incombe le devoir historique de mener toute la sous-région Ouest africaine vers son développement et son unité. La Résistance à Patrice TALON, c’est aussi être porteur d’un projet de restauration de notre génie aussi bien à l’échelle nationale qu’Africaine. Il n’y a donc pas de place au nombrilisme qui a déjà causé trop de dommages à notre nation. La lutte ne paiera que dans l’union et la cohésion contre les agents de notre asservissement et de notre appauvrissement. Ils sont là, nous les connaissons, nous les combattrons jusqu’à leur anéantissement, et comme je me plais à vous le dire, « nous allons vers la terre promise ». Vive la Résistance ! Vive la Démocratie ! Vive le Bénin ! Je vous remercie.
Nicéphore Dieudonné SOGLO Ancien Président de la République Ancien Maire de la ville de Cotonou Vice-Président du Forum des Anciens Chefs d’Etats et de Gouvernements d’Afrique, Créé en 2006 à Maputo sous le haut patronage de Nelson MANDELA
Le parti de Candide Azannaï définit la conduite à tenir au sujet du pouvoir de Patrice Talon. En séance le lundi dernier, le Bureau exécutif national de Restaurer l’Espoir a notifié le mot d’ordre qui doit guider tous les membres qui se réclament réellement de la Résistance nationale.
Le parti de Candide Azannaï définit la conduite à tenir au sujet du pouvoir de Patrice Talon. En séance le lundi dernier, le Bureau exécutif national de Restaurer l’Espoir a notifié le mot d’ordre qui doit guider tous les membres qui se réclament réellement de la Résistance nationale.
D’après le point fait par Félicité A Akueson, Secrétaire générale adjointe du parti, seul le départ de Patrice Talon doit être l’ objectif des membres de la Résistance nationale, mouvement auquel appartient Restaurer l’Espoir.
« Chaque résistant sérieux doit retenir que le seul mot d’ordre et le préalable non négociable est: ‘‘ TALON DOIT PLIER OU…», indique le communiqué.
Pour Candide Azannaï et les siens, « il n’y a rien à lui quémander encore moins à lui demander ».
Les acteurs politiques, les probables candidats à la présidentielle de 2021 ou encore les acteurs de la société civile qui intensifient les actions pour demander l’annulation du parrainage et appeler à des élections inclusives apprécieront !!!
Après le Secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe), Paul Hounkpè, c’est autour du président du parti Restaurer l’Espoir de critiquer Joël Aïvo et les responsables du parti ‘‘Les démocrates’’. Du moins à de demi-mot.
Après le Secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe), Paul Hounkpè, c’est autour du président du parti Restaurer l’Espoir de critiquer Joël Aïvo et les responsables du parti ‘‘Les démocrates’’. Du moins à de demi-mot.
Présent à une rencontre politique ce vendredi 04 septembre à Cotonou, Candide Azannaï a désapprouvé les actions de ces derniers, sans toutefois, les nommer.
Le coordonnateur national de la Résistance a laissé entendre que l’heure n’est pas à la création de parti politique ou de s’engager dans la présidentielle de 2021.
Pour l’ancien ministre de la Défense, l’actuel régime a tout verrouillé pour rêver accéder au pouvoir par le jeu démocratique ouvert. Le président du parti Restaurer l’Espoir fait remarquer que le Bénin est, depuis peu, dans un régime de dictature qui détient tous les pouvoirs.
D’après Candide Azannaï soit ces derniers font preuve de naïveté politique, soit ils sont des complices.
« Ils prétendent aller aux élections présidentielles, avec quel type de régime ? Une dictature ou une démocratie ? Avez-vous déjà vu une dictature, organiser une élection et la perdre en Afrique ? Ceux qui pensent qu’ils iront aux élections présidentielles dans quelques mois n’ont rien compris, ou soit, ils sont des complices cachés,… Nous avons un parlement monocolore, une Cos-lepi monocolore, une Cena sous contrôle et une cour constitutionnelle qui est ce qu’elle est aujourd’hui, et vous voulez gagner quoi ? », lance t-il d’après des propos rapportés par le journaliste Alain Kolawolé Alafaï du site ‘‘L’Oeil Républicain’’.
Voilà une critiquera qui relancera, sans doute, la polémique sur l’appartenance réelle de Candide Azannaï à l’opposition.
On en saura un peu plus sur les retombées des assises des forces de l’opposition réunies au sein du Comité de la résistance nationale. En conclave depuis le jeudi 10 octobre dernier à Cotonou, les forces politiques de l’Opposition livrent les résultats de leur assise ce …
On en saura
un peu plus sur les retombées des assises des forces de l’opposition réunies au
sein du Comité de la résistance nationale. En conclave depuis le jeudi 10 octobre dernier à
Cotonou, les forces politiques de l’Opposition livrent les résultats de leur assise ce samedi
12 octobre.
A travers
une sortie médiatique prévue se tenir au chant d’oiseau de Cotonou à 16H00, les
partis de l’Opposition qui ont boycotté le dialogue politique lancé par le
président Patrice Talon feront, à la presse nationale et
internationale, la restitution des travaux des assises de la résistance.
Pour mémoire,
à l’ouverture des assises de la résistance le jeudi dernier, l’ancien président
Nicéphore Soglo avait annoncé la création du Fonds
national de solidarité au profit des orphelins des parents tués pendant et après les législatives contestées
du 28 avril 2019, mais aussi et surtout avait rappelé les préalables avant tout
dialogue national (la reprise des élections législatives, l’amnistie générale pour tous
les exilés et détenus politiques, la restitution des dépouilles mortelles de
nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives, la réintégration sans
délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus).
Y aura-t-il autre chose à se mettre sous la dent lors de la sortie médiatique de demain ? Affaire à suivre !!!