Benoît Illassa : L’ancien ministre Akindès le recadre après sa diatribe contre le président Soglo

Benoît Illassa se fait recadrer par Sylvain Akindès au lendemain de sa diatribe contre l’ancien président Nicéphore Soglo. Réagissant au post de l’ancien Ambassadeur du Bénin auprès de l’OIF, l’ancien ministre parle d’un texte « hors-sujet ».

Benoît Illassa : L’ancien ministre Akindès le recadre après sa diatribe contre le président Soglo
L’ancien ministre Sylvain Akindès

« L’ancien président, que nous rendons responsable, a notre avis, des errements stratégiques, a situé sa déclaration autour de la tentative d’assassinat de Boni Yayi, du secteur du coton et des privatisations au compte personnel de structures étatiques. Soglo affirme tout cela, avec des « preuves ». Il n’a pas prétendu être au-dessus des lois de la République. Il n’a pas non plus fait allusion à ce qu’est devenue la Cour constitutionnelle aujourd’hui, ni l’élection législative de 2019. Il n’a même pas développé l’état du système démocratique au Bénin. Il en résulte que l’article de l’ambassadeur est totalement en déphasage par rapport aux sujets abordés », fait observer Sylvain Akindès.

.Puis d’enfoncer le clou : «  Pourtant, nous ne nous permettrons pas de le traiter de « Kléber », même si la ressemblance est frappante. Il est inutile de recourir à des écarts de langage pour s’étonner du contenu de cet article, une sorte de hors-sujet qui ferait douter de la capacité d’un représentant du Bénin à répliquer aux attaques contre le pays. On peut être tenté de dire que ce fut une des erreurs de Boni Yayi de lui avoir conféré le titre préféré utilisé ».

Illassa appréciera!!!

Manassé AGBOSSAGA

Sylvain Akindès, ancien ministre: « Il aura fallu la rupture pour nous amener des paroles de caniveaux »

C’est l’ancien ministre  Sylvain Akindès qui le dit. Fustigeant les débats infondés qui se mènent autour de la présidentielle sur la toile et autres canaux, il constate que l’avènement du  régime de la Rupture a donné naissance  aux  « paroles de caniveaux ».

Sylvain Akindès, ancien ministre: « Il aura fallu la rupture pour nous amener des paroles de caniveaux »
L’ancien ministre Sylvain Akindès

« Nous avons suivi les débats ou déclarations sur la toile. Il aura fallu la rupture pour nous amener des paroles de caniveaux », fait il remarquer,  avant d’expliquer « Les prétentions ont fleuri. Des attaques dignes du climat politique au pays. Une candidate est la principale cible. L’on reprend à son compte, les affirmations d’un habitué des spectacles comme hypothèse pour réfléchir. On parle des fonds de campagne d’une recalée, sans toucher mot des fonds de campagne de ceux qui sont retenus. Cela sent la diversion et celle-ci a toujours une explication : le camouflage des relations incestueuses en apparence, mais devenues impossibles à cacher ».

Pour Sylvain Akindès, dans un tel décor, l’idéal est de rester « calme ».

« Dans ce débat de chiffonniers, il est préférable de rester calme et réservé. L’issue de la bataille est évidente et les intérêts en jeu limpides », recommande t-il

Voilà un point de vue qui va fâcher les partisans du régime de la Rupture.

Manassé AGBOSSAGA

« Bénin, pays de pagaille.. » : Ce qui a poussé Talon à tenir ses propos, selon l’ancien ministre Akindes

« Bénin, pays de pagaille », on en parle et on en reparle. Entre blague, ironie et colère, cette phrase prononcée par le président Patrice Talon depuis 2017, mais devenue célèbre ces temps-ci, continue de susciter moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre Sylvain Akindes.

« Bénin, pays de pagaille », on en parle et on en reparle. Entre blague, ironie et colère,  cette phrase prononcée par le président Patrice Talon depuis 2017, mais devenue célèbre ces temps-ci, continue de susciter moult réactions. Dernière en date, celle de l’ancien ministre Sylvain Akindes.

A travers un message lapidaire sur sa page facebook, il a, entre autres, mis en avant ce qui a pu pousser l’auteur à tenir cette phrase.

L'ancien ministre Sylvain Akindès
L’ancien ministre Sylvain Akindès

« Lorsqu’on se prend pour une référence, il est aisé de traiter tout un pays d’être un pays de pagaille. On se soucie peu de savoir si soi-même est pris comme honnête. C’est pourquoi il est plus intelligent de s’interdire cette appréciation car pour être respecté, il faut respecter les autres, même si vous êtes pris pour un saint par certains », a indiqué Sylvain Akindes.

No comment pour ne pas semer une autre pagaille.

Récépissé d’appartenance à l’opposition au parti FcBe, l’ancien ministre Akindès ironise : « Nous espérons qu’on en délivre aussi pour ceux qui sont de la mouvance »

En début du mois d’octobre, l’ancien ministre de la défense de Boni Yayi annonçait une nouvelle, bien particulière,  aux militants du parti FcBe, via sa page facebook.

« Le parti FCBE vient d’obtenir son récépissé d’appartenance à l’opposition. Il devient dès cet instant et de façon officielle, le seul parti appartenant à l’opposition en République du Bénin. Il faut rappeler que conformément à la loi, après son récépissé d’existence légale, le parti a rempli les formalités relatives à son appartenance à l’opposition. Il a dans ce cadre fourni au ministère de l’intérieur des dossiers qui attestent qu’il anime la vie politique du pays en opposition au régime de Patrice Talon », écrivait Théophile Yarou.

L'ancien ministre Sylvain Akindès
L’ancien ministre Sylvain Akindès

Réagissant à cette actualité, Sylvain Akindès s’est étonné de cette nouvelle invention du régime de  la Rupture.  Visiblement choqué,  l’ancien ministre ironise et dit espérer qu’il sera également délivré dans les prochains jours un récépissé d’appartenance au parti de la mouvance.

« Un post que nous venons de lire fait état de la délivrance d’un certificat attestant qu’on est de l’opposition. Misère de misère; on aura tout vu et tout entendu sous la Rupture. Elle en est une qui prouve que le ridicule ne tue pas. Pauvre pays. Nous ne savions pas que l’on délivrait un récépissé pour ça.. Nous espérons qu’on en délivre aussi pour ceux qui sont de la mouvance. Si non pourquoi? A moins que ce ne soit tout simplement une farce grotesque et dégoûtante », a commenté Sylvain Akindès.

Manassé AGBOSSAGA