« Talon, le président Qui A Le Plus Négligé L’enseignement Supérieur Et Le Progrès Scientifique» : Le SG du MERS répond au Professeur Thierry Alavo
A travers un post publié sur sa page Facebook et repris par votre site Kpakpato Medias, le Professuer Thierry Alavo a accusé Patrice Talon d’être « le Président de la République qui a le plus négligé l’enseignement supérieur et le progrès scientifique et technologique du Bénin, depuis » qu’il a « décidé d’y retourner ».
Des propos qui sont parvenus aux oreilles du secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Et à l’occasion de la semaine d’orientation des nouveaux bacheliers organisés par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MERS), Ansèque Gomez Coami ne n’est pas privé de répondre au Fondateur du Centre Edward Platzer pour la lutte raisonnée contre les vecteurs du paludisme.
Selon des propos rapportés par journal ‘‘Le Potentiel’’, le SG du MERS a laissé entendre que certains n’arrivent pas à suivre le rythme du « formatage » en cours dans l’enseignement supérieur depuis l’arrivée du président Talon.
« En réalité, nous sommes habitués au classique. Ce qui se faisait mais quand quelqu’un vient et qu’il fait l’état des lieux, le diagnostic et qu’il constate que ce que nous faisons ne nous amène pas au développement et qu’il propose une alternative, il y a des gens qui ne veulent pas voir ça tel et préfèrent qu’on continue comme d’habitude.
Aujourd’hui, nous avons un chef d’Etat qui affiche clairement l’éducation commune une priorité de développement et pour ce faire, il faut revoir tout le système et comme on le fait souvent, quand vous avez une clé USB qui est infectée ou qui a des fichiers indésirables, qu’est ce qu’on fait ? Il faut la formater. C’est ce formatage qui aujourd’hui dépasse certains qui n’arrivent pas à savoir ce qui se passe dans l’enseignement supérieur », a-t-il lancé selon la même source.
Pour Ansèque Gomez Coami, des reformes profondes dans le sous secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont été entreprises avec succès. Il a cité, entre autres, la nomination des recteurs, vice recteurs et chefs d’entité après étude de dossier par les Conseils d’administration installés; la normalisation de l’année académique dans les universités publiques ; l’adoption d’une politique nationale de la recherche et de l’innovation sur le plan de la recherche.
Et de conclure par un petit tacle « le collègue a voulu certainement exprimer sa faim et sa soif pour cette série de reformes ».
Le Professeur Thierry Alavo qui sait aussi donner les coups, ne manquera pas, sans doute, de réagir.
Manassé AGBOSSAGA