« ni la prison, ni l’exil ne sont un frein à une carrière ou à un destin politique », Guillaume Soro
En exil depuis fin 2019, Guillaume Soro parle de sa situation. Dans un entretien d’1h20miin28secondes, le président de Générations peuple et solidaire (GPS) admet que l’exil n’est pas facile.
« C’est vrai. L’exil, ce n’est pas facile », a-t-il reconnu, tout en assurant qu’il se porte bien.
Toutefois, l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a laissé entendre que ce moment lui permet de s’occuper de lui-même, de réfléchir.
« …mais, l’exil peut permettre à un homme politique de se forger, de réfléchir, de bâtir, de construire. Ça, c’est très important », a relativisé l’ancien patron de la rébellion.
L’ancien premier ministre dit comparer son sort à celui Olusegun Obasanjo, Nelson Mandela, du Général de Gaulle et reste confiant sur son avenir politique.
« Evidemment, vivre en exil n’est pas une chose souhaitable pour quiconque et surtout pour un leader politique…mais je garde la sérénité…en parcourant l’histoire des grands hommes qui ont connu tout aussi l’exil et quelques fois la prison. Je suis de toute façon serein parce que je considère que l’exil n’a jamais été un frein à une carrière ou à un destin politique…ni la prison ni l’exil ne sont un frein à un destin politique », a-t-il déclaré.
Guillaume Soro a promis de rentrer en Côte d’Ivoire, quand la liberté sera de retour.
Manassé AGBOSSAGA