Tomèty tire à boulets rouges sur la Presse béninoise : « elle traîne trop de brebis galeuses… des journalistes sans vocation et sans respect… »

Absent ces derniers mois sur son canal préféré, Simon Narcisse Tomèty a signé son come-back ce samedi 05 décembre. Et pour ce retour, le président du Café africain des néo-philosophes a tiré à boulets rouges sur la Presse béninoise. Lancien directeur de lEcole de la nouvelle conscience parle notamment « de brebis galeuses », de « journalistes sans vocation, sans respect pour les droits de lhomme », et plaide pour une «une presse citoyenne, une presse au service du BIEN ». Intégralité de son réquisitoire.

Simon Narcisse Tomèty

La presse béninoise, une plaie puante

La presse béninoise, à l’exception de quelques rares organes et journalistes, est moralement et éthiquement au rabais.

L’urgence pour le prochain régime est d’organiser les États Généraux de la presse car les organes de presse ont été la cheville ouvrière de l’instauration de la dictature sanglante et monopolistique au Bénin depuis 2016. La promotion de la dictature est devenue un centre de PROFIT pour certains journalistes au mépris de leur propre déontologie. La désertion du PATRIOTISME dans ce milieu de la presse au profit de l’opportunisme mercantilo-politique est le moteur de tous les complots contre les acquis de la conférence nationale dont les socles moraux et institutionnels sont la démocratie et le consensus.

Oui, une presse affamée devient un outil dangereux pour la paix, la stabilité de l’État et le développement.

La presse béninoise a violé, depuis avril 2016 et en permanence, la conscience des citoyens béninois. Elle a été le moteur des clivages entre Béninois. Elle est la stratégie d’insémination de la peur aux cadres et à tout le peuple. C’est elle qui est aux ordres et payée pour répandre les humiliations sans gêne émanant du régime actuel.

Cette presse est indigne pour son rôle sadique dans la destruction de la cohésion nationale. C’est une presse de comploteurs qui a tourné le dos à la dignité humaine et à la république.

Je suis un homme révolté car rien n’égale la dignité humaine. Cette presse doit faire son mea-culpa pour son auto assainissement car elle traîne trop de brebis galeuses c’est-à-dire des journalistes sans vocation et sans respect pour les droits de l’homme.

Pour autant, nous soutenons que cette presse doit être réformée pour que les hommes et les femmes des médias professionnels puissent vivre dignement de leurs métiers afin de finir avec le griotisme de bas étage par lequel beaucoup se sont illustrés pour pouvoir jouir de la rente dictatoriale.

La presse béninoise doit redevenir une presse citoyenne, une presse au service du BIEN. Tel est mon souhait. Tout est éphémère!

Retrait du nom de Gbagbo de la liste électorale, candidature de Ouattara pour un 3è mandat: Voici la réaction de la 2ème Vice-présidente du FPI Simone Gbagbo

La 2ème vice-présidente du Front populaire ivoirien (FPI) était face aux hommes le mardi 11 août dernier. Simone Gbagbo est notamment revenue sur le   retrait du nom de Laurent Gbagbo de  la liste électorale, et la candidature de Alassane Ouattara pour un 3è mandat. Découvrez ce qu’elle a dit sur ces deux sujets  à travers l’intégralité de sa déclaration.

POINT DE PRESSE DE MME SIMONE GBAGBO SUR LA SITUATION NATIONALE

Mesdames et Messieurs, Chers amis de la presse nationale et internationale, Chers amis de la presse en ligne, Merci d’avoir accepté mon invitation à ce point de presse. L’heure est grave, La Côte d’lvoire, notre pays est à la croisée des chemins. L’AVENIR s’assombrit de plus en plus, ce qui ne manque pas d’angoisser nos cocitoyens et d’inquiéter les habitants de notre pays.

En de telles circonstances, tout leader d’opinion devrait prendre sur lui d’élever la voix pour prévenir tout ce qui peut être de nature à perturber la sérénitė de notre pays, et créer les conditions de l’espoir.

C’est dans cette optique que je prends la parole aujourd’hui, pour m’adresser aux dirigeants de mon pays, à la population ivoirienne, à nos concitoyens, mais également à l’opinion publique internationale.

Je vais donc vous livrer mon analyse et mes attentes sur quelques points qui nous préoccupent tous au niveau de la situation socio-politique que nous traversons aujourd’hui en Côte d’lvoire.

Je suis interpelée par deux choses

1. Le nom du Président Laurent GBAGBO a été rayé de la liste des électeurs.

2. Le Président Alassane Ouattara dans son message à la nation du 6 août 2020, a annoncé sa propre candidature pour la prochaine élection présidentielle,

revenant de la sorte sur sa parole disant qu’il ne briguerait pas un troisième mandat et que sa décision est prise depuis au moins 2 ans. Les arguments utilisés pour justifier le retrait du nom de Laurent GBAGBO de la liste électorale, sont des arguments juridiques très discutables. D’ailleurs, Ie procès qui a conduit à cette condamnation est lui-même politique et injustifiable. Cela n’est pas honorable et cela n’est pas juste.

En 2010, M. Alassane Ouattara n’était pas éligible. Le Président Laurent GBAGB0 aurait pu adopter cette posture Juridique, pour s’opposer à sa candidature. Mais, pour sauver la paix et l’unité de la nation, et par considération pour ceux de mes concitoyens qui le soutenaient, il est passé outre et a pris une ordonnance spéciale, le rendant éligible pour la circonstance. Aujourd’hui, je voudrais appeler le Chef de l’Etat à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Que Laurent Gbagbo, se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique. Il y a droit, et dans la foulée de la Consolidation de la paix dans cette nation, qui a trop souffert et qui ne veut plus souffrir, qu’il libère tous les prisonniers militaires et civiles de la crise post-électorale, et qu’il facilite le retour sécurisé des milliers d’exilés.

Il n’est nul besoin d’attendre plusieurs mois pour prendre une telle décision qui s’avère nécessaire pour la consolidation de la paix actuelle et la facilitation du processus de réconciliation dans notre pays. Qu’il réinscrive sur les listes électorales, Blé Goudé Charles, et pourquoi pas, Soro Kigbafori Guillaume.

Ce 6 août 2020, expliquant son échec à trouver au sein de sa formation politique un jeune cadre capable de se substituer à feu Amadou Gon Coulibaly, son choix initial, le Chef de l’Etat, M. Alassane Dramane Ouattara a, dit-il « pour des raisons de force majeure », décidé de se porter lui-même candidat à la prochaine élection présidentielle. Il n’est pas juste que M. Alassane Dramane Ouattara, leader du RHDP, rende toute la nation comptable de son incapacité à trouver au sein de sa formation politique, une personnalité capable de porter le flambeau de son Parti, pour l’élection présidentielle.

Je rappelle que toute l’opposition lui demande de façon consensuelle et depuis plusieurs mois, de s’accorder le temps de traiter les contentieux liés à ces élections. Il lui est donc encore possible de prendre toutes les dispositions pour pouvoir investiguer plus au sein du RHDP, afin de trouver le candidat idéal pour sa formation politique.

Pendant ce temps, on tiendrait les rencontres de concertation nécessaires pour reformer la CEl, auditer la liste électorale, revoir le découpage électoral, réexaminer le code électoral dont les dernières modifications (augmentation de la caution à 50millions de Francs, établissement des parrainages…) prises par ordonnance, ne sont dues qu’à la seule décision du chef de l’Etat.

Il est bon de rappeler que la candidature de M. Alassane Ouattara est anti Constitutionnelle.

Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution, moins en son esprit, telle que formulée par les auteurs même de ce texte. En cela, nous ne disons rien de nouveau, puisque ses très proches collaborateurs, notamment l’actuel Ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé, son Conseiller Spécial en charge des Affaires Juridiques et Institutionnelles, M. Cissé Bacongo, de surcroît, membre du Comité des experts commis à la rédaction de la Constitution, se fondant sur l’article 183 de la nouvelle constitution, se sont attelés à expliquer à l’Assemblée Nationale et sur des plateaux télé, que du point de vue de la Constitution actuelle, il était impossible à M. Alassane Dramane Ouattara de briguer un mandat.

Pour mémoire, en 2019, défendant le texte de la constitution à l’Assemblée Nationale, le Ministre de la Justice, M. Sansan Kambilé s’adressait à un Député en ces termes » M. le Député, en fait, vous subodorez que le Président de la République entend être candidat en 2020. M. le Député, son Excellence M. le Président de la République a toujours dit qu’il ne sera pas candidat en 2020. C’est un homme de parole et je tiens à vous rappeler, je pourrais vous démontrer comment il lui sera impossible d’être candidat en 2020… « Déjà en 2016, M. Cissé Bacongo, A l’émission POLITIK de la chaine 7info, s’était voulu rassurant sur la question du 3ème mandat en déclarant ceci ».. mais, c est clarifié, il est dit que le président de la république est élu pour 5 ans, il est réeligible une seule fois..

Le Président de la République a été élu sous l’égide d’une constitution actuellement en vigueur qui s ‘applique à lui. Le Comité des experts l’a dit le samedi dernier à l’hôtel Pullman, le Président de la République est le garant de la légalité constitutionnelle. La constitution actuelle lui interdit de se présenter une troisième fois.

IL ne faut pas considérer que la nouvelle constitution va balayer tous les effets de l’ancienne constitution. Jamais, ce n’est pas comme ça, sinon ce serait le chaos.… « La même année, à l’émission LE TAKL de la chaine AFRICA24, à la question: « ….Est-ce que la constitution, dans cette nouvelle mouture donne la possibilité au président Alassane Ouattara d’avoir un troisième mandat ? », M. Cissé Bacongo a répondu sans ambages: « Non…Particle 183 de la constitution dit que la législation en vigueur au moment d’entree en vigueur de la nouvelle constitution, reste applicable…

En d’ autres termes, l’article 35 de la constitution de 2000, prévoit que le mandat du président de la république était de 5 ans, renouvelable, une seule fois.. »Donc, la candidature de M. Alassane Ouattara, n’est pas recevable. C’est ce qui doit être, et rien de plus. Un chef de l’Etat ne peut pas dire et se dédire, surtout devant sa nation.

le respect de la parole proférée et donnée, le respect des engagements pris, doivent plus que jamais, être observés en politique.

Je comprends donc la vague de mécontentement et de protestation observėe par les hommes, les femmes, les jeunes dans plusieurs villes du pays.

Je comprends la frustration de notre jeunesse, et de nos concitoyens. J’invite par conséquent les forces de l’ordre à encadrer les différentes manifestations des populations plutôt que de les réprimer et procéder à de nouvelles arrestations.

Cependant, rien n’est encore perdu. Il nous incombe à tous, d’œuvrer à la consolidation de la paix à nouveau fragilisée.

Levons-nous de tous les partis politiques, de toutes les obédiences confessionnelles, de toutes les régions, et bâtissons une Côte d’lvoire forte, juste, apaisée et réconciliée.

Pour éviter que notre pays sombre dans le chaos tel que prédit en 2016 par le Ministre Cissé Bacongo, au cours de l’émission POLITIK de la chaine 7INFO, j’en appelle à la conscience citoyenne de tous les acteurs politiques. C’est encore possible de conduire notre pays vers un avenir de paix, de solutions consensuelles, dans le respect de nos lois, de nos droits et de notre dignité de patriote.

Que Dieu bénisse la Côte d’lvoire.

Que Dieu vous bénisse tous, et que sa fidélité soit encore célébrée.

SIMONE EHIVET GBAGBO

2ème Vice-Présidente du FPI

Bénin: Message d’hommage et de réconfort de Tomèty à Mètognon en prison depuis 2017

D’abord condamné à cinq ans de prison ferme assorti d’une amende de un (01) million de francs CFA pour placement illégal à risque assorti de retro commissions des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale et de la Banque internationale du Bénin, le mardi 31 juillet 2018 par le tribunal de Cotonou, Laurent Mètognon a ensuite vu sa condamnation confirmée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) , le lundi 24 juin 2019.

L’ex secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs du ministère des Finances (F-Syntra Finances) est en prison depuis 2017.

D’abord condamné à cinq ans de prison ferme assorti d’une amende de un (01) million de francs CFA pour placement illégal à risque assorti de retro commissions des fonds de la Caisse nationale de sécurité sociale et de la Banque internationale du Bénin,  le mardi 31 juillet 2018 par le tribunal de Cotonou, Laurent Mètognon a ensuite vu sa condamnation confirmée par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) , le  lundi 24 juin 2019.

Mais sur sa page facebook,  Simon Narcisse Tomèty a,  de façon lapidaire,  réaffirmé sa foi en son innocence.

« Un syndicaliste digne, honnête et scrupuleux », a-t-il martelé comme pour battre en brèche les arguments mis en avant par les autorités judiciaires pour condamner Laurent Mètognon.

Laurent Mètognon condamné à cinq ans de prison ferme

Le président du Café africain des néo philosophes poursuit et invite l’ex Sg de la F-Syntra Finaces au courage et à l’espoir. «  Tiens bon mon frère et ami. Nos ennemis sont déjà les plus gros perdants devant l’histoire, les Mânes des Ancêtres et l’Éternel ».

Voilà qui constitue sans doute un réconfort moral.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021: Le CANP jette son dévolu sur Joël Aïvo

Officiellement, Joël Aïvo n’a pas exprimé son ambition de briguer la magistrature suprême. Mais déjà, des mouvements se mobilisent pour susciter la candidature du Constitutionnaliste à la présidentielle de 2021. C’est le cas du …

Officiellement, Joël Aïvo n’a  pas exprimé son ambition de briguer la magistrature suprême. Mais déjà, des mouvements se mobilisent pour susciter la candidature du Constitutionnaliste à la présidentielle de 2021. C’est le cas du  Café Africain des Néo Philosophes (CANP).

Association citoyenne, le CANP a, sans ambages, jeté  son dévolu sur l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp).

« Le CANP soutient fermement la candidature du Professeur Frédéric Joël AÏVO pour l’élection présidentielle de mars 2021… Le CANP a choisi Frédéric Joël Aïvo et le Bénin l’a choisi.  », fait savoir le CANP à travers  une déclaration publiée ce 20 juillet 2020 et qui porte la marque de son premier responsable, Simon Narcisse Tomèty.

« C’est le candidat qui est prêt pour une gouvernance participative en rassemblant les Béninoises et les Béninois de l’intérieur et de l’extérieur autour de l’unité nationale et faisant de la devise de notre pays, la source intarissable de nos responsabilités et de nos fiertés », avance le CANP pour justifier son choix, avant d’ajouter « Ensemble pour le Bénin de l’espérance avec Frédéric Joël AÏVO comme le salut de la jeunesse béninoise pour SERVIR LE PEUPLE ET NON POUR SE SERVIR ».

Frédéric Joël Aïvo (FJA) répondra t-il favorablement à cet appel ?

Les jours prochains nous édifieront !

Manassé AGBOSSAGA

Côte d’Ivoire: Divorce consommé entre Alassane Ouattara et Daniel Kablan Duncan

C’était dans l’air, mais c’est désormais officiel ! Daniel Kablan Duncan n’est plus le vice-président de la République de Côte d’Ivoire. Il a démissionné de son poste.

C’était dans l’air, mais c’est désormais officiel ! Daniel Kablan Duncan n’est plus le vice-président de la République de Côte d’Ivoire. Il a démissionné de son poste.

La présidence ivoirienne a d’ailleurs confirmé la nouvelle à travers un communiqué publié  ce 13 juillet.

D’après ledit communiqué, c’est depuis février que le 1er vice-président a fait part de sa volonté d’abandonner son fauteuil.

Une décision finalement acceptée le 08 juillet dernier par le président Ouattara, précise le communiqué.

Alassane Ouattara qui pleure le décès de son premier ministre Amadou Gon Coulibaly doit donc faire avec le divorce de son vice président, âgé de 77 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021: Lapidaire et élégante réponse de Narcisse Tomèty à ses partisans qui préfèrent sa candidature

Premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Simon Narcisse Tomèty a, à demi-mot, annoncé son probable retrait de la course à la marina. Via un texte publié sur sa page facebook, l’Institutionnaliste s’est voulu l’avocat-défenseur de la candidature du Constitutionnaliste, Joël Aïvo…

Premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Simon Narcisse Tomèty a, à demi-mot, annoncé son probable retrait de la course  à la marina. Via un texte publié sur sa page facebook, l’Institutionnaliste s’est voulu l’avocat-défenseur de la candidature du Constitutionnaliste,  Joël Aïvo.

Une annonce pas trop appréciée par ses nombreux partisans qui le suivent religieusement sur sa page Facebook et qui rêvaient, visiblement,  de le voir succéder à Patrice Talon.

Ces derniers ont d’ailleurs exprimé leur mécontentement, indiquant à l’Institutionnaliste, n’avoir que  d’yeux  pour lui.

 « On aimerait que ça soit vous Professeur. On vous fait confiance… », a, par exemple, commenté V. Z.

« Professeur Simon Narcisse Tomèty, j’avais déjà pris toutes mes dispositions pour voter pour vous en 2021.  Pourquoi ce désistement ? », a écrit  I.D.

Simon Narcisse Tomèty

Le professeur Simon Narcisse Tomèty qui a pour habitude d’échanger avec ses internautes n’a pas tardé à réagir à leur « légitime » revendication ou frustration.

A ces derniers ou à ses détracteurs qui ont préféré ironiser son probable désistement au profit de Joël Aïvo, Simon Narcisse Tomèty a laissé filer une réponse lapidaire. « On travaille pour le pays en équipe…Si vous me faîtes confiance, faites lui (Ndlr : Joel AÏvo) confiance », a-t-il répondu aux uns et aux autres.

Si l’élégance avait un autre nom en politique, elle s’appellerait, sans doute, Simon Narcisse Tomèty !!!

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021: Probable désistement du premier candidat déclaré au profit de Joël Aïvo

Le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021 pourrait ne plus être sur la ligne de départ. Simon Narcisse Tomèty qui a déclaré sa candidature à la prochaine présidentielle dès 2018 a, à travers une publication sur sa page Facebook, donné cette impression…

Le premier candidat déclaré à la présidentielle de 2021 pourrait ne plus être sur la ligne de départ. Simon Narcisse Tomèty qui a déclaré sa candidature à la prochaine présidentielle dès 2018 a, à travers une publication sur sa page Facebook, donné cette impression.

En effet, l’Institutionnaliste s’est voulu être l’avocat-défenseur d’une autre candidature que la sienne.

« Le professeur Joël Aïvo est mon candidat.  Il est assez préparé pour rejoindre le palais de l’espérance », a-t-il indiqué.

Simon Narcisse Tomèty

 Simon Narcisse Tomèty  justifie ce choix et met en avant les qualités du Constitutionnaliste. D’après lui, l’ancien Doyen de la Faculté des droits et sciences politiques (Fadesp) dispose des qualités pour « servir », « polir » la cité  et  « réconcilier » les fils et filles de ce pays.

« Le président AÏvo sera un président produit  et non un président cueilli…Plus qu’un rêve,  c’est un projet béni qui s’accomplira dans quelques mois afin de mettre à la tête du Bénin un serviteur et non un profiteur, un homme de hauteur d’esprit pour polir la cité… Moi Tomèty,   je ne l’accompagne pas, je suis avec lui pour le Bénin de l’unité nationale  de la fraternité  dans la solidarité afin de restaurer les leviers symboliques et matériel de  la fierté nationale »,  avance  Simon Narcisse Tomèty.

Si cette nouvelle est bien accueillie du côté des partisans de l’ancien Doyen de la Fadesp, elle suscite toutefois certaines interrogations, chez certains internautes.

Pourquoi ce désistement à quelques mois de la présidentielle ?,  qu’est ce qui prouve que le Professeur Narcisse Tomèty ne se trompe t-il pas sur Joël Aïvo, comme ce fut le cas, avec son ancien allié Pascal Koupaki ?, se demandent, entre autres, ces derniers.

Tomèty appréciera !!!

Manassé AGBOSSAGA

Diplomatie: Tomèty recommande la fermeture du ministère des Affaires étrangères

Le gouvernement est à fond dans la redéfinition de la carte diplomatique. Et d’ici quelques mois, le Bénin pourrait seulement se retrouver avec une dizaine d’ambassades à l’étranger. Une reforme qui n’est visiblement pas du goût de l’Institutionnaliste Simon Narcisse Tomèty, qui y voit par là, les faiblesses de notre diplomatie, et celle du ministère des Affaires étrangères en particulier…

Le gouvernement est à fond dans la redéfinition de la carte diplomatique. Et d’ici quelques mois, le Bénin pourrait seulement se retrouver avec une dizaine d’ambassades à l’étranger. Une reforme qui n’est visiblement pas du goût de l’Institutionnaliste Simon Narcisse Tomèty, qui y voit par là, les faiblesses de notre diplomatie, et celle du ministère des Affaires étrangères en particulier.

« C’est un ministère minable dans son offre de service…la diplomatie béninoise n’est pas lisible et efficace quand je la compare à celle des pays voisins », se désole t-il.

Pour lui, la refonte de la diplomatie à 8 mois de la fin du régime de la rupture est un aveu d’impuissance et traduit les lacunes en matière de reforme institutionnelle.

Face à cela, Simon Narcisse Tomèty propose la fermeture pure et simple du ministère des affaires étrangères.

« Avec dix ambassadeurs pour compter du 1er août 2020 et des ambassadeurs ambulants qui fonctionneront comme des tontiniers basés à Cotonou, je recommande la fermeture du ministère des affaires étrangères », suggère t-il.

Toutefois, il ne propose pas la  suppression définitive dudit ministère. Simon Narcisse Tomèty recommande la fusion du ministère des affaires étrangères avec  celui du plan, avec la mise sur pied d’une « direction générale des affaires ambulantes  pour un Bénin révélé ».

En attendant que sa proposition soit analysée,  l’Institutionnaliste de reformes publiques s’interroge sur la décision du gouvernement de mettre les ambassadeurs au service des mairies.

« J’ai appris que des diplomates vont être recyclés dans la diplomatie territoriale par leur affectation dans les mairies. Ça  m’a beaucoup amusé en apprenant cette pièce théâtrale, moi qui ai évalué de nombreuses expériences de coopération décentralisée dans quelques pays africains et dirigé la mission de formulation de la politique  des frontières du Bénin. Ne voulant pas être un oiseau de mauvaise augure, j’attends de voir la concrétisation de ce projet de mendicité internationale par les communes pour émettre mes commentaires », fait-il remarquer.

 Affaire à suivre donc !!!

Manassé AGBOSSAGA

Exil de l’ancien député FcBe: Tomèty révèle pourquoi le régime de la Rupture « a tout fait pour isoler » Djènontin

Silmon Narcisse Tomèty fait des révélations sur l’exil forcé de Valentin Djènontin. Dans un texte  intitulé, « TALON et DJENONTIN sont-ils dans la haine réciproque? », il démontre notamment pourquoi  le régime de la rupture a tout mis en œuvre pour contraindre l’ancien ministre de la justice de Boni Yayi à l’exil. Kpakpatomedias.com vous propose l’intégralité de son développement.

« 

TALON et DJENONTIN sont-ils dans la haine réciproque?

Honorable DJENONTIN est le meilleur vrai conseiller politique du Président TALON.

Je comprends davantage pourquoi le régime a peur des capacités de raisonnement et d’argumentation de l’honorable Valentin DJENONTIN.

Sa culture politique, son sens d’engagement citoyen et ses références spirituelles ne peuvent que déranger une société des ténèbres.

Je respecte bien évidemment ce monsieur pour son courage et ses analyses pointues sur la gouvernance publique. Il connaît son pays et le fonctionnement de ses institutions. Bravo!

Puisqu’il est très dérangeant pour le quinquennat du 06 avril 2016 au 05 avril 2021, on a tout fait pour l’isoler et semble-t-il, c’est une manière élégante de diriger un pays avec l’interdiction insidieuse et honteuse d’avoir une opposition politique de gens éveillés.

Demain, vous vous rendrez compte de vos grosses erreurs, fautes et entêtements puisque la loi ne peut vous arrêter, le contrôle constitutionnel et parlementaire non plus, et la société civile qui n’est qu’une chiffonnerie sans même de visibilité. Cette société dite civile non civilisée est agonisante et il n’y a même plus de respirateur pour la réanimer. Elle a sérieusement faim et souffre d’une pathologie dangereuse proche du syndrome de Stockholm.

Les intellectuels et surtout nos sacrés universitaires séduits par la fourniture d’eau, la régularité de l’énergie électrique et de quelques kilomètres de voies asphaltées sont éblouis. Comme le reflet du soleil sur un toit en tôle empêchant de voir, on se demande si l’esprit critique et la fermeté scientifique fonctionnent encore au Bénin.

Les meilleurs intellectuels sont devenus des griots baratineurs qui sautillent comme des sauterelles et des criquets un peu comme si la fonction de l’intellectuel est d’encenser ou de se taire pour admirer en silence avec les yeux masqués et ne pas voir la réalité. La myopie intellectuelle est la pire des choses qui puisse arriver à un pays, jadis, quartier latin de haine.

Au-delà de quelques réalisations physiques et l’autoritarisme qui caractérisent les « réformes publiques » au Bénin, QUEL EST L’ÉTAT D’ESPRIT DES BÉNINOIS AU COURS DE CE QUINQUENNAT qui s’achève dans quelques mois?

Chaque fin de règne prévaut le stress du souverain. On le sait déjà. Lorsque le bilan est assez propre, les erreurs se pardonnent mais pas les fautes graves qu’on ne peut maquiller en fautes mineures quand les politiciens aux affaires choisissent de tricher.

J’ai personnellement passé ce quinquennat dans mes pertes et profits. J’aimerais bien avoir tort à l’heure du bilan. Et pourquoi?

Un quinquennat de GÂCHIS DE LA QUALITÉ DES VALEURS HUMAINES ET DES RESSOURCES HUMAINES. Tous ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous dit un adage. C’est absurde de cliver un peuple souverain à ce point. On est démocrate ou autocrate mais jamais les deux. La démocratie célèbre l’intelligence collective parce qu’elle repose sur la FERTILISATION CROISÉE : concertation, dialogue et coconstruction. L’époque des génies solitaires est terminée. Le pouvoir concentrationnaire est une faiblesse institutionnelle qui n’assure aucune garantie de sureté à qui s’en prévaut pour diminuer, dominer et écraser les autres. L’adversité politique qui n’est pas basée sur la dignité humaine c’est méconnaître ce qu’est la vertu pour la politicité : polir la cité par les valeurs, n’est-ce pas là la vraie définition de la politique?

Qu’on parle de RUSE en politique parce que toute stratégie a une dimension manipulatrice, cela s’entend dans tous les domaines de la vie. Mais quand la RAGE intègre la politique comme une stratégie opératoire, on est plus en politique mais dans le terrorisme d’État. Malheureusement, on est obligé de questionner la rage combinée à la ruse pour faire le bilan du quinquennat. Pourquoi des députés sont-ils nommés et siègent au même titre que les élus? Pourquoi le sang a-t-il coulé et des citoyens tués sur ordre pour pouvoir mettre en place un parlement qui deviendrait un bras opérationnel du gouvernement et uniquement constitué de gens choisis par le président de la république? Est-il fier de son bilan de réforme du système partisan? Moi pas!

On fait semblant de redresser les BÉNINOIS par la force des lois mais avec un ordonnancement juridique sans éthique dans leur conception.

Où est l’exemple quand après une « refondation » dans la fausseté du système partisan, on traine encore tant d’immoralités avec la corruption électorale et l’exclusion organisée des femmes; c’est de la foutaise organisée et une duperie démocratique. Et tout le monde le sait.

Le Bénin d’aujourd’hui est réduit aux apparences des choses et demain la NATURE nous livrera la vraie réalité pour nous révéler les vraies visages de cette rupture sur les plans de la gouvernance politique, de la gouvernance administrative, de la gouvernance économique, de la gouvernance financière, de la gouvernance juridique, de la gouvernance diplomatique et de la gouvernance sociale.

On ne fait pas un bilan uniquement avec des réalisations physiques et des griots profiteurs. On a eu droit à une saleté électorale avec les municipales et communales du 17 mai 2020 sans présentation au peuple souverain des rapports d’audit des maires sortants et des maires qui rempilent.

Pour l’élection présidentielle de 2021, le peuple a droit à une évaluation d’impacts des réformes suivantes avec rigueur :

1/ bilan de la qualité et de l’application des lois

2/ bilan de l’opérationnalisation de la devise nationale: fraternité, justice, travail

3/ bilan de la morale, de l’éthique et de la transparence dans la gouvernance publique

4/ bilan de la qualité de l’offre de soins en médecine générale et en médecine de spécialité

5/ bilan de la misère et de l’accès à l’alimentation de qualité

6/ bilan de l’offre des résultats des réformes et des réalisations dans le secteur de l’éducation nationale

7/ bilan de la qualité du portefeuille d’endettement du Bénin

8/ bilan de la gouvernance diplomatique du Bénin et ses relations avec les pays limitrophes

9/ bilan de l’efficience en terme de rapport coût/réalisation/valorisation des infrastructures routières

10/ bilan des actions de développement du tissu industriel et de la domestication des chaînes de valeur.

11/ bilan de la transparence des marchés publics

12 / bilan des droits de l’homme, des incarcérations arbitraires, des exilés politiques et de la liberté de presse.

Nous attendons de ceux qui ont géré pour le compte du peuple des réponses précises.

Nous n’accepterons pas qu’on écarquille les yeux sur nous avec arrogance et militarisme pour nous faire peur.

L’élection présidentielle est un moment solennel de bilan et de communion et non de corruption et de brutalité.

Nous voulons la reddition de comptes cette fois-ci, non plus en termes de BILANS DE FONCTIONS (ressources/emplois), mais de BILANS D’IMPACTS puisque la promesse du président de la république se situe au niveau de son slogan sur la RUPTURE et le NOUVEAU DÉPART.

Nous ne sommes pas dans l’intellectualisme de farces et de façades mais dans un cheminement citoyen d’exercice de la souveraineté du peuple.

Le peuple doit sortir du sentimentalisme corrompu et aveuglant pour exiger ce BILAN D’IMPACTS et 2020 c’est l’année des bilans, non plus de gouvernement, mais du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.

C’est lui que nous avons hissé au sommet du toit du Bénin et c’est à lui que le peuple demande des comptes.

C’est déjà le cahier des charges de ma demande de redevabilité que je lui adresse ainsi.

Dès le mois de septembre 2020 après la fête du 1er août pour voir le défilé du corps médical civil et militaire, sans le défilé des engins de guerre et les troupes, nous souhaiterons recevoir tous les bilans pour examen populaire.

Pour ce bilan systémique d’impacts c’est de la compétence du président de la république et non d’un ballet de ministres.

La délégation de pouvoir est une responsabilité non détachable des prérogatives du déléguant. Nous n’avons confié le Bénin à aucun ministre. Le président a de comptes à rendre à qui l’a élu.

C’est le peuple qui a donné tous ses pouvoirs au président; il doit retourner humblement dans le peuple en tenue locale et non devant le peuple en costume pour lui rendre compte de ce qu’il a fait de son mandat et ce, dans un jeu de miroir ou de face à face en écartant les griots démarcheurs.

C’est ainsi le top qui est donné pour l’ouverture du bilan du quinquennat. C’est un examen assez difficile car seul face à 11 millions, ce n’est jamais gagné d’avance. Le peuple s’apprête à jouer sa partition de jury populaire. C’est une image qui sera fortifiée ou affaiblie dans ce bilan. Ceux qui pensent que le jeu est plié déjà et la conservation du pouvoir programmée même au-delà de 2026 sont dans l’euphorie de la jouissance des délices du pouvoir et ils peuvent toujours délirer en attendant le verdict du peuple souverain ».

Reconnaissance: Deux qualités de Narcisse Tomèty mises en évidence par Guy Mitokpè

Le député Guy Dossou Mitokpè rend hommage, à son tour, au Professeur Simon Narcisse Tomèty. Réagissant à la belle plume du président du Café africain des néo philosophes à son endroit, le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir a profité pour …

Le député Guy Dossou Mitokpè rend hommage, à son tour, au Professeur Simon Narcisse Tomèty. Réagissant à la belle plume du président du Café africain des néo philosophes à son endroit, le secrétaire général du parti Restaurer l’espoir a profité pour lui rendre la pareille.

Après  ses remerciements, Guy Dossou Mitokpè a particulièrement mis en évidence deux grands mérites de l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience.

Tomèty

Il a loué la qualité rédactionnelle de l’institutionnaliste des reformes et son dévouement à la citoyenneté.

« Le professeur  Simon Narcisse Tomèty est sans nul doute, l’une des plus belles plumes  de notre pays », a t-il indiqué, avant d’ajouter « … et  l’un des éducateurs acharnés en citoyenneté ».

kpakpatomedias.com qui suit de près l’actualité du professeur Tomèty peut en tout cas le confirmer.  

Manassé AGBOSSAGA