Pour permettre au chef de l’Etat de terminer en beauté son mandat : Les précieux conseils de Tomety à Talon

En difficulté, le chantre du Nouveau départ dispose toutefois des cartes à jouer pour se rattraper et réaliser le miracle promis au peuple béninois. Sur le plateau de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 24 septembre 2017, Simon Narcisse Tomety    a donné cet espoir, proposant au passage des  recettes à Patrice Talon pour terminer en beauté son mandat de 5 ans…

En difficulté, le chantre du Nouveau départ dispose toutefois des cartes à jouer pour se rattraper et réaliser le miracle promis au peuple béninois. Sur le plateau de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 24 septembre 2017, Simon Narcisse Tomety    a donné cet espoir, proposant au passage des  recettes à Patrice Talon pour terminer en beauté son mandat de 5 ans.

Manassé AGBOSSAGA

Tout n’est pas encore fini. Malgré le mauvais départ, Patrice Talon peut encore réaliser le miracle promis. Mais pour cela, il faudra changer de cadence. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm du  dimanche 24 septembre, Simon Narcisse Tomèty s’est voulu être le porteur de cette aube d’espoir.

Tel un médecin qui prescrit une ordonnance à son malade pour lui permettre de ne pas être emporté par son mal, l’ancien directeur de l’école de la Nouvelle conscience a délivré des recettes à Talon pour lui permettre de se réconcilier avec son peuple. Déjà disponibles et sans sacrifice énorme, les recettes proposées ont pour nom : Valeur, Homme et Capital.

Dans une explication brève, Simon Narcisse Tomèty fait savoir qu’il est nécessaire d’avoir des ministres,  préfets, et un chef d’Etat qui incarnent des valeurs tant dans leurs discours que dans leurs comportements.

Sur ce point, Simon Narcisse Tomety a ouvertement fustigé les salaires attribués aux ministres et préfets. Pour lui, il est imaginable que les gouvernants demandent aux pauvres populations de consentir    des sacrifices pendant  qu’eux s’attribuent de gros salaires.

Abordant le volet Capital, l’Institutionnaliste propose demande que cela  soit au service des pauvres. Et là-dessus, Simon Narcisse Tomety propose que la part sociale soit ramenée à 5000Fcfa ou 10000Fcfa. Pour lui, le capital ne doit pas aller aux mains des étrangers.

En marge de ces trois principales propositions, Simon Narcisse Tomety invite également Patrice Talon à ne pas banaliser la souffrance des béninois, à l’organisation d’un forum national pour débattre de notre  gouvernance politique et économique.

« S’en aller après les 5 ans »

Sur le plateau de Soleil Fm, Simon Narcisse Tomety s’est aussi prononcé sur la possibilité du chef de l’Etat de se présenter en 2021 pour un second mandat. Sur la question, Simon Narcisse Tomety est resté fidèle à lui-même. Très direct, il  « conseille »  Patrice Talon de s’en aller après son mandat de transition ». Simon Narcisse Tomety déconseille à Patrice Talon de trahir sa parole en se présentant à sa propre succession. « Ce serait pas bien pour sa propre image », prévient-il.

« Raison du limogeage »

Le limogeage du ministre des Infrastructures routières a aussi été abordé par l’invité de Virgile Ahouansè. Et s’il dit ne pas être gêné par le limogeage d’un ministre, Simon Narcisse Tomety dit cependant ne pas comprendre le silence qui entoure la décision.

Pour Simon Narcisse Tomety, l’ampleur du mot limogeage mérite que le chef de l’Etat donne les  raisons qui ont conduit à la prise de cette sanction.

Et puisque la nature a horreur du vide, l’invité de Soleil Fm confie que Hervé Hehomey peut tirer profit de son sort. Simon Narcisse Tomety fait savoir à cet effet que le pouvoir est en train de le rendre célèbre.

En attendant que Patrice Talon ne comprenne cela, Simon Narcisse Tomety confie qu’il n’a aucun problème avec son mentor Pascal Koupaki, même si confie t-il,  il a pris un peu ses distances avec lui pour mieux réfléchir.

Voilà qui est bien clair !

 

Après la présidentielle de 2016: « Ajavon est parti, il nous a laissé », dixit Michel Sogbossi

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Sébastien Ajavon a-t-il fait le choix de rompre les amarres avec ses alliés ? A cette question, Michel Sogbossi, comme l’honorable Louis Vlavonou  semble répondre par l’affirmative. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 1 octobre 2017…

 

Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, Sébastien Ajavon a-t-il fait le choix de rompre les amarres avec ses alliés ? A cette question, Michel Sogbossi, comme l’honorable Louis Vlavonou  semble répondre par l’affirmative. Invité de l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm de ce dimanche 1 octobre 2017, le secrétaire général des Forces démocratiques unies a laissé entendre que le président du patronat a pris ses distances de l’alliance Fdu après la présidentielle de 2016.   « Ajavon est parti, il nous a laissé », regrette l’ancien ministre de l’Agriculture.

Et puisque la nature a horreur du vide, l’alliance Fdu qui a soutenu Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016 dit par la voix de son secrétaire général être désormais aux côtés du président Patrice Talon.

Michel Sogbossi confie d’ailleurs que le Fdu est prêt à entrer dans le prochain gouvernement si remaniement il y en avait.

Patrice Talon à qui revient le dernier mot appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Election de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011: Les révélations de Dègla sur la contribution de Talon

S’il était presque inconnu des béninois avant que l’affaire tentative d’empoisonnement ne le révèle au grand public en 2012, Patrice Talon poussait et plaçait les pions dans l’ombre depuis fort longtemps. Un opérateur économique discret qui avait une main mise sur la classe politique béninoise. Et sur le plateau de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin de ce dimanche 1 octobre 2017, Bénoit Dègla a révélé le jeu de couloir, rappelant que Patrice Talon a, dans l’ombre, contribué à l’élection de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011…

S’il était presque inconnu des béninois avant que l’affaire tentative d’empoisonnement ne le révèle au grand public en 2012, Patrice Talon poussait et plaçait les pions dans l’ombre depuis fort longtemps. Un opérateur économique discret qui avait une main mise sur la classe politique béninoise. Et sur le plateau de l’émission ‘’90 minutes pour convaincre’’ de Radio Bénin de ce dimanche 1 octobre 2017, Bénoit Dègla a révélé le jeu de couloir, rappelant que Patrice Talon a, dans l’ombre, contribué à l’élection de Boni Yayi en 2006 puis sa réélection en 2011.

Manassé AGBOSSAGA

C’est peut-être plus un fait nouveau. Mais, cela vient confirmer ce qui s’est dit lors de la présidentielle de 2016 pour incriminer le candidat Patrice Talon. Opérateur économique avant son élection en 2016, Patrice Talon avait une main mise sur la classe politique béninoise. Une influence qui   à en croire Bénoit Dègla,  a été mise au service de l’élection de Boni Yayi en 2006 puis en 2011.

Sur radio Bénin, l’ancien ministre de l’intérieur et actuel député a souligné les rôles clés joués par Talon dans l’élection puis la réélection de son ancien ami. « Il a fallu qu’il soit là pour que nous gagnons en 2005 et en 2011 » a lancé  le désormais ex député des Forces cauris pour un Bénin émergent. Poursuivant ses confidences, Benoit Dègla a laissé entendre que l’arrivée de Talon a  donné un coup de pouce au bureau restreint (en 2005) qui travaillait dans la « clandestinité » pour Boni Yayi. Là-dessus,  l’homme témoigne sa gratitude à Talon, rappelant que c’est grâce à lui, qu’il a joué un rôle déterminant dans le bureau central en occupant   le poste de secrétaire. Et d’ajouter « si je suis en politique, c’est grâce à Talon … le président Talon a toujours eu ma confiance ».

Loin de cette confiance Benoit Dègla laisse entendre que beaucoup étaient convaincus que Patrice Talon deviendrait un jour président de la République.

Un peu comme pour dire que l’élection de ‘‘Agbônon’’ à la tête du pays n’est pas volée.

Absence remarquable de l’ancien Sg du RDR au congrès: Rupture consommée entre Smith Ahouandjinou et Epiphane Quenum

Entre Epiphane Quenum et Smith Ahouandjinou, le divorce est définitivement consommé. L’absence de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et ancien secrétaire général du   Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) au congrès ordinaire  le samedi 30 septembre dernier  le confirme une fois pour de bon…

Entre Epiphane Quenum et Smith Ahouandjinou, le divorce est définitivement consommé. L’absence de l’ancien président de la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et ancien secrétaire général du   Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) au congrès ordinaire  le samedi 30 septembre dernier  le confirme une fois pour de bon.

Désormais très proche du ministre Oswald Homéky depuis la présidentielle de 2016 avec qui il a soutenu le candidat Talon devenu président pendant que son mentor soutenait Lionnel Zinsou, Smith Ahouandjinou a, par son absence au congrès  confirmé qu’il a rompu les amarres avec son ancien mentor.

Pour Epiphane Quenum, le départ du jeune qu’il a réussi à amener avec lui de la Renaissance du Bénin est plus qu’une perte.

Manassé AGBOSSAGA

Déclaration de soutien du RDR de Quenum à Talon: La liste des ouvriers de la 25ème heure se prolonge

Epiphane Quenum vient de sauter dans la barque du Nouveau départ. L’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a déclaré son soutien à la vision du président Talon, à l’occasion du congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la République, tenu le samedi 30 septembre à Cotonou. Ainsi,  la liste des ouvriers de la 25è heure  se prolonge.

Epiphane Quenum vient de sauter dans la barque du Nouveau départ. L’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a déclaré son soutien à la vision du président Talon, à l’occasion du congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la République, tenu le samedi 30 septembre à Cotonou. Ainsi,  la liste des ouvriers de la 25è heure  se prolonge.

Manassé AGBOSSAGA

A cette allure, les adversaires politiques du candidat Patrice Talon lors de la présidentielle de 2016 seront tous de la mouvance. Après Benoît Dègla,  Adam Bagoudou, Christelle Houndonnougbo, Eugène Dossoumon, Fatouma Djibril, François Abiola, Barthélémy Kassa, Sylvain Zohoun,… Epiphane Quenum vient d’adhérer à la vision de Patrice Talon, qu’il avait pourtant rejetée en 2016 en s’affichant aux côtés du candidat Lionel Zinsou.  Au détour du congrès ordinaire du RDR tenu le 30 septembre dernier, l’ancien préfet de l’Atlantique et du Littoral sous Boni Yayi 2 a officiellement déclaré son soutien à la vision du chantre du Nouveau départ.

A l’occasion, Epiphane Quenum a loué les mérites de Patrice Talon, mettant en exergue les bonnes performances réalisées par l’homme dans les secteurs du coton, de l’énergie, ….

Tellement sidéré par la gestion actuelle du pays, Epiphane Quenum lance « Talon est un révolutionnaire caché », avant d’ajouter « nous sommes passés d’un gouvernement ventilateur à un régime responsable ».

Un aveu qui a le mérite de souligner qu’il était un préfet ventilateur sous l’ancien président de la République.

Série de gaffes au congrès du Rassemblement pour la démocratie et la république: Trop de couacs, une refondation ratée du RDR de Quenum

Annoncé à grand renfort médiatique, le congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) de Epiphane Quenum a effectivement eu lieu ce samedi 30 septembre 2017 au palais des sports du stade de l’amitié.  Sauf que,  le rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti a étalé de graves lacunes. De nombreuses taches noires ont prises d’assaut les cheveux blancs de l’ex-préfet et de ses militants ratant ainsi le décollage de la refondation du RDR…

Annoncé à grand renfort médiatique, le congrès ordinaire du Rassemblement pour la démocratie et la république (RDR) de Epiphane Quenum a effectivement eu lieu ce samedi 30 septembre 2017 au palais des sports du stade de l’amitié.  Sauf que,  le rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti a étalé de graves lacunes. De nombreuses taches noires ont prises d’assaut les cheveux blancs de l’ex-préfet et de ses militants ratant ainsi le décollage de la refondation du RDR.

Manassé AGBOSSAGA

Si Epiphane Quenum comptait s’appuyer sur son congrès pour signer son come-back sur la scène politique, et bien,  il devra cogiter avant de prendre par ce chemin. Pour cause, le congrès ordinaire du RDR tenu le samedi 30 septembre dernier a proposé un cocktail de retard, de discours kilométrique, d’incohérence dans les interventions des uns et des autres, des erreurs de français dans les allocutions de certain, d’absences remarquables et remarquées des invités pourtant annoncés, de conflits autour de la nourriture, …Bref, une organisation ratée pour un rendez-vous politique qui annonçait la refondation du parti.

Trop de couacs

Si l’ancien député à l’Assemblée nationale a, dans son discours,  pris du plaisir à s’appuyer sur le modèle français en particulier sur Emmanuel Macron pour justifier la nécessité de repenser notre modèle politique, il ne l’a pourtant pas démontré dans les actes. Du moins,  sur un autre pan.

En effet, loin des habitudes occidentales, le congrès du RDR a battu le record du retard dans le démarrage. Alors que le programme proposé annonçait que l’hymne national et celui du parti seraient entonnés à 10h30, c’est malheureusement dans l’après-midi que le président Quenum a fait son entrée  au palais des sports. Une situation idéale pour perturber le programme défini au départ. A titre d’exemple, la fin du discours du président du parti qui était prévue à 13h15 s’est finalement achevée aux environs de 16heures.  Pas besoin de vous dire dans quelles conditions les travaux se sont ensuite poursuivis. Facile à deviner.

Sur un autre pan, les responsables du RDR et les invités ont aussi joué leurs partitions pour gâcher la fête. Organisateurs et  représentants ou  chefs de partis invités ont aligné des discours incohérents et kilométriques, à l’image de Georges Bada, qui pendant plus de 10 minutes s’est répété, ou encore de Epiphane Quenum qui pendant plus de 30 minutes présentait une communication à un auditoire qui donnait l’impression d’être préoccupé par autre chose.

Et si ce n’était pas des discours kilométriques qui étaient proposés, c’était des erreurs de français qui s’invitaient comme pour signifier que la ‘‘Refondation’’ est un mot maudit au Bénin. Ici, c’est le secrétaire général du RDR, Athanase Houessou qui s’est illustré à merveille en nous sortant dans son discours le groupe de mots « dans sa option ». Cette lourde faute n’a d’ailleurs pas échappé aux  oreilles des journalistes, invités et   militants du RDR. Comme les  oreilles des militants qui ont souffert suite à cette bévue, les ventres ont aussi été éprouvés.  Du moins, ceux des militants du RDR venus des quatre coins du pays.

S’il est vrai que le président n’a pas lésiné      sur les moyens pour assurer l’alimentation de ses militants, la mauvaise foi  de sa troupe a gâché son plan. Une rupture de riz proposé comme met, a mis en courroux les militants qui  disent n’avoir rien mis dans leur ventre. Et les nouveaux plats de riz envoyés pour calmer la colère des militants fâchés ont malheureusement amplifié le désordre. De quoi obliger Epiphane Quenum a tout abandonné pour régler une question de nourriture.

Un spectacle que Claudine Prudencio, Arifari Bako, André Okounlala, Rachdi Gbadamassi  ont échappé de justesse en ne répondant pas, pour des raisons inconnues, à l’invitation de leur ancien collègue député. Annoncés dans le programme, les chaises apprêtées pour ces chefs de partis sont restées inoccupées jusqu’à la fin de la cérémonie d’ouverture.

Quand dans ce méli-mélo, Epiphane Quenum déclare son soutien à Patrice Talon, le chantre du Nouveau départ peut facilement  apprécier la qualité de celui qui le rejoint.