Patronne du centre de formation ‘‘Création Chic Famille’’, Viviane Mongadji, Epouse Imorou est enfin récompensée pour son attachement au respect des textes en matière d’apprentissage. Pour cause, elle a été distinguée le mardi dernier lors de la 1ère édition des ‘‘Oscars des maitres artisans champions des enfants’’, initiatives du ministère du travail et de la fonction publique et de l’Ong Educo. Grâce à cette distinction, Viviane Mongadji bénéficie d’une machine…
En collaboration avec l’Ong Educo, le ministère du Travail et de la fonction publique a organisé ce mardi 17 décembre 2019 à l’hôtel Azalaï, la 1ère édition des ‘‘Oscars des maitres artisans champions des enfants’’. Lauréate, Viviane Mongadji, Epouse Imorou, Maître couturière brodeuse et patronne du centre de formation ‘‘Création Chic Famille’ a adressé ses remerciements aux initiateurs et a pris l’engagement de toujours lutter contre le travail des enfants.
Manassé AGBOSSAGA
Patronne du centre de formation ‘‘Création Chic Famille’’, Viviane Mongadji, Epouse Imorou est enfin récompensée pour son attachement au respect des textes en matière d’apprentissage. Pour cause, elle a été distinguée le mardi dernier lors de la 1ère édition des ‘‘Oscars des maitres artisans champions des enfants’’, initiatives du ministère du travail et de la fonction publique et de l’Ong Educo. Grâce à cette distinction, Viviane Mongadji bénéficie d’une machine.
Interrogée au terme de la cérémonie, elle a confié qu’elle ne s’y attendait pas. Selon ses confidences, elle avait reçu la visite des agents de l’’inspection du travail qui s’était fait passer pour des clients. Viviane Mongadji confie qu’à sa grande surprise, elle recevra plus tard un coup de file depuis Cotonou qui l’informera de sa distinction.
Et selon ses propos, son attachement au respect strict des textes en matière d’apprentissage en est pour quelque chose.
« Chez moi, dans mon centre qui est situé à Parakou, je n’ai pas des apprentis de moins de 16 ans. En plus, j’attache du prix à l’hygiène. La salle de confection, la salle d’accueil et le réfectoire, tout est régulièrement mis au propre … Le cadre est bien aéré. C’est tout ça qui a fait que j’ai été primée », explique t-elle.
Tout en remerciant, le ministère du travail et de la fonction publique, mais également l’Ong Educo, la patronne du centre de formation ‘‘Création Chic Famille’’ entend garder le flambeau et invite ses collègues au respect des textes.
Les nombreux risques pris par Thérèse Waounwa dans son combat citoyen et politique ne sont pas passés inaperçus. Preuve, le Café africain des néo philosophes (CANP) vient de reconnaître les mérites de la présidente du comité d’action des usagers des marchés du Bénin et membre du Parti communiste du Bénin…
Le Café africain des néo philosophes (CANP) reconnait les mérites de la présidente du Comité d’action des usagers des marchés du Bénin. Pour le CANP, Thérèse Waounwa décroche la palme de la femme d’excellence au titre de l’année 2019.
Manassé AGBOSSAGA
Les nombreux risques pris par Thérèse Waounwa dans son combat citoyen et politique ne sont pas passés inaperçus. Preuve, le Café africain des néo philosophes (CANP) vient de reconnaître les mérites de la présidente du comité d’action des usagers des marchés du Bénin et membre du Parti communiste du Bénin.
Par la voix de son directeur, Simon Narcisse Tomèty, le CANP salue la permanence de la ligne idéologie, le militantisme et la stabilité des valeurs nobles qui la caractérisent.
Pour le CANP, Thérèse Waounwa est restée pendant quatre décennies durant comme une soldatesque acharnée, faisant preuve de bravoure, d’honnêteté, d’amour de la patrie. « Personne mais alors aucune femme n’aura sacrifié tant de temps pour les autres dans ce pays », fait savoir Simon Narcisse Tomèty.
« Thérèse Waounwa, femme politique et l’une des figures de proue du Parti communiste du Bénin est reconnue ce lundi 16 décembre 2019 par la CANP comme la femme la plus décomplexée, la plus courageuse, la plus militante et la plus engagée pour les libertés démocratiques et la défense des droits humains au Bénin en 2019…c’est avec enchantement que le CANP vous consacre comme une femme d’excellence dont le parcours d’engagement extraordinaire mérite un grand respect de notre part et une grande fierté », fait observer le directeur du CANP.
Un témoignage patriotique à titre honorifique qui ne manquera pas sans doute de donner du sourire à la dame de fer, elle qui a été privée de liberté en avril 2019 pour avoir organisé, sans autorisation, un mouvement de protestation contre les partis de l’opposition aux législatives du 28 avril dernier.
Mis sur les fonts baptismaux, il y a, à peine un an, l’Association des jeunes intègres de Hounsa-Agbodokpa (Ajiha) fait déjà preuve de bonne pratique. Conformément aux textes de l’association, Job Togan et son bureau étaient en assemblée générale ordinaire le dimanche dernier. Et faisant d’une pierre deux coups, le bureau exécutif a, en présence des délégués, des autorités locales, des parents, amis et fils du terroir, fait le point des activités menées après un an d’existence, mais aussi et surtout de distinguer les personnalités qui ont apporté leur soutien à l’association…
L’Association des jeunes intègres de Hounsa-Agbodokpa (Ajiha) était en assemblée générale ordinaire ce dimanche 15 décembre 2019 au complexe scolaire sainte Famille. Occasion pour Job Togan et son comité de faire le point des activités menées après un an d’exercice, mais aussi de distinguer les personnalités qui ont donné un coup de pouce à l’association pour l’organisation de certaines activités.
Manassé AGBOSSAGA
Mis sur les fonts baptismaux, il y a, à peine un an, l’Association des jeunes intègres de Hounsa-Agbodokpa (Ajiha) fait déjà preuve de bonne pratique. Conformément aux textes de l’association, Job Togan et son bureau étaient en assemblée générale ordinaire le dimanche dernier. Et faisant d’une pierre deux coups, le bureau exécutif a, en présence des délégués, des autorités locales, des parents, amis et fils du terroir, fait le point des activités menées après un an d’existence, mais aussi et surtout distingué les personnalités qui ont apporté leur soutien à l’association.
Avant la remise des attestations, le président Job Togan a rappelé que l’objectif de ce creuset qui regroupe les jeunes de Hounsa-Agbodokpa, situé dans la commune d’Abomey-Calavi est, entre autres, de participer au développement de leur localité, d’assurer la veille citoyenne, d’organiser des activités.
Parlant de l’organisation d’activités au titre de l’année 2019 (participation aux compétitions de football, campagnes de salubrité, journée de coaching, plantation de 100 plans cocotiers, ..), le président Job Togan a indiqué que cela a été possible grâce au soutien de certaines bonnes volontés.
Des bonnes volontés à qui le bureau a décidé de témoigner la gratitude en attribuant des attestations de mérite, a-t-il poursuivi.
Ainsi, après les mots de soutien du représentant du Chef quartier, Arsène Adononsi, l’historique du quartier Hounsa-Agbodokpa par Cyprien Togan, les conseils des sages et autorités politiques dont le conseiller communal Léopold Zinsou, Emeric Tokoudagba, Marc Louis Kassa, Igor Alignon ont reçu leurs prix de reconnaissance, tandis que Elie Awonon a reçu son prix spécial.
Présents ou représentés, les récipiendaires ont tous exprimé leurs joies. Aussi ont-ils pris l’engagement de toujours apporter leur soutien à l’association.
Un engagement pris et honoré à l’instant puisque les récipiendaires, les autorités et les délégués présents ont participé à la collecte de fonds initiée en prélude l’organisation d’une activité sur entrepreneuriat dans le 1er trimestre de l’année 2020.
Viendra ensuite, la seconde phase de cette assemblée générale ordinaire. Les différents rapports (moral, financier) ont été présentés à l’assistance. Ces rapports ont fait l’objet de riches débats entre les membres du bureau et les délégués dans un strict respect.
Ceci augure d’une année 2020 prolifique en réalisations pour Job Togan et les siens.
15 décembre 2018-15 décembre 2019, exactement 1 an que des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux de différentes couches sociales s’unissaient pour mettre sur pied le parti Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB) à Ouaké. Et à travers une cérémonie fort simple, Soumanou Toléba et les siens ont commémoré cette date anniversaire sous le thème « Pour la construction de la Nation ; Femmes et jeunes: Engageons-nous »…
Le parti Force cauris pour le développement du Bénin (FCDB) a commémoré ce dimanche 15 décembre 2019 à l’hôtel Sun Beach son premier anniversaire. A la faveur d’une cérémonie sobre, mais riche en engagement et en réflexions, Soumanou Toléba et les siens ont réitéré leur détermination à allumer la flamme d’une opposition constructive au service de la Nation.
Manassé AGBOSSAGA
15 décembre 2018-15 décembre 2019, exactement 1 an que des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux de différentes couches sociales s’unissaient pour mettre sur pied le parti Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB) à Ouaké. Et à travers une cérémonie fort simple, Soumanou Toléba et les siens ont commémoré cette date anniversaire sous le thème « Pour la construction de la Nation ; Femmes et jeunes: Engageons-nous ».
A l’occasion, le secrétaire général (Gansè ), la responsable chargée des affaires sociales (Olivia Afiavi Amadjidjè), le représentant des jeunes (Rodrigue Housou) ont, tour à tour, exprimé un sentiment d’espoir et de satisfaction, indiquant que le parti est sur la bonne voie. Selon eux, le parti FCDB a, après une année d’existence, montré son attachement à la jeunesse, aux femmes, à la paix, à l’unité nationale, à l’intérêt général.
Réplique aux détracteurs du parti
Pour Soumanou Toléba, les membres du parti ont mis à profit cette première pour année pour se connaître et faire connaître au peuple béninois le sens de leur engagement politique, la profondeur de leur amour pour le pays, la pureté des intentions pour les institutions républicaines et l’attachement sans équivoque aux valeurs qui fondent notre vivre-ensemble.
Puis de répondre aux détracteurs du parti, qui trouvent à redire sur le positionnement de la FCDB, notamment le concept d’opposition constructive. « Il ne fait plus aucun doute que le positionnement de notre Parti sur l’échiquier politique national, les valeurs que nous défendons en son nom, notre projet de société basé avant tout sur l’humain, et enfin notre manière d’animer la vie politique avec notre slogan d’Opposition constructive, qui est une Opposition responsable, nous attirent quelques fois certaines adversités. Cependant, loin de nous ébranler, ces adversités nous convainquent que nous sommes sur le bon chemin et renforcent notre détermination à aller jusqu’au bout de notre engagement, celui de contribuer au changement de paradigme dans la gouvernance politique de notre pays. En effet, nous sommes portés par la conviction inébranlable que, dans notre pays, Mouvance et Opposition ne doivent pas être des adversaires encore moins des ennemis dans la gigantesque œuvre de construction du vivre-ensemble national, mais doivent être plutôt des partenaires alternatifs dans la course au progrès durable. Forts de cela, nous travaillons à relever les insuffisances dans l’action publique de nos gouvernants, notamment en ce qui concerne l’organisation et la conduite des affaires économiques et l’approche des questions sociales », a-t-il expliqué.
Regard tourné vers les défis
Face à cela, le président du parti se réjouit du chemin parcouru, mais reste conscient que des efforts restent à faire pour imposer la FCDB sur l’échiquier politique national. Soumanou Toléba jette à cet effet un coin de voile sur les actions à mener pour affronter les défis immédiats.
« Le chemin parcouru en un an est appréciable mais nous avons encore beaucoup à faire. En effet, si grâce à vous et à la presse que je salue chaleureusement au passage, notre Parti FCDB est de plus en plus connu sur l’échiquier politique national et international, il nous reste à installer durablement nos structures de base. C’est à cette tâche que nous nous sommes mis récemment et que nous devons finaliser efficacement sous peu. Après cela, il nous restera à mettre en œuvre méthodiquement les stratégies que nous nous sommes données pour affronter avec succès les prochaines compétitions électorales auxquelles notre Parti participera par la grâce de DIEU », indique t-il.
Pour lui, cet anniversaire doit alors constituer un moment de profondes réflexions sur les certitudes et incertitudes en vue de projeter le parti dans un avenir rayonnant, mais aussi et surtout afin de maintenir allumer la flamme d’une opposition constructive.
INTEGRALITE DE L’ALLOCUTION DE SOUMANOU TOLEBA PRESIDENT DU PARTI FORCE CAURIS POUR LE DEVELOPPEMENT
Allocution du Professeur SEIBOU TOLEBA Soumanou, Président du Parti FCDB à l’occasion de la célébration de l’an 1 du Parti au Sun Beach Hotel, le dimanche 15 décembre 2019 à Cotonou.
Mesdames et Messieurs. 15 décembre 2018 – 15 décembre 2019 : un an déjà que le Parti Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) naissait. Rendons grâce au Tout-Puissant DIEU le Très miséricordieux, le Créateur du Ciel et de la Terre. Il y a exactement un an, nous avons démarré cette aventure humaine extraordinaire. En cette solennelle circonstance, il me plait de vous demander de bien vouloir vous lever pour une minute de silence en mémoire de nos militants disparus prématurément. Il s’agit entre autres de TOHON Stan, du Vice-Président ADDA Paul, du candidat à la députation KAUCLEY Kassa. Que la terre leur soit légère. Le 15 décembre 2018 en effet, nous étions des milliers de camarades à nous être réunis dans l’une des plus belles Communes de notre pays, Ouaké pour porter sur les fonts baptismaux après une analyse approfondie du paysage politique national ce magnifique instrument de lutte partisane pour apporter notre contribution à la construction de notre nation et au développement de notre pays. Déjà une année s’est écoulée. Douze mois au cours desquels nous avons tous ensemble, collectivement mais aussi individuellement travailler sans relâche d’abord à apprendre à nous connaître ou à mieux nous connaître, ensuite à faire comprendre progressivement à des milliers de nos compatriotes, le sens de notre engagement politique, la profondeur de notre amour pour notre pays, la pureté de nos intentions pour nos institutions républicaines et notre attachement sans équivoque aux valeurs qui fondent notre vivre-ensemble et qui sont, à n’en point douter, le ciment de l’édification d’un Bénin moderne. Ces valeurs ont pour nom, la paix, la fraternité, la justice et le travail. Elles constituent donc des repères pour les dirigeants et les militants de notre Parti Force Cauri pour le Développement du Bénin. À chaque instant et tout le temps, nous ne manquons aucune occasion pour nous rappeler ces valeurs cardinales qui guident et déterminent les décisions et les actions de notre jeune formation politique plein d’avenir. Ainsi, lors des douloureux évènements qui ont vu notre Parti exclu du processus électoral d’avril 2019 et du cycle de violences qui s’en est suivi, nous n’avons ménagé aucun effort pour appeler à sauvegarder la paix et la cohésion sociale. Chacune des décisions que nous avons prises, chacune des actions que nous avons menées s’inscrivait dans ce cadre et visait un seul objectif, le maintien de l’unité nationale, unique fondement de tout progrès durable. Mesdames et messieurs, Honorables invités, Chers camarades, Il ne fait plus aucun doute que le positionnement de notre Parti sur l’échiquier politique national, les valeurs que nous défendons en son nom, notre projet de société basé avant tout sur l’humain, et enfin notre manière d’animer la vie politique avec notre slogan d’Opposition constructive, qui est une Opposition responsable, nous attirent quelques fois certaines adversités. Cependant, loin de nous ébranler, ces adversités nous convainquent que nous sommes sur le bon chemin et renforcent notre détermination à aller jusqu’au bout de notre engagement, celui de contribuer au changement de paradigme dans la gouvernance politique de notre pays. En effet, nous sommes portés par la conviction inébranlable que, dans notre pays, Mouvance et Opposition ne doivent pas être des adversaires encore moins des ennemis dans la gigantesque œuvre de construction du vivre-ensemble national, mais doivent être plutôt des partenaires alternatifs dans la course au progrès durable. Forts de cela, nous travaillons à relever les insuffisances dans l’action publique de nos gouvernants, notamment en ce qui concerne l’organisation et la conduite des affaires économiques et l’approche des questions sociales. Ainsi, en son temps, notre Parti a dénoncé la casse et le déguerpissement sans ménagements des gens modestes au bord des voies, alors que la construction de nouveaux marchés et la réfection des anciens n’avaient pas encore démarré. Nous saisissons l’occasion de ce jour pour désapprouver clairement le fait d’empêcher récemment la libre expression de certains citoyens dans un lieu par surcroît privé. Qu’il vous souvienne, notre Parti, la FCDB, a également dénoncé le vote de certaines lois par la 7ème législature, en particulier la loi qui tend à précariser l’emploi dans notre pays et à reléguer l’humain au second plan. Tout en regrettant la décision nigériane de la fermeture de ses frontières pour laquelle notre Parti a fait et publié 24 propositions concrètes, notre Parti a condamné l’absence et surtout l’amorce audacieuse d’une politique volontariste de construction d’une économie nationale structurée à créer durablement de la valeur ajoutée pour sortir nos concitoyens de la pauvreté et surtout les jeunes du sous-emploi et du chômage. Nous continuons notre combat politique avec notre style et notre tempérament, confiants en ce que les valeurs que nous défendons permettront bientôt de poser les bonnes bases indispensables pour un meilleur bien-être de chaque béninoise et de chaque béninois. La FCDB se félicite donc des résultats obtenus qui inaugurent une nouvelle ère politique dans notre pays et nous invitons les uns et les autres à s’y investir d’avantage, avec un esprit critique mais jamais un esprit de critique.Lorsque c’est bon dans l’intérêt supérieur de la nation, on le dira toujours haut et fort. Mais lorsque c’est mauvais et doit froisser les intérêts des paisibles populations, nous réagirons à travers des propositions responsables envoyées sans tapage à l’endroit qu’il faut et au bon moment.
Militantes et militants, Chers camarades et amis, Honorables invités Le chemin parcouru en un an est appréciable mais nous avons encore beaucoup à faire. En effet, si grâce à vous et à la presse que je salue chaleureusement au passage, notre Parti FCDB est de plus en plus connu sur l’échiquier politique national et international, il nous reste à installer durablement nos structures de base. C’est à cette tâche que nous nous sommes mis récemment et que nous devons finaliser efficacement sous peu. Après cela, il nous restera à mettre en œuvre méthodiquement les stratégies que nous nous sommes données pour affronter avec succès les prochaines compétitions électorales auxquelles notre Parti participera par la grâce de DIEU. Il est vrai que les déceptions enregistrées à l’occasion des dernières élections législatives font qu’une partie de l’opinion publique nationale est acquise à l’Opposition politique à laquelle nous appartenons. Cependant, les défis qu’imposent les dernières lois votées et promulguées, notamment la loi portant Code électoral en date du 13 novembre 2019, sont majeurs. Le relèvement de ces défis impose un quadrillage et une occupation sans faille du terrain. Je voudrais compter sur votre engagement et votre détermination militants pour « arracher les cactus les mains nues ». Bien plus qu’un simple jour sobre de fête, vous comprenez avec moi que nous devons faire de ce moment, un moment de profondes réflexions sur nos certitudes et nos incertitudes en vue de nous projeter dans un avenir rayonnant pour notre Parti et pour notre beau pays, le Bénin. C’est à cet effet que nous avons retenu le thème de réflexion suivant : « POUR LA CONSTRUCTION DE LA NATION, FEMMES ET JEUNES, ENGAGEONS-NOUS ». Oui, nous femmes et jeunes de ce pays, nous sommes l’avenir en pleine construction. Le Bénin se construira avec ses jeunes et ses femmes ou ne se construira jamais. Telle est notre foi et notre conviction partagée. C’est pourquoi avant même les communications qui seront données par notre panel composé de jeunes et de femmes avertis qui ne cessent depuis douze mois de faire leur preuve sur le terrain, je voudrais humblement inviter tous les jeunes et toutes les femmes de la FCDB et par ricochet du Bénin à s’abstenir de croire que l’histoire n’a pas besoin de vous ou que l’histoire chemine toute seule vers le progrès. Nous avons besoin de vous. FCDB a besoin de vous. C’est votre Parti. Le Bénin en entier a besoin de vous. Je voudrais, au nom du Bureau Exécutif National de la FCDB et en mon nom propre vous adresser mes chaleureuses félicitations pour les efforts fournis et les sacrifices consentis par chacune et chacun de vous. Nos sincères gratitudes à DIEU, le père céleste Tout-Puissant, Créateur du ciel et de la terre, sans la complicité de qui, rien n’est possible. Je ne saurais terminer mon propos sans souhaiter bon retour dans vos familles respectives aux différentes délégations venues des 77 Communes du Bénin. Joyeux anniversaire à nous toutes et à nous tous de l’intérieur du pays comme de la diaspora et bonnes réflexions pour de meilleures perspectives. Puisse Dieu le Tout-Puissant garder toujours allumée la flamme de l’Opposition constructive au Bénin et partout dans le monde. Chers camarades, retroussons plus encore nos manches et travaillons avec plus d’engagement et de foi en faveur de votre pays, notre pays, le Bénin.
Chers camarades et amis, Honorables invités, Mesdames et Messieurs, le Bénin peut se développer le Bénin doit se développer le Bénin va se développer pour le bien-être de ses populations Je vous remercie.
Avec ses instruments de destruction, les puissances étrangères s’apprêtent à donner un coup fatal au grand chef entreprise et panafricain Mahamadou Bonkoungou. Tristement célèbre institution, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers mijote la disparition des entreprises de ce digne fils du continent noir…
Il se trame un complot occidental contre le panafricain Mahamadou Bonkoungou. Sous de faux prétexte, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers peaufine « l’assassinat » des entreprises de ce grand panafricain dont Ebomaf et Liza transport international.
Manassé AGBOSSAGA
Avec ses instruments de destruction, les puissances étrangères s’apprêtent à donner un coup fatal au grand chef entreprise et panafricain Mahamadou Bonkoungou. Tristement célèbre institution, le Fonds monétaire international (Fmi) aidé par des médias étrangers mijote la disparition des entreprises de ce digne fils du continent noir.
Sous un fallacieux prétexte de traque des dettes cachées, le Fmi a lancé un assaut voilé contre Ebomaf et Liza transport International (LTI).
Dans sa parution du 04 décembre, le magazine « La Lettre du Continent » a indirectement dévoilé le complot en cours contre ses deux entreprises panafricaines.
Le magazine qui semble donner un coup de pouce à cette machination a annoncé qu’à l’occasion d’une conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à Dakar, les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains présents tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garanties souveraines.
Chose curieuse, La Lettre du Continent s’empresse de citer Ebomaf alors que le même Magazine révèle qu’aucune entreprise n’a été nommée à l’occasion de ce rendez-vous. En outre, le Magazine qui indique que les garanties souveraines sont largement utilisées dans les contrats d’énergie ou du BTP s’empresse de citer une autre entreprise de Mahamadou Bonkoungou, qui pourtant n’intervient même pas dans ce secteur.
En effet dans sa parution ‘‘La Lettre du Continent’’ cite la compagnie aérienne Liza transport international qui appartient à l’homme d’affaires. Le média se plaît même d’accuser la Compagnie aérienne Liza Transport International d’affréter gracieusement ses avions à certains chefs d’Etat pour leurs voyages.
Des questions qui confirment la machination
Alors surviennent à l’esprit certaines questions au sujet de cette publication. Pourquoi citer spécifiquement Ebomaf alors qu’à la rencontre de Dakar aucune entreprise n’a été nommée ? Pourquoi de toutes les entreprises qui existent dans le secteur des BTP au niveau africain ou international, c’est seulement le cas d’Ebomaf qui intéresse le magazine ? Pourquoi ne pas avoir fait mention d’une entreprise qui intervient dans le secteur de l’énergie ?
Que vient faire la compagnie aérienne Liza transport international dans ce débat ? Comment une entreprise arriverait elle à survivre si elle fonctionnait en mode gratuit ?
En réalité, les réponses à ces questions confirment le complot qui se trame contre le Président directeur général d’Ebomaf. A titre d’exemple, sur le cas de la filiale Liza transport international, au cas où La Lettre du Continent ferait semblant de l’ignorer, il s’agit d’une structure spécialisée dans la location des jets privés essentiellement destiné au transport des personnalités. Cette filiale n’est donc pas dans le bénévolat.
Visiblement jaloux des performances et prouesses d’Ebomaf et de Liza transport international, le Fmi aidé par la ‘‘Lettre du Contient’’ veut faire disparaitre l’une des rares structures africaines qui arrivent à concurrencer les multinationales étrangères.
S’achemine t- on vers une élimination programmée d’une entreprise panafricaine après Air Afrique?
L’Infosec de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 12 décembre 2019 à la tenue de l’atelier de validation du rapport national de capitalisation des cibles prioritaires des Objectifs pour le développement durable (ODD). Ouvert par le directeur de cabinet du ministre du plan et du développement en présence de la représentante du représentant résident du Programme des nations unes pour le développement (Pnud), des autorités et acteurs à divers niveaux, cet atelier permettra d’améliorer ledit rapport et de le valider.
L’Infosec de Cotonou a servi de cadre ce jeudi 12 décembre 2019 à la tenue de l’atelier de validation du rapport national de capitalisation des cibles prioritaires des Objectifs pour le développement durable (ODD). Ouvert par le directeur de cabinet du ministre du plan et du développement en présence de la représentante du représentant résident du Programme des nations unes pour le développement (Pnud), des autorités et acteurs à divers niveaux, cet atelier permettra d’améliorer ledit rapport et de le valider.
Manassé AGBOSSAGA
Aboutissement d’un processus qui a duré environ 5 mois, le rapport national de capitalisation des cibles prioritaires des ODD a fait l’objet d’un atelier à Cotonou. A l’occasion, le directeur général de la coordination et du suivi des ODD a salué la synergie d’actions et la mutualisation entre les partenaires techniques et financiers, notamment le Pnud, la coopération allemande et les acteurs locaux.
Un avis partagé par le porte-parole des douze préfets qui a indiqué que ce rapport est le fruit d’une mobilisation générale depuis les communes jusqu’au niveau central.
La représentante du représentant du Pnud ajoutera que les élus locaux, les cadres techniques, les préfectures ont ensemble défini en lien avec les plans de développement communal, les plans annuels d’investissements des communes, les cibles qui au regard de leurs aspirations, les réalités sont prioritaires pour les communes.
Ginnette Mondongou Camara exprimera d’ailleurs la satisfaction du Pnud à prendre part à un travail capital pour une mise en œuvre coordonnée structurée et une opérationnalisation efficiente de l’agenda 2030.
Procédant au lancement de l’atelier, le directeur de cabinet du ministre du plan et du développement a fait savoir que l’objectif du présent atelier est de procéder à l’amélioration dudit rapport et de le valider. Ce faisant, Rufino d’Alméida a indiqué qu’il sera question pour les participants d’examiner en toute objectivité sur la base de leurs expertises et la base des rapports des ateliers techniques des départementaux de ce rapport à l’effet de le rendre disponible.
Le directeur de cabinet du ministre du plan et du développement a ensuite confié que ce rapport constituera un élément d’accélération des actions allant dans le sens de l’opérationnalisation des ODD au niveau local et permettra de renforcer les mécanismes de collaboration et de coordination pour soutenir la mise en œuvre des cibles priorisés, mais également permettra d’identifier les projets spécifiques répondant aux défis locaux pour la réalisation de l’agenda 2030.
Preuve de l’importance de cet atelier qui mobilise tous les acteurs.
L’édition 2019 des journées nationales de la gouvernance a porté ses fruits. Du moins, de l’avis du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption. Pour cause, Jean-Baptiste Elias a, à l’occasion de la cérémonie de clôture, laissé entendre que les travaux consacrés à l’état des lieux, aux défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté au niveau des trois ordres de l’enseignement ont été concluants.
Ouverte le mardi 10 décembre à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou, l’édition 2019 des Journées nationales de la gouvernance (JNG) a fermé ses portes ce mercredi 11 décembre. A l’occasion, le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), Jean-Baptiste Elias a affiché un sentiment de satisfaction générale.
Manassé AGBOSSAGA
L’édition 2019 des journées nationales de la gouvernance a porté ses fruits. Du moins, de l’avis du président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption. Pour cause, Jean-Baptiste Elias a, à l’occasion de la cérémonie de clôture, laissé entendre que les travaux consacrés à l’état des lieux, aux défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté au niveau des trois ordres de l’enseignement ont été concluants.
Selon lui, les communications et débats ont permis « d’approfondir la question de l’éducation à la citoyenneté et de convaincre chaque participant à quelque niveau de responsabilité qu’il soit de la nécessité de l’instauration d’une culture de citoyenneté dans les trois ordres d’enseignement en vue du développement de la nation béninoise ». Et de lancer sur un ton optimiste « Nous pouvons dire avec beaucoup de fierté que les objectifs attendus à la fin de ces JNG sont atteints ».
Parlant d’objectifs, les participants ont, après deux jours de travaux, adressé des recommandations aux autorités à divers niveaux. Au titre d’exemple, ils ont recommandé l’introduction dans les curricula des établissements secondaires techniques et professionnels des cours sur l’éducation à la citoyenneté, la mise en place très tôt d’un programme d’orientation professionnelle préventive des apprenants en vue de réduire le taux de déperdition de déscolarisation et d’échec scolaire dans l’enseignement secondaire .
Sur ces recommandations, le président de l’ANLC a pris l’engagement de les transmettre aux différentes autorités concernées.
Jean-Baptiste Elias a également adressé ses remerciements à ses homologues responsables d’institutions nationale de lutte contre la corruption venus du Niger, du Togo, du Sénégal, du Burkina-Faso, de la Guinée, de Madagascar et de l’ile Maurice, mais également à la Banque mondiale à travers l’Unité de gestion du projet d’appui à la gestion des investissements et à la gouvernance.
L’EDUCATION A LA CITOYENNETE : DEFIS, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’EDUCATION AU BENIN
RAPPORT GENERAL
HOTEL AZALAI DE LA PLAGE, COTONOU, 10 et 11 DECEMBRE 2019
Sommaire
Sigles et abréviations
Introduction
Rappel des objectifs et résultats des JNG
Approche méthodologique
Déroulement des activités des JNG
Recommandations
Cérémonie de clôture
Conclusion
Documents annexes
SIGLES ET ABREVIATIONS
ANLC : Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption
FONAC : Front des Organisations Nationales contre la Corruption
JNG : Journées Nationales de la Gouvernance
PAGIPG : Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et à la Gouvernance
Introduction
L’éducation civique est l’un des défis les plus importants auxquels l’humanité doit faire face de nos jours. Il s’agit d’un défi intellectuel, moral et politique dont l’actualité est encore rendue plus brulante par les bouleversements sociaux, économiques et politiques qui modifient au quotidien la structure mondiale et affecte les Etats, les peuples et les nations. L’opinion charge l’éducation civique de beaucoup d’attentes. Dans une société en proie à l’incivisme et à la dépravation des mœurs, il n’est pas superflu d’accorder une place privilégiée à cette matière dans les différents ordres de l’enseignement.
Au Bénin, certaines attitudes constituent de réels défis pour la bonne gouvernance et la mise en application des objectifs du développement durable. Nous pouvons citer, entre autres :
la non application de nombreux textes pris pour la promotion de la bonne gouvernance : la charte nationale pour la gouvernance du développement du Bénin, la charte nationale sur la gouvernance locale en République du Bénin, le Code des valeurs éthiques de la fonction publique béninoise etc ;
la dégradation et la pollution de l’environnement ;
le manque de courtoisie dans les rues et autres places publiques ;
l’accueil peu satisfaisant des citoyens clients au niveau de la majorité des services publics et privés ;
la résistance aux dispositions ou mesures d’ordre (la défiance de l’autorité) ;
la négligence de ses devoirs et la réclamation avec insistance de ses droits ;
la volonté de gagner beaucoup d’argent en fournissant peu d’efforts (le gain facile).
Dans ce contexte, la question de l’introduction de l’éducation à la citoyenneté dans les différents curricula de formation du primaire à l’université a été de tout temps une préoccupation de plusieurs organisations sociales qui, sous forme de recommandation, l’ont préconisé à l’endroit des autorités compétentes.
Si des efforts ont été accomplis au niveau du primaire pour inculquer le civisme et la morale aux apprenants, l’enseignement de l’éducation civique peine à prendre au niveau du secondaire et du supérieur.
En fondant notre espoir sur l’existence au Bénin d’une minorité crédible et déterminée de personnes qui veulent tant bien que mal infléchir les données et garantir aux générations futures un avenir radieux, l’ANLC et le FONAC ont organisé avec le soutien de la Banque Mondiale, à travers le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et à la Gouvernance (PAGIPG),les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG), édition 2019 sur le thème central: « L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ».
Cette rencontre de haut niveau des différents décideurs politiques et socio-économiques a permis de discuter des problèmes urgents auxquels le pays est confronté afin de mobiliser un large éventail de parties prenantes de la société béninoise appuyées par des experts internationaux pour favoriser le débat autour de la question de l’éducation à la citoyenneté comme seule piste pour assurer la paix et le développement.
Le présent rapport est articulé autour des cinq (05) axes ci-après:
Le rappel des objectifs et résultats attendus des JNG 2019 ;
L’approche méthodologique adoptée lors des JNG 2019 ;
Le déroulement des activités prévues pour les JNG 2019 ;
Les recommandations et
La clôture des travaux.
RAPPEL DES OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS
Au regard des objectifs fixés, des résultats concrets, réalistes et réalisables étaient attendus des JNG, édition 2019.
OBJECTIFS
Objectif général
L’édition 2019 des JNG vise à faire prendre conscience aux décideurs et aux citoyens béninois des défis et enjeux liés à l’éducation à la citoyenneté et de proposer des solutions adéquates.
Objectifs spécifiques
Au nombre de trois (03). Il s’agit :
d’établir un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ;
d’analyser les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin ;
de proposer des stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin.
RESULTATS ATTENDUS
Les résultats attendus se présentent comme suit :
un état des lieux de l’éducation à la citoyenneté au Bénin dans les trois ordres de l’enseignement est établi ;
les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin sont appropriés.
les stratégies et actions pour améliorer l’éducation à la citoyenneté dans les trois ordres de l’enseignement au Bénin sont proposées.
APPROCHE METHODOLOGIQUE
L’approche méthodologique utilisée pour les JNG édition 2019 repose sur la plus grande participation des citoyens de tous les secteurs, élément-clé pour influencer le programme des décideurs politiques. Cette méthode a permis aux hommes politiques, aux universitaires, aux experts nationaux qu’internationaux, aux organisations de la société civile (OSC) de discuter des questions pertinentes relatives à la bonne gouvernance en général et en particulier à l’éducation à la citoyenneté pour le développement du pays et élaborer des recommandations à l’endroit des décideurs.
Les activités se sont déroulées de la manière suivante :
conférence inaugurale suivie de débats sur le thème principal ;
développement de trois (3) sous-thèmes en plénière pour permettre à tous les participants de poser des questions et d’apporter leurs contributions ;
le partage des expériences d’autres pays en matière de lutte contre la corruption et surtout en matière d’éducation à la citoyenneté ;
organisation de travaux de groupes autour de chacun des sous-thèmes en vue de faire des recommandations.
V- DEROULEMENT DES ACTIVITES
Les10et 11 décembre 2019 s’est déroulée à l’hôtel AZALAI de la Plage à Cotonou, la troisième édition des Journées Nationales de la Gouvernance conjointement organisée par l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) et le Front des Organisations Nationales contre la Corruption (FONAC).
Cette édition a connu la participation de plus de cent soixante (160) personnes provenant des administrations publiques et institutions de l’Etat, du secteur académique et universitaire, du secteur privé, de la société civile des Partenaires Techniques et Financiers et des délégations étrangères.Celles-ci,représentant leurs institutions respectives étaient conduites par :
M. PEERUN Narainkrisha de l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) de l’ïle-Maurice ;
M. ALIO SANDA Ibrahim, Membre de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) du Niger ;
Mme AYENA Akossiwa, Membre de la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et Infractions Assimilées (HAPLUCIA) ;
M. DIOUF Mamadou, Chef Bureau Plainte et Dénonciations de l’Office National de lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal ;
M. ROBENARIMANGASON Herimamy du Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) du Madagascar ;
M. MILLOGO Urbain de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) ;
Mme TRAORE Néné, Membre de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) du Mali ;
M. SYLLA SEKOU Mohamed de l’Agence Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC) de la Guinée Conakry.
La cérémonie d’ouverture, la présentation des communications suivies des échanges, l’adoption par les participants des recommandations constituent le menu du déroulement desdites journées.
Cérémonie d’ouverture des travaux
Les activités des JNG 2019 ont démarré le mardi 10 décembre 2019à 09h 30 mn par le discours d’ouverture de M. Jean-Baptiste ELIAS, Président de l’ANLC et du FONAC.
Dans son intervention, il a tenu à remercier tous les participants pour «leur présence qui témoigne de l’intérêt qu’ils portent à la lutte contre la corruption et à la bonne gouvernance en général». Il a particulièrement exprimésa reconnaissance auxpréfets pour leur engagement personnel à la tenue des JNG et toutes les délégations étrangères qui sont venues partager leur expérience en matière de gouvernance.Avant de souhaités plein succès aux travaux, le Président de l’ANLC a rappelé le thème central, les objectifs et résultats attendus des JNG, édition 2019.
Le texte de sondiscours d’ouverture se trouve en annexe.
RESUME DES COMMUNICATIONS
Plusieurs communications ont ponctué le déroulé des JNG, à savoir :
Communication 1 :«L’EDUCATION A LA CITOYENNETE : DEFIS, ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’EDUCATION AU BENIN».
Dans cettecommunication assurée parDr Aimé TCHEFFA, Socio-anthropologue, enseignant-chercheur, les points ci-après ont fait objet de développement :
la notion de citoyenneté et de citoyen ;
le fondement et le sens de l’engagement citoyen;
les spécificités de l’engagement citoyen électoral ;
les principaux défis pour assurer avec succès l’éducation à la citoyenneté par l’entremise du secteur de l’éducation ;
les intérêts pour le Bénin à investir dans l’éducation et à l’éducation à la citoyenneté;
les conditions indispensables pour l’atteinte desdits intérêts ;
Le texte de cette Communication introductive se trouve en annexe.
Communication 2 :L’EDUCATION CIVIQUE A L’ECOLE PRIMAIRE ET DANS LES ETABLISSEMENTS SECONDAIRES AU BENIN: expériences pratiques, défis et perspectives
Dans son exposé, M. Barnabé ZOMAHOUN, Inspecteur des enseignements maternel et de base à la retraite, a présenté:
la notion d’éducation civique ;
les constats (Non-respect des biens publics, Indignation de peu de personnes devant les actes d’injustice et de non-respect des droits de l’Homme, Complaisance dans l’exécution des responsabilités publiques, Dépravation des mœurs, Banalisation de la vie humaine, etc…) ;
l’analyse comparée des expériences pratiques de la période coloniale, la période post-coloniale, au moment de la révolution et de nos jours à l’ère du renouveau démocratique ;
les défis et perspectives de l’éducation civique dans les établissements scolaires.
Le texte de cette Communication se trouve en annexe.
Communication 3 :L’ÉDUCATION À LA CITOYENNETÉ DANS LES UNIVERSITÉS AU BÉNIN: ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR LE DÉVELOPPEMENT DU BÉNIN
En substance, cette communication assurée par le Professeur Dr Dodji AMOUZOUVI se présente:
l’état des lieux de l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ;
les défis et enjeux de l’éducation à la citoyenneté dans les universités au Bénin ;
des propositions de stratégies et d’actions en vue de l’effectivité de l’éducation à la citoyenne dans les universités au Bénin.
Le texte de cette Communication se trouve en annexe.
Communication 4 :
Cette communication assurée par M. PEERUN Narainkrisha de l’Independant Commission Against Corruption (ICAC) de l’ïle-Maurice qui a partagé avec les participants les expériences de l’Île-Maurice en matière de Lutte contre la Corruption, le Blanchiment des capitaux et l’éducation à la citoyenneté. Après avoir présenté l’ICAC Maurice, il a de façon spécifique présenté l’ICAC Maurice, la stratégie de cette institution en matière de Lutte contre la corruption. Il a enfin mis l’accent sur les actions de l’ICAC Maurice en matière de l’éducation à la citoyenneté à l’endroit de la jeunesse.
Communication 5 : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION (LCC) A MADAGASCAR ET IMPORTANCE DE L’EDUCATION DANS LA LCC
Présentée par Herimamy ROBENARIMANGASON, Conseiller Juridique du Bureau Indépendant Anti-corruption (BIANCO), cette communication a abordé successivement les points ci-après :
la typologie de la corruption à Madagascar ;
l’adoption le 21 septembre 2015, d’une nouvelle stratégie qui définit les grandes orientations de la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat en matière de LCC ;
la présentation de nouveau plan stratégique 2015 – 2025pour combattre la corruption avec une place de choix accordée à l’éducation, l’information et l’engagement des citoyens ;
les volets sur lesquels intervient BIANCO ;
les initiatives de Madagascar sur la lutte contre la corruption à travers l’éducation.
Le texte de cette Communication se trouve en annexe …
Communication 6 :LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET EDUCATION A LA CITOYENNETE
Cette communication a été présentée par M. Ibrahim ALIO SANDA Membre de la HALCIAdu Niger, qui a exposé les points suivants :
les missions deHALCIA en matière de lutte contre la corruption et d’éducation à la citoyenneté ;
les grandes lignes de Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption du Niger en ce qui concerne l’éducation à la citoyenneté;
les acquis en termes de bonnes pratiques ;
les perspectives pour l’avenir.
Chacune de ces communications a soulevé de la part des participants, plusieurs préoccupations auxquelles les communicateurs sont intervenus chacun en ce qui le concerne pour apporter des éclairages nécessaires. Les substances ci-après peuvent être retenues :
la promotion de la bonne gouvernance au niveau de la jeunesse ne peut se faire sans l’implication des adultes qui doivent être les repères et modèles ;
le changement de mentalités à tous les niveaux est capital pour une lutte efficace contre la corruption ;
l’éducation à la citoyenneté doit également prendre en compte les enfants déscolarisés qui se retrouvent pour la plupart dans les rues, dans les marchés ;
l’éducation à la citoyenneté doit prendre en compte les milieux carcéraux ;
l’éducation à la citoyenneté doit conduire tous à avoir une même définition de la notion de l’intérêt commun ;
le recours aux services des entreprises du secteur privé pour faire passer des messages à l’intention de l’éducation à la citoyenneté, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.
TRAVAUX EN ATELIERS
Les participants ont été répartis en ateliers afin de réfléchir et de proposer des recommandations pratiques et utiles pour l’éducation à la citoyenneté dans les trois (03) ordres d’enseignement.Ci-dessous les thèmes des ateliers.
ATELIER 1 :L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement maternel et primaire
ATELIER 2 :L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle
ATELIER 3 : L’éducation à la citoyenneté dans l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Les productions en ateliers se trouvent en annexe…
VI- RECOMMANDATIONS
Au-delà des commentaires et autres propositions et contributions, les débats ont donné lieu à de véritables recommandations ainsi présentées :
renforcer les compétences des acteurs du sous-secteur des enseignements maternel en termes d’éducation à la citoyenneté ;
adapter la production des mass médias à l’âge des enfants du maternel et du primaire ;
introduire dans les curricula l’éducation civique dans les enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle ;
impliquer davantage les acteurs du système éducatif ;
varier et optimiser les alternatives éducatives pour que les déscolarisés ne tombent pas dans les rues ;
créer des clubs d’éveil à l’éducation citoyenne en s’appuyant sur l’existant (points focaux ANLC et les centres partenaires du FONAC et ALCRER) ;
créer un concours d’art oratoire sur la citoyenneté (distinguer annuellement les trois meilleurs) ;
créer un site dédié à la citoyenneté ;
créer une Journée nationale universitaire de la citoyenneté ;
la promotion de la bonne gouvernance au niveau de la jeunesse ne peut se faire sans l’implication des adultes qui doivent être les repères et modèles ;
le changement de mentalités à tous les niveaux est capitale pour une lutte efficace contre la corruption ;
l’éducation à la citoyenneté doit également prendre en compte les enfants déscolarisés qui se retrouvent pour la plupart dans les rues, dans les marchés ;
l’éducation à la citoyenneté doit prendre en compte les milieux carcéraux ;
l’éducation à la citoyenneté doit conduire tous à avoir une même définition de la notion de l’intérêt commun ;
le recours aux services des entreprises du secteur privé pour faire passer des messages à l’intention de l’éducation à la citoyenneté, de l’intégrité et de la lutte contre la corruption.
RECOMMANDATIONS DES JOURNEES NATIONALES DE LA GOUVERNANCE, EDITION 2019 VII. CEREMONIE DE CLOTURE
La cérémonie de clôture s’est déroulée dans la soirée du mercredi 11 décembre 2019 avec au présidium M. Jean-Baptiste ELIAS, Président de l’ANLC, et Mme Pierrette DARBOUX, Vice-Présidente du FONAC. Elle a été couverte par la presse écrite et audiovisuelle.
Dans son discours de clôture des travaux de la troisième édition des Journées Nationales de la Gouvernance, le Président de l’ANLC a adressé ses félicitations aux membres du Comité de suivi et du Comité d’organisation. Il a tenu à remercier les participants pour leur contributionpour le travail remarquable effectué. Il a évoqué d’une mention spéciale, d’une part, la presse pour avoir porté la voix des JNG dans le monde entier, et, d’autre part, le Chef de l’Etat pour avoir autorisé l’organisation des JNG 2019.
Le Président de l’ANLC a, pour finir, exprimé sa gratitude àla Banque Mondiale, le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements publics et à la Gouvernance (PAGIPG)dont l’appui a permis la tenue des JNG, édition 2019.
CONCLUSION :
Des recommandations fortes ont marqué les Journées Nationales de la Gouvernance, édition 2019. Nous pouvons noter :
La lutte contre la corruption et pour la bonne Gouvernance est une tâche de longue haleine. Les Journées Nationales de la Gouvernance, édition 2019, constituent une étape importante sur la longue route de cette lutte.
Lanmadoucelo Christiane Friday alias reine Ségni GBENAN est encore de retour. Elle a concocté des morceaux biens assaisonnés. Dans ses chefs-d’œuvre, la Reine a remercié l’Éternel des armées pour ses bienfaits pour les hommes.
Lanmadoucelo Christiane Friday alias reine Ségni GBENAN est encore de retour. Elle a concocté des morceaux biens assaisonnés. Dans ses chefs-d’œuvre, la Reine a remercié l’Éternel des armées pour ses bienfaits pour les hommes. Puisque selon elle à travers cette chanson, l’homme ne cesse de tendre des pièges à son prochain .Mais Dieu étant impartial surveille l’homme dans son déplacement et ses faits quotidiens. Le monde discographique doit tenir compte désormais de cette nouvelle production de Sègni Gbenan.
Des titres très Dansants. Et comme vous la connaissez elle ne met pas sur le marché de n’importe quoi .Les quatre titres éduquent, glorifient Dieu, fortifient l’homme dans son quotidien ,et enseignent les vraies leçons de la vie. La vidéo est également disponible pour agrémenter votre plaisir. La charmante reine Ségni GBENAN d’Agbahoun a créé son propre rythme pour vous faire plaisir. Pour un plaisir de couple ,de famille avec les enfants et un plaisir à l’hôtel ,les titres de la Reine GBENAN d’Agbahoun sont les bienvenus. Le lancement se fera le samedi 28 décembre 2019 à la maison des jeunes d’Allada à 16h 00. Plusieurs artistes seront de la partie. Elle invite la population de la commune d’Allada et ses environs à effectuer le déplacement pour vivre un spectacle inédit dans le cadre de la clôture de l’année 2019.Ne ratez jamais ce rendez vous de plaisir.
L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) entend prendre une part active au développement des cultures du Coton et de l’huile de palme. Preuve, l’Inrab a, avec la collaboration de l’Agence française pour le développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tazco), organisé pendant trois jours les journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile…
L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) veut mettre son savoir-faire au service du développement et de la valorisation du secteur agricole, notamment des cultures du Coton et du palmier à huile. Ceci à travers l’organisation des journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile, les 10, 11 et 12 décembre derniers à l’hôtel Azalaï de Cotonou en collaboration avec l’Agence française pour le Développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de Développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les Zones cotonnières du Bénin (Tazco).
Manassé AGBOSSAGA
L’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) entend prendre une part active au développement des cultures du Coton et de l’huile de palme. Preuve, l’Inrab a, avec la collaboration de l’Agence française pour le développement (Afd), le Centre de coopération internationale pour la recherche agronomique et de développement (Cirad) et le projet Transition agro-écologique dans les zones cotonnières du Bénin (Tazco), organisé pendant trois jours les journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile.
A l’occasion du lancement, le directeur général de l’Inrab, Adolphe Adjanohoun, distingué en juin dernier par l’Association Sojagnon du Bénin et le Réseau de développement d’agriculture durable pour son apport au monde agricole, a insisté sur l’objectif desdites assises. Selon lui, ces journées scientifiques ont pour but de capitaliser les acquis de recherche et les innovations technologiques sur les cultures du coton et du palmier à huile en vue du renforcement de la collaboration entre l’Inrab, le Cirad, le PalmElit, l’Afd et le projet Tazco.
Le Dg Inrab a donc indiqué qu’il sera question pour les participants venus de différents secteurs de s’imprégner des différents acquis de la recherche sur le coton et le palmier à huile, des stratégies de génération et de valorisation de ces acquis et leur contribution au développement de ces filières.
Aussi a-t-il fait savoir que la tenue des journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile est le fruit de la coopération entre l’Inrab et ses différents partenaires, notamment le CIRAD, rappelant au passage les raisons de la présence de la France dans la recherche agricole au Bénin.
Parlant de partenaires, le représentant du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) a souligné l’intérêt de soutenir le palmier à huile et le coton au Bénin à travers la recherche et l’innovation.
Pour sa part, Gérald Brun, représentant de l’ambassadrice de France près le Bénin a salué la coopération entre la France et le Bénin dans le secteur agricole qui existe depuis plusieurs années. « Nous nous en réjouissons, car le développement des filières agricoles fait partie des axes prioritaires du cadre de partenariat entre la France et le Bénin », a-t-il renchéri.
Dans le même sens, le représentant des partenaires français, Patrice Grimaud s’est réjouit des avancées de la coopération et de l’offre de formation des universités françaises dans le domaine de l’agriculture. Il a fait savoir que cette assise consacrée au coton et à l’huile de palme est nécessaire pour le Cirab qui travaille à leur éclosion à travers des recherches depuis des années.
Et au recteur de l’Université nationale d’Agriculture, Gauthier Biaou de souligner que le palmier à huile aussi bien que le coton restent présents dans le quotidien des Béninois.
Une affirmation soutenue par le ministre de l’Agriculture. Procédant au lancement des journées, Gaston Dossouhoui a rappelé l’importance des deux cultures dans la mobilisation des ressources financières. Il a confié que le coton mobilise directement 59 % des familles de producteurs et près de 35 % de la population active du pays.
Ce faisant, le ministre de l’Agriculture a félicité les différents acteurs prenant part à ce colloque, qui reste t-il persuadé, apportera des solutions aux défis auxquels font face ces deux filières.
DISCOURS DU DG INRAB LORS DU LANCEMENT DES JOURNEES SCIENTIFIQUES SUR LE COTON ET LE PALMIER A HUILE
Cotonou, le 10 décembre 2019
Excellence, Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche ;
Son Excellence, Madame l’Ambassadrice de France près le Bénin ;
Monsieur le Président de l’Association Interprofessionnelle du Coton ;
Monsieur le Président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles du Bénin ;
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet ;
Messieurs les Recteurs des Universités Nationales du Bénin ;
Monsieur le Directeur Régional, représentant le Président Directeur Général du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement ;
Monsieur le Directeur de l’Agence Française de Développement ;
Monsieur le Directeur de la Station Bénin de l’Institut International d’Agriculture Tropicale ;
Mesdames et Messieurs les chercheurs ;
Honorables invités à vos titres, rangs et grades ;
Mesdames et Messieurs, L’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, Coordonnateur du Système National de Recherche Agricole du Bénin, est honoré par la tenue des Journées scientifiques sur le coton et le palmier à huile qui démarrent ce jour.
Au nom des acteurs du Système National de Recherche Agricole du Bénin, des femmes et des hommes qui, dans les champs, dans les laboratoires, dans les bureaux, partout, travaillent au quotidien pour donner de la valeur au coton et au palmier à huile, je souhaite à nos hôtes la bienvenue à ces journées qui se tiennent dans cette majestueuse salle de Azalaï Hôtel de Cotonou.
Je m’en voudrais, de ne pas rappeler brièvement, à l’ouverture des travaux des présentes assises, la présence de la France en matière de recherche agricole au Bénin. Cette présence s’est faite sur une longue période de collaboration fructueuse entre les institutions béninoises et françaises de recherche. Ainsi,
en 1904, l’Office de la Recherche Scientifique et Technique d’Outre-Mer (ORSTOM) a créé la station expérimentale de Niaouli, située dans la commune d’Allada, à environ 70 km au Nord de Cotonou, comme un Centre Agricole d’acclimatation des espèces exotiques, notamment le caféier, le cacaoyer, le vanillier, le poivrier et le kolatier. Cette station a ensuite abrité toutes les cultures tropicales et a constitué un centre de référence en Afrique de l’Ouest, où les aspects de la production végétale, de la production animale et de l’économie rurale étaient abordés ;
en 1922, les Stations de recherche sur le palmier à huile à Pobè (à une centaine de kilomètres au Nord-Est de Cotonou) et sur le cocotier à Sèmè-Kpodji (à une vingtaine de kilomètres à l’Est de Cotonou) ont été créées, toujours par l’ORSTOM. Il importe de souligner qu’en 1946, la gestion de ces Stations fut confiée à l’Institut de Recherche sur les Huiles et Oléagineux (IRHO) ;
en 1930, c’est la Station expérimentale d’Ina, dans la commune de Bembéréké, qui fut créée en tant que Ferme expérimentale spécialisée dans la culture attelée et la pré-multiplication des semences au profit des anciennes sociétés indigènes de prévoyance (SIP). Après avoir connu une interruption de ses activités à partir de 1936, pour cause de transformation en camp militaire pendant la seconde guerre mondiale, la Station expérimentale d’Ina a repris ses activités en 1952, en collaboration avec le Centre de Recherche Agronomique de Bambey au Sénégal ;
en 1947, l’Institut de Recherches sur le Coton et les Textiles (IRCT) implanta la Station expérimentale sur le coton à Aniè-Mono au Togo pour couvrir la zone cotonnière Togo – Dahomey ;
en 1951, les premiers essais variétaux sur le coton ont démarré avec la prise en charge de l’expérimentation au Dahomey par la Station du Togo ;
en 1952, un tournant décisif est survenu dans la recherche sur le maïs avec l’apparition au Dahomey d’une famine consécutive à la destruction quasi-totale des champs de maïs provoquée par la rouille brune, de son nom scientifique Pucciniagraminis ou Pucciniamaydis. A cet effet, le gouvernement français avait chargé l’ORSTOM d’entreprendre des recherches pour juguler le mal. Le programme de recherche sur le maïs, en particulier, et sur les cultures vivrières, en général, venait ainsi de voir le jour, avec la création de nouvelles variétés de maïs; ce qui fut qualifié de grande révolution scientifique.
Après les indépendances, la présence de la France dans la recherche agricole au Bénin s’est fort heureusement poursuivie avec la signature de conventions entre les institutions françaises de recherche agricole, en particulier le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et les institutions de recherche agricole du Dahomey (aujourd’hui Bénin). Ainsi, de nombreux projets ont vu le jour et ont permis de faire des avancées en termes d’amélioration de la productivité, notamment du coton et du palmier à huile, d’amélioration de la santé des sols cultivés et d’amélioration de l’accès des acteurs aux innovations générées.
Tout récemment en 2017, le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche du Bénin a signé avec l’Agence Française de Développement, la convention de financement qui a permis de mettre en œuvre le projet de Transition Agroécologique en Zone Cotonnière du Bénin, plus connu sous le sigle « TAZCO ». Ce projet a permis de capitaliser des techniques agroécologiques d’amélioration durable des systèmes de production de coton, adaptés aux conditions des cotonculteurs. Les résultats obtenus sont si édifiant que des négociations sont en cours pour la mise échelle des technologies capitalisées, aux fins d’assurer la restauration et le maintien de la fertilité des sols dans les systèmes de cultures à base coton.
Il me plaît de souligner de façon spéciale la coopération entre le CIRAD et l’Institut National des Recherches Agricoles du Bénin, qui a permis de faire connaître le matériel végétal de palmier du Bénin en Afrique, en Amérique Latin et en Asie du Sud-Est. Il est bon de signaler que nous devons l’organisation des présentes assises à cette coopération.
Excellence, Monsieur le Ministre,
Son Excellence Madame l’Ambassadrice,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,
Permettez-moi d’adresser mes chaleureux remerciements à tous les partenaires de la recherche agricole nationale, à tous les responsables de la recherche agricole nationale à divers niveaux et à toutes les femmes et tous les hommes anonymes (ouvriers de l’ombre comme aime bien les appeler Son Excellence Monsieur Gaston DOSSOUHOUI), qui ont travaillé à nous léguer l’héritage que nous assurons aujourd’hui avec le ferme engagement de l’améliorer au mieux de nos savoirs et de nos moyens.
J’en voudrais de terminer mes propos sans vous rassurer de la disponibilité du Comité d’organisation à se tenir à vos côtés aux fins de vous rendre aussi agréable que possible votre participation à ces journées scientifiques.
Vive la Recherche au service du développement,
Vive la coopération entre la France et le Bénin dans le domaine de la recherche agricole,
On connaissait du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait, c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf ( Entreprises Bonkongoun Mahamadou et fils) en disent long…
On connaissait du Fonds monétaire international (FMI), sa capacité à faire endormir l’économie des pays africains avec des programmes anti-développement, mais ce qu’on ignorait, c’était la capacité de l’institution financière à orchestrer l’élimination des sociétés africaines qui résistent à la concurrence des multinationales étrangères, notamment dans le secteur des BTP. Les aveux du magazine « La Lettre du continent » sur le cas Ebomaf (Entreprise Bonkoungou Mahamadou et fils) en disent long.
Manassé AGBOSSAGA
« Afrique de l’ouest : LE FMI TRAQUE LES DETTES CACHEES », ainsi écrivait le magazine « La Lettre du Continent » dans sa parution du numéro 813 du mercredi 04 décembre 2019. Dans cette publication, le magazine prétend que le Fmi mène une campagne active contre le système des garanties souveraines, qui selon le journal en ligne, est utilisé par de nombreux Etats africains « pour masquer leur niveau réel d’endettement ». Le magazine indique d’ailleurs que le sujet a été longuement abordé dans les coulisses de la conférence de haut niveau organisée les 02 et 03 décembre derniers à laquelle participaient plusieurs chefs d’Etats africains dont ceux du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina-Faso.
Le FMI programme la mort d’Ebomaf ?
Ce qui attire l’attention, c’est que ‘‘La Lettre du Continent’’ ne tarde pas à cracher le morceau. Plus loin, le magazine, souvent très bien informé’, dévoile indirectement le plan diabolique empreint d’impérialisme qui se cache derrière la prétendue « traque des dettes ».
Expliquant que les garanties souveraines sont largement utilisées dans les contrats d’énergie ou du BTP, le magazine révèle que les pourparlers entre les responsables du Fmi et les chefs d’Etat africains tendent à la limitation ou la suspension du recours aux garantis. En outre, le journal ajoute que les pourparlers ne visent aucune entreprise nommément, mais « ciblent particulièrement le secteur du BTP qui selon ‘‘La lettre du Continent’’ « fait un usage de plus en plus immodérée des garanties ».
L’objectif est il d’empêcher l’entreprise de traiter avec ses partenaires traditionnels et manquer plus de fonds pour exister?
Fidèle à sa vision d’empêcher le développement de l’Afrique avec des programmes qui ne répondent pas aux réalités du continent, le Fmi donne des raisons de répondre par l’affirmatif. Dans ce cas, l’institution lance ainsi petit à petit l’assaut de destruction d’une entreprise panafricaine qui résiste à la concurrence des multinationales étrangères. Car, Ebomaf, c’est avant tout, une entreprise panafricaine qui fait preuve de professionnalisme et de notoriété. Ebomaf, c’est avant tout, une entreprise qui fidèle au respect du cahier des charges a su s’imposer sur le continent africain. Preuve, l’entreprise a, dans le strict respect des normes internationales, obtenu des marchés de construction d’infrastructures routières dans plusieurs pays dont le Libéria, la Côte d’Ivoire.
Ebomaf, c’est aussi et surtout une entreprise panafricaine qui appartient à un digne du fils du continent en la personne de Mahamadou Bonkoungou.
Jaloux de ce joli tableau, le Fmi après ses précédents destructeurs programmes uniquement concoctés pour l’Afrique revient à la charge pour éliminer une entreprise panafricaine sous le couvert « d’une traque de la dette ». Cette fois avec aux commandes Christalina Georgieva.