Visite de travail du Dg Apiex en Chine:Laurent Gangbes œuvre pour le développement des zones économiques spéciales

Le Directeur de l ‘Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), Laurent Gangbes a effectué ce dimanche 30 juin 2019 une visite de travail dans la zone industrielle de Shekou. Cette zone industrielle est située dans la Zone Economique Spéciale de Shenzhen en Chine.

Le Directeur de l ‘Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), Monsieur Laurent Gangbes a effectué ce dimanche 30 juin 2019 une visite de travail dans la zone industrielle de Shekou. Cette zone industrielle est située dans la Zone Economique Spéciale de Shenzhen en Chine.

Source Externe

Le Directeur général de l’APIEx est accompagné d’une délégation de l’APIEx, de l’Ambassadeur de la République du Bénin près la République Populaire de Chine, Monsieur Simon Pierre Adovelande, du Chef de la Mission Economique et Commerciale du Bénin en Chine et au Japon, Monsieur Euloge Beaudoin Orou Yérima, et d’une équipe du Professeur Justin Yi Fun Lin, doyen de l’Institut des Nouvelles Économies Structurelles de l’Université de Beijing. Cette visite s’inscrit dans le cadre du développement des Zones Économiques Spéciales en République du Bénin. En effet la Zone Économique Spéciale de Shenzhen est la première zone économique spéciale de Chine.

Le développement économique de la Chine s’est accéléré à partir de la création de la Zone Economique Spéciale de Shenzhen en 1979. Le Président de la République, Patrice Talon après son accession au pouvoir a visité la ville de Shenzhen en 2016 et a inscrit dans le Programme d’Actions du Gouvernement la création de Zones Économiques Spéciales en République du Bénin. Cette visite selon le Directeur général de l’APIEx, permettra au Bénin de mener à bien son programme de développement de zones économiques spéciales en capitalisant sur l’expérience de Shenzhen. L’ APIEx a signé cette année un protocole d’accord pour la conception, la construction et l’exploitation de la zone économique spéciale de Sèmè-Podji. La visite de travail marathon du Directeur général de l’APIEx en Chine se poursuit ce lundi 1er juillet 2019. La prochaine étape est la rencontre du DG APIEx avec un groupe d’entrepreneurs chinois dans la ville de Ningbo. Il les entretiendra sur le climat des affaires, les réformes engagées et les opportunités d’investissement au Bénin, avant de mettre le cap sur la ville de Kunshan où il va s’entretenir avec des investisseurs et visiter deux (2) parcs industriels. Une dernière étape est prévue pour cette visite qui prend fin le mardi 2 juillet avec une conférence avec des investisseurs de Shanghai.


Jean- Claude Houssou, ministre de l’Energie : « Au Bénin, il n’y a plus de délestage »

Le délestage est un lointain et triste souvenir au 229. Ce n’est pas Kpakpato Médias qui le dit, mais plutôt le ministre de l’Energie…

Le délestage est un lointain et triste  souvenir au 229. Ce n’est pas Kpakpato Médias qui le dit, mais plutôt le ministre de l’Energie.

Manassé AGBOSSAGA

Présent ce jeudi 27 juin à la conférence de presse bilan de la deuxième année de mise en œuvre du Programme Mca-Bénin II, Jean-Claude Dona Houssou a martelé que le délestage n’est plus d’actualité sous le gouvernement du président Patrice Talon. « Au Bénin, il n’y a plus de délestage », a-t-il certifié.

Le ministre de l’Energie n’a pas alors manqué d’attirer l’attention des uns et des autres sur la notion de délestage. « Le délestage est une opération volontaire qui arrive quand l’offre de l’électricité est inférieure à la demande et pour ne pas perdre le réseau, volontairement on coupe un certain nombre de partie pour équilibrer l’offre et la demande en attendant que l’énergie arrive  plus pour reconnecter les autres », explique l’ancien cadre de l’EDF.

Jean-Claude Houssou soutient ensuite que les différentes reformes mises en œuvre par le gouvernement de la Rupture ont permis au pays de traverser cette étape et d’avoir de l’énergie en quantité. « … ça  on a fini avec.   On a suffisamment d’énergie disponible pour donner à tout le monde.  En tout cas, on n’importe une bonne partie  et les centrales qu’on veut construire vont nous aider à autonomiser, à  avoir plus à disponible », clarifie t-il.

Et pour éviter toute confusion, Jean-Claude Houssou revient sur la notion de délestage et clarifie. «  …un délestage  est une opération volontaire qui peut entrainer des coupures,  mais toutes coupures n’a pas forcément pour cause un délestage.  Il y a mille et une façon d’obtenir une coupure », nuance t-il.

Jean- Claude Dona Houssou saisit la perche pour indiquer que les dernières coupures enregistrées dans certaines villes du Bénin ne sont pas liées au délestage, mais plutôt à des vols des matériels électriques de la Société béninoise d’énergie électrique ou autres problèmes.

Le ministre de l’énergie invite alors les uns et les autres à être des  ambassadeurs pour expliquer que le secteur de l’énergie enregistre de réels changements et ainsi barrer la voie aux « brebis galeuses qui sont contre le progrès du Bénin ».

En tout cas, Kpakpato Medias joue déjà sa partition.

Can Egypte 2019: Maximin Alapini prédit un parcours glorieux pour les Ecureuils

Les Ecureuils du Bénin sont au rendez-vous de la fête footballistique en Egypte. Et Maximin Alapini est confiant que le Bénin ne se contentera pas du fameux adage qui dit « l’essentiel est de participer »…

Les Ecureuils du Bénin sont au  rendez-vous de la fête footballistique en Egypte. Et Maximin Alapini est confiant que le Bénin ne se contentera pas du fameux adage qui dit « l’essentiel est de participer ».

Interrogé ce mercredi 16 juin 2019 à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou  en marge d’une réunion à laquelle il prenait part, Maximin Alapini a,  avec conviction,  prédit un parcours glorieux pour les Ecureuils du Bénin, logés dans la poule F. Amoureux du ballon rond et promoteur  d’un tournoi de football qui porte son nom, il a rassuré que les hommes de Michel Dussuyer sortiront de la phase des poules. Mieux, il a annoncé que les coéquipiers de Stéphane Sèssegnon iront loin dans la compétition.

 Maximin Alapini ne se dit pas alors surpris du score final entre le Ghana et le Bénin, lors de la première journée. Selon lui, les Ecureuils ont fourni une prestation XXL. Pour le promoteur du tournoi de football Maximin Alapini, le Bénin aurait pu décrocher les trois points au vu de la physionomie du match.

Moins gourmand, Maximin Alapîni a toutefois savoir que le point du nul est bon à prendre. Il a alors adressé toutes ses félicitations à Michael Poté (double buteur) et à ses coéquipiers,  sans oublier à l’encadrement technique. Dans la même lancée, il a félicité  le président Patrice Talon qui met des moyens suffisants à la disposition du ‘‘Onze national’’.

En outre, Maximin Alapini a exprimé ses assurances au sujet de la  deuxième sortie des Ecureuils ce samedi à 21heures. Confiant de la victoire des Ecureuils du Bénin, il a toutefois invité les coéquipiers de Stéphane Sèssègnon à ne pas minimiser leurs homologues de la Guinée Bissau.

 Les Ecureuils doivent donc tenir compte des précieux conseils de ‘‘l’enfant chéri de Ouidah’’.

Manassé AGBOSSAGA

Lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles: L’AFJB outille les structures départementales et communales

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB) mobilise les acteurs des structures départementales et communales pour combattre les violences faites aux femmes et aux filles. Avec l’appui de l’Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), l’AFJB a réuni pendant deux jours quarante (40) acteurs dont douze (12) hommes et vingt-huit (28) femmes venus des Centres de promotion sociale (CPS), des Services sociaux spécialisés des tribunaux de première instance, des Tribunaux de première instance et parquets de Lokossa et d’Aplahoué, des directions départementales de la Santé du Mono et du Couffo, de la direction départementale des affaires sociales et de la Microfinance du Mono, de la police républicaine des départements du Mono et du Couffo et des organisations non gouvernementales…

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB)  entend s’appuyer sur les structures départementales et communales pour repousser loin des frontières béninoises les violences faites aux femmes et aux filles. Avec le soutien de  l’Association béninoise pour la promotion de la famille, l’AFJB a organisé un atelier « d’identification des besoins des femmes et filles victimes de violences et des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences », les 21 et 22 juin 2019 à l’hôtel le Baron de Lokossa, au profit desdites structures.

Manassé AGBOSSAGA

L’Association des femmes juristes du Bénin (AFJB)  mobilise les acteurs des structures départementales et communales pour combattre les violences faites aux femmes et aux filles. Avec l’appui de l’Association béninoise pour la promotion de la famille (ABPF), l’AFJB a réuni pendant deux jours  quarante (40) acteurs  dont douze (12) hommes et vingt-huit (28) femmes venus des Centres de promotion sociale (CPS), des Services sociaux spécialisés des tribunaux de première instance, des Tribunaux de première instance et parquets de Lokossa et d’Aplahoué, des directions départementales de la Santé du Mono et du Couffo, de la direction départementale des affaires  sociales et de la Microfinance du Mono, de la police républicaine des départements du Mono et du Couffo et des organisations non gouvernementales. Ceci à travers un atelier baptisé « identification des besoins des femmes et filles victimes de violences et des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences », organisé dans le cadre du projet « Agir pour la promotion du droit à la santé à travers la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (AGIPRODS) » initié par  l’AFJB à travers «l’INITIATIVE ACTEUR DE CHANGEMENT»  et mise en œuvre par le Consortium  CARE, ABMS et ABPF.

Sylvie Gbaguidi Fanou,  représentante de la directrice départementale des Affaires sociales et de la Microfinance du Mono ; Hermine Gaba,  représentante du directeur départemental de la santé; Catherine Adonon, représentante de l’AFJB; Suzanne Lokossou,   Responsable de la clinique de Santé de l’ABPF

Et avant la phase pratique des travaux, les officiels n’ont pas manqué d’insister sur l’objectif de ce rendez-vous.  Catherine Adonon, représentante de l’AFJB, Suzanne Lokossou,   Responsable de la clinique de Santé de l’ABPF, Hermine Gaba,  représentante du directeur départemental de la santé, Sylvie Gbaguidi Fanou,  représentante de la directrice départementale des Affaires sociales et de la Microfinance du Mono ont,  dans l’ensemble, fait savoir que l’objectif de cet atelier est d’appuyer les structures départementales et communales dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.  Les officiels ont,  dans leurs discours, aussi  indiqué qu’il est question à travers cet atelier d’identifier les besoins des femmes et filles victimes de violences et de ressortir des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences.

lors des travaux de groupe

Après la phase des discours, place a été faite aux travaux pratiques. Ainsi, les participants ont suivi avec beaucoup d’attention trois communications à savoir la   présentation de l’AFJB, ,  et de l’ABPF, présentée par présentée par Sikira Bakary,  la  cartographie sur les violences faites aux femmes et aux filles au Bénin, présentée par Mesmin T. Djedji,  et la  présentation de la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression sur les violences faites aux femmes  en République du Bénin, présentée par Judith Akofa Ounsou.

Après ces communications suivies de riches débats, les participants sont passés aux travaux de groupes. Cette étape a d’ailleurs  permis d’identifier les besoins des femmes et filles victimes des violences et d’élaborer des stratégies d’intervention pour lutter contre ces violences. Des derniers travaux de groupes ont débattu sur ces besoins et stratégies. Des débats qui ont abouti à l’élaboration des grandes lignes du document relatif aux besoins et stratégies d’intervention pour lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que la feuille de route sur les prochaines étapes à suivre.

De véritables pas sont donc posés pour la réduction des violences faites aux femmes et aux filles pour promouvoir leurs droits en santé.

Firmine Kpadé, Représentante AFJB, Fortuné Sagbo, représentant police républicaine, et Sylvie Gbaguidi Fanou, lors de la cérémonie de clôture de l’atelier

En marge de la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ESMT: Les offres de formation présentées aux étudiants et professionnels du numérique

Le Bénin a accueilli les 20 et 21 juin, à l’hôtel Golden Tulip,   la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT), située à Dakar. En marge de cette session, le Bénin qui assure la présidence du Conseil d’administration a,  par le biais du ministère de l’Economie numérique et de la communication,  organisé un panel sur les enjeux des formations supérieures et professionnelles aux métiers du numérique. C’était en présence   des ministres Marie-Odile Attanasso, Aurélie Adam Soulé, du Dg de l’ESMT, Adamou Moussa Saley, des étudiants et acteurs variés.

Manassé AGBOSSAGA

Sur le sol béninois, le Conseil d’administration de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) a fait d’une pierre deux coups. Pour cause, les membres du Conseil d’administration composés d’administrateurs,  d’observateurs et personnes ressources, réunis à Cotonou les jeudi 20 et vendredi 21 juin dans le cadre de la 42ème session ordinaire du Conseil d’administration de l’ESMT,  ont eu l’occasion d’échanger sur les questions relatives à la gestion de l’ESMT, de valider les comptes et les rapports d’activités de l’école pour le compte de l’année 2018.

En outre, le directeur général de l’ESMT Adamou Moussa Saley a saisi la tribune de la 42 session pour présenter aux étudiants et aux professionnels du numérique les opportunités de formation proposées par ladite université, mais aussi et surtout, pour inviter les uns et les autres à profiter de l’ESMT pour bénéficier d’une formation adéquate au niveau sous régional. Ceci à travers un panel de haut niveau sur les formations supérieures et professionnelles aux métiers du numérique.

Centre de référence

Dans son exposé, Adamou Moussa Saley a indiqué que l’ESMT est un centre de référence et d’excellence créé par sept pays africains (Burkina-Faso,  Bénin,  Mali,  Mauritanie,  Niger,  Sénégal, Guinée) en 1981 dans le cadre d’un projet du Pund avec l’appui de l’UIT, de la coopération française, canadienne et suisse. Il a ajouté que le centre dispose d’un conseil d’administration et d’un conseil des ministres pour son bon fonctionnement.

Adamou Moussa Saley n’a pas manqué de souligner que l’ESMT a pour vocation de former des diplômés (techniciens  supérieurs licences professionnelles, masters, ingénieurs) dans les domaines techniques et managériaux des télécommunications/ Tic.

Dans ce sens, le directeur général de l’ESMT a  précisé que l’école offre des formations en cours du jour ou en cours du soir en licence professionnelle (licence professionnelle en télécommunication et informatique,   licence professionnelle en mangement  et économique numérique, licence professionnelle réseaux et services, …);  Bachelor en marketing digital, Ingénieur (ingénieur des travaux des télécommunications,  option technico commerciale, …),  Master pro (master pro 2 technologies audiovisuelles, master pro 2 sécurité des systèmes d’information, ; master pro 2 politique et régulation des tic,…) et autres.

Les membres du panel

Après quoi, la parole a été donnée aux membres du panel composé entre autres de la directrice de cabinet du ministre de l’économie numérique, Opportune Quenum, du Dg Esmt.  Ce panel a d’ailleurs été l’occasion pour présenter les résultats issus de la session du conseil d’administration, notamment ceux relatifs à une étude menée par le conseil d’administration sur les enjeux des formations au niveau sous-régional.

Les ministres Adam Soulé et Attanasso

 Un témoignage d’un ancien étudiant de l’ESMT, des échanges entre participants et membres du panel ont enfin mis un terme à la cérémonie qui s’est déroulée sous l’œil vigilant des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Marie Odile Atanasso, de l’économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé.

Climat des affaires: L’Apiex fait le point des reformes aux membres des organisations patronales et acteurs du secteur privé

L’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) est en mode réédition de comptes. Pour cause, l’Apiex organise depuis ce mardi 18 juin, avec le soutien de la Banque mondiale, une séance de communication sur les reformes relatives au climat des affaires au profit des membres des organisations patronales et acteurs du secteur privé…

L’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) tient  depuis ce mardi 18 juin 2019 à l’hôtel Golden Tulip, une séance de communication sur les reformes relatives au climat des affaires. Le Dg Laurent Gangbes et son staff entendent ainsi faire le point des avancées, mais aussi et surtout,  recueillir les avis  des organisations patronales et acteurs du secteur privé   pour poursuivre les efforts afin de faire du Bénin, un pays totalement ouvert aux investissements.

Manassé AGBOSSAGA

L’Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) est en mode réédition de comptes. Pour cause, l’Apiex organise depuis ce mardi 18 juin, avec le soutien de la Banque mondiale, une séance de communication sur les reformes relatives au climat des affaires au profit des membres des organisations patronales et acteurs du secteur privé.

A l’occasion, le directeur général de l’Apiex, Laurent Gangbes a fait savoir qu’il s’agit d’une étape d’un long processus qui vise à faire du Bénin, un pays totalement ouvert aux investissements, ambition phare du président de la République. « Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour travailler et rendre compte des avancées que nous avons réalisé pour améliorer le climat des affaires », a ensuite précisé le Dg Laurent Gangbes.

Eric Akoute, Laurent Gangbes, franck Tigri, Achille K. lors de la cérémonie de lancement

Pour lui, cette séance permettra donc de  mesurer et d’apprécier les étapes franchies,  mais également de recueillir les avis des différents acteurs pour poursuivre les efforts et aller beaucoup plus vite.

Dans ce sens, Laurent Gangbes a indiqué que les débats s’attarderont sur les indicateurs  accès à l’électricité, obtention de permis de construire, enregistrement de propriété et paiement des impôts et taxes.

Et selon le Dg de l’Apiex, des résultats positifs sont déjà enregistrés. « Grace aux stratégies mises en œuvre, les dirigeants des différentes administrations se parlent,  échangent,  travaillent en transversales  et surtout sont pleinement mobilisées pour faire du Bénin, le pays le plus attractif de la région en matière d’investissement », se réjouit Laurent Gangbes.

Satisfait,  mais…

Après le lancement des débats par le Dg de l’Apiex, place a été faite à la présentation des quatre indicateurs par les membres des différents groupes techniques de travail.

Sur l’indicateur accès à l’électricité, les principales reformes ont consisté à la mise en place et à la publication en ligne sur le site de la SBEE et la fréquence moyenne des interruptions de service, la création d’un service d’appui aux entreprises et la désignation d’agent dédié aux préoccupations des entreprises.

Au niveau de l’indicateur permis de construire, l’arrêté n°2017-131 du ministère du cadre de vie et du développement durable du 18 décembre 2017  clarifie les prescriptions minimales à observer pour la délivrance du permis de construire et l’arrêté n°132 du ministère du cadre de vie et du développement durable du 18 décembre 2017 portant condition de mise en conception technique et de mise en œuvre des projets de construction définit les qualifications requises par les professionnels chargés de vérifier la conformité du plan à la loi. A cela, les attestations de l’Ordre des architectes et urbanistes sont transmises par voie électronique à la mairie de Cotonou. Faut il le rappeler, ces attestations ainsi que les honoraires de l’architecte ne doivent pas être facturés, conformément au décret portant organisation de la profession d’Architecte.

Vue partielle des participants

En matière de paiement des impôts, la télé-procédure a été mise en place pour les moyennes entreprises. En outre, d’autres mesures comme l’institution d’un crédit d’impôt sur le revenu au profit des entreprises utilisatrices des machines électroniques certifiées de facturation, l’amélioration des dispositions de la taxe professionnelle synthétique dont le minimum passe de 400 000 Fcfa à 150 000 Fcfa, la dispense de l’AIB sur les achats intérieurs de produits pétroliers, la réduction du taux d’imposition appliqué aux dividendes,  ont été mises en place.

Enfin sur l’indicateur accès à la propriété, les mesures prises se limitent ,entre autres, à la mise en ligne du cadastre de Cotonou, la numérisation des titres fonciers, la mise en place d’un système de gestion des plaintes domaniales, la publication sur le site internet de l’ANDF des données statistiques de délivrance de titres fonciers et du nombre de conflits, la dématérialisation des relations avec les notaires par la mise en place d’accès individuels sécurisés pour chaque notaire.

Satisfait de ces résultats, le directeur des études et appui aux projets d’investissement de l’Apeiex,  Eric Akoute promet en faire plus. « Nous avons l’obligation de vous présenter des chiffres plus performants », a-t-il soutenu.

Comme quoi, à l’Apiex, les dirigeants ne se contentent pas du minimum.

Distinction: Les acteurs agricoles honorent Adolphe Adjanohoun (Parcours d’un passionné de la recherche)

Le monde agricole témoigne toute sa gratitude à Adolphe Adjanohoun. L’actuel directeur général de l’institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) a reçu, le jeudi 12 juin dernier, les hommages de l’Association Sojagnon du Bénin et le Réseau de développement d’agriculture durable. Aux côtés de Joseph Hounhouigan, Adolphe Adjanohoun a été distingué par ces acteurs non étatiques.

L’Association Sojagnon du Bénin et le  Réseau de développement d’agriculture durable  reconnaissent les mérites du Directeur général de l’Institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab). A travers une cérémonie tenue ce mercredi 12 juin 2019 à la salle de conférence de la tour administrative, les acteurs agricoles ont, en présence des ministres Gaston Dossouhoui et Odile Attanasso, universitaires, familles proches et parents,  honoré Adolphe Adjanohoun pour ses nombreux travaux de recherche au service du développement agricole.

Manassé AGBOSSAGA

Le monde agricole témoigne toute sa gratitude à Adolphe Adjanohoun. L’actuel directeur général de l’institut national des recherches agricoles du Bénin (Inrab) a reçu, le jeudi 12 juin dernier, les hommages de l’Association   Sojagnon du Bénin et le  Réseau de développement d’agriculture durable. Aux côtés de Joseph Hounhouigan, Adolphe Adjanohoun a été distingué par ces acteurs non étatiques.

Joseph Hounhouigan, et Adolphe Adjanohoun (en blanc) tous deux honorés par les acteurs agricoles

Et après sa distinction, l’heureux du jour  n’a pas manqué de témoigner toute sa reconnaissance aux organisateurs, mais aussi et surtout aux hommes et femmes qui ont contribué à ce résultat. «Je remercie du fond du cœur l’Association Sojagnon du Bénin, le Réseau de développement d’agriculture durable, leurs Conseils d’administration ainsi que le Coordonnateur, Monsieur Patrice Sèwadè, pour l’acte historique qu’ils viennent de poser…Je dédie la distinction de ce jour à toutes les femmes et à tous les hommes qui, au quotidien, sont à pied d’œuvre dans les laboratoires, dans les champs, dans les bureaux, etc., pour combler les attentes des populations et de notre Nation puis contribuer à l’avancée de la science »,  a-t-il souligné.

Loin de tomber dans l’autosatisfaction, il rassure que cette distinction constitue une exhortation à faire davantage. «  Je prends la présente distinction comme un appel à faire davantage et mieux. J’en prends le ferme engagement »,  rassure Adolphe Adjanohoun.

Dans son speech, le directeur général de l’Inrab a souligné que l’agriculture béninoise, grâce à la recherche, « se transforme et deviendra un secteur dynamique, viable et attractif pour des jeunes, des femmes et des hommes entrepreneurs et ambitieux ».

Un parcours qui force l’admiration

Adolphe Adjanohoun n’a pas volé sa distinction. Son parcours et son amour pour la recherche en sont la preuve. Né le 27 mai 1961, Adolphe Adjanohoun est au Grade Terminal dans le Corps des Directeurs de recherche.

A la tête de l’Inrab depuis le 18 juillet 2018, il multiplie les offensives pour permettre à l’institution de «produire des informations et des technologies pour le monde rural en harmonie avec la préservation des ressources naturelles et contribuer à l’avancement de la science ».

Pour y parvenir, l’homme s’appuie sur une équipe dynamique, mais aussi et surtout sur sa riche expérience. En effet, Adolphe Housosu n’est pas à son premier poste de responsabilité. Avant d’atterrir à l’Inrab, il a occupé plusieurs postes dont ceux de Directeur du Centre de recherches agricoles sud (CRA-Sud) basé à Niaouli, Directeur du centre national de spécialisation sur le Maïs (CNS-Maïs).

Malgré ses lourdes charges, Adolphe Adjanohoun a toujours réussi  à cumuler poste de responsabilité, activités scientifiques et encadrements d’étudiants en fin de formation.

En effet, au cours descinq (5) dernières années, Adolphe Adjanohoun a conduit des travaux de recherche suivantquatre (4) axes de recherche.

Ouvert d’esprit, il a su travailler en équipe en conduisant ses travaux de recherche avec des chercheurs de l’INRAB,d’enseignants-chercheurs des Universités du Bénin, notamment ceux de la Faculté dessciences agronomiques, de la Faculté des sciences techniques et de la Faculté dessciences de la santé de l’Université d’Abomey-Calavi, et d’enseignants-chercheursd’universités internationales, notamment ceux de l’Université de Lomé du Togo, del’Université de Reims Champagne Ardennes en France, de l’Université de Pennsylvanie et del’Université de l’Etat du New Jersey aux Etats-Unis d’Amérique.

L’utilisation des microorganismes pour accroître la productivité agricole et améliorer la santé humaine; l’Utilisation des légumineuses pour améliorer la production agropastorale et l’alimentation humaine et animale sont entre autresles axes de recherche abordés par l’homme.

Esprit de partage

De ses nombreux travaux de recherche, à ses nombreuses publications, il n’y a qu’un seul pas.  Pour cause, Adolphe Adjanohoun a,  à son actif,  un total de cent soixante-quatre (164) documents scientifiques et techniques, dont un (01) mémoire pour l’obtention du Diplôme d’ingénieur agronome,soutenu en 1992 à Instituto Superior de Ciencias Agropecuarias de La Habana “FructuosoRodriguez Pérez” (ISCAH) à La Havane en République de Cuba et une (01) thèse deDoctorat (PhD) soutenue en 1997 à Instituto Superior de Ciencias Agropecuarias de LaHabana “Fructuoso Rodriguez Pérez” (ISCAH) à La Havane en République de Cuba.

Photo de famille

En outre, lesautres documents scientifiques et techniques sont composés de quarante-neuf (49) articlesscientifiques, quarante-trois (43) communications orales présentées à des fora scientifiques,vingt-huit (28) fiches techniques validées, treize (13) documents techniques d’informationvalidés et vingt-neuf (29) manuels techniques et scientifiques.

Ce qui fait la particularité du Dg Adolphe Adjanohoun, c’est son esprit de partage. Ainsi, il se concentre avec joie à l’encadrement d’étudiants en fin de formartion, afin d’assurer la relève.

Preuvede 1997 à ce jour, il a encadré ou co-encadré quarante-quatre (44) travaux scientifiques conduits par divers jeunes chercheurs, composés de sept (07) thèses de Doctorat uniquedont trois (03) déjà soutenues, trois (03) mémoires de Master of Science, quatre (04)mémoires d’Ingénieur Agronome, dix (10) mémoires de Master Professionnelle enAgronomie, quinze (15) mémoires de Licence Professionnelle en Agronomie, un (01)mémoire de Diplôme Universitaire Technique, et quatre (04) mémoires de Diplôme d’Etuded’Agronomie Tropicale.

Chapeau à lui !!!

Présidence de la Fédération béninoise de Gymnastique: Et de trois pour Isidore Léonide Gbaguidi !

Pas de changement à la tête de la Fédération béninoise de gymnastique ! L’assemblée générale élective tenue ce samedi 15 janvier à Cotonou en présence du représentant du ministre des sports, du comité national olympique sportif béninois a consacré la réélection de Isidore Léonide Gbaguidi…

La grande famille de la gymnastique béninoise était en assemblée générale élective, le samedi 15 juin dernier à l’auditorium Marius Francisco du Comité national olympique et sportif béninois (Cnos-Ben). A la fin des travaux, Isidore Léonide Gbaguidi a été reconduit, pour une troisième fois d’affilée, dans son fauteuil de président.

Manassé AGBOSSAGA

Pas de changement à la tête de la Fédération béninoise de gymnastique !  L’assemblée générale élective tenue ce samedi 15 janvier à Cotonou en présence du représentant du ministre des sports, du comité national olympique sportif béninois a consacré la réélection de Isidore Léonide Gbaguidi.

Par 25 voix sur 25, il a été plébiscité pour un troisième mandat de quatre ans, après la présentation et l’approbation des différents  rapports d’activités du bureau exécutif sortant.

Après son élection, le patron de la Fédération béninoise de gymnastique a remercié tous les acteurs qui ont permis à son comité d’enregistrer de belles performances. Aussi a t-il levé un coin de voile sur les priorités pour cette nouvelle mandature.  « … Je m’engage à tenir le pari à monter très haut le drapeau du Bénin.  Je m’engage à ce que la gymnastique puisse apporter au Bénin tout ce qu’il y a de bien. Nous allons détecter les meilleurs… Notre politique de formation va s’accentuer… Notre politique d’équipement va continuer,  mais il y a un défi majeur,  réussir à avoir le premier gymnase pour la gymnastique », a promis Isidore Léonide Gbaguidi.

Une promesse est une dette, dit on.

Le nouveau Bureau exécutif :

Président: Gbaguidi Léonide Isidore

1er Vice-président: Gnonlonfoun J. Simplice Brice

2ème Vice-président: Azandossessi Nicéphore

Secrétaire général: Dadjo Patrick Constant

Secrétaire général adjoint: Déguenon Nadine Ayitchégnon

Trésorier général: Ahognisse A.G. Fernand

Trésorier général adjoint: Dazogbo Gbémonnou Parfait

Responsable à la communication: Gbaguidi Assogba Boris

Responsable adjointe aommunication: Gainsi Bérénice Célia

Membre femme: Agossou Prisca

Membre juge: Ago Mélé Benedicta

Responsable à l’organisation: Codja Cyrille Z. D.

1er Adjoint à l’organisation: Nougbode Hyacinthe

2ème Adjoint à l’organisation: da-Allada S.P. Eric

3ème Adjoint à l’organisation: Dossou Togbe Kate

Commissaire aux comptes : Alapini Yvon et Loko Gérald Comlan

Membres des différentes commissions

Gymnastique pour Tous (GPT)

1- Président: Pr Barnabé Akplogan

2- SG: Mr Christian Gbaguidi

3- Rapporteur: Mlle Angella Sossa

Gymnastique Artistique Maculine (GAM)

1- Président : Mr Alexis kossi Zingbe

2- SG: Mr Alexandre Mehento

3- Rapporteur: Mr Agaimon Kouakanou

Gymnastique Artistique Feminine (GAF)

1- Président : Mr Innocent Yaka

2- SG: Mr Sidoine Kouazounde

3- Rapporteur: Mlle Fleurelle Ahouissoussi

Gymnastique Rythmique (GR)

1- Président : Mme Inès Deka

2- SG: Nathalie Attakoun

3-Rapporteur: Mme Sena Fifamin Ahanmada

Gymnastique Aérobic (AER)

1- Président: Mr Eusèbe A. K. Noutaï

2- SG: Mr Alexandre Akonde

3- Rapporteur : Brice Tognivo

Gymnastique au Trampoline (TRA)

1- Président : Mr Antoine Akovowanou

2- SG: Mr Isidore Agbanglanon

3- Rapporteur : Mr Maxime Hounsikpe

Gymnastique Acrobatique(ACRO)

1- Président : Mr Issifou Bachabi

2- SG: Mr Lionel Babalolla

3- Rapporteur : Mlle Sylvia Kiki

Gymnastique Parcourt (GPr)

1- Président : Mr Plutarque Vodounou

2- SG: Mr Jawad Alao

3- Rapporteur : Mr Kevine Kponou.

Préparatifs Hadj 2019: L’Imam Moubarakou Daouda rassure les candidats au pèlerinage et félicite le gouvernement

L’Imam Moubarakou Daouda est totalement satisfait de la séance entre les responsables du ministère des Affaires étrangères et les convoyeurs. Pour le président du Groupe Ahad, cette rencontre qui a abordé un seul point, celui de la vaccination, a permis aux uns et aux autres d’être au même niveau d’information et de savoir les dispositions à prendre pour faire vacciné les candidats au pèlerinage avant de prendre départ pour le Hadj…

 Les responsables du ministère des affaires étrangères ont échangé dans l’après-midi de ce mercredi 12 juin 2019 avec les convoyeurs. Loin des micros  et caméras, cette séance a été l’occasion pour les différentes parties de débattre de la question de la vaccination à satisfaire avant l’envol pour le Hadj. Interrogé à la fin de la séance, l’Imam Moubarakou  Daouda  et président du groupe Ahad a salué l’initiative, félicitant au passage le gouvernement du président Patrice Talon

Manassé AGBOSSAGA

L’Imam Moubarakou Daouda est totalement satisfait de la séance entre les responsables du ministère des Affaires étrangères et les convoyeurs. Pour le président du Groupe Ahad, cette rencontre qui a abordé un seul point, celui de la vaccination, a permis aux uns et aux autres d’être au même niveau d’information et de savoir les dispositions à prendre pour faire vacciné les candidats au pèlerinage avant de prendre départ pour le Hadj.

Tout en saluant le déroulement de la séance, L’Imam Moubarakou Daouda souligne que l’évacuation de ce point permet d’aborder avec assurance,  dans les prochains jours, les questions liées au passeport et au transport.

En attendant, il n’a pas manqué de féliciter le gouvernement pour l’organisation du Hadj au Bénin. Selon le président du Groupe Ahad et membre de la Coordination nationale pour le Hadj au Bénin, le gouvernement du président Patrice Talon a mis un dispositif qui permet de convoyer les candidats au pèlerinage sans grande anicroche. Loin des débats politiques, l’Imam Moubarakou Daouda soutient que le Gouvernement  du président Talon est celui qui a le mieux organisé le Hadj au Bénin, par le biais du ministère des Affaires étrangères.

« Ce n’est pas pour flatter qui que ce soit,  le gouvernement qui a le mieux organisé le Hadj au Bénin,  c’est l’actuel gouvernement  du président Patrice Talon,  par l’intermédiaire du ministère de Affaires étrangères », soutient le président du groupe Ahad et membre de la Coordination nationale pour le Hadj au Bénin », soutient l’Imam Moubarakou Daouda. Une manière pour lui de rassurer les candidats au pèlerinage, édition 2019, qu’ils satisferont avec bonheur le cinquième pilier de l’Islam.

Politique-Justice: Me Renaud Agbodjo critique ouvertement Me Jacques Migan

Ancien soutien du candidat Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016 et depuis peu allié du président Patrice Talon, Me Jacques Migan a fait les frais de la sortie médiatique des avocats de Boni Yayi. Sans porter de gang, son jeune collègue Me Renaud Adjagbo l’a critiqué ouvertement…

A l’occasion d’une sortie médiatique animée avec son collègue Me Paul Kato Atita, ce samedi 15 juin 2019 au Chant d’Oiseau de Cotonou, Me Renaud Agbodjo n’a pas loupé son aîné Me Macques Migan. Dans un langage direct, l’avocat de Boni Yayi  a traité l’ancien Bâtonnier de  « pyromane »,   par qui le malheur pourrait frapper à la porte du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Ancien soutien du candidat Sébastien Ajavon lors de la présidentielle de 2016 et depuis peu allié du président  Patrice Talon, Me Jacques Migan a fait les frais de la sortie médiatique des avocats de Boni Yayi. Sans porter de gang, son jeune collègue Me Renaud Agbodjo l’a critiqué ouvertement.

En effet, l’avocat de Boni Yayi a dénoncé le rôle joué par ce dernier dans la « séquestration » de son client depuis le 01 mai. « Vous avez entendu qu’un avocat,  reconverti en homme politique,  à demander sur les chaînes de télévision nationale,  l’arrestation de monsieur Boni Yayi, parce que, pour lui,  Boni Yayi était l’auteur de tous les soulèvements et de toute la crise politique au niveau du pays. Il est même revenu sur ses propos en tentant un rattrapage,  mais qui est encore plus grossier,  en disant  que l’assignation à résidence de monsieur Boni Yayi permet d’éviter un trouble à l’ordre public. Je trouve,  que c’est scandaleux… »,déplore t-il.

Me Renaud Agbodjo revient à la charge et cite de nom. « Je ne ferai pas de faux-fuyant, il s’agit de Monsieur Jacques Migan », précise t-il.

Pour lui, ce dernier a une grande part de responsabilité dans la situation déplorable que vit son client. Il accuse d’ailleurs Jacques Migan de « pyromane de la République».

Me Jacques Migan

« Bien qu’ancien bâtonnier et un confrère toujours en exercice, Me Jacques Migan,  c’est illustrer de la mauvaise manière,   et je pense que l’histoire de notre plus jeune démocratie  retiendra son nom comme celui,  par qui le malheur a frappé le Bénin. Je voudrais m’adresser à Monsieur Jaques Migan,  qui a décidé de porter le costume de pyromane de la République », s’insurge Me Renaud Agbodjo.

Puis, il rappelle les principes élémentaires de droit à l’ancien Bâtonnier. « L’assignation à résidence  et l’ordre public ne sont pas des concepts creux en droit, l’assignation à résidence ainsi que l’ordre public ne sont pas au-dessus de la présomption d’innocence.

Ce sont des concepts qui doivent toujours intégrer le respect des droits de l’homme,  le respect de la présomption d’innocence,  garanti par les conventions internationales, la constitution, », explique t-il.

Après ce rappel aux allures de cours de droit, Me Renaud Agbodjo interpelle Me Jacques Migan sur les conséquences de son comportement. «  Je voudrais également lui dire,  que ce n’est pas l’assassinat politique de Monsieur Boni Yayi qui va mettre fin à la crise post-électorale que nous vivons, bien au contraire,  si Monsieur Boni Yayi passe de vie à trépas,  de par la torture et de par la séquestration, les blessures au niveau de nos populations  seront plus profondes,  seront plus larges, il sera beaucoup plus  difficile et on mettra des années à panser les plaies, mais les dégâts seront énormes et irréparables », prévient l’avocat de Boni Yayi.

Aura-t-on la réaction de Me Jacques Migan après les critiques de son jeune confrère ? Wait and See !