Wadagni, Nouatin, Dassigli, Lafia, Mathys: Ces ministres de Talon dont les comptes Facebook servent de décor

Si Patrice Talon affectionne les réseaux sociaux notamment Facebook, ce n’est pas le cas de certains de ses ministres. Kpakpato Medias a, dans une liste non exhaustive,  recensé cinq ministres du chantre du Nouveau départ  dont les comptes sont nombreux, mais inactifs, au point d’embrouiller les internautes  d’une part, et invisibles, d’autre part.

1) Romuald Wadagni

Le jeune ministre des finances Romuald  Wadagni n’est pas un amoureux des réseaux sociaux et en particulier de Facebook. Preuve, il ne dispose pas d’un compte Facebook officiel. Du moins,  accessible facilement  à tous les internautes. En effet, une recherche pour visiter la page Facebook du ministre  ou son compte Facebook ne donne aucun renseignement. Les informations qui viennent quand vous saisissez les nom et prénom de l’argentier national  se liment à trois pages visiblement créées en l’honneur de l’homme à savoir ‘‘Romuald Wadagni, pour une jeunesse compétente et engagé’’, ‘‘Les amis de Romuald Wadagni’’, ‘‘Les amis du ministre Romuald Wadagni’’.

A cela, c’est une multitude de profil pas animée  portant le nom de l’argentier national qui apparaît.

Cette absence sur Facebook, le jeune ministre semble l’imprimer à tout son ministère à tel enseigne que son département ministériel ne dispose pas d’une page  pour informer les internautes sur les activités du ministère.

On est donc loin de  France où le ministère  de l’économie  et des finances, de l’action et des comptes publics, ou encore du Mali où le ministère dispose d’une page facebook bien animée.

2) Alain Fortunet Nouatin

Le ministre de la défense semble se refugier derrière son titre de ministère muet pour être invisible sur Facebook.  En effet, quand vous saisissez les nom et prénom  du ministre de la défense,  c’est un compte visiblement créé en 2013 avec pour référence Alain Fortunet Nouatin, qui travaille à la Gab qui apparaît. Sur ce compte, la dernière publication est le partage d’un lien sur Talon, le 11 mars 2016.

En dehors de ce compte, aucun autre relatif à la personne du ministre de la défense.

Et comme le ministère des finances, celui de la défense ne dispose d’aucune page Facebook.

Alain Nouatin est très loin de son collègue ivoirien Hamed Bakayoko, qui bien que ministre de la défense nationale anime au quotidien sa page Facebook.

 3) Barnabé Dassigli

Le ministre de la décentralisation s’illustre aussi par son inactivité sur Facebook. Si à la saisie de son nom dans la barre de recherche, deux profils s’affichent, le contenu et son animation laissent à désirer. Aucun compte n’est en réalité actif.

Et comme si c’était une tradition, le ministère de la décentralisation comme ceux  des finances et de la défense ne dispose pas d’une page Facebook.

4) Sacca Lafia

Le ministre de l’intérieur a semble t-il fait le choix de servir de décor sur Facebook. Avec plusieurs  comptes avec  des dates  de naissances contradictoires (1 janvier 1952, 21 octobre 1944, 19 janvier 1952),  et créées volontairement ou involontairement, Sacca Lafia est inactif.

Mais contrairement aux ministères de la décentralisation, des finances et de la défense, le ministère de la sécurité dispose d’une page facebook. Par contre, son animation laisse à désirer. La dernière publication remonte au 23 juillet 2017  et renseignait de l’actualisation du site internet  du ministère.

5) Adidjatou Mathys

Facebook connait Adidjaou Mathys. On pourrait même dire connait des ‘‘Adidajtou Mathys’’, tant les comptes  portant ce nom avec la mention ministre de la fonction publique ou de l’économe sont nombreux. Dans ce méli-mélo, ces comptes ne sont pas animés.

Toutefois comme le ministère de l’intérieur, le ministère de la fonction publique dispose d’une page facebook. Sa dernière  publication remonte au 23 juillet relatif à un communiqué.

En tout cas, les ministres abonnés absents doivent savoir que nous sommes à présent aux XXIè siècle et que facebook fait partie des puissants outils de communication. Loin d’un simple outil de distraction, Facebook offre des facilités de communication. Nous vous présenterons à cet effet dans notre prochaine publication, les ministres qui ont compris ce message et qui font le boucan.

Bénin: La Cnss et le Barreau initient une journée d’échanges sur la sécurité sociale

Un atelier d’échanges sur la sécurité sociale a réuni ce samedi  11 août 2018 à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le Barreau du Bénin. Ce rendez-vous a permis aux différentes parties de faire le  tour d’horizon de la prévoyance sociale au Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

La Cnss et l’Ordre des avocats du Bénin se donnent la main pour le renforcement de la sécurité sociale. Pour cause, un atelier d’échanges autour du thème « l’avocat et la sécurité sociale pour tous » a réuni les deux institutions le samedi dernier.

Avant l’ouverture de l’atelier,  le directeur général de la Cnss a rappelé que l’institution qu’il dirige  est chargée de recouvrer les cotisations et  servir les prestations de sécurité sociale. Dramane Diatéma  a ensuite indiqué que conformément à cette mission, la Cnss a jugé utile de rencontrer les avocats pour leur faire connaître davantage l’institution  tant dans sa mission que dans ses activités.

Il a ajouté que la Cnss entend ainsi obtenir le concours du Barreau dans sa quête de la promotion de la sécurité sociale.

Et comme s’il partageait ce point de vue, le président du Barreau du Bénin s’est dit honorer de participer à cette journée d’échanges qui permet de  scruter la sécurité sociale au Bénin.

« La journée que nous organisons est une journée d’échanges qui permet aux avocats et à la Cnss de faire un tour d’horizon de la prévoyance sociale au Bénin », a fait savoir Me Yvon Détchénou. Il a précisé que cette journée permet d’exprimer certaines difficultés que rencontrent les avocats. Dans ce sens, le président du Barreau du Bénin n’a pas manqué de  solliciter  le concours de la Cnss pour permettre aux avocats de bénéficier d’une prévoyance sociale.

Après ces deux interventions, sans oublier celle du vice président du Conseil d’administration de la Cnss, les participants ont échangé sur plusieurs thématiques à savoir  les principes fondamentaux du régime général de sécurité sociale, les prestations du régime général de sécurité sociale, le financement du régime général de sécurité sociale, les infractions et sanctions en matière de sécurité sociale, le cabinet d’avocat et la sécurité sociale.

Autant de thématiques qui ont permis aux uns et aux autres de repartir sur une note de satisfaction et d’espoir.

Social/Education : L’association AMOIA œuvre à l’amélioration des conditions de vie des populations à la base

« Il n’y a de richesse que d’hommes » voilà l’adage qui illustre aussi bien l’ambition que les actions de l’association AMOIA. Comme l’indique son credo « Inspire Our eneration », cette association humanitaire impacte la société béninoise en employant le peu de moyens dont elle dispose pour donner le sourire aux orphelins et participer à l’autonomisation des femmes.

Géovanny Kakpovi

Déjà un bilan élogieux en deux ans d’activités. En Août 2016, au lancement des activités de l’association Ufes Bénin dont AMOIA est le premier partenaire, Esther Vilate présidente de l’association affirmait que « l’association AMOIA à travers ses pôles enfants et santé veut aider les communautés à la base dans leur différente couche pour leur plein épanouissement ». Respectueux donc de son engagement à travailler pour l’épanouissement des personnes défavorisées, prioritairement les orphelins et les personnes en grande précarité, l’Association a depuis sa création, mené ses activités en milieu rural. Houin, Hêvié, Todo, Aganmalomè, en tout 10 villages ont reçu la visite des membres de cette association entre 2016 et 2017.
Sans renfort médiatique et avec les moyens de bord, ils y sont allés les bras chargés de divers présents.
C’est ainsi qu’en 3 missions au Bénin, 20.000 livres et manuels scolaires ont été collectés pour les mini-bibliothèques de cœur.
Initiée en Décembre 2017, la campagne « Un Jouet Pour Aimer », a permis de collecter 2000 jouets au profit de 800 enfants de 2 différents orphelinats. Ces enfants ont également eu droit à des vêtements collectés à travers des opérations de dons. D’autres enfants ont eu la chance d’être parrainé par des citoyens français qui vont assurer leur scolarité et autres besoins fondamentaux. A l’instar des enfants, les femmes ont aussi eu droit de cité dans les actions de l’association. C’est ainsi que dans le programme d’autonomisation 800 femmes ont été rencontrées et outillées pour mener diverses activités.

De belles perspectives pour les populations rurales

Malgré un tableau de chasse déjà bien garni, l’association AMOIA sous l’impulsion de sa présidente Esther Vilate, n’entend pas dormir sur ses lauriers. Elle projette donc pour le compte de son pôle Education, de doter la bibliothèque de Savalou de manuels et livres scolaires et
d’en créer trois autres (mini-bibliothèque) dans la commune de Kpomassè. Sillonner les villages afin de vacciner, sensibiliser, suivre et accompagner les femmes enceintes des milieux ruraux qui ne vont généralement jamais consultées, c’est le but du programme « Bus
de la Santé ». Ce programme va permettre de disposer d’un bus avec le matériel et les moyens nécessaires pour prodiguer des soins de premières nécessités aux populations des milieux ruraux.
Des conseils seront apportés aux femmes afin d’avoir recours au planning familial afin de limiter les grossesses non désirées et espacer les naissances, en ce qui concerne le pôle Santé. Pour le droit des femmes, l’association compte mettre en place un système de crowfunding et de crowdtiming repensé au Bénin et en Afrique de l’ouest. Ceci dans le but de créer une plateforme internationale où
les projets de jeunes filles et femmes dans le besoin, seront publiés.
Les personnes intéressées seront en mesure d’aider en donnant de l’argent et en proposant d’apporter des compétences nécessaires au projet ou de donner des produits nécessaires au projet. Pour y arriver, l’association projette un dîner de charité qui sera organisé au Bénin et en France pour la collecte de fonds.
Rappelons que AMOIA est une association humanitaire de loi 1901 et qui a vu le jour en Mars 2016. Enregistrée à la Préfecture de Nogent-Sur-Marne en France, elle est apolitique, indépendante, laïque et à but non lucratif et constituée d’une quinzaine de membres bénévoles en France et au Bénin. Ses principales missions sont de promouvoir la culture béninoise dans le monde à travers, l’artisanat, le tourisme. L’association AMOIA a également fait de l’autonomisation des femmes en milieu rural et de la réinsertion des enfants, et jeunes dans le milieu scolaire et/ou dans un métier, une priorité. En témoigne ses actions menées jusque-là à travers lesquelles, elle compte impacter durablement sa génération.

Ouverture de la Foire chinoise: Plus de 55 entreprises exposent des produits de bonne qualité à de bas prix

Elle a enfin ouvert ses portes. La 10è session de la Foire des produits chinois au Bénin, organisée par la Commission municipale du commerce de Ningbo a démarré ce mardi 14 août 2018 à Cotonou. Le ministre de l’industrie et du commerce, Serge Ahissou,  l’Ambassadeur de Chine au Bénin, Ping Jingtao ont donné le top de ce rendez vous commercial.

Manassé AGBOSSAGA

Les béninois peuvent encore s’offrir des produits chinois de bonne qualité et à bas prix. Pour cause, la 10è session de la foire des produits chinois au Bénin a ouvert ses portes ce 14 août pour prendre fin le 17.

Pour cette 10è édition, l’Ambassadeur de Chine au Bénin a indiqué que soixante cinq (65) hommes d’affaires  venant de cinquante cinq (55)  entreprises chinoises  sont de la partie.

Ping Jingtao a expliqué que cette foire comme celle des éditions précédentes joue un rôle de plateforme de communication, de dialogue,  et de connaissance, entre les hommes d’affaires chinois et africains.

Et là-dessus, il a rassuré que La Chine attache une importance majeure au développement des relations économiques et commerciales entre elle et le Bénin.

De quoi réjouir le ministre de l’industrie et du commerce, qui a fait savoir que la Foire chinoise, qui confie t-il,  reste la plus grande foire internationale organisée au Bénin,  constitue une tribune d’exposition des produits chinois destinés à la vente dans les marchés chinois et ouest africains. Serge Ahissou a ajouté qu’elle constitue  une aubaine pour les opérateurs économiques béninois et ouest africains, mais également une opportunité d e rencontre de fournisseurs venant de plusieurs villes de Chines.

La foire chinoise, c’est plus de 150 stands installés comprenant des machines électroniques, des motos, des machines agricoles, des électroménagers, des machines à laver, des produits des industries légères, des produits de textiles, des produits chimiques, des matériaux de constructions à des prix cassés et fracassés dans l’enceinte du Centre chinois de développement .économique.

René Ahouansou aux Conseillers de la Haac: « Je ne pense pas, qu’ils aient le niveau pour apprécier ce que j’écris »

Après avoir expliqué certains aspects de ses écrits objet d’incrimination, le Professeur René Ahouansou a laissé entendre que ces derniers n’auraient  pas toutes les compétences pour comprendre le fond de ses pensées…

Auteur des articles qui ont valu la suspension du quotidien ‘‘La Nouvelle Tribune’’ depuis plus de deux mois, René Ahouansou n’a pas été tendre avec les Conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac). Présent ce jeudi 2 août 2018 au Chant d’oiseau de Cotonou à la conférence de presse du directeur de publication du quotidien la Nouvelle tribune, il a, avec politesse, remis en cause les compétences intellectuelles des Conseillers de l’organe de régulation des médias.

Après avoir expliqué certains aspects de ses écrits objet d’incrimination, le Professeur René Ahouansou a laissé entendre que ces derniers n’auraient  pas toutes les compétences pour comprendre le fond de ses pensées.

« Je voudrais avoir beaucoup de respect pour les conseillers de la Haac, mais je ne pense pas, qu’ils aient le niveau … pour apprécier ce que moi j’écris », a-t-il lancé.

Avant ce tacle voilé, René Ahouansou a confié que ses écrits n’ont jamais fait objet de condamnation ni de la part des membres de   la Haac, ni de la part de ses compatriotes béninois.

« Personne ne m’a jamais fait observer que mon ton était à la limite inadmissible… On n’a jamais fait observer que mon ton était difficile à accepter…Tous ceux que j’ai rencontrés, m’ont dit,  on aime tes articles. Nous avons plaisir à lire tes articles », a fait savoir  René Ahouansou.

Et tout en présentant ses sincères excuses aux agents du journal, il s’étonne de la décision de la Haac et rappelle au passage le rôle qui devrait être celui de l’institution.

« La Haac n’a pas pour ambition de censurer, de sanctionner  ou d’empêcher la liberté de la presse. La Haac n’a pas pour fonction d’empêcher la liberté de la presse. Elle doit accompagner la presse », plaide t-il.

Adam Boni Tessi, Lambert Dogo, Gracias Noutaï Holo, Pascal Zantou, Félix Chabi Adimi, Rosette Houngnibo, Souleymane Ashanti, Marie-Richard Magnidet, et Romaric Kessou apprécieront.

Manassé AGBOSSAGA

Jifa 2018: La femme africaine magnifiée dans toute sa splendeur à Cotonou

Le Bénin est depuis ce vendredi 26 juillet 2018 la capitale de la célébration de la femme africaine. Pour cause, la deuxième édition de la Jifa, initiative de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’, a posé ses valises à Cotonou…

Et de deux pour la Journée internationale de la femme africaine (Jifa) ! Après Abidjan en 2017, Cotonou accueille du 26 au 31 juillet 2018, sous la houlette de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’, la deuxième édition de la Jifa. Et à l’occasion, Francine Enian Loko-Toupé, Nadine Kiki-Migan,  Yolande Lida Koné et les autres ont mis les petits plats dans les grands pour magnifier  la femme dans toute sa splendeur.

Manassé AGBOSSAGA

Le Bénin est depuis ce vendredi 26 juillet 2018 la capitale de la célébration de la femme africaine. Pour cause, la deuxième édition de la Jifa, initiative de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’, a posé ses valises à Cotonou. Une édition placée sous le signe de la célébration de la femme africaine dans toute sa splendeur.

A l’occasion du lancement officiel des activités, Francine Enian Loko-Toupé a indiqué que  l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’ a décidé de mettre en lumière cette journée méconnue pour permettre au monde entier de célébrer la femme dans toute sa splendeur. « Notre ambition,  c’est de célébrer la femme africaine dans toute sa splendeur », a fait savoir la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique-Bénin’’.

Et à la directrice de projet d’indiquer qu’un cocktail riche et varié a été retenu pour rester dans cette vision. Au  programme de cette 2è édition de la Jifa, Nadine Kiki-Migan a, en présence des présidentes de ‘‘Femme de demain  Afrique’’ du Gabon, du Libéria, du Burkina-Faso, de la vice-présidente de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, et d’autres personnalités,  annoncé  plusieurs activités dont une campagne de sensibilisation, un gala pour faire un levé de fonds contre les violences faites  aux femmes.

Dans son intervention, la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique  internationale’’ n’a d’ailleurs pas manqué de saluer ce beau mélange à la cérémonie officielle de lancement des activités.

« Je suis très heureuse que des personnes distinguées,  honorables,  de haut niveau ministériel, de grandes directions de pays, de représentation,  de députation de Côte-d’Ivoire et d’ailleurs soient présentes. C’est toujours merveilleux d’avoir aussi des réalités de territoires différents dans un bel lieu pour avoir un langage universel », s’est réjouit Christine Jouan Bruneau. Toutefois, elle  plaide pour  que ce rendez-vous ouvre la voie à des projets concrets.

Dans le même sens, la présidente de ‘‘Femme de demain Afrique’’, qui n’a pas manqué de saluer l’engagement de son  homologue du Bénin,  a rassuré de la volonté des femmes africaines à travailler ensemble.

« Nous voulons être ensemble pour être plus forte, pour porter des projets communs, partager des expériences communes,…», a martelé Yolande Lida Koné.

De quoi réjouir la marraine de la cérémonie qui tout en mettant un accent particulier sur l’instruction des femmes à aussi plaider pour l’unité d’action. « Les femmes africaines ont besoin de se réunir, de se voir de temps en temps, de mettre en commun nos expériences pour gagner les batailles futures », insiste  Ghislaine Fagbohoun.  Elle a  aussi rassuré de son soutien indéfectible à l’association ‘‘Femme de demain’’.
Pour sa part, la présidente d’honneur de ‘‘Femme de demain Afrique-Bénin’’ a invité les femmes à l’engagement, la détermination, et à  l’enthousiasme.

« Ce que je voudrais partager avec les femmes africaines,  c’est d’être ce qu’elles pensent être. C’est d’être,  ce qu’elles pensent vouloir être. C’est de ne pas être,  ce que les gens pensent qu’elles sont », a lancé Reckya Madougou.

Un message très ovationné par l’assistance.

Après la tenue des Journées nationales de gouvernance: Les recommandations passées en revue

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) et plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était ce vendredi 27 juillet 2018 à l’Infosec en atelier de réflexions sur les recommandations des Journées nationales de gouvernance (JNG).  Objectif, passer en revue les différentes recommandations et réfléchir  sur leur applicabilité.

Manassé AGBOSSAGA

L’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) entend donner une suite à l’édition 2018 des Journées nationales de gouvernance (JNG). Pour cause, l’ANLC et  plusieurs organisations de veille citoyenne réunies au sein du Cadre de concertation et d’échanges d’informations des organes et institutions pour l’efficacité de la lutte contre la corruption était en atelier  de réflexions sur les recommandations des JNG, tenue en juin dernier à Azalaï hôtel de Cotonou.

Dans son discours d’ouverture, Jean-Baptiste Elias a indiqué qu’il est question au cours de ce rendez-vous, de faire la revue des différentes recommandations issues des JNG de juin 2018 et de celles de 2017 qui n’ont pu être mises en œuvre, de reformuler,  au besoin,  les recommandations issues des JNG de juin 2018, d’identifier et valider les recommandations les plus pertinentes issues des JNG  de juin 2018, d’identifier et de valider les recommandations des JNG 2017 non mises en œuvre aux fins de leur reconduction.

Le  président de l’ANLC ajoute que    les recommandations des JNG 2017 et 2018 seront examinées les unes après les autres afin d’en améliorer la formulation à la lumière de leur applicabilité, de les répartir entre instituons et ministères pour permettre une mise en œuvre   effective dans les délais prescrits.

Pour Jean-Baptiste Elias, cette stratégie permettra de passer en revue, de finaliser les recommandations issues des JNG 2018, d’identifier et de reconduire les recommandations les plus pertinentes des JNG  de 2017. Et de plaider l’institutionnalisation de  cette initiative du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac).

« Si la session 2017 des JNG peut être considérée comme une session de lancement, l’édition 2018 qui s’est tenue les 21 et 22 juin constitue la preuve que cette initiative du Fonac tant appréciée sur le plan international devait être institutionnalisée et pérennisée ».

Les acteurs concernés  jugeront de l’opportunité de cette requête.

Yolande Lida, présidente ‘‘Femme de demain Afrique’’: « Nous prônons un féminisme dans le sens de la complémentarité avec les hommes »

A la tête de l’association ‘‘Femme de demain Afrique’’ depuis 1 an, Yolande Lida Koné œuvre  avec ses consœurs   des autres pays du  continent noir pour l’émancipation de la femme africaine. Dans cet entretien exclusif réalisé en marge de la Journée internationale de la femme africaine qui se tient du 26 au 31 juillet à Cotonou, elle précise que ce travail se fait dans un esprit de complémentarité avec les hommes.  Entretien!!!

Kpakpato Medias: Les lecteurs de Kpakpato Medias souhaitent mieux vous découvrir…

Yolande E. Lida: Je suis Yolande E. Lida épouse Koné. Je suis présidente de ‘‘Femme de demain Afrique’’ (FDDA). Je suis également promotrice de cabinet de formation, cogérante de cabinet de formation, un au Burkina-Faso, qui s’appelle LNK-Groupe et un autre  en Côte d’Ivoire,  qui s’appelle IMC-Côte- d’Ivoire.

Je suis donc dans la formation professionnelle continue. J’interviens au niveau des entreprises sur toutes les questions de management, de développement personnel, de communication  et autres.

Depuis quand présidez-vous la FDDA, et comment s’est faite votre arrivée à la tête de l’organisation ?

Ça va faire un an que je suis la présidente de Femme de demain Afrique (FDDA). J’ai été identifié  par Christine Jouan Bruneau  qui a perçu en moi des qualités pour aider sa structure à être beaucoup plus visible sur le continent africain. Elle m’a demandé d’assumer la présidence, avec pour mission d’identifier des présidentes  dans d’autres pays pour pouvoir avoir un réseau dans les 54 Etats africains.

Nous ambitionnons donc d’être présents partout. Mais  pour l’instant, nous sommes présents dans 18 pays africains dont une entité diaspora Europe.

Un an que vous êtes à la tête de FDDA, qu’est-ce qui a été fait pour l’émancipation de la femme africaine ?

Nous sommes véritablement dans la coordination. Nous laissons donc toute la liberté, toute la mesure aux présidentes pays de pouvoir initier des activités en fonction des réalités de leurs pays. C’est vrai que nous avons des points en commun.  Les pays ont aussi des divergences spécifiques par rapport à certaines réalités.

L’année dernière,  on a organisé la première édition de la Journée internationale de la femme africaine à Abidjan. Cette année,  nous sommes au Bénin pour la seconde édition avec l’association ‘‘Femme de demain Afrique-Bénin’’.

Justement par rapport à cette journée, qu’est ce qui doit être fait pour qu’au-delà de la célébration, les lignes puissent bouger ?

Il faut que nos dirigeants aient des oreilles attentives. Ils l’ont déjà, mais qu’ils aient une oreille beaucoup plus attentive  et que les femmes n’attendent pas toujours. Au niveau de la société civile,  notre spécificité c’est de faire bouger les lignes.  Les politiciens ou les politiques ont leur façon de voir les choses.  Ils sont beaucoup plus dans les bureaux. Par contre, nous, nous sommes sur le terrain. Nous savons  véritablement ce qui se passe. Eux, ils ne perçoivent pas les réalités du terrain.

Donc en tant que société civile, nous  avons la possibilité de les faire comprendre ce qui se passe réellement sur le terrain, de les amener à régulariser tout ce qu’ils prennent comme mesure à l’endroit de la femme.

Sinon quelle image avez-vous de la femme ivoirienne, béninoise, et  au-delà africaine ?

Beaucoup de progrès. De plus en plus beaucoup de fierté. Fierté de  voir que les femmes ont pris conscience, qu’elles ne doivent pas attendre que ce soit les autres qui  fassent leur bonheur.

Elles ont compris,  qu’ils faillent qu’elles se lèvent pour prendre leur destin en main. De plus en plus,  on est admiratif de voir des femmes occuper des postes de responsabilité extraordinaire. Cela nous fait vraiment plaisir.

Des femmes battantes quelque soit le milieu ou l’environnement dans lequel elles sont, qu’elles soient dans le secteur informel, dans l’administration, au niveau de la politique, les femmes de plus en plus osent.

Un message aux femmes africaines désespérées …

Il n’y a pas lieu de désespérer. On met une plateforme en place. Ce n’est pas que ‘‘Femme de demain Afrique’’. Il y en a plusieurs. Elles doivent  se rapprocher des femmes qui ont plus ou moins réussi, qui sont des modèles et  pouvoir s’en inspirer.

Elles doivent se  rapprocher de ces femmes pour savoir comment elles peuvent faire certaines choses. On ne refait pas le monde. Tout est déjà là. On ne fait que l’améliorer.

Votre mot de fin…

‘‘Femme de Demain Afrique’’,  ce n’est pas que des femmes. C’est la différence. Dans mon bureau,  j’ai des hommes  qui sont membres. Nous prônons un féminisme dans le sens de la vision de la complémentarité avec les hommes, parce que sans les hommes,  on ne peut rien. On ne peut pas aussi voir le monde que dans un seul sens,  que celui de la femme. Sinon,  ce serait biaisé. Nous demandons seulement aux hommes d’être complémentaire  pour pouvoir construire le continent africain ensemble.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Denis da Conceicao Courpotin : « La vision du président Talon est bonne,… après les intérêts particuliers font que les gens disent oui, après non »

Invité au Salon international des mines, des carrières et du pétrole, tenu du jeudi 19 au samedi 21 juillet 2018 à Cotonou,  Denis da Conceicao Courpotin a salué la vision du chef de l’Etat à travers son ambitieux Programme d’actions du gouvernement (Pag). Dans un entretien exclusif qu’il nous a accordé en marge des assises, l’expert en santé publique a d’ailleurs laissé entendre que ce noble programme est décrié par certains pour des intérêts particuliers. Il est aussi revenu sur d’autres sujets, et sur l’actualité du Semica.

Manassé AGBOSSAGA

C’est sur un terrain distant de son champ d’intervention que nous avons recueillis les impressions de Denis da Conceicao Courpotin sur plusieurs sujets de l’actualité nationale. Présent au  Salon international des mines, des carrières et du pétrole (Semica), l’expert en  santé publique et Chargé de mission du président de la République au Conseil national de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles,  la tuberculose,  le paludisme (CNLS-TP)  s’est, à notre micro,  prononcé sur la tenue de ce rendez-vous international des mines, l’amendement de la constitution, et les diverses reformes initiées par le gouvernement du Nouveau départ.

Denis da Conceicao Courpotin   a d’abord fait savoir qu’à la prise de fonction du président Talon en avril 2016, le chef de l’Etat s’est attelé à assainir les finances publiques.  Pour lui,  l’attribution de la note B+ à la République du Bénin, décernée  le 5 juillet dernier par  l’agence de notation internationale Standard & Poor’s  et les reconnaissances internationales sont édifiantes et témoignent la volonté du gouvernement à éradiquer  la corruption.

« Les reformes du président Talon portent  leurs fruits…Le gouvernement du président Talon a mis en place un certain nombre de dispositif qui est en train de porter ses fruits…Ce qui fait que sur le plan international,  il y a une reconnaissance de l’efficacité de ces reformes…La banque mondiale a accepté de financer beaucoup de projets en matière de santé et surtout en matière d’accès à l’eau potable,  qui est vitale pour nous tous », affirme t-il.

Outre le secteur des finances publiques, le  Chargé de mission du président de la République au CNLS-TP indique que  le gouvernement du Nouveau départ travaille à rendre plus professionnel les personnels de santé. Il explique que ce professionnalisme passe par l’accueil, l’accompagnement respectueux du patient, le suivi médical, la rigueur et autres…

Dans cette lancée, le président d’honneur du parti ‘‘Les leaders du développement’’ salue la volonté politique du chef de l’Etat et souligne au passage la pertinence du Pag. Pour lui, ce programme prend en compte les aspirations des générations futures et apportera beaucoup de bonheur aux populations dans un futur proche. Il dénonce à cet effet la mauvaise foi de certains béninois, qui pour des intérêts particuliers,  le décrient.

« Nous sommes tous d’accord que la vision du chef de l’Etat par rapport au Pag,  elle est bonne pour tout le monde… Après il y a les intérêts particuliers qui font que les gens disent oui, après ils disent non…Le président Talon fait beaucoup de choses… Le travail qui est fait, c’est un travail pour le long terme, pour que demain le Bénin soit un pays paisible, beaucoup développé où il y aura le développement économique, synonyme de bonne santé de la population », explique t-il.

« Consensus »

Denis da Conceicao Courpotin s’est aussi prononcé sur l’amendement de la révision de la constitution. Sur ce sujet, l’homme a joué à la carte du rassemblement. Le  président d’honneur du  parti ‘‘Les Leaders du développement’’ a plaidé pour le consensus.

Pour lui, la constitution  de février 1990 a montré ses limites et appelle à une révision dans un esprit de consensus. Denis da Conceicao Courpotin fait alors savoir qu’il faut sortir du piège de la communication qui fait  que ces reformes en  quatre points sont diversement appréciées, interprétées. « Nous avons tous intérêt à trouver un consensus », martèle t-il.

Semica : Fruite de la volonté politique

Se prononçant sur la tenue du Semica, Denis da Conceicao Courpotin a  tiré chapeau au président de la République. L’expert en Santé publique a salué la volonté politique du chef de l’Etat de tirer profit de chaque secteur.

« Ce salon est une première au Bénin suite à la volonté politique du chef de l’Etat de faire de chaque secteur de notre économie une priorité du Pag…Nous devons nous réjouir de la volonté du chef de l‘Etat qui a fait un état des lieux,  qui a fait des études et qui veut combler les gaps que ce soit l’exploitation du sables, des granites, … », se réjouit Denis da Conceicao Courpotin.

Toutefois, pour que ce salon soit bénéfique au Bénin dans l’avenir,  il plaide pour l’instauration d’un environnement sain afin de  favoriser la venue des investisseurs étrangers dans le domaine des mines.

« C’est le travail collectif, la solidarité dans un climat de confiance qui va permettre d’avancer…Il faut créer un cadre permettant pour que la bonne gouvernance puisse favoriser l’arrivée des investisseurs qui vont faire de nos projets des bijoux qui vont apporter un mieux vivre pour le peuple béninois et à son économie », propose t-il.

Vivement qu’il en soit ainsi !

Drame à Akpro-Missérété : Une écolière de 11 ans victime de viol

Une fillette de 11 ans a fait les frais de la folie sexuelle  d’un homme à Akpro-Missérété.

Incroyable, mais vrai ! Une fillette de 11 ans a fait les frais de la folie sexuelle  d’un homme à Akpro-Missérété. En effet, selon les révélations du porte-parole de la Police républicaine, le commissariat d’Akpro-Missérété a, interpellé un directeur d’école pour viol sur une de ses écolières de 11 ans, le dimanche 15 juillet 2018.  Ce dernier qui bénéficie toujours de la présomption d’innocence serait entre les mains de la justice pour besoin d’enquête.

« C’est regrettable qu’un éducateur se tourne de son rôle et devienne une gangrène pour la société surtout par des actes ignobles commis contre ces âmes innocentes sans aucune défense », a toutefois déploré le colonel Pascal Odéloui.

C’est évident que le présumé violeur a un avis contraire

Manassé AGBOSSAGA