Covid 19: Le vaccin Pfizer autorisé pour les 12-15 ans dans l’Union européenne

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé ce vendredi 28 mai l’utilisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans, qui devient le premier vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne.

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a approuvé ce vendredi 28 mai l’utilisation du vaccin de Pfizer/BioNTech pour les 12-15 ans, qui devient le premier vaccin à être autorisé pour les adolescents au sein des 27 pays de l’Union européenne.

« Comme prévu, le comité des médicaments à usage humain de l’EMA a approuvé aujourd’hui l’utilisation du vaccin de Pfizer-BioNTech pour les adolescents de 12 à 15 ans », a déclaré Marco Cavaleri, responsable de la stratégie vaccinale de l’EMA, lors d’une conférence de presse.Vacciner les enfants contre le Covid-19 ? Les scientifiques sont divisés

Jusque-là, son autorisation était limitée aux personnes de plus de 16 ans. Il pourra désormais être administré à des millions d’adolescents supplémentaires, en deux injections contenant le même dosage que le vaccin pour adultes. Chaque État reste néanmoins maître de sa stratégie.

Après le Canada, l’agence américaine des médicaments (FDA) avait déjà autorisé l’extension du vaccin Pfizer aux 12-15 ans, depuis le 11 mai.

Une évaluation accélérée

La directrice exécutive de l’EMA, Emer Cooke avait annoncé début mai que le régulateur, basé à Amsterdam, allait mener une évaluation accélérée des données transmises par les développeurs de vaccins pour son autorisation aux 12-15 ans. Les résultats de celle-ci étaient initialement attendus pour juin.

Emer Cooke a déclaré le 11 mai à des journaux européens que l’EMA avait reçu les données de Pfizer/BioNTech et que l’agence – qui attendait également « des données d’essais cliniques et de l’étude menée au Canada » – prévoyait « d’accélérer » son évaluation.Moderna annonce que son vaccin anti-Covid est « hautement efficace » chez les 12-17 ans

Le vaccin Pfizer-BioNTech est aujourd’hui, et de très loin, celui le plus utilisé au sein de l’UE et notamment en France.

L’Obs

Covid-19 : le centre de vaccination de Lourdes rappelle 467 personnes pour une erreur de dosage

Toutes les personnes rappelées ont dû se soumettre à un test sérologique pour s’assurer que le vaccin était suffisamment présent dans leur organisme, ce qui ne fut pas le cas pour sept d’entre elles.

Toutes les personnes rappelées ont dû se soumettre à un test sérologique pour s’assurer que le vaccin était suffisamment présent dans leur organisme, ce qui ne fut pas le cas pour sept d’entre elles.

Vaccinées, mais pas forcément protégées contre le Covid-19. 467 personnes qui se pensaient vaccinées ont été rappelées par le centre de vaccination de Lourdes et l’Agence régionale de Santé (ARS) à la suite d’une erreur dans le processus de dilution des doses de vaccin, comme le racontent nos confrères de La Dépêche du Midi.

Sur les près de 500 personnes rappelées, sept avaient été mal vaccinées. (Illustration) LP/Arnaud Journois
Sur les près de 500 personnes rappelées, sept avaient été mal vaccinées. (Illustration) LP/Arnaud Journois 

Plus de peur que de mal : la prise de contact visait à s’assurer d’un dosage suffisant et non d’un surdosage qui aurait peut-être pu s’avérer plus dangereux. Toutes ces personnes ont subi un examen sérologique pour vérifier leur couverture vaccinale. Sur les 467 personnes testées, sept n’avaient pas bénéficié d’un dosage optimal, indique La Dépêche. Ces patients vont se voir inoculer une nouvelle dose de vaccin.

Sous-dosages et surdosages

L’erreur de dosage, sans conséquence grave, s’est produite samedi 22 mai. « Un flacon a été dilué deux fois par mégarde, entraînant par conséquent l’injection d’un vaccin largement dilué », ont expliqué à nos confrères les responsables du centre de vaccination de Lourdes, qui a rapidement réagi.

D’autres erreurs de dosage sont déjà survenues. Au début du mois de mai, une étudiante de 23 ans s’est vue administrer le contenu entier d’un flacon du vaccin Pfizer-BioNTech soit l’équivalent de six doses individuelles, qui doivent par ailleurs être normalement diluées avec du sérum physiologique. La jeune femme, en bonne santé, a tout de même dû séjourner à l’hôpital et fera l’objet d’examens réguliers au cours des prochains mois.

Le Parisien

William Shakespeare, premier homme vacciné, vient de décéder

William Shakespeare est connu pour être le premier Britannique à avoir été vacciné contre le Covid-19. Il est décédé le 20 mai dernier à l’hôpital de Coventry, une ville au centre de l’Angleterre. Vous pouvez voir le visage de l’homonyme du grand dramaturge anglais dans la vidéo ci-dessous .

William Shakespeare est connu pour être le premier Britannique à avoir été vacciné contre le Covid-19. Il est décédé le 20 mai dernier à l’hôpital de Coventry, une ville au centre de l’AngleterreVous pouvez voir le visage de l’homonyme du grand dramaturge anglais dans la vidéo ci-dessous .

William Shakespeare, premier Britannique vacciné, est décédé

L’homonyme du célèbre poète et dramaturge anglais est décédé le 20 mai dernier. William Shakespeare est devenu le premier homme britannique à avoir reçu la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech le 8 décembre 2020 à l’hôpital universitaire de Coventry. Soit quelques minutes après Margaret Keenan, la première femme et première personne à recevoir un vaccin anti-Covid au Royaume-Uni. L’octogénaire était à la Une de plusieurs médias britanniques en raison du même nom que le poète du 16ème siècle.

William Shakespeare, premier homme vacciné, vient de décéder
William Shakespeare, premier homme vacciné, vient de décéder

Les médecins ont assuré que le décès de William Shakespeare n’était pas dû au vaccin. L’homme de 81 ans est mort des suites d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Sa mort laisse une femme, deux fils ainsi que quatre petits-enfants derrière lui.

« Un personnage profondément aimable »

William Shakespeare est né à Coventry et a connu plusieurs vies. De conseiller paroissial durant 30 ans à gouverneur d’une école secondaire en passant par la création de Coudon Wood, une association de défense de l’environnement, l’homme britannique a connu plusieurs métiers et était un homme épanoui.

« Bill aimait rencontrer les gens et les aider de toutes les manières possibles » , confie sa femme Joy. Avant d’ajouter qu’il était un mari, un père et un grand-père exceptionnel qui a laissé une empreinte positive auprès de tous ceux qui l’ont côtoyé.

letribunaldunet.fr

Brésil: Le président Bolsonaro harangue la foule à moto en pleine pandémie

Le président brésilien Jair Bolsonaro a pris la tête dimanche matin d’un cortège de plusieurs milliers de motos défilant dans les rues de Rio de Janeiro pour une manifestation en son soutien, causant de nombreux rassemblements en pleine pandémie.

Le président brésilien Jair Bolsonaro a pris la tête dimanche matin d’un cortège de plusieurs milliers de motos défilant dans les rues de Rio de Janeiro pour une manifestation en son soutien, causant de nombreux rassemblements en pleine pandémie.

Accompagnée d’un important service d’ordre, la parade à moto, retransmise en direct sur le compte Facebook officiel du chef de l’Etat, était suivie par de nombreux manifestants le saluant le long de la route, agitant des drapeaux du Brésil.

Le président Jair Bolsonaro prend la tête d'un grand rassemblement de motards dans la capitale Brasilia. Cet évènement se tient pour la fête des mères, malgré le bilan catastrophique du pays face au Covid-19, avec 420.000 morts.
© Sergio LIMA Le président Jair Bolsonaro prend la tête d’un grand rassemblement de motards dans la capitale Brasilia. Cet évènement se tient pour la fête des mères, malgré le bilan catastrophique du pays face au Covid-19, avec 420.000 morts.

Après une demi-heure de trajet, les motos se sont arrêtées durant quelques minutes et Jair Bolsonaro, casqué, mais sans masque de protection, s’est mis debout sur son engin pour saluer la foule.

Les cris de « mito » (le mythe, surnom donné au président par ses partisans) se mêlaient au rugissement des moteurs.

Le cortège, parti du Parc Olympique qui a accueilli les JO de 2016, a parcouru environ 40 km durant une heure et demie le long des plages de Rio, notamment celles d’Ipanema et Copacabana, les plus touristiques.

À l’arrivée, sur la plage de Flamengo, près du centre-ville, le président est descendu de sa moto pour un bain de foule parmi les milliers de manifestants qui l’attendaient, leur serrant la main ou posant pour des photos à visage découvert.

Manifestation à moto de soutien au président Jair Bolsonaro à Rio le 23 mai 2021
© CARL DE SOUZA Manifestation à moto de soutien au président Jair Bolsonaro à Rio le 23 mai 2021

« Mon armée n’ira jamais dans la rue pour vous obliger à rester chez vous », a lancé le chef de l’Etat lors d’un bref discours sur une estrade.

« Sans aucune preuve scientifique, des gouverneurs et des maires ont imposé le confinement ou le couvre-feu (…) Nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir votre liberté », a-t-il ajouté.

– Amende pour un bain de foule –

Fin avril, le président d’extrême droite a dit qu’il attendait « un signe du peuple » pour mettre fin aux restrictions prises localement par les maires ou les gouverneurs pour tenter d’endiguer la propagation du coronavirus, insinuant qu’il pourrait même déployer l’armée.

Depuis, des manifestations pro-Bolsonaro ont eu lieu tous les week-ends, au mépris de toute distanciation physique.

Il y a une semaine, le chef de l’Etat a fait irruption à cheval lors d’une manifestation d’agriculteurs, à Brasilia.

Il tente de remobiliser son noyau dur de partisans les plus extrémistes, sa cote de popularité étant au plus bas depuis le début de son mandat, en janvier 2019. Les derniers sondages le donnent perdant face à l’ex-président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva pour la présidentielle de 2022.

Vendredi, le président Bolsonaro s’est vu infliger une amende par le gouvernement de l’Etat du Maranhao (nord-est) à cause d’un bain de foule sans masque lors d’une cérémonie de remise de titres de propriété rurale.

Le montant de l’amende ne sera fixé qu’une fois que la présidence aura présenté sa défense, sous 15 jours. 

Jair Bolsonaro est sous le feu des critiques en raison de sa gestion chaotique de la pandémie, dans un pays où le Covid-19 a fait près de 450.000 morts.

Une commission d’enquête parlementaire au Sénat se penche depuis trois semaines sur les « omissions » du gouvernement durant la crise sanitaire, avec des témoignages accablants lors des premières auditions.

Lors de la manifestation de dimanche à Rio, le président était accompagné sur l’estrade de l’ex-ministre de la Santé Eduardo Pazuello, accusé par de nombreux sénateurs d’avoir menti cette semaine devant cette commission pour tenter de minimiser la responsabilité du gouvernement.

AFP

Déclarée décédée du Covid-19, elle se réveille quelques minutes avant son incinération !

Un miracle qui nous vient tout droit d’Inde. Une femme de 76 ans avait récemment contracté le Covid-19, et ses proches pensaient qu’elle était décédée. Mais cette dernière s’est réveillée quelques minutes seulement avant sa crémation. Récit !

Un miracle qui nous vient tout droit d’Inde. Une femme de 76 ans avait récemment contracté le Covid-19, et ses proches pensaient qu’elle était décédée. Mais cette dernière s’est réveillée quelques minutes seulement avant sa crémation. Récit !

Une femme de 76 ans positive au Covid-19…

Voilà une histoire à peine croyable, mais a pourtant bien eu lieu il y a quelques jours. Shakuntala Gaikwad est une habitante de Baramati, petit village situé à quelques heures de Bombay, en Inde. Agée de 76 ans, la vieille dame a été testée positive au Covid-19, sans pour autant avoir de graves symptômes. Shakuntala doit alors s’isoler à son domicile sur une période de sept jours.

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Mais quelques jours plus tard, son état de santé se dégrade rapidement et son entourage décide alors de la transporter à l’hôpital le plus proche. Au vu de l’état des hôpitaux dans le pays, la septuagénaire n’a malheureusement pas pu trouver de lit disponible. Cette dernière a alors patienté dans le véhicule qui l’avait conduite à l’hôpital, le temps qu’une place soit désespérément trouvée.

On la croyait décédée du Covid-19, elle se réveille juste avant son incinération

Sa famille a supposé qu’elle était décédée

Lors de cette attente interminable dans la voiture, Shakuntala fini par perdre connaissance et s’arrête brutalement de bouger. Si bien que ses proches ont rapidement pensé qu’elle était décédée. La famille décide alors de rebrousser chemin jusqu’à son domicile et de commencer le processus précédant la crémation de la défunte.

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Alors que toute la famille pleurait la perte de la vieille dame, cette dernière s’est alors réveillée par miracle, avant de se mettre à pleurer. Choquée, elle a été transportée a l’hôpital où elle a, cette fois-ci, pu être prise en charge par les médecins locaux. Incroyable… mais vrai !

letribunaldunet.fr

France: Une fillette trisomique retrouvée morte aux côtés de sa mère malade

C’est une histoire terrible qui vient de se produire à Reims. Mardi 18 mai, les pompiers, alertés par une voisine inquiète, découvrent le corps de la fillette dans le logement de sa mère après avoir forcé la porte. La petite fille était probablement morte depuis quelques jours.

A Reims, une enfant de quatre ans a été retrouvée morte au domicile de sa mère. Cette dernière, lourdement handicapée et atteinte du Covid-19, pourrait être impliquée dans le drame.

Une fillette retrouvée morte près de sa mère

C’est une histoire terrible qui vient de se produire à Reims. Mardi 18 mai, les pompiers, alertés par une voisine inquiète, découvrent le corps de la fillette dans le logement de sa mère après avoir forcé la porte. La petite fille était probablement morte depuis quelques jours.

Une fillette trisomique retrouvée morte aux côtés de sa mère malade

La femme, âgée de 41 ans, était prostrée dans son salon. Les pompiers ont compris qu’elle était lourdement handicapée et qu’elle avait également attrapé le Covid-19. La mère de famille était donc très souffrante et était même sous curatelle renforcée. Elle a été directement hospitalisée et placée en réanimation avant toute déclaration.

Une enfant délaissée

La fillette est également atteinte de trisomie. Elle avait aussi attrapé une angine donc se trouvait très affaiblie. L’enfant ne semblait par ailleurs pas bien suivie.  « Elle était toujours dans sa poussette. Je ne l’ai jamais vu marcher quand elle sortait. C’était peut-être plus facile pour sa maman » , a expliqué un habitant du même immeuble. La mère et sa fille habitaient là depuis 4 ans. Elle était décrite comme une personne discrète mais très aimable.

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Selon les premiers éléments de l’enquête, la fillette aurait été délaissée par sa mère qui n’était pas en mesure de s’en occuper. L’enfant était peut-être restée dans sa chambre pendant plusieurs jours sans nourriture.

Une enquête a donc été ouverte pour « délaissement de mineur hors d’état de se protéger ayant entraîné la mort » . Aucune lésion corporelle n’a été constatée lors de l’autopsie. L’enquête se poursuit pour déterminer les causes exactes de son décès.

Source : L’union

Coronavirus : Selon Oxfam, les vaccins ont fait neuf nouveaux milliardaires

D’après les calculs de l’ONG, la fortune cumulée de ces milliardaires « permettrait de vacciner 1,3 fois l’ensemble des pays à faibles revenus »..

D’après les calculs de l’ONG, la fortune cumulée de ces milliardaires « permettrait de vacciner 1,3 fois l’ensemble des pays à faibles revenus »

La crise sanitaire ne s’est pas transformée en crise économique pour tout le monde. Les vaccins contre le Covid-19 ont permis à au moins neuf personnes de devenir milliardaires, affirme ce jeudi Oxfam. Parmi elles, on trouve notamment le PDG français de Moderna Stéphane Bancel. Surtout, l’ONG note un symbole fort : la fortune cumulée de ces nouveaux milliardaires permettrait de vacciner les pays les plus pauvres.

Des dollars et des vaccins contre le Covid-19 (illustration).

Ces nouvelles fortunes ont émergé « grâce aux profits faramineux des groupes pharmaceutiques qui ont un monopole sur la production de vaccins contre le Covid », estime Oxfam dans un communiqué publié avant un sommet mondial sur la santé du G20, vendredi à Rome.

Ces chiffres se basent sur le classement du magazine américain Forbes et sont publiés par la « People’s Vaccine Alliance », dont fait partie Oxfam, qui regroupe des organisations et personnalités réclamant la gratuité des vaccins contre le Covid partout dans le monde. La fortune cumulée des neuf milliardaires cités, 19,3 milliards de dollars, « permettrait de vacciner 1,3 fois l’ensemble des pays à faibles revenus », qui « n’ont reçu que 0,2 % des vaccins produits dans le monde, notamment en raison de l’important déficit de doses disponibles », selon Oxfam.

Pour Oxfam, les vaccins sont « un bien public mondial »

Les deux premières fortunes, qui se détachent du lot, sont détenues par le PDG de Moderna Stéphane Bancel (4,3 milliards de dollars) et le PDG et cofondateur de BioNTech Ugur Sahin (4 milliards). Huit autres milliardaires, dotés de « vastes portefeuilles d’actions » dans des sociétés pharmaceutiques, ont connu une hausse cumulée de leurs patrimoines de 32,2 milliards de dollars, « assez pour vacciner toute la population indienne », ajoute l’ONG. « Ces vaccins ont été financés par des fonds publics et devraient être avant tout un bien public mondial », estime Sandra Lhote-Fernandes, d’Oxfam France, appelant à « mettre fin de toute urgence à ces monopoles ».

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La commission européenne a assuré mercredi que l’UE serait « constructive » à l’OMC pour évaluer une levée des brevets de vaccins anti-Covid, voulue par Washington, mais qu’elle proposerait d’abord des mesures permettant d’augmenter rapidement la production. La veille, les pays africains, européens et d’autres continents ainsi que les organisations internationales présentes à un sommet sur les économies africaines organisé à Paris avaient demandé la levée des brevets des vaccins anti-Covid, pour permettre leur production en Afrique. Mais « des membres clés du G20, notamment le Royaume-Uni et l’Allemagne, continuent de bloquer les initiatives visant à lever les barrières liées à la propriété intellectuelle » sur les vaccins, dénonce Oxfam, qui pointe aussi une « position ambiguë » de la France sur le sujet.

 20 Minutes avec AFP 

France/Déconfinement : couvre-feu, commerces, terrasses, lieux culturels… Ce qui va changer à partir de mercredi 19 mai

Cette étape du déconfinement marque le début du retour à la normale : le couvre-feu sera repoussé à 21 heures, alors que les commerces, les terrasses et les lieux culturels vont rouvrir avec un protocole sanitaire strict.

Cette étape du déconfinement marque le début du retour à la normale : le couvre-feu sera repoussé à 21 heures, alors que les commerces, les terrasses et les lieux culturels vont rouvrir avec un protocole sanitaire strict.

Une terrasse de café à Bordeaux (Gironde), le 29 octobre 2020. (VALENTINO BELLONI / HANS LUCAS)

Couvre-feu repoussé, réouverture des commerces, des terrasses et des lieux culturels, retour du public dans les stades… La deuxième étape du déconfinement, mercredi 19 mai, marque le début du retour à la vie normale et la fin d’une partie des restrictions qui touchent la France depuis la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19, en octobre 2020.

« Dès le 19 mai, il nous faut retrouver notre art de vivre à la française (…) notre convivialité, notre culture, le sport », avait ainsi expliqué Emmanuel Macron, le 29 avril, lors de la présentation du plan de déconfinement. Voici ce qui change à partir de mercredi.

Couvre-feu repoussé à 21 heures

Se dépêcher pour faire les courses en sortant du travail, c’est bientôt fini. Le couvre-feu, qui accompagne nos vies depuis mi-octobre, va être repoussé : il passe de 19 heures à 21 heures. Interrogé fin avril par une fillette trouvant ce couvre-feu « un peu énervant », le chef de l’Etat en visite dans une école avait promis que le gouvernement allait « essayer de le décaler un peu, car 19 heures, c’est très tôt ». Le couvre-feu avait déjà été décalé une première fois le 27 mars, passant de 18 heures à 19 heures.

Réouverture des commerces non essentiels

S’acheter une paire de chaussures, des vêtements ou des bijoux sera de nouveau possible dès mercredi. Les commerces non essentiels, fermés depuis le 19 mars dans 16 départements et partout en France depuis le 3 avril, rouvriront mercredi avec un protocole sanitaire renforcé et une jauge fixée à 8 mètres carrés par client (puis 4 mètres carrés le 9 juin). « Une tolérance est accordée pour les personnes du même foyer (mais avec une limite de deux adultes ensemble) et pour celles qui ont besoin d’être accompagnées (personne âgée, adulte handicapé…) », précise le gouvernement dans son plan.

« C’est une excellente nouvelle », saluait le 10 mai sur franceinfo Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du commerce et délégué général de l’Union du grand commerce de centre-ville (UCV). La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a par ailleurs demandé aux préfets d’engager des concertations locales pour ouvrir le dimanche afin de rattraper la période de fermeture. « Ça nous permet de pouvoir essayer de rattraper un peu de l’activité que nous n’avons pas pu faire ces dernières semaines », a précisé le directeur général de l’UCV.

Réouverture des terrasses

Les terrasses des restaurants, des cafés et des bars, fermées depuis le début du deuxième confinement fin octobre, rouvriront mercredi partout en France avec un protocole sanitaire strict : 50% de leur capacité d’accueil, tables de six personnes maximum et obligation de rester assis. Des mesures strictes dont la mise en place est redoutée par la profession.

La réouverture des restaurants en plusieurs étapes, avec le maintien d’un couvre-feu dans un premier temps, « pose un problème au niveau de la rentabilité », estimait fin avril sur franceinfo Xavier Denamur, restaurateur à Paris et exploitant de cinq établissements. « S’il pleut et s’il fait moche, le problème des terrasses éphémères, dans les villes où il y en a, c’est qu’on perd de l’argent. »

Les salles des restaurants, des cafés et des bars resteront fermées jusqu’au 9 juin, où la troisième étape du plan de déconfinement s’accompagnera d’un assouplissement des règles pour les terrasses, qui pourront rouvrir entièrement. « Ce qui est clair, c’est que le 9 juin, on a une date certaine, avec l’ouverture à l’intérieur et à l’extérieur. Et ça, ça permet d’ouvrir de manière plus sereine. »

Réouverture des lieux culturels

La culture se déconfine. Les cinémas, les théâtres et les musées pourront de nouveau accueillir du public avec des jauges limitées et un protocole sanitaire renforcé. Les cinémas et les salles de spectacle rouvriront avec une capacité maximale d’accueil de 35% et un plafond de 800 spectateurs – elle passera à 65% le 9 juin, avec un plafond de 5 000 personnes. Comme pour les commerces, une jauge fixée à 8 m² par personne est également prévue pour la réouverture des musées.

« On attendait cette date avec une impatience non dissimulée, c’est un ouf de soulagement », expliquait le 29 avril sur franceinfo Richard Patry, le président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF).

Retour du public dans les stades

Le public fera également son grand retour dans les enceintes sportives avec 800 personnes en intérieur et 1 000 en extérieur. Les salles de sport et les piscines pourront rouvrir dès mercredi pour « les pratiquants prioritaires » comme les mineurs, avec une jauge de 35% pour le public et un plafond de 800 spectateurs. Il passera à 5 000 personnes avec pass sanitaire le 9 juin, date à laquelle les piscines et les salles de sport rouvriront pour tout le monde.

franceinfo

Covid 19: Le couvre-feu sera levé sur l’ensemble du Québec dès le 28 mai

Le gouvernement Legault annoncera en fin d’après-midi une série d’assouplissements aux mesures sanitaires en vigueur au Québec, mais déjà, quelques informations ont filtré sur la teneur de son plan de déconfinement.

Le gouvernement Legault annoncera en fin d’après-midi une série d’assouplissements aux mesures sanitaires en vigueur au Québec, mais déjà, quelques informations ont filtré sur la teneur de son plan de déconfinement.

Radio-Canada a notamment appris que les restaurateurs québécois en zone rouge seront autorisés dès le 28 mai à servir leurs clients attablés à l’extérieur.

Radio-Canada a aussi pu confirmer que le gouvernement à l’intention de lever le couvre-feu au même moment.

Une conférence de presse est prévue à 17 h. Seront présents le premier ministre François Legault, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, et le directeur national de la santé publique, Horacio Arruda.

On s’approche enfin de notre liberté! Merci de faire la différence!», a twitter tôt ce matin le premier ministre, soulignant que jusqu’ici, 75 % des adultes ont reçu une première dose ou du moins pris leur rendez-vous pour la vaccination.

L’espoir, enfin, de souffler un peu

Alors que la campagne de vaccination se poursuit au Québec à vitesse grand V et que les données sur la contagion et les hospitalisations continuent de baisser, les Québécois ont de grandes attentes face à leur gouvernement.

Interrogé sur le sujet lundi, le premier ministre a rappelé qu’il avait demandé à son ministre de la Santé un plan complet», un peu à l’image de celui préparé par le gouvernement de la Saskatchewan.

Et puis, ça devrait être un plan qui est plus avantageux pour l’été prochain que l’été passé, parce qu’on a la vaccination, qui va bien, ce qu’on n’avait pas l’été passé. Mais il faut être prudent dans les prochaines semaines. Pour ce qui est du reste, comme disent les anglophones : « Stay tuned » [Restez à l’écoute, en français].»

Les autorités sanitaires du Québec recensaient lundi 551 nouveaux cas de COVID-19 en 24 heures, pour un total de 363 847 cas confirmés depuis le début de la pandémie.

La moyenne de nouveaux cas enregistrés quotidiennement est sensiblement la même que l’an dernier, alors qu’on s’apprêtait à autoriser les rassemblements privés extérieurs de 10 personnes.

Le nombre d’hospitalisations et la moyenne hebdomadaire de décès ont fortement baissé, cela dit.Le portrait de la situation a bien changé en un an.© /Radio-Canada Le portrait de la situation a bien changé en un an.

Il faut y aller de manière prudente»

En entrevue à Tout un matin, Dre Maryse Guay, médecin spécialiste en santé publique, remarque que le gouvernement Legault a fait le pari de protéger notre santé mentale».

Mais il faut quand même rester prudent, ajoute-t-elle. Il y a encore des cas, on n’est pas dans un ciel complètement calme.»

Intervenant sur RDI matin, Cécile Tremblay, microbiologiste et infectiologue au CHUM, offre un son de cloche similaire. Elle estime que la décision d’alléger les mesures sanitaires est raisonnable» compte tenu d’une tendance à la baisse du nombre de cas de contamination enregistrés quotidiennement.

Elle insiste elle aussi sur une approche progressive et souligne la nécessité de la poursuite de la campagne de vaccination.

Implication et responsabilisation

L’idée de déconfiner en toute sécurité grâce aux tests de dépistage rapides fait son chemin. Il s’agit de faire soi-même un test antigénique deux fois par semaine, explique Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Elle estime que cela pourrait être très utile, notamment pour les gens qui souhaiteraient protéger leurs proches vulnérables. Surtout que ces tests peuvent détecter le virus à l’étape présymptomatique», généralement la période où le risque de contagion est le plus élevé, fait-elle remarquer.

Si je vais voir mes parents qui ont 75 ans, je vais vouloir m’autotester et m’assurer de ne pas être une super propagatrice pour ne pas les contaminer […] c’est vraiment une question de responsabilisation de la population pour minimiser les risques associés aux rassemblements dans le cadre de ce déconfinement», ajoute Mme Da Silva.

Radio Canada

AstraZeneca : Deux Français décédés après l’injection

Le débat sur le vaccin AstraZeneca n’en finit plus. En effet, quatre nouveaux cas de thromboses ont été détectés en France dont deux ont provoqué un décès…

Le débat sur le vaccin AstraZeneca n’en finit plus. En effet, quatre nouveaux cas de thromboses ont été détectés en France dont deux ont provoqué un décès.

AstraZeneca

AstraZeneca, le vaccin maudit

Le vaccin AstraZeneca rebute les Français. En effet, depuis sa mise sur le marché, des cas de thromboses ont été détectés. Même si cela reste très faible en comparaison du nombre d’injections, ce souci avait entrainé une suspension temporaire du vaccin en France mais aussi définitive dans certains pays.

Depuis le début de la vaccination, 34 cas de thromboses rares auraient été détectés en France sur plus de 4 millions de doses AstraZeneca injectées. 11 décès seraient à déplorer. L’inquiétude continue car quatre nouveaux cas de thromboses viennent d’être annoncés. Ils ont été détectés entre le 23 avril et le 6 mai.

Deux nouveau décès

Il s’agit de deux femmes, une sexagénaire et une septuagénaire et deux hommes quinquagénaires. Deux d’entre eux sont décédés des suites de leur thrombose, a indiqué lundi l’Agence française du médicament. Une donnée qui semble inquiétante quand on sait qu’en France le vaccin est autorisé seulement pour les plus de 55 ans. Toutefois, l’Agence française du médicament estime que ces caractéristiques restent identiques au dernier bilan avec une moyenne d’âge de 60 ans et touchant les deux sexes.

La Haute autorité de santé a recommandé le 12 mai de maintenir la vaccination des plus de 55 ans avec AstraZeneca, affirmant « l’utilité incontestable du vaccin » . Il est également recommandé qu’en cas d’effets indésirables durant plus de trois jours comme les vertiges, les nausées, les douleurs dans la poitrine, il convient d’aller consulter un médecin.

letribunaldunet.fr