Nourénou Atchadé sur BBC Afrique ce samedi

Le 1er vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’ sera sur BBC Afrique ce samedi 05 décembre 2020. Nourénou Atchadé est l’invité de l’émission Débat BBC Afrique.

Nourénou Atchadé, vice-président du parti Les démocrates

Il sera sans doute question pour l’ancien député d’évoquer la situation du parti ‘‘Les Démocrates’’, ou encore la présidentielle de 2021.

L’émission est à écouter samedi et dimanche à 10h02 temps universel.

Manassé AGBOSSAGA

Contestation de la date du premier tour de la présidentielle : Alain Orounla répond à Nourénou Atchadé et aux ‘‘Démocrates’’

Dans une récente déclaration publiée sur Kpakpato Medias, Nourénou Atchadé, 1er vice-président du parti ‘‘Les Démocrates’’ s’était opposé au choix du 11 avril pour le 1er tour de la présidentielle. Il avait notamment invité le président Patrice Talon au respect de la constitution, puisque son mandat expire le 06 avril 2021.

A cette contestation, le porte-parole n’a pas manqué de réagir. Dans un entretien accordé à Frissons Radio, Alain Orounla justifie  le choix du 11 avril.

Il a notamment mis en avant l’alignement des mandats consécutifs au couplage des élections et martelé que le Gouvernement n’a pas violé la constitution avec cette nouvelle date.  

« C’est une date qui n’a pas à faire l’unanimité dès lors, qu’elle résulte de l’alignement des mandats consécutifs au couplage des élections, consécutifs à l’instauration des élections générales et plus particulièrement du couplage de l’élection législative et de l’élection communale.

C’est une date fixée par notre constitution, de sorte que l’on ne peut ignorer la réalité de cette constitution,… se lancer dans une polémique que le gouvernement n’a pas voulu… Le gouvernement n’a fixé aucune date, il n’a fait que rappeler le calendrier constitutionnel, le calendrier déterminé par la constitution et qui fixe au 11 avril le 1er tour du scrutin présidentiel qui est une élection majeure dans notre démocratie renforcée », a avancé le ministre de la communication et porte-parole du Gouvernement.

Atchadé et Les Démocrates apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA

11 avril 2021 pour le premier tour de la présidentielle: Atchadé crie au viol de la constitution et fait ce double rappel à Talon

En conseil des ministres le mercredi dernier, le Gouvernement a fixé le premier tour de la présidentielle de 2021, à la date du 11 avril. Réagissant à cette décision à travers une déclaration de presse ce 27 novembre dont Kpakpato Medias a eu copie, l’ancien député Nourénou Atchadé n’a pas caché sa désapprobation. Pour le premier-vice président du parti ‘‘Les Démocrates’’, ce calendrier électoral est est une pure violation de la constitution.

En conseil des ministres le mercredi dernier, le Gouvernement a fixé le premier tour de la présidentielle de 2021, à la date du 11 avril. Réagissant à cette décision à travers une déclaration de presse ce 27 novembre dont Kpakpato Medias a eu copie, l’ancien député Nourénou Atchadé n’a pas caché sa désapprobation. Pour le premier-vice président du parti ‘‘Les Démocrates’’, ce calendrier électoral est  est une pure violation de la constitution.

 Et de faire ce  double rappel à Patrice Talon, qui équivaut à une mise en garde : «   …le Parti LES DEMOCRATES invite- le Gouvernement et son Chef au respect scrupuleux de la Constitution à l’aune de laquelle le Président TALON a été élu et qui a fixé son mandat du 06 avril 2016 à 00 heures au 05 avril 2021 à minuit,… Au-delà de cette date, le Président Patrice TALON n’a plus ni la légalité, ni la légitimité à présider aux destinées de notre pays le Bénin », fait remarquer Nourénou Atchadé.

Patrice Talon ne dira pas après qu’il n’était pas informé !!!

Manassé AGBOSSAGA

Nourénou Atchadé, vice-président du parti Les démocrates

Cotonou, le 27 novembre 2020

        Réf : N°087-20 /LD/PR/PR1/SA   

   DECLARATION DU PARTI LES DÉMOCRATES ( LD )

AU SUJET DE LA DATE FIXEE POUR LE PREMIER TOUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE 2021

Lors de sa session hebdomadaire du 25 novembre 2020, le Conseil des Ministres tenu sous la présidence du Président Patrice TALON a fixé au 11 avril 2021 la date du premier tour de la prochaine élection présidentielle. Cette décision qui est contraire au serment que le Président Patrice TALON a prêté le 06 avril 2016 est un parjure.

Aussi le Parti LES DEMOCRATES invite- t- il le Gouvernement et son Chef au respect scrupuleux de la Constitution à l’aune de laquelle le Président TALON a été élu et qui a fixé son mandat du 06 avril 2016 à 00 heures au 05 avril 2021 à minuit,

Au-delà de cette date, le Président Patrice TALON n’a plus ni la légalité, ni la légitimité à présider aux destinées de notre pays le Bénin.

Le Parti LES DEMOCRATES condamne cette énième illustration du mépris du Président Patrice TALON pour le peuple et invite toutes les forces attachées à la souveraineté du peuple à manifester leurs désapprobations et à s’organiser  pour  faire échec à cette imposture.

Le Premier Vice-Président

Nourénou ATCHADE

Houndété décortique les propos de Talon à Athiémé , ses déclarations sur ‘Les Démocrates’’, son pardon et conclut : «Il est allergique à toute compétition saine »

Le président du parti ‘‘Les Démocrates’’  décortique les propos du chef de l’Etat, lors de son déplacement dans la commune d’Athiéme.  De ses propos sur ‘‘Les  Démocrates’’  à son  ‘‘pardon’’ en passant par ses reformes, Eric Houndété analyse et tire la conclusion que Patrice Talon est en réalité « allergique à toute compétition saine ». Détails à travers l’intégralité de sa réaction, faite ce mercredi 26 novembre 2020.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

« J’ai écouté le discours du Président Patrice Talon à Athiemé relatif à une prétendue adhésion à « ses réformes ».  J’observe que pour sa tournée, dite  de reddition, la question de récépissé prend  une part importante; pour preuve le temps et l’énergie qu’il y consacre. On comprend mieux l’exclusion de tous les partis n’ayant pas fait allégeance au seigneur de la rupture. Il est allergique à toute compétition saine. Le Président feint de ne pas comprendre la situation. Par rapport à l’ancienne charte des partis, il n’y a pas grand changement, à l’exception du nombre de membres à faire valoir par commune.

Depuis 2019, il est constant que ce n’est pas la difficulté à faire un dossier de déclaration administrative qui fait problème. Le vrai problème, et c’est ce que le Président ne veut pas avouer, c’est que c’est lui qui a séquestré avant les législatives  de 2019 le certificat de conformité des partis non soumis. En 2020 c’est encore lui qui retient le récépissé des DEMOCRATES dont le dossier est pourtant déclaré meilleur par son ministre de l’intérieur et continue cependant de faire objet de demandes qu’il reconnaît n’avoir jamais faites à aucun des partis privés du chef de l’Etat.

En décidant d’accéder aux caprices et chicaneries du ministère de l’intérieur, nous avons déjoué le plan du pouvoir qui tente de muer son échec en adhésion à ses réformes. On n’appelle pas ça réforme. Ce sont des changements cosmétiques qui servent de prétexte à l’exclusion des adversaires. Il en a été ainsi du quitus fiscal. Il en est ainsi du parrainage version Talon. Nous n’avons pas adhéré aux « réformes » de Patrice Talon. Lui même n’y croit pas d’ailleurs. Il entretient l’amalgame sur des parrainages que des adversaires se donneraient. Nous avons plutôt respecté la loi pendant que le chef de l‘Etat prend ses rêves et désirs pour loi.

Je voudrais regretter que le fait qu’il y ait eu des morts est pour le chef de l’Etat un critère de pertinence de sa prétendue réforme. Ce n’est pas décent. C’est donc la preuve que le président n’a pas encore compris. Et son affaire de Pardon doit être traité comme il se doit.  Je l’invite à éviter ce genre de déclaration et à rester attaché à la préservation de la paix et de la Concorde nationale. Son affaire de Pardon et de réconciliation en dépend ».

Éric Houndeté,

Délivrance du Récépissé au parti ‘‘Les Démocrates’’, présidentielle inclusive, … : Ces 4 choses que Talon doit faire pour être « crédible » selon Houndété

En tournée nationale depuis quelques semaines pour constater le taux d’exécution du Programme d’actions du gouvernement, Patrice Talon ne s’est pas empêché d’évoquer l’actualité du parti ‘‘Les Démocrates’’, et celle de la présidentielle de 2021.

En tournée nationale depuis quelques semaines pour constater le taux d’exécution du Programme d’actions du gouvernement, Patrice Talon ne s’est pas empêché d’évoquer l’actualité  du parti ‘‘Les Démocrates’’, et celle de la présidentielle de 2021.

A Parakou ou encore  Bembérèkè, le chef de l’Etat a rassuré que le parti ‘‘Les Démocrates’’ aura son récépissé provisoire et a donné les assurances d’une présidentielle ouverte à toutes les forces.

Réagissant au propos du président de la République, Eric Houndété a laissé entendre qu’il s’agit d’une stratégie à « démobiliser » et à s’attirer les faveurs des populations.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

Et si Patrice Talon veut prouver le contraire, Eric Houndété  évoque quatre actions qu’il doit  mener.

« S’il est vrai que pour avoir quelques applaudissements, le président Patrice Talon partout où il passe, se sent obliger d’évoquer l’imminence de la délivrance du récépissé du parti Les Démocrates et sa participation à la prochaine élection présidentielle, il demeure que cette attitude du Président doit être rapportée à la nature de l’homme et à ses déclarations antérieures. En effet, le Président nous a toujours enseigné qu’il ne fait rien qui ne soit d’abord et avant tout pour ses propres intérêts. Il devient donc aisé de comprendre que cette manœuvre vise à démobiliser les citoyens épris de paix et de démocratie, décidés à se battre pour une élection inclusive. La déclaration du Président Talon pour être crédible et rassurer le pays doit être immédiatement suivie de décisions et actes concrets. Il s’agira de : 1- Restaurer les libertés ; 2- revisiter le code électoral en toutes ses dispositions qui empêchent les prochaines élections présidentielles d’être libres, transparentes, justes, équitables, inclusives et ouvertes à tous ; 3- libérer les détenus politiques ; 4- favoriser le retour des exilés politiques », fait savoir le président du parti Les Démocrates.

En outre, le parti Les Démocrates exige « la suppression du parrainage, l’audit de la liste électorale et le toilettage du code électoral sur une base consensuelle à la suite de discussions entre le pouvoir et toutes les forces de l’opposition » pour une élection présidentielle inclusive transparente libre équitable et apaisée dans notre pays en 2021.

Puis de finir sur ce rappel de Hocine Aït Ahmed, héros de l’indépendance algérienne «  On ne négocie pas avec son peuple, on satisfait ses revendications légitimes ; On ne fait pas de chantage à son peuple, on lui doit respect ; On ne ment pas à son peuple, on lui doit vérité et transparence ; On ne méprise pas son peuple, on l’écoute ;Le peuple est la seule source du pouvoir. »

Manassé AGBOSSAGA

Ce que pense le parti ‘‘Les Démocrates’’ de la tournée nationale entamée par Patrice Talon

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ vient de publier un communiqué au sujet de la tournée nationale entamée par le chef de l’Etat, Patrice Talon, il y a quelques semaines. Détails à travers le communiqué

Annoncée à coût de renforts médiatiques depuis plusieurs semaines, la tournée du Président Patrice Talon dans les communes du Bénin a démarré effectivement le jeudi 12 Novembre 2020.
Cette tournée qui devrait s’inscrire dans le cadre des contacts réguliers qu’un Chef d’Etat doit avoir avec la population, de son pays, est en réalité pour Patrice Talon, au regard de la période choisie et des propos qu’il tient sur le terrain, un sondage d’opinion et un test de popularité en prévision des élections présidentielles de 2021. Autrement dit, c’est pour préparer le peuple béninois à l’annonce de sa candidature aux prochaines élections présidentielles que Patrice Talon est sur le terrain, croyant pouvoir une fois encore mystifier le peuple et ruser avec lui. C’est aussi pour embrouiller le peuple par rapport à ses réelles intentions : poursuivre l’exclusion aux prochaines élections présidentielles.
En effet, comment comprendre que depuis cinq ans qu’il est au Palais de la Marina, c’est aujourd’hui et maintenant que Patrice Talon découvre les vertus du dialogue et de la concertation, en se rendant attentif à la souffrance du peuple et en se mettant à l’écoute de ses préoccupations ?
Ce peuple qu’il a toujours méprisé. Ce peuple qu’il a chosifié et martyrisé. Ce peuple qu’il a exclu des élections législatives d’avril 2019 et sur lequel il a tiré pour avoir revendiqué ses droits.
Ce peuple qu’il a trompé en l’empêchant de choisir ses maires et en faisant nommer ceux-ci par ses deux partis que sont l’Union Progressiste et le Bloc Républicain.
Non, le peuple n’est pas dupe. La ruse ne marchera pas et la mystification n’ébranlera personne cette fois-ci.
Peuple du Bénin !
La tournée de Patrice Talon dans les communes est un déplacement à but électoraliste. Elle vise à solliciter votre appui à son désir de briguer un second mandat en vantant ses réalisations et en promettant d’en faire davantage au cours des cinq prochaines années.
En se présentant devant vous comme un agneau doux et candide, Patrice Talon cache son vrai visage d’un loup vorace et rapace prêt à dévorer sa proie sans retenue et sans scrupule. Il nous en a donné la preuve en maintes occasions depuis son arrivée au pouvoir pour que nous soyons prudents méfiants et vigilants. Car un dictateur ne peut se muer en démocrate en l’espace d’une tournée et au prix des promesses qu’il foulera au pied une fois son ambition assouvie. Très vite il oubliera ses promesses et vous dira comme l’adage bien connu en politique’ que  »les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il l’a déjà fait contre ses partenaires de circonstance; il l’a fait avec son mandat unique et autres nombreuses promesses de campagne; il l’a fait avec son PAG; il l’a fait lors des rencontres au palais de la Présidence pour « constater » que les élections législatives risquaient d’être exclusives puis feindre de les ouvrir à tous les partis; il l’a fait à l’occasion de son dialogue exclusif pour ensuite frauduleusement modifier la constitution afin d’y introduire de nouvelles dispositions d’exclusion. Il le fera encore et encore.
A Savè, à Tchaourou, Patrice Talon prône la paix et demande pardon aux populations après les avoir massacrées lors des journées sanglantes de mai et juin 2019. En disant du Président Boni Yayi qu’il est un frère et un ami, a-t-il oublié l’enfermement résidentiel dans lequel il l’a consigné pendant plus de cinquante jours et dont il porte encore les séquelles par rapport à sa santé ?
Les populations de Parakou, Kandi, Ouèssè et Bantè ont-elles fini de panser leurs plaies et de pleurer leurs morts occasionnées par les descentes musclées de la Police Républicaine en mai et juin 2019 ?
Comment après tant de morts survenues dans le combat pour la défense de la démocratie, le Président Patrice Talon peut-il parler de réconciliation entre lui et le Président Boni Yayi ? Non ! De toute évidence, le contentieux actuel se situe entre lui et le peuple béninois qu’il a martyrisé tout le temps. C’est donc avec ce peuple qu’il doit dialoguer pour examiner avec lui tout ce dont il le prive : pain et liberté.
En déclarant à Kandi, Cobly, Bembérèkè, Nikki, Parakou …. que Les Démocrates auront leur récépissé sous quinzaine parce qu’il donnera au Ministre de l’intérieur les instructions nécessaires à cet effet, Patrice Talon ne confirme-t-il pas que la non délivrance de ce document malgré le dépassement du délai légal est de son bon vouloir, au mépris de la loi ?
C’est le lieu de se réjouir et surtout d’espérer que le Président Patrice Talon, ait compris enfin que dans tout système démocratique l’existence d’une opposition est une nécessité parce qu’elle en constitue la sève aux côtés de la mouvance.
Dès lors, c’est à bon droit que le parti Les Démocrates exige sa reconnaissance légale en lui délivrant sans conditions son récépissé puisqu’il a satisfait à toutes les recommandations du Ministère. Dès l’obtention de son récépissé, le parti participera pleinement à l’animation de la vie politique et jouera sa partition dans le processus devant conduire aux élections présidentielles de 2021.
Mais attention !
S’il est vrai que pour avoir quelques applaudissements, le président Patrice Talon partout où il passe, se sent obliger d’évoquer l’imminence de la délivrance du récépissé du parti Les Démocrates et sa participation à la prochaine élection présidentielle, il demeure que cette attitude du Président doit être rapportée à la nature de l’homme et à ses déclarations antérieures. En effet, le Président nous a toujours enseigné qu’il ne fait rien qui ne soit d’abord et avant tout pour ses propres intérêts. Il devient donc aisé de comprendre que cette manœuvre vise à démobiliser les citoyens épris de paix et de démocratie, décidés à se battre pour une élection inclusive. La déclaration du Président Talon pour être crédible et rassurer le pays doit être immédiatement suivie de décisions et actes concrets. Il s’agira de :
1- Restaurer les libertés ;
2- revisiter le code électoral en toutes ses dispositions qui empêchent les prochaines élections présidentielles d’être libres, transparentes, justes, équitables, inclusives et ouvertes à tous ;
3- libérer les détenus politiques ;
4- favoriser le retour des exilés politiques.
Dans cette perspective et prenant en compte les déclarations du Président de la République à Kandi, le parti Les Démocrates exige la suppression du parrainage, l’audit de la liste électorale et le toilettage du code électoral sur une base consensuelle à la suite de discussions entre le pouvoir et toutes les forces de l’opposition. Ce sont là pour le parti Les Démocrates les gages d’une élection présidentielle inclusive transparente libre équitable et apaisée dans notre pays en 2021.
Et comme pour appeler l’attention du Président de la République sur son rôle éminent et déterminant pour le bon déroulement de cette élection présidentielle, le parti Les Démocrates voudrait dire comme Hocine Aït Ahmed ce héros de l’indépendance algérienne que :
« On ne négocie pas avec son peuple, on satisfait ses revendications légitimes ;
On ne fait pas de chantage à son peuple, on lui doit respect ;
On ne ment pas à son peuple, on lui doit vérité et transparence ;
On ne méprise pas son peuple, on l’écoute ;
Le peuple est la seule source du pouvoir. »
Peuple béninois, restons attentifs et vigilants
Vive le Bénin
Fait à Cotonou, le 21 Novembre 2020

Présidentielles de 2021 : La belle promesse de Talon à toute la classe politique et au peuple

Patrice Talon fait une promesse au sujet de la présidentielle de 2021. Lors de sa 2è journée dans le Nord Bénin, ce vendredi 13 novembre 2020, dans le cadre de sa tournée nationale, le chef de l’Etat a promis, à toute la classe politique et au peuple,…

Patrice Talon fait une promesse au sujet de la présidentielle de 2021. Lors de sa 2è journée dans le Nord Bénin, ce vendredi 13 novembre 2020, dans le cadre de sa tournée nationale, le chef de l’Etat a promis, à toute la classe politique et au peuple,  un scrutin présidentiel ouvert.

« Je vous promets, c’est un engagement que je prends, que les élections présidentielles à venir verront la participation de tout le monde. Inchalla, les FCBE iront aux élections. Les Démocrates qui redoublent d’effort depuis quelques jours auront leur récépissé et ils iront aux élections présidentielles s’ils le souhaitent. », a rassuré le Chantre du Nouveau départ, d’après des propos rapportés par Deeman Radio.

Contrairement aux législatives avec son lot de mort, Patrice Talon espère que la présidentielle de 2021 soit une occasion de fête.

«  Si cela se passe ainsi, alors, nos élections au Bénin seront de nouveau, des moments de fête, et nous aurons ainsi gagné le pari des réformes politiques », a-t-il ajouté.

L’opposition appréciera !

Manassé AGBOSSAGA

Eric Houndété : « Avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers »

Présent à la cérémonie d’adhésion, Eric Houndété a profité pour évoquer la non délivrance du récépissé provisoire au parti. Et pour l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, si le parti ‘‘Les Démocrates’’ n’a toujours pas son récépissé, c’est parce que « avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers ».

Le parti ‘‘Les Démocrates’’ a accueilli  un nouvel adhérant ce mercredi 11 novembre. Il s’agit de l’ex-parti ‘‘Le Nationaliste’’, présidé par Iréné Agossa.

Présent à la cérémonie d’adhésion, Eric Houndété a profité pour évoquer la non délivrance du récépissé provisoire au parti.  Et pour l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale,  si le parti ‘‘Les Démocrates’’ n’a toujours pas son récépissé, c’est parce que « avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers ».

« Prenez le dictionnaire et lisez ce qu’on appelle récépissé. C’est juste un bout de papier qu’on vous donne lorsque vous avez déposé soit des documents…Le jour où vous déposez vos dossiers, vous devrez prendre votre récépissé provisoire. Quand on a contrôlé et que tout est au point, on vous donne le récépissé définitif. Avec le régime de Patrice Talon, tout est à l’envers. On prend vos dossiers, on s’assoit dessus pendant trois mois avant de vous délivrer le récépissé provisoire si on en a le bon vouloir », dénonce le président du parti ‘‘Les Démocrates’’, d’après des propos transcrits par Cyrience Kougnandé.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

Sur la rencontre avec Lafia

Dans ses propos . Eric Houndété  est revenu sur la rencontre tenue avec le ministre de l’Intérieur, Sacca Lafia, le mardi 10 novembre 2020.

« Nous avons fait un tour au ministère hier. Ils nous ont dit qu’il fallait des procurations. Nous leur avons posé la question de savoir, quelle loi prévoit cela. Aucune loi ne dispose qu’il faut des procurations pour des gens qui ne viennent pas au congrès d’un parti. Aucune loi. Il n’y en a pas. Le Ministre a cherché, il n’a pas trouvé. Ensuite, nous lui avons expliqué, ce qu’on appelle procuration. Lorsque vous avez envie que vos positions dans un parti, dans une organisation, soient défendues, vous confiez la position à quelqu’un et vous lui donnez un papier pour dire, il me représente. Ça permet aussi parfois de gérer les quorums. Mais dans un parti en création, nulle part, cela ne s’est passé et nous étions en période de Covid. On ne peut rassembler mille cent cinquante-cinq (1155) personnes dans une salle pour faire une réunion. Nous leur avons expliqué cela. Et nous avons expliqué qu’universellement, dans les organisations où c’est un homme, une voix, personne ne peut être détenteur de plus d’une procuration. Donc, même si nous avons la volonté de donner des procurations, il n’y aurait pas eu plus de 50 participants, plus ou maximum, 50 procurations », a confié Eric Houndété, toujours d’après des propos rapportés par Cyrience Kougnandé.

Assurance tout de même

Toutefois, Eric Houndété a fait part de son assurance. Il s’est dit certain de voir le parti ‘‘Les Démocrates’’ obtenir son récépissé.

«Le dossier a été déposé le 29 juillet et depuis le 29 juillet, alors que nous avons mis tous les soins à faire un dossier nickel, l’erreur est humaine…il peut y avoir des coquilles et même s’il n’y a pas de coquilles, il faut qu’on vous en fabrique pour vous retenir. Juste pour vous retarder… Ils ont peur. ‘’Les Démocrates’’, lorsque ça va éclore, ils savent ce que ça va donner…Mais qu’ils le veuillent ou non, le parti ‘’Les démocrates’’ est déjà né. Personne ne peut empêcher le parti ‘’Les Démocrates’’ de vivre. Ils vont nous persécuter, ils vont nous perturber, ils vont nous faire perdre du temps mais, ils finiront par délivrer le récépissé du parti… Je vais vous le dire, ils vont en inventer, mais ils finiront par descendre… qu’avec leur dernière recommandation, ils se sont eux-mêmes ligotés. Il n’y a plus aucun moyen pour eux de s’en sortir. Ils délivreront le récépissé sous peu qu’ils le veuillent ou non », martèle le président du parti ‘‘Les Démocrates’’.

Manassé AGBOSSAGA

Récépissé provisoire : Des militants du parti ‘‘Les Démocrates’’ saisissent des Préfets face au long silence de Lafia

Voilà plusieurs mois, que les responsables du parti ‘‘Les Démocrates’’ ont déposé leur dossier d’enregistrement au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique. Et face à ce qu’on peut qualifier de jeu flou du ministre Sacca Lafia, les militants ont décidé d’agir.

Voilà plusieurs mois, que les responsables du  parti ‘‘Les Démocrates’’ ont  déposé leur dossier d’enregistrement au ministère de l’Intérieur et de la sécurité publique.  Et face à ce qu’on peut qualifier de long silence du ministre Sacca Lafia, les militants ont décidé d’agir.

les démocrates
logo les démocrates

Ils ont fait l’option de saisir les autorités préfectorales. D’après Matin Libre,  les militants du parti ‘‘Les Démocrates’’ des départements de l’Atlantique,  de la Donga et du Borgou  ont, par le biais de leurs coordonateurs,  adressé ce lundi 9 novembre 2020, à leurs Préfets respectifs, des correspondances.

Ils ont notamment attiré l’attention des différents préfets sur la non délivrance du récépissé provisoire au parti malgré le respect des dispositions prévues par le code électoral et la loi sur la charte des partis politiques.

Cette démarche portera t- elle ses fruits ? Réponse dans les jours à venir.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielle américaine: Donald Trump s’autoproclame gagnant

Donald Trump y a trouvé le prétexte de prétendre que les démocrates tentaient ainsi de « voler l’élection » — une allégation sans fondement. « Des millions et des millions de gens ont voté pour nous ce soir et un groupe très triste de personnes essaie de les priver de leur droit de vote. Et nous n’allons pas l’accepter », a argué le président depuis la Maison-Blanche où il avait suivi les résultats.

L’incertitude qu’avaient prédite les sondeurs et les experts s’est confirmée, au terme d’une longue soirée électorale présidentielle américaine qui n’a pas permis de consacrer un gagnant. Cela n’a cependant pas empêché Donald Trump de s’attribuer la victoire et de promettre de s’adresser à la Cour suprême.La base républicaine et les partisans de Donald Trump étaient mobilisés.© Ringo H.W. Chiu Associated Press La base républicaine et les partisans de Donald Trump étaient mobilisés.

« C’est une escroquerie pour la population américaine. C’est une honte pour notre pays », a scandé Donald Trump à 2 h 30 mercredi matin. « Nous nous apprêtions à gagner cette élection. Et bien franchement, nous avons gagné cette élection », a-t-il clamé, après être arrivé sur scène au son de l’ode militaire Hail to the Chief.

Donald Trump a récolté des résultats un peu plus encourageants qu’anticipés mardi soir, en remportant notamment la Floride assez tôt en soirée. Mais trois États pivots n’avaient pas fini de comptabiliser leurs votes mardi soir et ont prévenu que cela attendrait mercredi ou même plus tard dans la semaine.

Donald Trump y a trouvé le prétexte de prétendre que les démocrates tentaient ainsi de « voler l’élection » — une allégation sans fondement. « Des millions et des millions de gens ont voté pour nous ce soir et un groupe très triste de personnes essaie de les priver de leur droit de vote. Et nous n’allons pas l’accepter », a argué le président depuis la Maison-Blanche où il avait suivi les résultats.

Son rival démocrate Joe Biden venait d’affirmer, près de deux heures plus tôt, qu’il était prévu que les résultats finaux se fassent attendre jusqu’à mercredi ou même un peu plus tard. « Comme je l’ai dit depuis le début, ce n’est pas à moi ou à Donald Trump de dire qui a gagné cette élection. C’est la décision de la population américaine », a insisté M. Biden, en faisant une déclaration depuis le Delaware.

Des États en suspens

Car, malgré les propos de Donald Trump, en fin de soirée il était encore impossible de prédire qui, du président ou de Joe Biden, allait l’emporter. Trois États clés — le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie — n’avaient toujours pas de résultats finaux à annoncer. Ceux-ci vont devoir se faire attendre jusqu’à mercredi et même vendredi dans le cas de la Pennsylvanie.

Donald Trump a débuté la soirée avec en réussissant à conserver la Floride, qui rassemble 29 grands électeurs. Dans le comté de Miami-Dade, les électeurs cubains ne s’étaient finalement pas rangés suffisamment dans le camp de Biden, mais plutôt dans celui de Trump.

Idem en Ohio (18 grands électeurs), où Joe Biden avait entamé la soirée bien en avance. Quelques heures plus tard, il y était au coude-à-coude avec Donald Trump avant d’y être confortablement dépassé par le président. Du côté de la Caroline du Nord et de ses 15 grands électeurs, les résultats étaient toujours très serrés, cette nuit.

En revanche, le démocrate Joe Biden semblait avoir réussi à voler l’Arizona et ses 11 grands électeurs aux républicains. L’État, traditionnellement républicain, n’était pas passé en mains démocrates depuis 1996 sous le règne de Bill Clinton. Le réseau Fox News avait déclaré Biden gagnant en Arizona vers 23 h. Une décision aussitôt critiquée par le camp de Donald Trump, qui l’a qualifiée de « précipitée ».

Au terme de ces résultats préliminaires, ni Donald Trump ni Joe Biden n’avaient cependant remporté les 270 votes de grands électeurs, sur les 538 au total, nécessaires pour accéder à la Maison-Blanche.

Tout reposait désormais sur les résultats du Wisconsin, du Michigan et de la Pennsylvanie. Le président Trump y a démarré avec une légère avance, mais on attend toujours de grandes quantités de bulletins de vote envoyés par anticipation (plus deux millions de votes en Pennsylvanie).

Contestation annoncée

Ces trois États ont indiqué, en soirée, que les décomptes arriveraient plus tard.

« Nous nous préparions à une grande célébration. Nous étions en train de tout rafler. Et tout d’un coup, [l’élection] a simplement été suspendue », a prétendu — encore une fois à tort — Donald Trump.

Le président avait bien prévenu, ces derniers jours, qu’il pourrait contester les votes qui seront épluchés après cette nuit. Il l’a confirmé au petit matin. « Notre objectif est de protéger l’intégrité [de l’élection] pour le bien de cette nation », a-t-il plaidé, en parlant de nouveau d’une « fraude ». « Nous nous adresserons à la Cour suprême des États-Unis, a-t-il annoncé. Nous voulons que tous les votes cessent. Nous ne voulons pas qu’ils trouvent des bulletins à 4 h du matin et qu’ils les ajoutent. »

Certains États comptabilisent des bulletins reçus après le jour du vote, mais seulement si ceux-ci ont un cachet de poste confirmant qu’ils ont été envoyés avant. Donald Trump avait allégué, en fin de soirée, que les démocrates essayaient ainsi de « voler l’élection ». Twitter a signalé ce gazouillis du président comme étant susceptible d’être trompeur.

Le haut taux de vote par anticipation a compliqué le décompte des bulletins, puisque dans certains États — comme la Pennsylvanie — les bulletins par anticipation n’avaient même pas commencé à être épluchés lorsque les bureaux de vote ont fermé leurs portes mardi soir. En revanche, dans d’autres États comme en Floride, ce sont les premiers résultats qui ont été annoncés et ceux-ci favorisaient les démocrates, dont les électeurs ont été plus nombreux à voter en avance par la poste en raison de la pandémie. L’écart s’est donc resserré au fil de la soirée dans ces endroits, au fur et à mesure que les votes en personne — davantage républicains — étaient comptabilisés.

Donald Trump a faussement allégué, mardi soir, que les médias n’avaient pas comptabilisé tous les États qu’il a remportés, le privant ainsi de le déclarer gagnant. M. Trump a cependant argué, pour ce faire, que les décomptes des médias ne tenaient pas compte de l’Ohio ou du Texas, alors que c’est faux. Même avec ces États, mais sans les trois États pivots du Nord dont on attend toujours les résultats, Donald Trump ne compterait que 213 votes du collège électoral et Joe Biden 238. Ni l’un ni l’autre n’a les 270 votes nécessaires pour l’instant pour accéder à la Maison-Blanche..

Vote et pandémie

Le taux de participation risque de franchir un nouveau record cette année. Le New York Times prédisait mardi soir qu’il pourrait atteindre 67 %. Il y a quatre ans, ils n’étaient que 55 % des électeurs éligibles à s’être prononcés. Le dernier record date de 1908, lorsque près de 66 % des Américains pouvant voter s’étaient prononcés. En 2008, ils étaient 64 % à avoir voté lors du scrutin opposant le démocrate Barack Obama et le républicain John McCain.

Or, avant même que les bureaux de vote ouvrent leurs portes mardi, près de 100 millions d’Américains s’étaient prévalus de leur droit de vote par anticipation.

Ce reportage a été financé grâce au soutien du Fonds de journalisme international Transat — Le Devoir.