Présidentielle de 2021 au Bénin: Deux candidatures enregistrées à la Céna ce lundi

Deux dossiers de candidatures reçus  par la Commission électorale nationale autonome (Céna)  dans le cadre de la présidentielle de 2021 ce  lundi 1er février.  Il s’agit de Patrice Simènou Ago et Ganiou Sogo.

Patrice Ago est le  premier à déposer son dossier. Un dossier visiblement incomplet puisque sans parrainage et colistier.  

Patrice Ago

« Les membres de la Céna m’ont reçu.  Ils ont obtenu mon dossier. Ils m’ont donné le récépissé. Ça  s’est bien passé. Je suis candidat. Je ne suis pas à ma première expérience. Depuis 2011,  je ne fais que dire le mot que je dois dire à ce peuple. Et chaque fois, à chaque présidentielle,  je me présente toujours. En 2011 et en   2016,  j’étais là. J’ai été recalé. On ne peut pas me recaler trois fois.  Si on me recale deux fois,  on ne peut pas me recaler trois fois…  On me parle de parrainage,  je suis candidat individuel.  Et on me parle de parrainage.  Moi, j’ai compris dans un autre sens que le parrainage ne concerne que les députés et maires parce que ceux sont eux qui sont regroupés en parti politique.  Nous nous sommes candidat individuel. On n’a pas besoin de parrainage. Nous sommes dans le Bénin et le Bénin nous appartient à nous tous. Ils se sont faits de problèmes ces députés. Ils ne connaissent pas les textes qu’ils ont rédigé. Ils se sont bloqués eux-mêmes », a-t-il fait savoir à la presse à sa sortie…Je n’ai pas de colistier.  Je suis candidat indépendant individuel », a-t-il confié à la presse à sa sortie.

C’est presque dans ce même registre, que Ganiou Soglo a remis son dossier aux agents de la Céna.

« Je suis candidat parce que la constitution du 11 décembre 1990 me le permet. C’est en effet notre loi fondamentale. La voix de tout un peuple qui a été votée par référendum et je ne saurai cautionner la relecture de notre constitution en procédure d’urgence nuitamment vers 2 heures du matin par des personnes auxquelles je ne reconnais aucune légitimité. Notre peuple mérite respect,  compassion, amour.  C’est pour cette raison que ni coercition ni violence ni cupidité ne me détourneront vers le chemin de notre liberté et le retour à la vraie démocratie », a-t-il déclaré, refusant de répondre aux autres questions des journalistes.

Rendez-vous demain pour le point de la deuxième journée de l’enregistrement des déclarations de candidatures à la présidentielle de 2021 !!!

Manassé AGBOSSAGA

« Reckya Madougou doit dire ‘‘OUI’’ ! », dixit Dieudonné Biaou

Il est des moments où le devoir vous appelle et le destin vous impose d’accepter de faire le sacrifice. Et le moment est visiblement venu pour Reckya Madougou de faire face à cet appel du destin en répondant favorablement à la kyrielle de jeunes Béninois qui voient en elle, l’incarnation d’un acteur politique de type nouveau. Son rêve pour un Bénin prospère et pour une Afrique qui gagne, est largement partagé par des millions d’Africains dont des compatriotes qui veulent que la nouvelle marche commence par le Bénin.  Et ils n’attendent que son « OUI » pour se mettre en ordre de bataille.

Son nom est sur toutes les lèvres et ses idéaux occupent presque tous les foyers de discussions. Reckya Madougou est sollicitée pour porter l’étendard   de la jeunesse qui veut d’une gouvernance qui place l’homme au cœur de tout développement. Inspirée par son dernier ouvrage Soigner les certitudes, la couche juvénile trouve enfin la solution à l’éternelle équation des leaders africains capables d’impulser un souffle nouveau à nos Etats. Le Bénin semble avoir enfin trouvé sa perle rare. Très introduite dans les milieux politiques africains Reckya Madougou force l’admiration par sa jeunesse qui tranche avec l’habituelle génération des présidentiables au Bénin. Encore à 3 longueurs de la cinquantaine, elle brille par son riche parcours professionnel et politique. Ancienne ministre de la microfinance, de la promotion des jeunes et des femmes au Bénin, elle s’est fortement attelée à dessoucher les barrières qui jonchent le financement des activités génératrices de revenus pour des millions de femmes au Bénin.  Son savoir-faire lui a valu des distinctions honorifiques et fait d’elle, une référence en matière de lutte contre la pauvreté au plan international. Elle s’y connait et propose aujourd’hui un nouveau mode de gouvernance de nos Etats. Et c’est justement ce qui fonde les incessants appels que lui lance le peuple assoiffé de retrouver les principes directeurs qui assurent un développement harmonieux.

La TEAM RM en pole position

La jeunesse de la TEAM RM semble ne plus s’en cacher. Déterminée à faire triompher les idéaux contenus dans le livre Soigner les certitudes, elle a pris son bâton de pèlerin et parcoure toutes les contrées du pays pour vulgariser le contenu de l’ouvrage qu’elle trouve être la solution aux maux qui minent nos Etats ici sous les tropiques.

A en croire son président Dieudonné Biaou, lors d’une de leurs nombreuses tournées, « ce livre est la clé pour conduire nos Etats vers un développement intégral.» Tatian Dossou ira même plus loin lors de la présentation de l’ouvrage au siège de leur organisation à Cotonou, pour dire que « Soigner les certitude est le nouveau rêve d’un Bénin qui gagne. » Et c’est sans doute ce qu’ont compris les femmes battantes de Cotonou, qui ont jeté leur dévolu sur l’ancienne ministre en sollicitant son aide pour la mise en œuvre des idées novatrices qu’elle propose aujourd’hui au peuple béninois. Les regards sont tournés vers Reckya Madougou dont le positionnement dans le starting-block sonnera comme un cri de ralliement de tous ceux qui placent en elle l’espoir d’un Bénin qui renaît.

D.G.T

Présidentielle de 2021 au Bénin : Un potentiel candidat dépose son dossier avec la ‘‘vierge Marie’’ comme logo…il donne la raison

Patrice Simènou Ago, c’est le premier potentiel candidat à la présidentielle de 2021 à  déposer son dossier de candidature, ce lundi 1er février 2021. Un candidat bien atypique à vrai dire.

En effet, l’homme s’est présenté à la Céna avec un dossier incomplet, notamment sans le parrainage des députés et maires, sans son colistier et avec un logo religieux.

« On me parle de parrainage,  je suis candidat individuel.  Et on me parle de parrainage.  Moi, j’ai compris dans un autre sens que le parrainage ne concerne que les députés et maires parce que ceux sont eux qui sont regroupés en parti politique.  Nous nous sommes candidat individuel. On n’a pas besoin de parrainage. Nous sommes dans le Bénin et le Bénin nous appartient à nous tous. Ils se sont faits de problèmes ces députés. Ils ne connaissent pas les textes qu’ils ont rédigé. Ils se sont bloqués eux-mêmes », a-t-il fait savoir à la presse à sa sortie.

En outre, Patrice Ago a déposé un dossier qui ne comporte pas son colistier.       « Je n’ai pas de colistier.  Je suis candidat indépendant individuel », a-t-il martelé.

Ce n’est pas tout. Patrice Ago a déposé  son dossier de candidature   avec un logo à l’effigie de la vierge Marie.

Patrice Ago

« Mon emblème, pourquoi j’ai sorti cet emblème ?  Je suis chrétien catholique.  Je suis un paroissien de la paroisse Saint-Michel de Cotonou si Marie ne me préfère pas elle ne doit venir jusqu’à moi. Je n’ai pas sorti ça de ma propre volonté et c’est avec ça je suis parti depuis 2011  et Marie elle est là pour intervenir à ma place. Marie, elle  m’a préféré.  Je suis ses pas », a avancé Patrice Ago.

No comment !!!

Manassé AGBOSSAGA

Patrice Ago après le dépôt de son dossier de candidature à la présidentielle: « En 2011 et 2016, j’étais là. J’ai été recalé… On ne peut pas me recaler trois fois»

Démarrage ce lundi 01 février de l’enregistrement des déclarations de candidatures à la présidentielle du 11 avril 2021 par la Commission  électorale nationale autonome! Et ce premier jour, l’équipe de la Céna a enregistré la déclaration d’un candidat bien atypique.

Patrice Ago

Patrice Simenou Ago, puisque c’est de lui qu’il s’agit, premier potentiel candidat à franchir le portail de la Céna, l’homme qui s’était déjà prêté à cet exercice en 2011 et en 2016 est arrivé avec un dossier presque incomplet.

Toutefois, il espère que l’équipe de la Céna tiendra compte de ses deux échecs pour valider sa candidature.

«Les membres de la Céna m’ont reçu.  Ils ont obtenu mon dossier. Ils m’ont donné le récépissé. Ça  s’est bien passé. Je suis candidat. Je ne suis pas à ma première expérience. Depuis 2011,  je ne fais que dire le mot que je dois dire à ce peuple. Et chaque fois, à chaque présidentielle,  je me présente toujours. En 2011 et en   2016,  j’étais là. J’ai été recalé. On ne peut pas me recaler trois fois.  Si on me recale deux fois,  on ne peut pas me recaler trois fois » », a-t-il lancé avant d’ajouter «  Je pense que cette fois ci je serai retenu parmi les candidats ».

Tiando et son équipe apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA   

L’enregistrement des déclarations de candidatures à l’élection présidentielle démarre ce lundi: Les assurances et rappels de Tiando à la veille du démarrage de l’opération

L’enregistrement des déclarations de candidatures à l’élection présidentielle du 11 avril 2021 démarre ce lundi 01er févier. A la veille du démarrage de l’opération, Emmanuel Tiando a délivré un message aux côtés d’autres membres de l’Institution. Il a notamment rassuré que les dispositions idoines sont prises pour que ces opérations d’enregistrement des déclarations de candidatures se déroulent en toute transparence.

Le président de la Céna n’a pas manqué   de rappeler aux acteurs politiques et singulièrement aux potentiels candidats, que l’organisation de la prochaine élection présidentielle est régie par un nouveau cadre juridique. Détails à travers l’intégralité   de son message !!!

ALLOCUTION DE LANCEMENT DE L’ENREGISTREMENT DES DECLARATIONS DE CANDIDATURES A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 11 AVRIL 2021.

        Béninoises,

Béninois, 

Chers compatriotes. 

Conformément au calendrier électoral rendu public le 11 janvier 2021 par la CENA, le processus devant nous conduire à la tenue de l’élection présidentielle du 11 avril 2021 entrera dans sa phase décisive le lundi 1erfévrier 2021 avec le démarrage de l’enregistrement des déclarations de candidatures de ceux de nos concitoyens désireux de prendre part à cette compétition électorale. 

Ainsi, du 1erau 04 février 2021, tous les candidats potentiels ou leurs représentants sont invités ici même au siège de la CENA à venir accomplir cette obligation légale prévue par notre code électoral.

A la veille du démarrage de cette opération d’enregistrement des déclarations de candidatures, il me paraît indispensable de rappeler à nos compatriotes, aux acteurs politiques et singulièrement aux potentiels candidats, que l’organisation de la prochaine élection présidentielle est régie par un nouveau cadre juridique notamment les dispositions de la loi N°2019-40 du 07 novembre modifiant la loi N°90-32 du 11 décembre portant Constitution de la République du Benin d’une part, et d’autre part celles de la loi N° 2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin.

Ainsi, outre les pièces habituellement requises dans les déclarations de candidatures, une des exigences de ces nouvelles lois évoquées a trait à l’institution pour toute candidature, d’un duo de Président et de Vice-Président ainsi que l’obligation faite à chaque duo de candidats d’être parrainé par un nombre de députés et/ou de maires correspondant à au moins 10% de l’ensemble des députés et des maires soit au moins 16 élus par duo de candidats.

A cet effet et conformément à la loi, la CENA a élaboré et délivré à chacun des 159 députés et maires, un formulaire uninominal et sécurisé de parrainage à charge pour eux de le remettre au candidat de leur choix en toute liberté et en toute confidentialité.

Béninoises et béninois,

Chers compatriotes.

La transparence d’une élection commence déjà au niveau de l’enregistrement des candidatures.

C’est pourquoi je voudrais rassurer les candidats et leurs sympathisants ainsi que l’ensemble du peuple béninois que nous avons pris toutes les dispositions idoines pour que ces opérations d’enregistrement des déclarations de candidatures se déroulent en toute transparence. Je demande aux différents candidats de ne pas attendre comme à l’accoutumée le dernier moment pour se présenter à la CENA. Dès le lundi 1erfévrier à partir de 09 heures, nos équipes se tiendront prêtes pour les accueillir en vue de l’accomplissement des formalités de leurs déclarations de candidatures.

       Bonne chance par anticipation à toutes les candidates et à tous les candidats.

      Je vous remercie.

Cotonou, le 31 janvier 2021.

Emmanuel TIANDO,

Président/CENA

Polémique autour du duo présidentiel de la FcBe: Yarou, Gbédji, Koutchadé et Cie fustigent et dénoncent la violation des textes du parti

Polémique autour de la désignation du duo Soumanou-Hounkpè pour porter les couleurs du parti FcBe à la présidentielle de 2021.  Théophile Yarou et plusieurs responsables dénoncent notamment la violation des textes du parti.

Théophile Yarou

D’après un compte rendu de nos confrères du journal Matin Libre, les protestataires  ont mis en avant la seule mission du Bureau Politique, qui est « de mettre en œuvre les décisions du Bureau Exécutif National ».

Pour eux, aucune décision n’a pourtant été confiée au Bureau politique par le Bureau Exécutif National. Yarou et compagnons s’interrogent alors sur la provenance du choix du duo présidentiel.

En outre, ils se demandent si la dernière session du BEN du 29 décembre 2020 a décidé de la suite de la procédure de désignation du Duo.

Ce qui amène les contestataires à se demander d’où le Sen Paul Hounkpè tient-il l’autorisation de procéder seul à la présélection des candidats et à  arrêter une liste de huit (08) candidats ?

Théophile Yarou et Cie rappellent ce que prévoit l’article 57 au sujet de la sélection des candidats du Parti à l’élection présidentielle. Ils ont fait savoir que le Bureau exécutif national met sur pied un comité ad hoc qui soumet à son appréciation les critères de sélection, six mois avant le début de la campagne électorale.

Ainsi, le BEN met en place un comité ad hoc qui, avant de procéder à la sélection du candidat, doit soumettre à son appréciation les critères de sélection pour permettre au BEN de s’assurer de l’objectivité de la sélection et surtout de pouvoir apprécier cette objectivité au regard des critères.

Pour eux, selon les textes, l’instance habilitée à valider le Duo, la sélection du candidat à l’élection présidentielle incombe au Bureau Exécutif National (Article 57, statuts), et  les diligences et les travaux techniques de cette prérogative sont dévolus à un comité ad hoc mis en place par ses soins.

Toutefois, font ils remarquer, d’après des propos toujours rapportés par Matin Libre, une candidature à l’élection présidentielle n’est définitive que lorsque le choix du BEN est entériné par le Congrès (article 27, 4ème tiret). En effet, l’article 27 dispose en son 4ème tiret, que : « Le congrès statue en dernier ressort, sur toutes les questions qui lui sont soumises ou dont il peut se saisir souverainement. Il investit le candidat du Parti à l’élection du président de la République ».

Pour Yarou et sa bande, il revenait alors au congrès de valider le ticket présidentiel.

Et de marteler que le Bureau Politique ne peut en aucun cas dessaisir le comité ad hoc pour prétendre choisir le Duo présidentiel.

Yarou,  Faton, Gbédji, Adoukonou, Koutchadé et Nouridine font remarquer que  le choix du Duo Fcbe ne revenait pas au Bureau Politique, comme ça malheureusement été fait.

Soumanou et Hounkpè sont donc deux candidats illégitimes à leurs yeux.

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021 au Bénin : La CAUNAB exprime ses inquiétudes

A travers une déclaration de presse en date du mercredi 27 janvier, la   Convergence d’Action pour l’Unité Nationale du Bénin (CAUNAB) a exprimé ses craintes au sujet de la présidentielle de 2021. Lire la déclaration intégrale pour plus de détails !!!

DECLARATION DE LA CAUNAB A PROPOS DE L’ELECTION PRESIDENTIELLE

« En ce début de la période électorale pour les Présidentielles et en raison de l’importance de cette échéance, Convergence d’Action pour l’Unité Nationale du Bénin (CAUNAB) rend publique la déclaration suivante dans la perspective de poursuivre ses réflexions sur la consolidation de l’unité nationale de notre pays.

Elle veut ainsi :

contribuer de manière continue et durable à la définition de démarches stratégiques consensuelles dans la prise en charge effective de la problématique du régionalisme et de l’unité nationale, à l’occasion de l’élection présidentielle prochaine.

promouvoir et vivifier la valeur constitutionnelle de la cohésion nationale, objet de l’article 36 de la constitution du 11 décembre 1990 ;

mettre en lumière la nécessité de préserver le vivre-ensemble en prévenant toutes dérives régionalistes, en combattant tout acte d’exclusion, de tribalisme, de népotisme dans la gouvernance du pays, en élaborant et en mettant en œuvre une stratégie de communication et des actions communes concertées pour sensibiliser les jeunes sur les valeurs citoyennes.

Aussi la CAUNAB a-t-elle participé aux grands débats qui ont animé la vie politique de la Nation par des prises de positions adressées aux forces politiques, aux Institutions et aux associations de la société civile du pays, ses suggestions pour faciliter des choix judicieux susceptibles de créer une ère de prospérité, de paix et de cohésion nationale souhaitée par tous.

C’est pourquoi l’Association s’interroge aujourd’hui, avec angoisse, sur les dispositions qui se prennent en ce moment et sur leur pertinence dans la consolidation de l’unité du Bénin et la gestion efficiente des différentes communautés qui l’habitent.

Elle constate une fission de plus en plus prononcée entre les acteurs principaux et une propension à faire fi de toute opinion contraire à celle d’une fraction de la classe politique. Cette tendance de «les chiens aboient, la caravane passe» est bien éloignée de l’affirmation « l’Unité Nationale demeure un acquis intangible». Elle a induit l’impression qu’il est inutile de s’organiser pour confronter les idées et apporter une quelconque contribution aux débats nationaux, désormais confisqués par un clan qui agit comme s’il représente réellement et légitimement l’opinion nationale.

Pendant ce temps, l’opposition et la société civile restent meurtries par les séquelles des élections législatives exclusives, unipolaires et marquées par les violences et les manifestations qui en ont résulté et celles des Elections Communales et municipales toujours à une seule vitesse sur la base d’une loi fondamentale retoquée par cette Assemblée Nationale unicolore bien qu’elle soit consciente de son illégitimité.

Face à cette situation, les membres de la CAUNAB se doivent de réaffirmer leur opposition à l’exclusion d’une grande fraction des Béninois. Ils décident de poursuivre les concertations en leur sein et de se départir de l’inertie induite par l’atmosphère politique d’exclusion et de suffisance.

C’est donc dans cette ambiance avec une loi fondamentale instituant le parrainage pour les candidats à la prochaine présidentielle et prolongeant le mandat Présidentiel de quarante-cinq jours que le peuple retient son souffle et se demande si nous n’allons pas tout droit vers une nouvelle consultation électorale sans opposition, provoquant troubles et nouvelles fractures et aboutir à un Président de la République désigné comme les députés et les maires.

C’est pourquoi, la CAUNAB une fois encore tient à exprimer ses inquiétudes en rappelant ses objectifs d’une part et de l’autre, la nécessité, à quelques mois des consultations électorales de trouver des créneaux pour une large concertation nationale et citoyenne en vue de trouver des solutions aux problèmes de parrainage, de prolongation de la durée du mandat du Président de la République pour une élection inclusive et transparente qui implique une liste électorale fiable, une CENA jugée impartiale, la composition des membres des bureaux de vote, etc.

C’est une nécessité pour éviter des séquelles d’une fracture provoquée par le refus de dialogue.

Fait à Cotonou le 27 janvier 2021LA CAUNAB

Echanges en 48H avec les partis, ministères, institutions, OSC et les médias : Silence! La Céna travaille pour une présidentielle crédible

Mercredi chargé pour la Commission électorale nationale autonome (Céna). Après sa rencontre avec les ministères, institutions dans la matinée, l’Institution en charge des élections a échangé avec les Organisations de la société civile et les médias dans l’après-midi du 27 janvier à Cotonou.

Comme avec ses autres partenaires impliqués dans le processus électoral, les débats ont tourné autour de deux thématiques.

Le premier : « le calendrier électoral et la liste des pièces à fournir pour la déclaration de candidature à l’élection présidentielle de 2021 », présenté par Rufin Domingo.

Le deuxième : « «rôles et responsabilités des OSC et des médias dans le processus électoral », développé par Mariano de Souza.

Deux thèmes qui ont suscité des observations, interrogations voire des doléances, notamment sur la question des accréditations.

En effet, les représentants de Wanep, de Changement social et des médias  ont plaidé pour l’allègement des pièces à fournir pour les demandes d’accréditation.

Face aux éclaircissements et assurances des uns et des autres, la vice-présidente de la Céna a promis étudier leurs demandes, tout en rassurant que des dispositions sont prises pour faciliter  la délivrance des  accréditations, la couverture médiatique des activités de la Céna.

En outre,  Geneviève Boko Nadjo a rassuré que des dispositions nécessaires sont prises pour assurer la sécurité sanitaire face à la pandémie du Covid-19.

Mais        au-delà des assurances, la vice-présidente de la Céna a, à l’ouverture des échanges, souligné que cette rencontre participe de la volonté de la Céna de partager avec les OSC et les médias ce qu’elle fait,  à quel niveau d’exécution de son calendrier elle se trouve, quelle contribution elle attend de ces derniers, suite à la publication du calendrier électoral le 11 janvier dernier qui  amorce ainsi la  mise en œuvre des activités devant conduire  au scrutin du 11  avril.

Elle ajoute que la Céna a jugé utile de  repréciser les termes  de sa collaboration avec les OSC et les médias en rappelant  les rôles et responsabilités de chaque partie, de solliciter les contributions pour améliorer ce qui se fait.

Car insistera la vice-présidente de la Céna au bout de 48 heures d’échanges avec les partis politiques, les ministères, institutions, les OSC et les médias : « Notre souci majeur est d’organiser les élections dans un climat de paix  et de cohésion nationale ».

Manassé AGBOSSAGA

Présidentielles de 2021 : Le parti FcBe mise sur le duo Alassane Soumanou-Paul Hounkpè pour défier Patrice Talon

Le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a désigné son duo de candidat pour la présidentielle de 2021.

Présidentielles 2021/Choix du candidat du parti FcBe : « Ça va se faire d’une manière démocratique », rassure Alassane Soumanou Djimba
Alassane Soumanou, ancien ministre de l’Enseignement secondaire

Après une rencontre du bureau politique ce mercredi 27 janvier 2021, Alassane Soumanou et Paul Hounkpè ont été désignés comme candidat et colistier à la présidentielle du 11 avril 2021, tous deux anciens ministres de Boni Yayi, pour défier Patrice Talon, candidat à sa propre succession.

Ce double choix devra toutefois être validé par le bureau exécutif national ce jeudi 28 janvier 2021.

Manassé AGBOSSAGA

Rencontre secrète entre Talon et une forte délégation de la Conférence épiscopale

Patrice Talon a rencontré en catimini ce mardi 26 janvier 2021  des responsables de l’Eglise catholique du Bénin.  Loin des micros et caméras, le Chef de l’Etat, accompagné à l’occasion du ministre d’Etat, Pascal Koupaki a échangé, pendant plus d’une heure,  avec une forte délégation de la Conférence épiscopale du Bénin.

Même si rien n’a filtré de cette rencontre tenue à hui clos, pas difficile d’imaginer que les débats ont, peut-être, porté sur la présidentielle. Il y a quelques jours, la Conférence épiscopale du Bénin avait appelé à l’organisation d’un dialogue nationale pour aplanir les divergences avant la tenue de la présidentielle de 2021.

Manassé AGBOSSAGA