Dialogue politique: Les faits marquants de la première journée des travaux

Beaucoup de choses à se mettre sous la dent pour cette première journée. Pêle-mêle, la présence du chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture, la présence des partis invités, notamment…

Comme annoncé, le dialogue politique national a connu son envol ce jeudi 10 octobre au palais des congrès.  Kpakpato Médias revient sur faits marquants du dialogue prévu pour s’achever ce samedi 12 octobre.

Manassé AGBOSSAGA

Beaucoup de choses à se mettre sous la dent pour cette première journée. Pêle-mêle, la présence du chef de l’Etat à la cérémonie d’ouverture, la présence des partis invités, notamment celle des Forces cauris pour un Bénin émergent (aile Hounkpè), mais également l’absence de certains à l’image de dynamique unitaire pour le développement (DUD) de Valentin Houdé, la présentation de l’ordre des assises,  la composition du présidium devant conduire les débats, …

Très ponctuel, Patrice Talon a donné le top des travaux avant de se retirer. Il a dans son discours invité les uns et les autres à des débats francs et sincères pour « explorer toutes les pistes possibles d’amélioration de l’arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir ».

Yarou, Hounkpè,Soumanou

Outre le discours d’ouverture du chef de l’Etat prononcé devant le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou,  le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Emmanuel Tiando et autres personnalités, la première journée des travaux du dialogue politique a également été marquée par la présence  du parti Force cauris pour un Bénin émergent. Du moins, aile Hounkpè. Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Alassane Soumanou, El Farrouck  Soumanou ont répondu à l’appel du chef de l’Etat, confirmant au passage les divergences au sein des cauris.

Par contre, le parti la Dynamique unitaire pour le développement a boycotté les assises. Le parti qui posait déjà des préalables avant sa participation aux échanges a brillé pas son absence. Valentin Adi Houdé, Léon Bani Bio Bigou, Hélène Aholou Kèkè se reprochent de plus en plus de l’opposition.

Pour le reste, les autres partis invités à l’image de l’UDBN de Claudine Prudencio, de l’Union progressiste, du Bloc républicain, de la Fcdb de Soumanou Toléba  sont présents à travers leurs délégués.    

Des délégués qui ont d’ailleurs pris connaissances des cinq points à l’ordre des jours à savoir le toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques, le  renforcement du système partisan, la recherche d’équité dans la représentation du peuple à l’Assemblée nationale, le statut de l’opposition et les  mesures d’apaisement de la situation politique.

L’autre point fort de cette première séance est la présentation du présidium.

Ci-dessous les partis présents, la composition du présidium, l’ordre du jour, le discours du chef de l’Etat.

Démarrage, ce jeudi 10 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou des travaux du dialogue politique en présence des délégués des partis  :

PARTIS PRESENTS

– Union Progressiste (UP) dont le porte-parole est Monsieur Abraham  ZINZINDOHOUE

– Bloc Républicain (BR) dont le porte-parole est Monsieur  Jean-Michel ABIMBOLA

– Parti du Renouveau Démocratique (PRD) dont le porte-parole est Monsieur Charlemagne HONFO

– Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-BENIN) dont le porte-parole est Monsieur Céphise BEO AGUIAR

– Force Cauri pour le Développement du Bénin (FCDB) dont le porte-parole est Monsieur Soumanou TOLEBA

– Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) dont le porte-parole est Monsieur Cyrille DJIKUI

– Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) dont le porte-parole est Monsieur Théophile YAROU

– Parti la Flamme Renouvelée (PFR) dont le porte-parole est  Monsieur Gilbert EDA

PRESIDIUM

– Monsieur Dorothée SOSSA (Modérateur et facilitateur Général)

– Monsieur Victor  TOPANOU (Rapporteur principal)

– Monsieur Luc SINZOGAN  (Rapporteur représentant l’opposition)

– Monsieur Orden ALLADATIN  (Rapporteur représentant  la mouvance)

Le parti Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) est absent des travaux.

L’ORDRE DU JOUR DES ASSISES DU 10 AU 12 OCTOBRE 2019

1- Toilettage du code électoral et de la charte des partis politiques

2- Renforcement du système partisan

3- Recherche d’équité dans la représentation du peuple à l’Assemblee nationale

4- Statut de l’opposition

5- Mesures d’apaisement de la situation politique

MESSAGE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À L’OCCASION DE L’OUVERTURE DU DIALOGUE POLITIQUE

Madame et Messieurs les Présidents des Institutions,

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

Mesdames et Messieurs les responsables de partis politiques,

Mesdames et Messieurs les Délégués au Dialogue Politique,

Distingués invités,

Permettez-moi d’exprimer à chacun de vous, au nom de la République tout entière, ma satisfaction et ma reconnaissance pour votre présence qui témoigne de votre amour et de votre disponibilité pour notre cher pays.

Notre rencontre de ce jour, loin d’être le signe d’un quelconque stress de notre démocratie, s’apparente à mon sens, à une exigence de check-up quand survient une quinte de toux d’une résonnance inhabituelle.

Mesdames et messieurs,

Notre système partisan était devenu nuisible pour notre pays, tel un ongle incarné dans l’orteil.

Fallait-il le tailler avec courage dans la douleur ou ne rien faire au préjudice indéfini du bien-être ?

Avec honneur et responsabilité, la 7ème législature de notre pays a vaincu la fatalité en réformant notre dispositif partisan par le vote à la quasi-unanimité de ses députés toutes tendances confondues, d’une nouvelle charte des partis politiques et d’un nouveau code électoral pour répondre à notre besoin unanime d’assainissement.

A la mise en œuvre de ces lois, Mesdames et Messieurs, nous nous sommes déchirés au point de compromettre notre cohésion.

Nous, acteurs politiques, avons semé à notre propre égard, le doute, la méfiance et la défiance dans l’esprit de nos concitoyens.

Si les évènements des mois d’avril, de mai et juin n’ont pas remis en cause le processus démocratique de notre pays, encore moins son édifice républicain, ils auront néanmoins révélé une certaine inadéquation entre l’idéal unanimement partagé et notre capacité à nous adapter tous aux exigences de cet idéal.

Mesdames et messieurs,

Notre pays nous appelle au réalisme, à la solidarité, à la cohésion.

Aussi indiqués qu’ils puissent paraître, notre charte des partis politiques et notre code électoral nous ont causé du tort, parce que bon nombre d’entre nous, à la mise en œuvre, ne s’y sont pas retrouvés.

Aussi apparaît-il désormais pertinent que les acteurs politiques se retrouvent pour apprécier leur application, réfléchir et échanger sur les adaptations possibles à y apporter en vue d’une meilleure et réaliste organisation de l’espace politique et de la compétition politique, permettant le renforcement de l’unité nationale et de la concorde, tout en préservant l’indispensable assainissement des pratiques politiques.

C’est convaincu de cet idéal que j’ai convoqué les présentes assises dédiées au Dialogue Politique ainsi que je m’y suis engagé le 20 mai dernier devant notre peuple, puis réitéré le 15 juillet, lors de ma rencontre avec certains responsables politiques.

 Mesdames et messieurs,

Le dialogue politique auquel je vous convie trouve sa justification dans la volonté de notre peuple de voir ses acteurs politiques se hisser à la hauteur des défis qu’imposent la construction de l’Etat et la consolidation de la nation.

Il s’inscrit dans mon souci permanent d’associer les acteurs politiques à la recherche des compromis aux questions politiques essentielles, notamment électorales, dont la résolution est indispensable à notre cohésion et à notre marche vers le progrès.

Sa finalité réside dans les recommandations responsables qu’il vous appartiendra de formuler à mon endroit.

Je suis convaincu que la foi qui vous anime et l’engagement politique responsable qui est le vôtre, nous permettront de trouver les solutions qui renforcent davantage nos institutions et les éloignent de toutes les formes de perversion et de régression.

Nous savons tous et il n’est pas superflu de le rappeler ici ce matin, que pour mettre fin aux pratiques qui retardent son développement et créer les conditions de la prospérité en vue d’offrir de meilleures conditions de vie à ses enfants, notre pays a besoin de réformes d’envergure, telle que la réforme du système partisan.

En effet, le système partisan tel qu’institué, perçu et pratiqué depuis 1991, ne fournit pas toujours les moyens politiques de résilience aux défis institutionnels, économiques et socio-politiques.

Il peine surtout à mobiliser durablement en nombre suffisant dans des ensembles homogènes, les ressources politiques qualitatives nécessaires à la performance de l’Etat dans la réalisation de ses missions essentielles.

L’intérêt n’est-il pas élevé de réformer notre modèle pour l’adapter à nos besoins de bonne gouvernance, à travers l’instauration de règles contraignant à la constitution de grands ensembles politiques sains, animateurs exclusifs de la compétition politique ?

Mesdames et Messieurs,

Dans la vie d’une nation, de telles rencontres ne sont pas fréquentes, même si elles sont souhaitées.

C’est pourquoi, je félicite les délégués des différents partis politiques ici représentés pour leur désignation, et les invite à saisir la présente occasion pour explorer toutes les pistes possibles d’amélioration de l’arsenal juridique régissant notre dispositif électoral et pour formuler des recommandations pertinentes pour y parvenir.

A ce propos, je ne doute pas que le sens du devoir vis-à-vis de la République prévaudra lors des échanges et que sera préservé l’essentiel : l’impérieuse nécessité de réformer nos pratiques politiques et partisanes afin d’améliorer la gouvernance générale du pays.

Ainsi nous donnerons à notre peuple des raisons de continuer à croire en nous, acteurs politiques, car il aura compris que les réformes difficiles mais nécessaires ne nous épargnent pas non plus.

Mieux, nos concitoyens apprécieraient bien de voir que nous consentons, nous aussi, les sacrifices nécessaires au développement de tous comme nous le leur demandons.

En tout état de cause, je veux ici vous rassurer, Mesdames et Messieurs les Délégués, que mon Gouvernement appréciera avec diligence la pertinence et l’opportunité de vos recommandations en vue d’accomplir les actes qui relèveront de sa responsabilité.

Je ne doute pas qu’il en sera de même pour l’Assemblée nationale.

Je ne ménagerai aucun effort personnel à cet effet.

Mesdames et Messieurs

Je voudrais, pour finir, vous remercier d’avoir accepté de vous investir dans cette mission de haute portée nationale.

Pour garantir le bon déroulement de vos échanges dans le respect mutuel, j’ai chargé Monsieur Dorothée Cossi SOSSA dont l’expérience intellectuelle, politique et professionnelle est connue de tous, d’en assurer la conduite et la facilitation.

A ses côtés officieront Monsieur Victor Prudent TOPANOU, que j’ai désigné comme premier Rapporteur, et deux autres que vous désignerez en votre sein.

Comptant sur l’engagement de chacun et de tous au service de la République, notre bien commun, je déclare ouvert le Dialogue Politique dont j’aurai le bonheur de recevoir, ici même samedi prochain, les conclusions.

Vive la classe politique !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

Politique: Soglo annonce la création d’un Fonds au profit des victimes et orphelins des violences postélectorales

Le Comité national de résistance compte bien voler au secours des victimes, et particulièrement des orphelins dont les parents ont perdu la vie suite aux violences postélectorales enregistrées dans les quatre coins du pays. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 10 octobre 2019 au chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo a donné la nouvelle.

Le Comité national de résistance  compte bien voler au secours des victimes, et particulièrement des orphelins dont les parents ont perdu la vie suite aux violences postélectorales enregistrées dans les quatre coins du pays. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 10 octobre 2019 au chant d’oiseau de Cotonou, Nicéphore Soglo a donné la nouvelle.

En effet, par la voix du premier président de la République  Bénin de l’ère démocratique (Ndlr : 1991-1996), le Comité national de résistance a annoncé la mise sur pied dès ce jeudi du Fonds national de solidarité au profit des orphelins des parents tués  pendant et après les législatives contestées du 28 avril 2019.

S’il n’a pas donné assez de détails sur l’organe, Nicéphore Soglo  a toutefois souligné que ce fonds est exclusivement  destiné à venir en aide aux enfants ou familles  de parents tués lors des violences postélectorales.

Dans ce sens, Nicéphore Soglo a invité « les béninois à faire le geste minimum  pour aller au secours des ces âmes en détresse victimes collatérales de la barbarie du régime de Patrice Talon ».

Un appel donc à l’esprit de solidarité du peuple béninois !

Manassé AGBOSSAGA  

27 jours après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta : Le petit frère de la victime dénonce l’indifférence et le manque de compassion des autorités policières et politico-administratives de Boukoumbé

Les autorités policières et politico-administratives de Boukoumbé affichent une indifférence et un manque compassion après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, dans la nuit du 07 au 08 septembre dernier.C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du petit frère de la victime. En effet, de passage ce…

Les autorités policières et politico-administratives de Boukoumbé affichent une indifférence et un manque compassion après l’assassinat de Fidèle Combétti pendant sa garde-à-vue au Commissariat de Manta, dans la nuit du 07 au 08 septembre dernier.

C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos du petit frère de la victime. En effet, de passage ce jeudi 03 octobre 2019 sur Soleil Fm, Ferdinand Combétti a confié qu’aucune autorité n’a eu la courtoisie de présenter ses condoléances à la famille du disparu, plus de 27 jours l’assassinat de leur fils dans les locaux du commissariat de Manta, commune de Boukoumbé au Nord-Bénin. « Aucune autorité n’a mis pied chez nous pour nous présenter les condoléances », déplore Ferdinand Combétti, d’une voix attristée.

Et pour le petit frère de la victime, cette attitude laisse croire que leur fils n’était pas un humain, mais plutôt un animal qui a été tué. « On a l’impression que c’est un chien qui a été abattu », dénonce t-il.

Le corps sans vie de Fidèle Combétti dans le commissariat

Ferdinand Combétti rappelle à cet effet que son Feu grand-frère, âgé de 40 ans,  était surnommé  »Savon kounti Manta », qui signifie  »le savon rentre à Manta ». Il a donc fait savoir que c’était un  fabricant de savon connu par tous les habitants de Manta. En outre, Ferdinand Combétti a confié que son grand-frère avant son assassinat, n’avait   aucun problème avec la justice.

Une raison de plus pour la Justice de prendre à bras le corps ce dossier devant un drame qui semble réjouir les criminels et autres complices de l’assassinat de Fidèle Combétti.

NB : Ce lundi 07 octobre 2019 où nous publions cet article, soit un mois après le drame, aucune autorité locale, communale, et nationale n’a présenté ses condoléances à la famille du défunt.

Manassé AGBOSSAGA

Bénin: Les vérités de Narcisse Tomèty à toute la classe politique béninoise

L’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience n’a pas fait de cadeau aux acteurs politiques béninois. A travers une série de post, Simon Narcisse Tomèty a dénoncé les politiciens béninois, toutes tendances confondues…

Simon Narcisse Tomèty dit ses vérités aux acteurs politiques béninois. Sans citer de nom et sans distinction, l’Institutionnaliste des reformes publiques a ouvertement critiqué les politiciens béninois sur sa page facebook, à travers une série dénonciations, de questionnements, et autres

Manassé AGBOSSAGA

L’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience n’a pas fait de cadeau aux acteurs politiques béninois. A travers une série de  post, Simon Narcisse Tomèty a dénoncé les politiciens béninois, toutes tendances confondues.

Dans son réquisitoire, il a laissé entendre que les partis politiques et politiciens béninois, dans leur grande majorité,  ne servent à rien.

« A quoi servent le partis politiques au Bénin ? A rien,  Si ce n’est pour des campagnes électorales sans éducation politique…A quoi servent les partis politiques au Bénin ?  A rien,  si ce n’est pour ternir l’image de notre pays à l’international, si ce n’est pour promouvoir des paresseux avides d’argent,  des profiteurs, distribués de gros salaires… La politique ne sert plus à rien au Bénin, c’est du voyeurisme », se désole ’ t-il.

Le professeur Tomèty  poursuit et enfonce le clou.  L’institutionnaliste des reformes publiques  traite les politiciens béninois de tous les noms d’oiseau et soutient que ces derniers  sont à la base des maux qui minent le Bénin après 59 ans d’indépendance. « Etre politicien au Bénin,  c’est exactement se comporter comme une mouche attirée par le goût du sucre … Plus de 90% des politiciens béninois n’ont pas de culture politique, ils n’ont aucune vie militante et d’engagement… Les politiciens béninois sont les premiers producteurs d’insécurité au Bénin. Tout leur est permis avec protection… La politique au Bénin a pour principe : escroquerie et tuer ceux qui sont capables de gérer le pays »,  révèle l’ancien directeur de l’Ecole de la Nouvelle conscience.

Face à ce triste constat, le directeur du Café africain des néo philosophes  confie qu’aucun politicien du 229 ne mérite son respect.    « Je ne dois aucun respect à un politicien béninois.  il est indigne de mon respect.  Je ne vois pas le service qu’il rend au peuple ».

Candidat déclaré à la présidentielle de 2021, Simon Narcisse Tomèty ne fera t-il pas les frais de ses déclarations pimentées à l’endroit de la classe politique béninoise?

Wait and See !

Accusé de partialité dans le traitement des dossiers de candidatures lors des législatives: Emmanuel Tiando clarifie et tacle Jean-Baptiste Elias

Face à la presse ce jeudi 26 septembre 2019, Emmanuel Tiando ne s’est pas contenté de répondre aux accusations de Jean-Baptiste Elias. Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a  apporté des clarifications au sujet des accusations liées à la partialité de la Céna dans le traitement des dossiers de candidatures aux dernières élections législatives du 28 avril 2019, et a  taclé le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC).

Manassé AGBOSSAGA

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) a fait d’une pierre deux coups. Emmanuel Tiando a pris le soin de répondre, point par point, aux accusations de Jean-Baptiste Elias, mais aussi et surtout, de donner des coups  à ce dernier.

En effet, le président de la Céna a d’abord fait remarquer que les faits évoqués par Jean-Baptiste Elias, lors de son passage sur Soleil Fm le  15 septembre dernier,  ne sont pas nouveaux.

Emmanuel Tiando souligne qu’il s’agit des faits déjà évoqués par la Céna lors de sa sortie médiatique en date du 13 mars 2019. Mieux le président de la Céna rappelle que ces faits ont fait l’objet de plusieurs recours infructueux devant la Cour constitutionnelle.

Toujours au titre des remarques, Emmanuel Tiando confie que le dossier de traitement des dossiers de déclaration de candidatures a fait l’objet de plusieurs séances de travail entre la  Céna et une délégation de l’ANLC.

Mélange d’explication et de coup

Jean-Baptiste Elias

Abordant les faits, Jean-Baptiste Elias a mis en avant la transparence de la Céna dans le traitement des dossiers. Il a d’ailleurs indiqué que l’examen préliminaire des dossiers a été effectué par un comité de cadres qui l’a soumis à l’examen de la plénière avec toutes les observations d’irrégularités apparues dans chaque dossier.

Le président de la Céna ajoute que chaque observation a fait l’objet de débat sur son importance par rapport aux dispositions du code électoral et sur la pertinence de son maintien au nombre des griefs à retenir.

Emmanuel Tiando précise que  la plénière a, à l’unanimité, décidé de ne pas prendre en compte  les observations de manquements communes à toutes les listes et celles qui dépendent de l’administration.

Parlant de manquement, Emmanuel Tiando souligne que les cas de discordance des lieux de naissance entre la carte d’électeur et d’autres pièces produites par certains candidats évoqués par Jean-Baptiste Elias   n’est pas à imputer aux intéressés.

Emmanuel Tiando indique que cette discordance est la conséquence de la reforme territoriale intervenue en 1978. « Kérou faisait partie de Koundé de même que Comé faisait partie de Grand Popo, Ifagni de Sakété, Kalalé et Pèrèrè de Nikki. C’est au vu des mutations induites par cette reforme territoriale que la Céna n’a pas pu censurer ces discordances, d’autant plus que plusieurs candidats ont produit des certificats d’individualité’ », explique t-il.

Emmanuel Tiando saisit alors la perche pour donner des pics à Jean-Baptiste Elias quand ce dernier met en avant ce cas pour tenter de décrédibiliser la Céna. « Dénoncer ces prétendues insuffisances relève d’une méconnaissance grave de l’évolution de l’administration territoriale béninoise », ironise le président de la Céna.

Sur l’injustice liée à deux façons de traiter les dossiers au ministère de l’intérieur et à la Céna, Emmanuel Tiando rappelle qu’il s’agit de deux organes différents, qui n’ont pas établi une méthodologie commune pour l’étude des dossiers.

« La Céna n’est pas un service relevant du ministère de l’intérieur. Son fonctionnement repose sur son autonomie organisationnelle et délibérante. Etablir une comparaison entre la méthodologie du ministère de l’intérieur et celle de la Céna relève d’un mauvais procès d’autant plus que ces deux institutions n’ont pas établi une plateforme méthodologique commune pour l’étude des dossiers », lance le président de la Céna.

Face à cela, Emmanuel Tiando fait savoir que Jean-Baptiste Elias qu’il surnomme « le justicier national » a manqué de professionnalisme et d’objectivité au cours de sa dernière sortie médiatique contre la Céna.

Réponse du berger à la bergère, dira t- on.

Après la sortie du président de l’ANLC sur Soleil Fm au sujet des législatives: Série de questions de Tiando à Elias

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) interpelle ouvertement le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), suite à son passage sur l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm, le dimanche 15 septembre dernier. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 26 septembre 2019 au siège de l’institution, Emmanuel Tiando a adressé une série de questions à Jean-Baptiste Elias en réponse à ses accusations sur l’impartialité de la Céna dans le traitement des dossiers de candidatures aux dernières élections législatives du 28 avril 2019…

Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna) interpelle ouvertement  le président de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), suite à son passage sur l’émission ‘‘Sans langue de bois’’ de Soleil Fm, le dimanche 15 septembre dernier. A la faveur d’un point de presse effectué ce jeudi 26 septembre 2019 au siège de l’institution, Emmanuel Tiando a adressé une série de questions à Jean-Baptiste Elias en réponse à ses accusations sur la partialité de la Céna dans le traitement des dossiers de candidatures aux dernières élections législatives du 28 avril 2019.

Manassé AGBOSSAGA

Pour le président de la Céna, les déclarations de Jean-Baptiste Elias sur la radio privée de l’opposant Sébastien Ajavon suscitent des questionnements.  Dans cette  lancée, Emmanuel Tiando adresse alors une série de questions au président de l’ANLC, tant dans  la forme que dans  le fond.

« Pourquoi c’est maintenant, soit près de 5 mois après la tenue des législatives que monsieur Elias Jean-Baptiste revient sur des faits largement connus de l’opinion publique sans y apporter un élément nouveau alors que ces faits ont été l’objet de recours devant la Cour constitutionnelle qui a débouté purement et simplement les requérants ?

Cette initiative relève t- elle d’une stratégie visant à discréditer la Céna en vue de sa déstabilisation ? Ou bien a-t-elle comme objectif la justification de quelque chose ? Ou encore a-t-elle pour but de se prémunir contre quelque chose ?

Monsieur Elias voudrait il insinuer qu’il existerait des soupçons de corruption dans le processus de l’étude des dossiers des candidatures ? Si tel était le cas pourquoi ne pas dénoncer avec des preuves ces faits  de corruption  et surtout en identifiant les corrupteurs  et les corrompus quels qu’ils soient ?

La loi portant lutte contre la corruption autorise t- elle Monsieur Elias à rendre publique sur les médias ce genre d’accusation ?

Monsieur Elias affirme qu’il dispose de documents émanant de la Céna. Nous voudrions savoir quelle est la nature de ces documents ? S’agit il de documents de travail qui n’engagent pas forcément la responsabilité de la plénière ou des décuisions effectivement prises par elle ?

De qui détient-il ces documents puisqu’aucun cadre n’est sensé les détenir ? », s’interroge, entre autres, le président de la Céna.

Mais comme s’il avait les réponses à ces différentes questions, Emmanuel Tiando conclut « la démarche et les objectifs de la sortie médiatique de Monsieur Elias Jean-Baptiste suscitent des questions qui s’analysent en une intention manifeste de nuire à la crédibilité de la Céna à des fins inavoués ».

Elias appréciera !

Eugène Azatassou au trio Hounkpè-Yarou-Amadou: «On ne se réunit pas à trois ou à cinq pour faire un congrès»

Le directeur de l’école des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) rappelle les règles du parti à Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Issa Amadou, notamment pour l’organisation d’un congrès. Présent à la sortie médiatique du bureau politique le dimanche dernier, Eugène Azatassou a fait savoir que l’organisation d’un congrès se fait sur la base des textes.

Présent à la conférence de presse du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) ce dimanche 22 septembre à Cotonou, Eugène Azatassou a donné son avis sur le fameux congrès organisé par Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Issa Amadou et qui a abouti à la délivrance du récépissé provisoire. Le directeur de l’école du parti a dénoncé une violation des textes du parti sur la question.

Manassé AGBOSSAGA

Le directeur de l’école des  Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) rappelle les règles du parti à Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Issa Amadou, notamment  pour l’organisation d’un congrès. Présent à la sortie médiatique du bureau politique le dimanche dernier, Eugène Azatassou a fait savoir que l’organisation d’un congrès se fait sur la base des textes.

Sans entrer dans les détails, il a indiqué que  l’organisation d’un congrès doit précéder la convocation du bureau politique par le secrétaire exécutif national, Valentin Djènontin.

Et de lancer « Un congrès pour se réunir chez nous, a des règles. On ne se réunit pas à trois ou à cinq pour faire un congrès pour décider  d’enlever du bureau des gens qui sont persécutés du fait de leur appartenance au parti ».

Face à cette violation des textes du parti, Eugène Azatassou rejette ce fameux congrès qui a abouti à la délivrance du récépissé provisoire, la désignation de Paul Hounkpè, comme secrétaire exécutif national, et l’exclusion de Valentin Djènontin, Komi Koutché et consorts.  « Nous rejetons ce fameux congrès qui aurait élu Paul Hounkpè comme secrétaire exécutif national », rétorque t-il.

Dans son développement, Eugène Azatassou a ajouté que le trio Hounkpè-Yarou-Amadou, par leur acte,  donne un coup de pouce au pouvoir de la Rupture pour détruire le parti FcBe. « Nos camardes se sont employé à aider le pouvoir de la rupture. Nos camarades ont pactisé avec l’adversaire pour détruire le parti », déplore t-il.

Toutefois, Eugène Azatassou rassure que cette trahison ne restera pas impunie. « Ils vont répondre devant les instances du parti », rassure t-il.

Le trio Hounkpè-Yarou-Amadou est donc averti.

Politique: Ce qu’envisage faire le parti FcBe pour faire échec à la trahison du trio Hounkpè, Yarou, Amadou

Le parti FcBe entend bien répondre à la trahison du trio Hounkpè-Yarou-Amadou. La déclaration de presse lue par Alassane Tigri, en l’absence du porte-parole, Nourénou Atchadé, absent du territoire national, mais en présence de Eugène Azatassou, Saliou Akadiri, Justin Adjovi, Djibril Débourou et autres ténors du parti le stipule à demi-mot.

Les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) ont réagi, ce dimanche 22 septembre 2019 à Cotonou, au pseudo congrès organisé par le  trio Hounkpè, Yarou, Amadou,  ayant abouti à la délivrance du fameux récépissé provisoire. Tout en apportant des clarifications,  le parti FcBe a, par la voix, de Alassane Tigri levé coin de voile sur les dispositions qui seront prises pour faire échec à la trahison du trio Hounkpè, Yarou, Amadou.

 Manassé AGBOSSAGA

Le parti FcBe entend  bien répondre à la trahison du trio Hounkpè-Yarou-Amadou. La déclaration de presse lue par Alassane Tigri, en l’absence du porte-parole, Nourénou Atchadé, absent du territoire national, mais  en présence de Eugène Azatassou, Saliou Akadiri, Justin Adjovi, Djibril Débourou et autres ténors du parti le stipule à demi-mot.

En effet, après avoir rappelé que cette sortie se tient sous la bénédiction de  président d’honneur,  Boni Yayi et du secrétaire exécutif national, Valentin Djènontin, Alassane Tigri a fait une recommandation au secrétaire exécutif national.

Conformément au texte du parti, les membres de la grande famille ‘‘Cauris’’  ont invité le secrétaire exécutif national à convoquer dans l’immédiat une rencontre du bureau politique pour répondre au pseudo  congrès organisé par le trio Hounkpè, TYarou , Amadou, et qui a abouti à délivrance du fameux récépissé provisoire, la désignation de Paul Hounkpè, comme secrétaire exécutif national du parti, et l’exclusion de Valentin Djènontin, Komi Koutché et consorts.

« En tout état de cause, nous membres du bureau politique restés fidèles à la ligne du parti, recommandons, au secrétaire exécutif, Djènontin Agossou Valentin de convoquer en urgence le bureau politique pour examiner cet incident à la lumière de nos textes », a déclaré Alassane Tigri.

En attendant, les membres du bureau politique restés fidèles à la ligne du parti ont  fustigé et   désavoué «  cet acte ignoble et honteux », mais aussi et surtout, invité  les militants à la sérénité et au calme.

Juda

Dans leur sortie, les conférenciers ont montré comment leurs anciens camarades se sont comporté comme « Juda », qui a trahi Jésus.

Rappelant les faits, Alassane Tigri a laissé entendre que le bureau politique a, à  quatre reprises et en présence du trio Hounkpè-Yarou-Amadou, affiché son opposition à se soumettre aux injonctions du ministre de l’intérieur pour l’obtention du certificat de conformité, notamment sur l’exclusion des  membres en exil ou supposée avoir maille à partie avec la justice et la tenue d’un nouveau congrès.

Alassane Tigri a ajouté que le bureau politique du parti a réitéré son opposition à ne pas se soumettre à ses injonctions le 03 septembre dernier lors d’une rencontre avec le ministre de l’intérieur.

Mais l’ancien ministre poursuit et fait savoir que c’était sans compter avec la traitrise de leurs anciens camarades, qui en catimini ont  posé un « acte inqualifiable et grave » pour tenter d’obtenir la reconnaissance du parti.

Un bisou à la Juda condamné avec force par le partui et le président d’honneur du parti, Boni Yayi qui a ouvertement dénoncé l’attitude des anciens ministres de la défense, de la culture et de l’ancien député.

Nous vous proposons la déclaration lue par le ministre Tigri et celle du président d’honneur du parti, Boni Yayi.

AU SUJET DU PRETENDU CONGRES AYANT CONDUIT A LA DESIGNATION DE PAUL HOUNKPE COMME SECRETAIRE EXECUTIF NATIONAL DU PARTI

Chers amis de la presse ;

Militantes et militants du parti FCBE.

Les masques sont définitivement tombés. Les rumeurs circulaient sur certains camarades qui auraient été pris en compte par le pouvoir de  la rupture pour lui livrer pieds et poings liés notre parti force cauri pour un Bénin émergent (FCBE).

Nous n’avons pas voulu croire, tant nous faisons confiance à la probité, l’amour du parti et de la patrie de ces camarades : théophile yarou, 1er sena, paul hounkpè 5ème sena et le député issifou amadou. Hélas, c’était ne pas compter avec les moyens abjects de persuasion dont la rupture et singulièrement son chef ont coutume d’user.

Rappelons succinctement les faits aux militantes et militants de notre grand parti politique, FCBE, parti de masse.

Lors de la rencontre avec certains partis politiques le 15 juillet le président patrice talon a promis leur délivrer le récépissé et les a renvoyé à son ministre de l’intérieur. Lors de la réunion que ce dernier a tenue avec les responsables FCBE, il a formulé principalement deux exigences notamment.

Qu’il vous souvienne que les exigences du pouvoir de la rupture pour notre reconnaissance officielle étaient :

1- Tenir un congrès constitutif, alors que nous étions constitués en parti politique au congrès historique de Parakou 2018.

2- exclure de la direction du parti, tous les camarades en exil ou supposés avoir maille à partie avec la justice.

A plus de quatre reprises, le bureau politique, en présence des camarades auteurs du présent coup de force, s’est réuni et a clairement rejeté les injonctions du ministre de l’intérieur. Une correspondance du parti lui a été envoyée en bonne et due forme le 25 juillet 2019. La dernière tentative de ces camarades pour inverser la décision du bureau politique a définitivement échoué avions nous pensé lors de la dernière rencontre avec le ministre de l’intérieur le mardi 03 septembre 2019 où ce dernier, qui campait  sur ses injonctions, a été fermement invité par le parti à lui délivrer sans autre forme de procès, le récépissé vu que notre parti a rempli toutes les exigences de la charte.

Cependant, force est de constater aujourd’hui que le trio Yarou, Hounkpè et Issifou, fidèles aux engagements souscrits devant la rupture, ne s’est pas avoué battu. Dans la traitrise et en catimini, il s’est réuni pour répondre aux injonctions du ministre de l’intérieur. Ce faisant, ils ont tenu un pseudo congrès à combien et sur quelles bases ? Ils ont exclu les responsables élus à l’historique congrès de Parakou. Hounkpè serait devenu secrétaire exécutif national, Yarou Théophile n’ayant pas eu le courage d’assurer jusqu’au bout sa traitrise. Incroyable. Sont-ils conscients de leur acte ?

Depuis quand c’est le pouvoir qui organise FCBE et qui choisit ses dirigeants en lieu et place de ses militants ? Cet acte posé par ces camarades est inqualifiable et d’une extrême gravité. La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture et ses agents en notre sein ne passera pas. Le faux assorti de ruse est voué à l’échec.

En tout état de cause, nous, membres du bureau politique restés fidèles à la ligne du parti :

–       Fustigeons et désavouons cet acte ignoble et honteux  des camarades Yarou, Hounkpè, Issifou et consort

–       Recommandons au secrétaire exécutif, Djennontin Agossou Valentin de convoquer en urgence le bureau politique pour examiner cet incident à la lumière de nos textes

–       Invitons les militants et militantes à garder la sérénité et la cohésion et à défendre le parti. La rupture et ses agents ont échoué dans leur dessein machiavélique d’en finir avec notre parti et par conséquent de mettre définitivement à genoux le peuple béninois

–       Réaffirmons l’appartenance de FCBE à l’opposition qui mène la lutte pour la restauration de la démocratie, de l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme au Bénin, notre belle patrie commune.

Vive la démocratie !

Vive notre grand parti FCBE !

Que Dieu Bénisse le Bénin !

……….

ADRESSE DU PRÉSIDENT DR THOMAS BONI YAYI AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DE FCBE

Militantes et Militants du Parti FCBE.

Béninoises et Béninois;

Mes Très Chers Compatriotes,

 Depuis la soirée d’hier 20 septembre, de mon lit  d’hôpital, j’ai  appris qu’il s’est ouvert un débat sur fond de polémiques autour d’un certain récépissé provisoire qui aurait été attribué aux FCBE suite à l’éviction de certains membres influents du parti en exil pour leur opinion et leur attachement aux idéaux du parti.

Je voudrais par la présente signaler qu’en ma qualité de Président d’Honneur, je n’ai été associé à aucune étape de ce processus ou de ce deal alors  que les statuts de notre parti l’exigent dès lors que ce processus soulève une orientation de fond. Je l’ai aussi vécu comme tout le monde dans les réseaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle démarche exclusive visant à  affaiblir la Résistance que mène l’Opposition à laquelle appartient FCBE  pour le retour  de la Démocratie et la Paix dans notre Pays. Le Préalable est  la reprise du scrutin législatif d’avril 2019, sur une base consensuelle, équitable et transparente.

Notre démocratie doit éviter que les dirigeants procèdent à des nominations à  des postes électifs. Notre Parlement, socle de notre démocratie, dans notre Loi Fondamentale ne saurait dérogé à cette règle. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes  démocraties de notre temps contemporain. Ce qui s’est passé n’est  pas neutre sur la gouvernance actuelle  et future des affaires  de notre pays.

J’invite donc tous les militants du Parti à l’union et à la solidarité afin d’éviter le virus de la division que véhicule cette nouvelle manœuvre d’exclusion des responsables en dehors des organes compétents du Parti.

Je renouvelle mes amitiés à  tous et lance un appel  à  l’esprit  de Rassemblement pour accompagner notre Chère Patrie Commune préoccupée par le retour  de la Démocratie,  de la Paix , de la justice,  du respect  des libertés fondamentales,  du respect  des droits  de l’homme et de l’emploi  de la jeunesse.

Vive FCBE dans les cœurs

 Que Dieu Bénisse  le BENIN

Président Dr Thomas Boni YAYI

Alassane Tigri, membre des FcBe : « La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture et ses agents en notre sein ne passera pas »

La dernière actualité qui secoue le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’inquiète pas Alassane Tigri. Face à la presse ce dimanche 22 septembre 21019, il a martelé que le plan « machiavélique » du régime de la rupture orchestré avec la complicité des « camarades » Paul Hounkpè, Théophile Yarou, et Issa Amadou est voué à l’échec.

La dernière actualité qui secoue le parti Force cauris pour un Bénin émergent (FcBe) n’inquiète pas Alassane Tigri.  Face à la presse ce dimanche 22 septembre 21019, il a martelé que le plan « machiavélique » du régime de la rupture orchestré avec la complicité des « camarades » Paul Hounkpè, Théophile Yarou, et Issa Amadou  est voué à l’échec.

Pour l’ancien ministre, la délivrance du récépissé provisoire, la désignation de Paul Hounkpè, comme secrétaire exécutif national du parti, et l’exclusion de Valentin Djènontin, Komi Koutché et consorts ne conduiront pas le parti FcBe à la mort. « La mort programmée de notre parti par le pouvoir de la rupture et ses agents  en notre sein ne passera pas… Le faux assorti de ruse est voué à l’échec…  La rupture et ses agents ont échoué dans leur dessein machiavélique d’en  finir avec notre parti», martèle Alassane Tigri.

Les jours à venir nous édifieront !

Manassé AGBOSSAGA

‘‘Kpakpatotiquement parlant’’: « Ça là aussi, ça passera », l’hymne de consolation des opposants fatalistes

Après les chasseurs de Tchaourou et le secrétaire exécutif de l’Arcep, sur lequel, on a ‘‘tapé poto’’, ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’ vient mettre sa bouche dans affaire des opposants du 229. Oui, ces derniers vivent une situation particulière depuis l’avènement « d’Agbonnon ». L’absence des partis de l’opposition sur le ring du 28 avril, conséquence de la venue brusque du certificat médical, eh pardon, certificat de conformité en dit long…

Après les chasseurs de Tchaourou et le secrétaire exécutif de l’Arcep, sur lequel,  on a ‘‘tapé poto’’, ‘‘Kpakpatotiquement parlant’’ vient mettre  sa bouche dans affaire des opposants du 229. Oui, ces derniers vivent une situation particulière depuis l’avènement « d’Agbonnon ». L’absence des partis de l’opposition sur le ring du 28 avril, conséquence de la venue brusque du certificat médical, eh pardon, certificat de conformité   en dit long.

 En plus du fait que les opposants du 229, sous la Rupture,  ne sont même pas reconnus avant même de parler de participer aux élections,  il y a aussi le fait que ceux qui n’ont pas un passé trop clean sont pourchassés dans tous les sens. Ainsi, la justice à travers la CRIET crie régulièrement sur certains opposants du 229.

C’est dans ça là, que d’autres ont pris billet d’avion pour « yovo tomin » ». Dans la liste, il y a ancien ministre, ancien député, ancien journaliste, ancien directeur de société d’Etat, ancien homme d’affaire, …     

Et depuis  le pays de Macron ou de Trump, ces opposants baptisés exilés politiques avec le soutien de leurs collègues, amis, frères et autres restés au pays parce qu’ils n’ont pas assez de money, ou parce qu’ils ne se reprochent rien entonnent leur hymne de résignation. Un hymne extrait d’un texte d’un ancien syndicaliste de la maison justice.

Comme  s’ils avaient accepté tout ce qui se passe et s’étaient mis en tête que l’actuel ‘‘Agbonnon’’ est trop fort pour eux, dans leur discours, message, texte, un peu seulement,  tu vas entendre ou lire  «  çà là aussi,  ça passera ».

Pendant ce temps, tu vois certains ‘‘zopozants’’ dans les célébrations de mariage ou de baptême d’enfants de leur adversaire politique. Si tu parles, ils vont te dire  qu’il y a une autre vie en dehors de la politique. D’ailleurs même, je n’ai  pas appelé nom de quelqu’un.

Et si ce n’est pas dans les shows que tu vois nos « zopozants » du 229, c’est pour effectuer des sorties médiatiques pour s’insulter entrer eux, pour montrer à l’opinion publique leur désaccord ou encore pour accuser l’autre de taupe. Bref, des ézopozants » qui s’opposent entre eux.

Non, ce n’est pas avec ça et votre hymne de consolation que vous viendrez à bout d’un adversaire qui aime le monopole et qui semble ne pas être un enfant de chœur.

Ne vous scotchez pas à votre hymne de consolation, parce qu’après tout, même si tout ça là passera, nous tous étant humains, nous allons aussi passer.

Unissez-vous plutôt !  Mettez plutôt vos égos de côté ! Réfléchissez  plutôt à  un plan solide pour arracher le pouvoir. Voyez plutôt où vous avez trébuché.

C’est parce que votre malheur fait mon malheur, et que votre bonheur pourrait faire mon bonheur, que j’ai fait kpakpato sur vous hein.

Manassé AGBOSSAGA