Vernissage de toile: Plus de cinq milles expressions recueillies sur l’An 2 de Talon

Du 22 mars au 8 avril 2018, les initiateurs du Vernissage de toile « Dis le moi avec une toile » ont posé leur valise à Cotonou, Abomey et Parakou…

Terminus ! Lancé officiellement le jeudi 22 mars, le Vernissage de toile dénommé « Dis le moi avec une toile »,  initié par ‘‘Doha Marché de la communication’’ dans le cadre de l’An 2 du président Patrice Talon, a connu son épilogue ce dimanche 08 avril 2018. Et à la faveur d’une cérémonie de clôture organisée ce samedi 5 mai 2018 au Codiam de Cotonou, les initiateurs ont présenté la belle moisson obtenue.

Manassé AGBOSSAGA

Du 22 mars au 8 avril 2018, les initiateurs du Vernissage de toile « Dis le moi avec une toile » ont posé leur valise à Cotonou, Abomey et Parakou.  Cotonou, qui a eu l’honneur d’ouvrir le bal des réceptions, a vu l’équipe de ‘‘Doha Marché de la Communication’’   fait son arrivée avec ses tableaux dans le 12è arrondissement de Cotonou, à la plage Fidjrossè, à Aïbatin, au stade Mathieu Kérékou, à la place Lénine, à l’Etoile rouge, au marché international Dantokpa. Ensuite, il y a eu la traversée de la citée historique d’Abomey. Ici, l’équipe de ‘‘Marché Doha de la Communication’’  a recueilli les expressions des populations d’Abomey au marché Houdjolto et à la place Goho. Enfin, à Parakou, les populations ont exprimé leurs expressions au stade municipal, à la place Bio Guéra, à l’Université de Parakou, au CHD, à la place Hubert Maga.

Et à en croire le président du comité d’organisation,  cette traversée a permis de recueillir plus de cinq mille expressions directes et indirectes. Selon Victor Boko, ces expressions traduisent les souhaits des populations, leurs vœux, leurs déceptions, leurs émotions, mais aussi et surtout  les encouragements et les félicitations adressés au chef de l’Etat.

Comme quoi, le projet de vernissage de toiles dénommé « Dis le moi avec une toile » dans le cadre de la célébration de l’An 2 de la rupture a donné la parole à tous les camps.

Communication gouvernementale: Azannaï ironise l’entretien de Talon avec la presse internationale

Le président du parti Restaurer l’Espoir a donné des cours de communication à Patrice Talon et à sa cellule de communication. L’ancien ministre de la défense s’est appuyé sur la dernière sortie médiatique du chantre du nouveau départ pour étaler sa connaissance de la communication gouvernementale…

Patrice Talon a fait le bilan de ses deux années de gestion à travers un entretien accordé à nos confrères  de Tv5 et au journal Le Monde, diffusé le dimanche 27 avril dernier. Pour Candide Azannaï, le chef de l’Etat a confirmé son concept de « désert de compétence».

Manassé AGBOSSAGA

Candide Azannaï n’est pas un professionnel de la communication, mais il semble s’y connaître. Et en marge de la commémoration de son enlèvement manqué en 2015, tenu ce vendredi 4 mai 2018 à l’hôtel Azalaï,  le président du parti Restaurer l’Espoir a donné des cours de communication à Patrice Talon et à sa cellule de communication. L’ancien ministre de la défense s’est appuyé sur la dernière sortie médiatique du chantre du nouveau départ pour étaler sa connaissance de la communication gouvernementale.

Faisant appel au vocable « désert de compétence » inventé par l’actuel locataire de la marina, Candide Azannaï a ironisé le choix de laisser les médias nationaux et d’accorder une interview aux médias étrangers sur les deux ans de gestion du régime du Nouveau départ. «Il y a tellement de désert de compétence dans son pays que les journalistes nationaux ne peuvent plus interroger leur président…  Parce qu’il y a désert de compétences, on va prendre des journalistes internationaux… Chez nous,   les journalistes sont incompétents, les journalistes  internationaux sont compétents », a ironisé le président du parti Restaurer l’Espoir.

Candide Azannaï relève ensuite une faiblesse du choix fait. Il s’étonne que l’entretien réalisé avec les médias étrangers n’ait  abordé  uniquement  les sujets du pays.

« Quand on invite des journalistes internationaux,  on parle des questions internationales. C’est en résidu qu’on parle des questions du pays », conseille Azannaï  à Talon.

Puis de poursuivre son ironie « mais puisqu’ils sont tous incompétents,  on prend des journalistes internationaux  pour parler uniquement des questions nationales ».

A Talon et sa cellule de communication d’en tenir compte les prochaines fois.

Politique: Hilaire Dogblé salue la naissance de l’ANSP

Le président du Mouvement de la jeunesse pour un Bénin prospère  apprécie la naissance de l’Alliance nationale du salut du peuple (ANSP).

L’Alliance nationale du salut du peuple (ANSP) a vu le jour ce samedi 29 avril 2018 à la faveur de son  congrès constitutif tenu à l’Infosec de Cotonou. Invité à la cérémonie d’ouverture, Hilaire Dogblé, président du Mouvement de la jeunesse pour un Bénin prospère a salué la naissance de ce nouveau parti politique qui se revendique du Centre.

Manassé AGBOSSAGA

Le président du Mouvement de la jeunesse pour un Bénin prospère  apprécie la naissance de l’Alliance nationale du salut du peuple (ANSP). Aux micros de Kpakpato Médias, Hilaire Dogblé a fait savoir que l’ANSP, qui se définit comme un parti de centre, est un rempart entre le capitalisme élevé, non effréné,  et le socialisme utopique. Pour lui, l’ANSP vient ainsi arbitrer les différents courants politiques.

Hilaire Dogblé souligne qu’il était alors important que le mouvement qu’il préside effectue le déplacement pour témoigner son soutien à l’ANSP.

Parlant de soutien, le président du Mouvement de la jeunesse pour un Bénin prospère a loué les mérites du président Patrice Talon. Hilaire Dogblé a salué l’ambitieux Programme d’actions du gouvernement (PAG) à travers ses différents compartiments (infrastructures, agroalimentaire, économie, social, …). Aussi a-t-il félicité l’opposition pour le rôle qu’elle joue. Toutefois, il a invité l’opposition à ne pas animer la vie politique avec violence, hargne, ruse et rage.

Pourvu que l’appel patriotique du jeune et dynamique président du Mouvement de la jeunesse pour un Bénin prospère soit pris en compte par les acteurs concernés.

Marche de soutien à Talon: Encore une bourde du PRD

Le Parti du renouveau démocratique (PRD) est en passe de décrocher la palme d’or des bourdes. Des propos de son président Adrien Houngbédji, aux  actes,  le PRD fait tout pour se retrouver dans cette mauvaise posture…

Le Parti du renouveau démocratique (PRD) a remis en scène,   ce samedi 28 avril 2018, une vielle méthode décriée de l’ancien régime. Les militants du parti ‘‘arc-en-ciel’’ ont organisé une marche de soutien au président Patrice Talon,  à Porto-Novo. Cette mauvaise recette complète une longue série de gaffes commises par le parti depuis 2016.

Manassé AGBOSSAGA

Le Parti du renouveau démocratique (PRD) est en passe de décrocher la palme d’or des bourdes. Des propos de son président Adrien Houngbédji, aux  actes,  le PRD fait tout pour se retrouver dans cette mauvaise posture. Le dernier événement en date, c’est la marche de soutien organisée le samedi dernier à un président, qui dit être contre le populisme.

En effet, comme au temps du régime du changement, les militants du PRD ont affirmé leur soutien à Talon dans les rues. Ceci après avoir traité de tous les noms d’oiseau le candidat Patrice Talon, lors de la présidentielle de 2016.

Ce qu’il y a de plus choquant dans cette marche de soutien, c’est que les députés du avaient   voté pour l’interdiction des marches de soutien politique. En effet, le projet de loi sur la révision de la constitution comportait cet aspect. Les militants du PRD  n’étaient-ils pas informés ?

En attendant d’avoir la réponse à cette question, il est important de rappeler que  le Prd avait terni son image lors de la présidentielle de 2016, d’abord en ne présentant pas de candidat.  Adrien Houngbédji out de la compétition, le parti arc-en-ciel, après plus de deux décennies de règne,   n’avait trouvé aucun leader politique dans son écurie capable de briguer la magistrature suprême.

Il y a ensuite  eu l’étonnant choix de soutenir Lionel Zinsou, le candidat d’un pouvoir combattu pendant dix  ans. Tel un avocat capable de défendre les crimes de son client, Adrien Houngbédji et sa clique avaient alors sorti des arguments pour justifier leur sale coup.

Un difficile choix qui ne s’est pas révélé payant et a contraint les leaders du PRD a enchaîné dans les bourdes. En effet, suite à l’élection de Patrice Talon, Adrien Houngbédi et ses lieutenants ont sans le moindre scrupule, déclaré leur appartenance à la mouvance présidentielle.  Tel un homme prêt à signer un pacte avec le diable pour obtenir la richesse, le PRD s’est montré prêt à tout pour se retrouver dans la mouvance présidentielle après 10 ans d’opposition.

Ces faits qui ne sont pas exhaustifs prouvent que depuis 2016, les responsables du  PRD,  perdent  peu à peu leur  lucidité.

C’est peut être un signe que le Prd tire à sa fin.

En tournée dans le Borgou : Alidou Arouna expose les prouesses de Talon

 Tel un prédicateur, le Coordonnateur général du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV)  a prêché les réalisations du président Patrice Talon aux populations du Borgou…

L’ingénieux et infatigable Coordonateur général du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV)  a prêché les prouesses du président Patrice Talon aux populations du Borgou ce dimanche 22 avril 2018. Face aux jeunes, femmes, hommes, et sages, Alidou Arouna a venté les réalisations de l’actuel locataire de la marina, après deux années de gestion du pouvoir d’Etat.

Manassé AGBOSSAGA

Tel un prédicateur, le Coordonnateur général du Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV)  a prêché les réalisations du président Patrice Talon aux populations du Borgou. Aux côtés des jeunes, des hommes, des femmes, des sages, Alidou Arouna a étalé les prouesses de Patrice Talon dans les secteurs de l’économie, du social, du sport, des transports, et autres, après seulement deux ans à la tête du pays.

Très créatif, l’homme s’est d’abord adonné à cet exercice avec les militants RBNV au
au quartier Zongo 2 à Parakou. Attentifs au message du ‘‘messager’’ des exploits de Patrice Talon, les militants présents n’ont pas manqué d’exprimer des préoccupations sur les actions menées mais également sur d’autres sujets de l’actualité nationale du pays. Et ici, Alidou Arouna, tel un professeur qui répond avec éloquence, précision et concision  à une préoccupation de ses élèves, a apporté des éléments pertinents de réponses aux questions des uns et des autres. A la fin des échanges, Alidou Arouna a investi les militants Rbnv du Borgou à être les apôtres des grandes réalisations du gouvernement du Nouveau départ.

Faisant appel à son ingéniosité, le coordonnateur général du RBNV a ensuite  rejoint, dans  la même journée de ce dimanche 22 avril 2018, la jeunesse du Borgou pour assister  à  la finale du tournoi de football initié dans le cadre des 2 ans de gouvernance du Président Patrice Talon. Une finale qui a mis aux prises Goromosso (Différence) et  Titirou(Jeunesse Sport) au stade Bio Guerra. A l’arrivée, c’est la formation de Goromosso qui a soulevé le trophée, grâce à sa victoire au tir aux buts, après un match nul lors du  temps réglementaire.

Avant de procéder à la remise du trophée, Alidou Arouna a, en quelques minutes,  exposé aux jeunes les grandes réalisations du Président Patrice Talon en 2 ans, notamment celles liées à la jeunesse et au sport. Face au bien fondé des actions menées, le coordonnateur général du RBNV a invité toute la jeunesse de Parakou à s’unir et à supporter les actions du gouvernement du Nouveau Départ. Il n’a pas aussi manqué de faire d’eux des Ambassadeurs du régime auprès de  leurs familles et des populations da Parakou. Et comme pour donner leur accord,  les jeunes n’ont pas hésité à scander le nom de Patrice Talon, avec à la clé une reprise à haute et intelligible voix de l’hymne national.

C’est dire que Alidou Arouna a réussi sa mission.

Saliou Adamou: « La vision du PPS, c’est le rassemblement »

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement.

Porté par le flambeau du souverainisme, le Parti du peuple souverain (PPS) prône avant tout le rassemblement pour un mieux être des béninois. L’assurance est signée du président du PPS,   Saliou Adamou, Entrepreneur et gestionnaire de formation. Dans un entretien qu’il nous a accordé en marge d’un rassemblement tenu ce samedi 21 avril 2018 à Cotonou,  Saliou Adamou a martelé que le PPS ne s’inscrit pas dans le jeu  politique, soulignant au passage la neutralité du parti sur l’échiquier politique. Il n’a pas manqué de donner son avis sur la gouvernance de l’actuel locataire de la marina.

 

Kpakpato Médias: Les militants du Parti du peuple souverain (PPS) ont tenu une rencontre ce samedi 21 avril. Pouvez-vous nous situer sur l’objet de la rencontre ?

Saliou Adamou:   Cette rencontre a permis de lancer officiellement les activités sur le terrain. Le PPS est déjà enregistré officiellement, juridiquement reconnu par les instances de notre pays.  Donc,  nous avons cette responsabilité d’informer les autres et de les envoyer sur le terrain,  les envoyer,  c’est nous envoyer nous-mêmes.

Le PPS,  ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une affaire d’ensemble. C’est la  raison pour laquelle notre slogan est: PPS, c’est notre affaire,  et notre affaire,  c’est PPS.

Donc,  ce qui nous a réunit ce matin,  c’est d’envoyer les uns et les autres dans les douze départements de notre pays. Au cours de la rencontre, nous avons eu au moins deux délégués par département. Les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé étaient représentés par cinq personnes.

Il y avait aussi des invités et des responsables PPS d’arrondissement.

Je profite de votre canal pour rappeler que j’ai été élu à 99% à notre assemblée générale pour conduire ce beau joyau que nous avons dénommé PPS.

A quand le congrès du PPS ?

D’ici août prochain, nous allons faire un grand rassemblement. A l’occasion, nous allons rassembler la classe politique des jeunes de  la mouvance  et la classe politique des jeunes de l’opposition pour un idéal commun, parce la vision du PPS, c’est le rassemblement.

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement. C’est pour cela nous disons, si tu es jeune,  tu es dans l’obligation d’être dans ce creuset, qui est un creuset qui est née uniquement pour la jeunesse,  les femmes et aussi pour les aînés qui dans leur sagesse veulent accompagner cette idéologie de la jeunesse, qui prend effet un peu partout dans le monde.

Nous avons voulu faire de cette idéologie de la jeunesse,   une réalité dans notre pays. Pour le faire, nous avons besoin des aînés qui dans leur sagesse ont compris qu’ils doivent nous accompagner et montrent qu’ils sont réellement des acteurs politiques pour le développement du pays,  et non des acteurs politiques qui ne courent que derrière des miettes afin de se donner une place et non donner une place à notre pays.

Quelle est l’idéologie du PPS ?

Comme le sigle l’indique, notre idéologie, c’est le souverainisme. Il faudrait que le peuple soit souverain. A l’approche des élections, des gens viennent nous acheter à vil prix.  Des gens viennent nous acheter à mille franc.  Des gens viennent nous acheter à deux mille francs. C’est très grave. Nous devons finir avec ça. C’est ça qui amplifie le taux de chômage dans notre pays, la délinquance dans notre pays, le taux de misère dans notre pays. C’est ça qui amplifie le vagabondage, la prostitution, c’est ça qui amplifie ces maux.

Nous voulons éradiquer ces maux,  par tout de suite mais de façon  échelonnée. Cela passe donc par la formation de la jeunesse. Nous sommes déjà en train de créer une école de formation pour les jeunes.

Nous n’allons pas faire des meetings pour chanter, pour danser, mais nos meetings seront des rendez-vous de formation.  Former, informer les jeunes, les femmes pour que nous soyons de véritables acteurs de développement du futur.

Quelle est la position du PPS sur l’échiquier politique national ?

Celui qui veut rassembler ne parle pas de l’opposition ni de la mouvance. Celui qui veut rassembler, rassemble tout le monde pour un développement durable. Nous ne sommes pas dans la dynamique de la mouvance ou de l’opposition. Il y a des problèmes dans le pays qu’il faut résoudre. Si les hommes politiques avaient cette conviction d’aider le peuple béninois, ils ne seront pas en train de courir derrière le Cos-Lépi, derrière les élections pour être élus.

Au PPS, nous voulons d’abord régler le problème de ce peuple. Dans tous les secteurs, il y a des problèmes. Il faut penser à régler tout ces problèmes. C’est lorsque le peuple va se sentir à l’aise et que ces problèmes seront réglés, que nous pourrons parler des élections, de l’opposition  ou de la mouvance.

Nous voulons aller dans ce sens pour que le peuple soit réellement souverain, pour que le peuple soit réellement à l’aise.

Le président Patrice Talon a bouclé le 6 avril dernier deux ans à la tête du pays. Quelle lecture faîtes-vous de sa gouvernance ?

Ce n’est pas mal. C’est bien. Il a fait ce qu’il peut faire. Nous allons lui souhaiter le meilleur afin qu’il nous donne cette réalité de ce rêve qu’il avait tant  vendu aux béninois pour être plébiscité à 65%  au second tour de l’élection présidentielle de 2016.

Ce n’est pas le soutenir ou le combattre, mais nous allons continuer à l’aider dans  le sens du développement du pays, et non dans le sens politique  afin que de bonnes choses soient réalisées pour le pays.

Nous,  c’est ce qui nous concerne  c’est le mieux-être des populations.

Je vous remercie !

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Saliou Adamou: « La vision du PPS, c’est le rassemblement »

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement.

Porté par le flambeau du souverainisme, le Parti du peuple souverain (PPS) prône avant tout le rassemblement pour un mieux être des béninois. L’assurance est signée du président du PPS,   Saliou Adamou, Entrepreneur et gestionnaire de formation. Dans un entretien qu’il nous a accordé en marge d’un rassemblement tenu ce samedi 21 avril 2018 à Cotonou,  Saliou Adamou a martelé que le PPS ne s’inscrit pas dans le jeu  politique, soulignant au passage la neutralité du parti sur l’échiquier politique. Il n’a pas manqué de donner son avis sur la gouvernance de l’actuel locataire de la marina.

Kpakpato Médias: Les militants du Parti du peuple souverain (PPS) ont tenu une rencontre ce samedi 21 avril. Pouvez-vous nous situer sur l’objet de la rencontre ?

Saliou Adamou:   Cette rencontre a permis de lancer officiellement les activités sur le terrain. Le PPS est déjà enregistré officiellement, juridiquement reconnu par les instances de notre pays.  Donc,  nous avons cette responsabilité d’informer les autres et de les envoyer sur le terrain,  les envoyer,  c’est nous envoyer nous-mêmes. Le PPS,  ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une affaire d’ensemble. C’est la  raison pour laquelle notre slogan est: PPS, c’est notre affaire,  et notre affaire,  c’est PPS.

Donc,  ce qui nous a réunit ce matin,  c’est d’envoyer les uns et les autres dans les douze départements de notre pays. Au cours de la rencontre, nous avons eu au moins deux délégués par département. Les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé étaient représentés par cinq personnes.

Il y avait aussi des invités et des responsables PPS d’arrondissement.

Je profite de votre canal pour rappeler que j’ai été élu à 99% à notre assemblée générale pour conduire ce beau joyau que nous avons dénommé PPS.

A quand le congrès du PPS ?

D’ici août prochain, nous allons faire un grand rassemblement. A l’occasion, nous allons rassembler la classe politique des jeunes de  la mouvance  et la classe politique des jeunes de l’opposition pour un idéal commun, parce la vision du PPS, c’est le rassemblement.

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement. C’est pour cela nous disons, si tu es jeune,  tu es dans l’obligation d’être dans ce creuset, qui est un creuset qui est née uniquement pour la jeunesse,  les femmes et aussi pour les aînés qui dans leur sagesse veulent accompagner cette idéologie de la jeunesse, qui prend effet un peu partout dans le monde.

Nous avons voulu faire de cette idéologie de la jeunesse,   une réalité dans notre pays, le Bénin. Pour le faire, nous avons besoin des aînés qui dans leur sagesse ont compris qu’ils doivent nous accompagner et montrent qu’ils sont réellement des acteurs politiques pour le développement du pays,  et non des acteurs politiques qui ne courent que derrière des miettes afin de se donner une place et non donner une place à notre pays.

Quelle est l’idéologie du PPS ?

Comme le sigle l’indique, notre idéologie, c’est le souverainisme. Il faudrait que le peuple soit souverain. A l’approche des élections, des gens viennent nous acheter à vil prix.  Des gens viennent nous acheter à mille franc.  Des gens viennent nous acheter à deux mille francs. C’est très grave. Nous devons finir avec ça. C’est ça qui amplifie le taux de chômage dans notre pays, la délinquance dans notre pays, le taux de misère dans notre pays. C’est ça qui amplifie le vagabondage, la prostitution, c’est ça qui amplifie ces maux.

Nous voulons éradiquer ces maux,  par tout de suite mais de façon  échelonnée. Cela passe donc par la formation de la jeunesse. Nous sommes déjà en train de créer une école de formation pour les jeunes.

Nous n’allons pas faire des meetings pour chanter, pour danser, mais nos meetings seront des rendez-vous de formation.  Former, informer les jeunes, les femmes pour que nous soyons de véritables acteurs de développement du futur.

Quelle est la position du PPS sur l’échiquier politique national ?

Celui qui veut rassembler ne parle pas de l’opposition ni de la mouvance. Celui qui veut rassembler, rassemble tout le monde pour un développement durable. Nous ne sommes pas dans la dynamique de la mouvance ou de l’opposition. Il y a des problèmes dans le pays qu’il faut résoudre. Si les hommes politiques avaient cette conviction d’aider le peuple béninois, ils ne seront pas en train de courir derrière le Cos-Lépi, derrière les élections pour être élus.

Au PPS, nous voulons d’abord régler le problème de ce peuple. Dans tous les secteurs, il y a des problèmes. Il faut penser à régler tout ces problèmes. C’est lorsque le peuple va se sentir à l’aise et que ces problèmes seront réglés, que nous pourrons parler des élections, de l’opposition  ou de la mouvance.

Nous voulons aller dans ce sens pour que le peuple soit réellement souverain, pour que le peuple soit réellement à l’aise.

Le président Patrice Talon a bouclé le 6 avril dernier deux ans à la tête du pays. Quelle lecture faîtes-vous de sa gouvernance ?

Ce n’est pas mal. C’est bien. Il a fait ce qu’il peut faire. Nous allons lui souhaiter le meilleur afin qu’il nous donne cette réalité de ce rêve qu’il avait tant  vendu aux béninois pour être plébiscité à 65%  au second tour de l’élection présidentielle de 2016.

Ce n’est pas le soutenir ou le combattre, mais nous allons continuer à l’aider dans  le sens du développement du pays, et non dans le sens politique  afin que de bonnes choses soient réalisées pour le pays.

Nous,  c’est ce qui nous concerne  c’est le mieux-être des populations.

Je vous remercie !

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Elu par les béninois : Talon fait la réédition de comptes aux médias étrangers

Peut-être à  la quête de journalistes compétents et qualifiés, c’est aux médias étrangers (Rfi, Tv5)  que le chef de l’Etat Béninois a préféré faire le bilan de ses deux années de gouvernance à la tête du pays. Ce dimanche  27 avril 2018, les béninois ont eu le privilège de voir ou d’entendre des journalistes qu’ils ne connaissent pas forcément s’entretenir avec leur président au sujet de sa gouvernance.

Peut-être à  la quête de journalistes compétents et qualifiés, c’est aux médias étrangers (Rfi, Tv5)  que le chef de l’Etat Béninois a préféré faire le bilan de ses deux années de gouvernance à la tête du pays. Ce dimanche  27 avril 2018, les béninois ont eu le privilège de voir ou d’entendre des journalistes qu’ils ne connaissent pas forcément s’entretenir avec leur président au sujet de sa gouvernance. Mal à l’aise sur certaines questions, confiant sur d’autres,  Patrice Talon a abordé divers sujets de l’actualité sociopolitique de son pays. Ses soucis de santé du passé, l’opération de libération des espaces publics, la possibilité de se présenter à nouveau en 2021, le dossier boucle ferroviaire, sont entre autres les sujets abordés à l’occasion.

Depuis le 6 avril dernier, date où il a bouclé ses deux années à la tête du pays, Patrice Talon n’a accordé aucun entretien à des journalistes béninois sur le travail abattu. Il s’est contenté d’envoyer ses ministres présenter leurs  bilans respectifs  sur la télévision nationale.

Faut-il voir par là, un manque d’intérêt du président Talon pour la presse béninoise lorsque lui-même reconnaît à ne pas hésiter à faire recours aux expertises étrangères ?

Et s’il ne faut pas se précipiter pour répondre ç l’affirmatif, l’entretien exclusif accordé à nos confrères du journal Le Monde dès son élection, l’entretien exclusif  accordé à nos confrères de Rfi lors de son exil en France, conséquence de l’affaire tentative d’empoisonnement sont des indices de la préférence de Patrice Talon pour les médias occidentaux.

Manassé AGBOSSAGA

An 2 de Patrice Talon: Un bilan positif selon Alidou Arouna

Le Coordonnateur général du  Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) est très admiratif de l’actuel locataire de la marina,  précisément des actions réalisées après deux années d’exercice du pouvoir…

Après deux années à la tête du pays, Patrice Talon est sur la bonne voie. Du social,  à l’économie en passant par la politique, le chantre du Nouveau départ se rapproche du miracle promis aux béninois. C’est en tout cas l’avis du coordonateur général du parti Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV), Alidou Arouna qui à la faveur d’un entretien accordé à Kpakpato Médias  a salué les prouesses du président de la République, après deux ans de de gestion du pouvoir d’Etat.

Manassé AGBOSSAGA

Le Coordonnateur général du  Rassemblement des béninois pour une nouvelle vision (RBNV) est très admiratif de l’actuel locataire de la marina,  précisément des actions réalisées après deux années d’exercice du pouvoir. Aux micros de Kpakpato Médias, Alidou Arouna a salué les prouesses réalisées par Patrice Talon dans les différents secteurs. Du social, à l’économie en passant par la politique, le Coordonnateur général du Rbnv a reconnu les mérites du chantre du Nouveau départ.

Au plan économique, Alidou Arouna a mis en avant l’assainissement des finances publiques, le démarrage des grands travaux routiers, l’aéroport de Glo-Djigbé, l’effectivité des pôles de développement agricoles, les bonnes performances du coton (500.000 tonnes attendues). Et pour lui, les bonnes notes du Fonds monétaire international (Fmi) et des autres  Partenaires techniques et financiers adressées au gouvernement en disent long sur la bonne santé de notre économie.

Au plan social, Alidou Arouna a souligné l’appui aux femmes à travers les micros crédits. A en croire ses propos,  15 000 femmes ont bénéficié du  micro-crédit pour un montant estimé à près de 3 milliards de Fcfa. Le Coordonateur général du RBNV  a          aussi mis en avant l’effectivité du projet Assurance pour le renforcement du capital humain (ARCH).

Toujours dans la catégorie des mérites, Alidou Arouna a également fait mention des efforts réalisés dans le domaine politique. Pour lui, Patrice Talon a,  en deux ans, redonné vie à notre système démocratique. Pour soutenir sa thèse, l’homme cite l’accès aux médias à tous les partis politiques, la liberté d’expression, la reforme du système partisan…

Dans les autres secteurs, Alidou Arouna a salué les actions menées dans le domaine énergétique (réduction à grande échelle des coupures de courants), et dans le domaine sécuritaire (réduction des braquages à l’intérieur du pays, sur nos voies, dans les banques, les marchés, …).

Et de conclure sur une note de satisfaction « Globalement, le bilan est positif. Le bilan est élogieux ».

Face à cela, le coordonateur du RBNV invite les béninois à la patience, mais aussi et surtout à soutenir les actions du président de la République.  «  J’invite les béninois à la patience.  Les reformes sont salutaires.  Nous devons aider le président Talon pour qu’il finisse son quinquennat en beauté », plaide t-il.

Les béninois apprécieront !

Rencontre de Djèffa: Le Front souverain tacle Yayi, Ajavon, Noudjènoumè,…

le Front souverain  voit la demande de la Coalition comme  un outil de manipulation…

Le samedi 14 avril  dernier, des forces politiques se réclamant de l’opposition ont organisé une rencontre à Djèffa. A la sortie de leur assise, ces forces politiques réunies sous la dénomination Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin avaient décrié la gouvernance du président Talon.

Réagissant à la rencontre de Djèffa, le Front souverain  n’a pas loupé Sébastien Ajavon, Boni Yayi, Nicéphore Soglo, Albert Tévoédrjè, Philipe Noudjènoumè  et autres membres de la Coalition pour la défense de la démocratie au Bénin.

Dans un communique publié en date du 14 avril et dont Kpakpato Médias a reçu copie, le Front souverain fait savoir cette rencontre  est vide de « fond ». Pour le Front souverain, premier parti d’opposition à Patrice Talon, le Front pour le sursaut patriotique (FSP) et les autres forces politiques recherchent une épaule, en la personne de Sébastien Ajavon.

Pire, le Front souverain  voit la demande de la Coalition comme  un outil de manipulation.

Dans son réquisitoire, le Front souverain  accuse la coalition d’avoir mal repris une  de ses demandes, notamment celle de l’assise des forces vives de la nation. Pour le Front souverain, le Bénin a plutôt besoin d’une « Conférence patriotique » pour sortir du piège du néocolonialisme actuellement guidé par Talon, Ajavon-Yayi.

 

Et là-dessus, le Front souverain dit être le  seul et vrai parti d’opposition.

Les débats sont ouverts !

Manassé AGBOSSAGA

Lire la déclaration

Cher(e)s compatriotes,

Rien d’essentiel, dans le fond, ne s’est passé à Djeffa ce samedi 14 avril 2018.
On a l’impression que la coalition FSP cherche une épaule où poser la tête et a couru vers AJAVON. Et AJAVON, politiquement, pas très sûr de lui-même, cherche l’adoubement par les vétérans de la ruse politique de notre Pays. (nous y reviendrons). Néanmoins, il faut notez ces faits probants:

1. Le PCB
● L’ « historique » Parti Communiste du Dahomey, devenu PCB (Parti Communiste du Bénin), après la Conférence Nationale de 1990 est entrain de finir sa mutation de Force du Progrès, en Force Conservatrice Néocoloniale (FCN).

● Bien qu’en retrait dans la manifestation à travers son 1er sécrétaire M. Philippe NOUDJENOUME, le PCB est
la véritable tête de pont du FSP (Front de Sursaut Patriotique) qui tente d’aggréger tous les mécontents de TALON dans une opposition farouche, à défaut de constituer une coalition politique homogène et crédible. Pourtant, le PCB était l’un des partis qui avait, très tôt, pris fait et cause pour l’arrivée de TALON au Pouvoir. Pendant que, dès décembre 2015, le FRONT SOUVERAIN inventa l’acronyme TAZ (TALON-AJAVON-ZINSOU) pour fustiger l’intention de ces trois milliardaires protagonistes de vouloir briguer le fauteuil présidentiel. Notre réticence n’était fondée, en ce moment, que sur une et une seule raison: le risque trop grand d’un conflit d’intérêt ou de délit d’initié par les TAZ.

Étonnant donc que le PCB, un parti vieux de plus de 40 ans, n’ait pas vu venir le danger de ces candidatures. Il était, alors, acharné contre le FCBE de YAYI BONI, son actuel principal allié dans le FSP. Qu’est ce qui a pu donc motiver une telle défection, aussi rapide que brutale au soutien du PCB à TALON ?
Il y a des raisons objectives, mais elles étaient toutes prévisibles, surtout pour un Parti politique d’une si grande expérience. Et ces raisons sont liées aux risques que nous avons cités plus hauts.
Dès mai 2016, le FRONT SOUVERAIN prévenait déjà de tous les risques inhérents au Pouvoir de TALON qui, disions-nous, allait d’abord placer ses hommes partout, mettre la main sur les rouages économiques de l’État, tenter d’embrigader les institutions, pour finir peut-être par remettre en cause sa promesse de mandat unique.

Le Bénin de TALON est aujourd’hui dans la situation prévue par le FRONT SOUVERAIN.
De part son passé de soutien dans l’ombre, suivant ses intérêts du moment, à tour de rôle, aux uns et aux autres barons politiques ou financiers, le PCB qui porte la coalition FSP est de moins en moins crédible. Et cela est bien dommage car, face à TALON, sans même présager d’un quelconque abus de pouvoir ou détournement de deniers publics, une opposition forte est indispensable pour l’équilibre des forces politiques dans le Pays. Sinon, nous laisserons un boulevard à la politique de TALON. Ce qui serait préjudiciable pour notre Pays.

● le FRONT SOUVERAIN invite donc le PCB, ou tout du moins sa jeunesse, à se démarquer de la vieille garde politique qui a trempé dans toutes les manigeances politico-économiques du Benin depuis 1960, pour rejoindre les Forces du Progrès (FdP) dont fait parti le FRONT SOUVERAIN.

● Pour le FRONT SOUVERAIN, la configuration politique qui se dessine désormais dans notre pays est celle-ci:

> d’un côté le monstre à 3 têtes et au corps néocolonial guidé par TALON-AJAVON-YAYI (TAY) entre lesquels se répartissent tous les biglotchemins selon leurs intérêts du moment. C’est des oligarques. Ils n’ont aucune Vision claire de développement pour notre pays. Et pour eux, politique rime avec folklores spectacles, corruptions, concussions et impunités. Leur jeu actuel, pour tromper le Peuple, est de créer, en leur propre sein, une Majorité et une Opposition de façade fondée sur la vengeance des uns contre les autres. Leur seul et unique but, c’est de garder le pouvoir en leur sein et se le renvoyer de temps à autres afin de pérenniser le système néocolonial, gage de protection de leurs privilèges et de maintien de leur impunité.
De par son histoire, nous demandons solennellement au PCB de s’en démarquer.

> de l’autre côté, il y a le FRONT SOUVERAIN qui incarne désormais le seul et unique vrai Parti d’Opposition avec l’ensemble de toutes les Forces Progressistes du pays qui luttent pour mettre fin au système néocolonial. Pour bâtir une Nation avec sa langue, sa monnaie et une armée autonome. Toute chose que la vieille garde néocoloniale n’a jamais mis à l’ordre du jour depuis 1960. Pire, ils sont prêts à combattre son avènement.

2. La vieille garde politique
● Leurs noms et leur visage, mais leurs forfaits contre le pays aussi, sont connus de toutes les béninoises et de tous les béninois depuis 1960. Et il serait long de citer ici tous leurs noms sans alourdir nos propos, mais vous les voyez tous grouiller et s’enrichir dans le pays qui, lui, ne décolle jamais économiquement.

● C’est d’eux que parle M. TALON quand il dit « nous sommes tous responsables, nous en avons tous profité…»
C’est d’eux que parlait déjà, à l’époque de la Conférence Nationale, le Président Mathieu KEREKOU « chacun connaît chacun ici,…» et,
C’est d’eux que parlait encore, il y a quelques jours M. AZANNAÏ lors de sa rencontre avec les femmes: « le gens connaissent les gens»
Toutes ces métaphores riment à une seule chose: la mauvaise gouvernance de notre pays depuis 1960. Celle-ci est assise sur les détournements de deniers publics, l’impunité, la concussion, les complots et les intrigues. C’est le système néocolonial

● Alors, à Djeffa, que peuvent-ils de nouveaux pour nous, tous ces hommes ?
Que peuvent-ils nous dire, qu’ils ne nous ont jamais dit, ou fait depuis 58 ans ?

Ou alors, ont-ils eu une révélation du Saint-Esprit hier nuit, vendredi 13 avril 2018 !?

● Le Peuple n’est plus dupe, même quand ils essayent d’enroler le jeune Léonce HOUNGBADJI. Jeune, dynamique mais avide, Léonce HOUNGBADJI (affidé de ZINSOU Lionel), comprendra vite que sa place, en ce début du XXIÈME siècle, est parmi les Forces du Progrès pour relever, ensemble avec la saine et honnête jeunesse africaine, les Grands défis qui attendent notre Continent.

3. Les demandes de Djeffa
Nous n’allons pas nous étaler là-dessus. Bien que fondées, elles sont sorties de leur contexte d’Opposition politique à TALON, et sont utilisées comme outils de manipulation par la vieille garde.
● Elles reprennent les arguments de la mauvaise gouvernance de TALON (non respect de la constitution, etc….)
● Elles dégainent les vieilles rengaines de luttes politiques, interne à l’oligarchie, pour savonner la planche à TALON, l’autre tête du Corps Néocolonial en formation. Ils s’agit du RAVIP, COS-LEPI, etc…
● Par contre, vous remarquerez que toutes les préoccupations de cette coalition de Djeffa ne sont centrées que sur comment prendre le pouvoir à TALON.
Nul part, nous ne voyons une ligne d’avenir tracée pour la jeunesse.
Nul part, nous ne voyons aucun axe de développement pour le pays
et aucun espoir projeté pour le Peuple.
Toutes leurs demandes sont focalisées sur ce que le Peuple doit faire pour les porter au Pouvoir.

4. Un point notable tout de même: la reprise, mais mal formulée, d’une demande du FRONT SOUVERAIN: càd
● Une Assise Nationale des Forces Vives de la Nation. mais pour dire quoi ? ce n’est pas signifié.
Oubien faire quoi ?
Ce n’est pas précisé.
La coalition de Djeffa demande une Assise Nationale vide de sens. Pense-t-ils certainement à une reprise de la duperie de 1990 qu’est la Conférence Nationale ? Au bout de 28 ans, elle n’a fait qu’empirer notre situation de notre pays.

Le FRONT SOUVERAIN, à la place d’une assise confuse, une nouvelle formalité de duperie, demande une CPN (Conférence Patriotique Nationale) pour la Vision LMA. C’est clair et ça indique au Peuple où nous devons aller !

● Plus Rien ou Personne, en dehors du LMA, ne pourra plus se prévaloir de Patriotique, de Nationale ou de Forces Vives dans notre Pays, si cette chose ou cette personne ne pose pas clairement devant notre Peuple la question du LMA
– notre LANGUE
– notre MONNAIE
– notre ARMÉE.
Autrement dit, la question de notre souveraineté véritable.

Toute autre alternative serait un leurre pour la Nation et une nouvelle duperie du Peuple.

Le FRONT SOUVERAIN dénoncera et combattra tous autres complots contre le Peuple.

La question politique essentielle de notre siècle pour l’Afrique noire n’est plus les changements de gouvernance, mais la liquidation définitive des traces du colonialisme. C’est à dire, la fin de la néocolonisation.

Djeffa n’a donc aucun sens.
● c’est au mieux une incitation à une CPN, et le FRONT SOUVERAIN répondra présent,
● au pire, c’est un coup d’Etat en préparation contre TALON. Pour le FRONT SOUVERAIN, cela n’a pas de sens en dehors d’une CPN autour de la Vision LMA.

Vive le LMA !

Comite de Direction
FRONT SOUVERAIN
du Bénin.
14avril2018.