Come-back politique de l’ex-PR: Cédric Hounnou avertit Boni Yayi

A côté de la tunique de président d’honneur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) que vos soutiens vous ont enfilé, vous prenez définitivement une place prépondérante dans l’opposition à Patrice Talon…

Cédric Hounnou a, à nouveau,  sorti sa plume pour jouer son rôle de veille citoyenne. Et cette fois, sa cible se nomme : Boni Yayi. A travers une énième lettre ouverte publiée ce 17 avril et dont Kpakpato Médias a reçu copie, Cédric Hounnou a, dans un style respectueux et digeste,  interpellé l’engagement politique de Boni Yayi, après son départ du palais de la marina en avril 2016.

Des nouveaux enjeux politiques, aux enjeux sécuritaires en passant  par les scandales notés sous son règne, le Jeune leader a invité le président d’honneur du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) à mieux réfléchir avant de signer son come-back sur la scène politique. Lisez plutôt !

Cotonou, le 17 avril 2018

Cédric HOUNNOU

96689390 hcedric99@gmail.com

A

Monsieur Boni YAYI, Ancien Président de la République du Bénin, Président d’honneur du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE)

Objet : Lettre ouverte Monsieur le Président,

En écrivant ces mots, je sens déferler en moi, une vague de souvenirs. Dix ans de pouvoir avec son long cortège d’émotions et de sensations, restés intacts dans ma mémoire, malgré les deux ans d’épousailles avec la Rupture. Depuis que vous avez accédé au rang d’ancien président de la République, et depuis le tollé qu’a suscité votre dernière descente à l’aéroport de Tourou, vous êtes resté muet en nourrissant toutefois votre page facebook de paroles bibliques. Il ne pouvait en être autrement, vous avez toujours été un homme de grande foi chrétienne. Puis soudain, arriva le congrès de Parakou, suivi de l’appel de Djeffa. Quel fleuve grouillant d’êtres humains autour de votre personne! Que les béninois continuent de vous apprécier! De mémoire d’homme, aucun chef d’État n’a suscité autant d’attraction et autant de mythe. Quelle performance! A côté de la tunique de président d’honneur du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) que vos soutiens vous ont enfilé, vous prenez définitivement une place prépondérante dans l’opposition à Patrice Talon. Dès lors, il apparaît clairement que votre volonté de gouverner, de conquérir le pouvoir politique est toujours plus fort qu’il y avait dix ans. Je viens alors vous exprimer avec beaucoup de respect mes inquiétudes et mes exigences face à votre rêve de conquérant. Vous avez été un grand homme d’État et certaines de vos valeurs sociales sont reconnues et célébrées sur l’ensemble du territoire national. Vous avez eu l’incroyable chance de conduire la destinée de notre pays pendant toute une décennie. Quel privilège ! Vous avez construit le pays comme vous l’avez pu. Après votre départ du pouvoir, vous avez gagné un poste à l’international. Mieux, vous avez été recruté par l’Union Africaine pour éteindre des foyers de tensions dans certains pays en conflits sur le continent. Le moins qu’on puisse dire est que vous êtes resté actif depuis que le pouvoir a changé de mains. Aujourd’hui, j’apprends de votre propre état major et de la coalition pour la défense de la démocratie au Bénin que vous tremblez toujours du désir de conquérir le pouvoir. Je suis muet d’étonnement et les regards froids des jeunes pèsent désormais sur votre nouvel engagement politique. Êtes-vous tenu de vous engager à nouveau en politique ? Vous auriez pu être emporté dans les flots de l’empoisonnement en 2012. L’avez-vous déjà oublié? Le Bénin passe avant tout, même avant votre propre vie, me répondriez-vous. J’en prends donc acte. Vous le savez! Beaucoup trop de promesses sont restées non tenues sous vos deux mandats. D’abord, l’affaire CEN-SAD. Dans ce scandale qui a porté un coup dur à l’éthique en 2007, vous avez promis de braquer le projeteur dans l’opacité ambiante de cette affaire pour que la vérité jaillisse sur le peuple. Mais neuf ans de pouvoir n’ont pas suffi à élucider ce mystère. Ensuite, le dossier ICC-services. Vous avez promis de faire payer les spoliés de cette affaire qui a mis à genou l’épargne nationale. C’est d’ailleurs, l’une des raisons fondamentales de votre réélection à la tête du pays en 2011. Vous êtes parti du pouvoir en 2016, mais la mélancolie est toujours le seul compagnon de ces milliers de personnes grugées. Enfin, le cadre du ministère de l’économie et des finances, porté disparu. Votre second mandat vous a offert l’opportunité de localiser Pierre Urbain DANGNIVO sur la terre ou dans les cieux, afin que chaque béninois puisse accepter la dure réalité quelque soit son visage. Mais des interrogations continuent de garder leur sève dans ce dossier jusqu’à aujourd’hui. En vous lançant à nouveau sur le terrain politique, avez-vous la certitude que le peuple béninois a l’élasticité de conscience nécessaire pour oublier tous ces engagements restés à l’étape de promesses ? Plus grave. Vous qui avez parcouru le monde, vous savez que dans beaucoup de démocraties modernes, les anciens chefs d’États sont souvent des personnalités neutres qui ne vivent que pour la paix et par la paix, loin des intrigues politiques. Au Bénin, il n’est pas un secret que tous les anciens présidents de la République, qui ont goûté à cette grâce avant vous, ont toujours eu, à des degrés différents, une position plutôt partisane. Il n’y avait encore que vous pour entrer dans la peau et dans le rôle de ce vrai médiateur, ce prédicateur de paix, arbitre des quiproquos de la République. De toute évidence, vous avez renoncé à ce rôle. Votre nouvel engagement en politique ne constitue t-il pas un risque pour le pays? Vous convenez avec moi qu’il n’y a que vous pour calmer ces inquiétudes et répondre à ces interrogations des jeunes. Je ne doute point. L’amour de la patrie est votre mobile. J’ai vu vos yeux couler des larmes à Djeffa, le redoutable bastion de l’opposition. Mais pour avoir fait la dure expérience pendant dix ans durant, vous le savez : l’improvisation en politique fragilise et rend stérile l’action. Pour ma part, je pense qu’il est urgent de donner à la jeunesse, des raisons valables pour qu’elle s’engage à nouveau à vos côtés. La dernière élection présidentielle vous a offert l’occasion de toucher du doigt que la carte politique du Bénin a entièrement changé de visage. Il y a bien des souvenirs qui traversent le temps et les ans. Et aujourd’hui, vous poursuivez encore un électorat qui, depuis 2016 n’est pas resté le même. Un électorat qui n’a peut-être pas changé devant les affres des réformes et de la souffrance. Vous me répondrez non! Le contexte n’est plus le même, me diriez-vous. Je vous donne raison. Les FCBE n’ont plus en renfort des partis politiques marchands d’illusions. Des partis politiques, grands de nom, mais que la cupidité, la trahison et les mauvais calculs politiques des leaders ont vidé de leurs militants. Suivez mon regard…! Il vous revient alors de convaincre. Les jeunes du Bénin que vous avez tant aimés, vous attendront sur ce terrain. Dans la 19ème circonscription électorale, l’attente est encore plus grandissante ! Je sais! Dans certaines circonscriptions électorales, la tâche vous sera plus aisée. Dans la 19ème, à laquelle j’appartiens, il n’est plus un secret que les traditionnels fiefs précieusement conservés depuis 1990 n’existent plus vraiment aujourd’hui. Le terrain de la conquête est plus que jamais ouvert. Vous pouvez saisir cette opportunité et amener les jeunes à revendiquer les mêmes ambitions que vous. Mais alors, je dois vous rappeler qu’aux temps forts du pouvoir, pendant que vous étiez encore le « Père de la Nation » vous n’avez jamais réussi à obtenir plus d’un siège sur les cinq en lice dans cette circonscription électorale. Aujourd’hui, vous n’avez plus le pouvoir d’Etat, la tâche sera sans doute beaucoup plus rude. Malgré tout, je sais que, quand on veut, on peut. Je reste aussi convaincu que chaque problème renferme les germes de sa propre solution. Vous pouvez donc réussir ce challenge si vous y déployiez une bonne artillerie politique. Alors, les jeunes vous attendent. Dans l’espoir que vous viendrez bientôt avec le gosier chargé d’explications, je vous prie Monsieur le Président, de continuer à garder à l’esprit dans vos calculs politiques, que la vie est un éternel compromis.

Cédric HOUNNOU,

Citoyen engagé,

Jeune Leader du Bénin (2016)

Bénin: Azannaï révèle trois supercheries que mijote la Rupture

« Je ne laisserai pas passer cela. Cela ne va se passer dans ce pays. On abuse pas d’une majorité », prévient-il.

Malgré son départ de la mouvance, le président du parti Restaurer l’Espoir semble être au parfum de tout ce qui se fait et se dit dans son ancien camp. En marge de la célébration des femmes du parti Restaurer l’Espoir dans le cadre de la Journée internationale de la femme, tenue ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic de Cadjèhoun, Candide Azannaï a révélé trois « manœuvres dangereuses » que mijote le camp de la Rupture.
Manassé AGBOSSAGA
Candide Azannaï n’est plus membre de la mouvance présidentielle, mais il sait tout ce qui s’y trame. Du moins à en croire ses révélations sur les manœuvres en cours dans le camp de la Rupture avec l’onction de leur « maître ».
« Actuellement il y a des réunions qui se tiennent, réunions parrainées par les ténors, les chantres de la Rupture…Nous suivons ces réunions. Nous avons parfois les comptes rendus de ces réunions. Certaines personnes qui participent à ces réunions dans le camp de la Rupture, au cœur de ce qu’ils appellent le BMP viennent spontanément nous informer. Nous avons aussi nos informateurs dedans », a d’abord confié l’ancien ministre de la défense.
« Trois pôles »
Dans ses confidences, Candide Azannaï a évoqué les pôles législatifs, la tension sociale et politique et enfin la diversion sur lesquels travaillent Patrice Talon et son écurie pour tromper la classe politique, et les travailleurs.
Dans son développement, le président du parti Restaurer l’Espoir a fait savoir que le pôle législatif comporte la prochaine Cour constitutionnelle, le code électoral, et la reforme du système partisan. Selon lui, le plan concocté est d’attendre l’installation de la nouvelle cour constitutionnelle en juin pour introduire au Parlement la reforme du code électoral et celle sur le système partisan. Candide Azannaï confie que l’objectif est de jouer sur la manipulation des hommes de l’institution.
Parlant du code électoral, l’ancien député de la 16è circonscription électorale évoque la Lépi, et rappelle qu’elle est le fruit du consensus. L’homme en profite pour fustiger le Ravip, le déséquilibre entre la minorité et la majorité, l’Ant, structure technique du Ravip, qui selon lui est détournée de son rôle pour servir de manipulation au niveau du Ravip, l’exploitation des informations de la Lépi, la non installation du Cos-lépi, la violation de la décision de la Cour constitutionnelle.
Sur la Reforme du système partisan, le président du parti Restaurer l’Espoir confie qu’elle sert de couvert pour poser des obstacles dans la création de partis politiques, et la représentativité du peuple au niveau du parlement. Il fait savoir que la stratégie est de corser les dispositions dans la création de parti, tant dans le nombre de membre fondateur que dans les dépenses financières. « Désormais les pauvres ne peuvent plus jouir du droit d’association politique. C’est un danger…Voilà ce qui concerne le volet législatif. Il s’agit d’un plan dangereux. L’objectif, c’est de détruire et d’assassiner le système partisan, d’empêcher que les partis politiques existent désormais. Ce n’est pas bon », dénonce t-il.
Abordant le 2è pôle, celui de la tension sociale et politique, Candide Azannaï a laissé entendre qu’il se mijote une « overdose de corruption » pour répondre à la résistance des syndicats, des travailleurs.
Enfin, sur le pôle de la diversion, l’ancien allié de Patrice Talon a annoncé que les acteurs de la Rupture prévoient une visite aux anciens présidents de la République dans la perspective de certains pactes, de certains actes occultes. Et là-dessus, il dit croire en la maturité des acteurs pour ne pas tomber dans ce piège. « Je veux croire et l’assurance que les gens ne sont pas dupes. Je veux croire et l’assurance qu’aucun plan politique ne réussit à 100% », lance t-il.
Mais si ces derniers se faisaient berner par ces manœuvres, Candide Azannaï rassure qu’il ne se fera pas avoir.

« Je ne laisserai pas passer cela. Cela ne va se passer dans ce pays. On abuse pas d’une majorité », prévient-il.
Agbonnon et son écurie sont donc avertis.

Visite de Talon à Houdégbé, lieux des rencontres du Bmp, … : Azannaï met tout à nu

En bon ancien ministre de la Défense, l’homme a, semble t-il, installé un dispositif qui lui permet d’être informé de tout ce qui se fait dans le camp de la Rupture…

Si Patrice Talon et son clan pensaient mijoter en cachette leur stratégie politique pour gagner du terrain, c’est peine perdue. La faute, à leur ancien allié, Candide Azannaï. En bon ancien ministre de la Défense, l’homme a, semble t-il, installé un dispositif qui lui permet d’être informé de tout ce qui se fait dans le camp de la Rupture. Et face aux femmes du parti Restaurer l’Espoir ce dimanche 8 avril 2018 à Majestic, Candide Azannaï a dévoilé quelques secrets du camp présidentiel.
Dans ses révélations, le président du parti Restaurer l’Espoir a confié que la première rencontre pour asseoir l’idée de création d’une alliance politique unique s’est tenue à Cotonou avec la participation du leader de la mouvance.
« Ils se sont réunis chez un homme politique dans la zone du collège père Aupiais… Leur maitre aussi est venu », révèle d’entrée de jeu Candide Azannaï.
Il poursuit et fait savoir que cette rencontre a accouché d’une souris. A en croire ses confidences, l’idée de la constitution d’une seule alliance du côté de la mouvance n’a pas fait l’unanimité.
Ce « désarroi » explique t-il a d’ailleurs conduit à l’organisation de plusieurs réunions. S’il n’a pas précisé sur le leader de la Rupture a pris part à toutes ces rencontres, Candide Azannaï a confié que ces nombreuses réunions sont en train d’aboutir à l’idée de la constitution de quatre alliances. Mais là encore, toute semble ne pas encore clair. Et à en croire ses propos, ces différents désaccords ont amené le chef de l’Etat à rendre visite à un de ses alliés.
Selon les confidences de l’ancien ministre de la Défense, la visite de Patrice Talon à Octave Houdégbé, qu’il a pris soin de ne pas les nommer, est loin d’être une visite de courtoisie.
A en croire les révélations de Candide Azannaï, le tête-à-tête entre les deux hommes il y a quelques semaines est pour tenter de calmer les divergences politiques au sein du Bmp.
«… Ce qui a amené leur maître à aller rendre visite à un député âgé qui serait dans la région Ouidah- Kpomassè », déclare t-il.
En attendant que ses tractations n’aboutissent, Candide Azannaï affiche sa sérénité à obtenir les informations.
« Même s’ils font des enquêtes, ils ne trouveront jamais ceux qui m’informent. Je serai toujours informé en temps réel… Nous les suivons », rassure t-il.
La tope, s’il y en avait vraiment, peut donc continuer à afférer Candide Azannaï.
Manassé AGBOSSAGA

Cédric Hounnou à Adrien Houngbédji : « Vous avez cette particularité de ne pas voir venir l’échec»

je ne suis pas fier de vous…

Les députés reprennent le chemin des classes ce lundi 9 avril 2018 pour le compte de la 1ère session ordinaire de l’année. Pour leur président, Me Adrien Houngbédji,  il faudra plus que de l’énergie pour trouver le moral pour diriger avec sérénité les travaux. La faute au jeune leader Cédric Hounnou qui est venu rajouter aux nombreux soucis du président de l’Assemblée nationale.  

A travers  une lettre ouverte, le jeune leader a exprimé sa déception vis-à-vis du président des Tcoko-Tchoko. Dans un langage de vérité, Cédric Hounnou a prévenu Adrien Houngbédji, qui selon lui à la  particularité de ne pas voir venir l’échec, de l’ouragan qui se prépare dans le ciel Prd.

Nous vous proposons l’intégralité de sa lettre ouverte, qui n’est pas loin d’un réquisitoire.

 

Cotonou, le 06 avril 2018 Cédric HOUNNOU 96689390 hcedric99@gmail.com

A Monsieur Adrien HOUNGBEDJI, Président du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) Objet : Lettre ouverte

Monsieur le Président,

Quarante longues années me séparent de vous. J’aurais voulu célébrer dans cette lettre, le demi-siècle que vous avez consacré à la vie politique et sociale du Bénin. J’aurais voulu vous écrire pour vous souhaiter repos et tranquillité dans votre retraite politique. J’aurais voulu vous signifier combien de fois, grâce à l’engagement des hommes comme vous, je suis aujourd’hui saturé de démocratie, de liberté, d’emploi, d’infrastructures…, de développement. Hélas, vous demeurez toujours conquérant et la retraite vous fuit. Je viens alors vous prévenir de l’inévitable orage qui s’annonce dans le ciel du Prd, votre plus grande fierté. Je viens, par ailleurs vous dire, à mon corps défendant, que je ne suis pas fier de vous.

Vous avez cette particularité de ne pas voir venir l’échec politique. Ce trait distinctif vous caractérise depuis bien des décennies. Souvent, vous vous retranchez dans vos souvenirs glorieux sans prendre conscience du paysage politique qui se mue. Pendant que les jeunes de la 19ème circonscription électorale se bousculent aux portes des nouveaux partis politiques en plein essor dans votre « insaisissable bastion », vous continuez de croire, dur comme fer, qu’il suffit d’offrir des joies éphémères à cette jeunesse pour qu’elle se dresse derrière le Prd. Les jeunes parlent de chômage, vous parlez de concert ; ils parlent de misère, vous parlez de wifi. Quelle escalade dans l’erreur !

« L’étranger ne détache pas une chèvre de la maison », dit-on. Mais je suis au regret de vous confirmer que vous perdez assurément le contrôle de vos fiefs traditionnels. Les joutes électorales qui avancent à grands pas risquent d’être à nouveau, une énorme déception pour le Prd et vous.

Votre inconstance politique au goût amer de trahison est l’une des raisons sérieuses de cette situation. Je ne remonterai pas très loin dans le temps. Le spectacle de votre revirement au lendemain de la dernière élection présidentielle est loin d’être un exemple pour les jeunes. Vous me diriez que Lionel ZINSOU est un agneau immolé sur l’autel du mauvais calcul politique et du matériel. Je vous rétorquerai que vous avez mis ainsi des milliers, jadis inconditionnels du Prd, sur le chemin d’un aller sans retour dont les premiers effets vous attendent en 2019. Je ne vous apprends rien. Vous savez que la jeunesse a entièrement déserté votre corps. Avez-vous encore la force nécessaire pour porter le poids de la désillusion et du naufrage électoral qui se dressent devant le Prd? Que la santé vous habite!

Et puis, votre soumission aveugle! Votre dernier rempart reste le Président de la République. A 76 ans révolus, vous semblez ne pas comprendre que le bel âge a ses exigences et que le désaccord ici peut être une chance ailleurs. Vous restez collé au pas du chef de l’État comme une ombre. Rappelez-vous de votre discours en ce début d’année 2018 à la présentation des vœux des présidents des institutions de la République au chef de l’État? Rappelez-vous de vos récents agissements vis-à-vis des députés de la minorité parlementaire? Quelle démesure dans la docilité!

Plus grave, la postérité. Vous avez exercé votre emprise sur les jeunes encore fidèles aux idéaux du Prd. Vous êtes leur modèle, ils le revendiquent. Vous avez réussi à les transformer en un autre de vous-même, qui une fois aux affaires exposent avec beaucoup d’arrogance la médiocrité de leur gouvernance. Quel exploit de votre part! Je pense avec beaucoup plus d’émotion à Sèmè-Podji et à Porto-Novo.

« Un vieil homme est toujours gêné quand on parle d’os desséchés » dit l’adage. Dans l’espoir que vous serez donc saisi d’un sursaut d’orgueil pour ne pas laisser votre mauvaise réputation grandir comme un feu de brousse sous l’harmattan, je vous prie Monsieur le Président de vous apprêter à affronter le déluge.

Cédric HOUNNOU,

Citoyen engagé,

Jeune Leader du Bénin (2016)

Législatives 2019/16è circonscription: Les challengers de Nourou-Dine Saka Saley se font désirer

Il est pour l’heure le seul candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. A travers une chaîne de télévision en ligne, Nourou-Dine Saka Saley a affiché en premier ses intentions de siéger à l’hémicycle.  Si la volonté de l‘ancien conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané de figurer parmi les 83 députés de la prochaine législature est connue, celle des autres prétendants reste un mystère…

Premier candidat déclaré aux élections législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale, Nourou-Dine Saka Saley continue d’attendre ses potentiels challengers. A moins d’un an de l’échéance, les adversaires du fondateur du mouvement ‘‘Troisième voie’’ se font toujours désirer.

Manassé AGBOSSAGA

Il est pour l’heure le seul candidat déclaré aux législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale. A travers une chaîne de télévision en ligne, Nourou-Dine Saka Saley a affiché en premier ses intentions de siéger à l’hémicycle.  Si la volonté de l‘ancien conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané de figurer parmi les 83 députés de la prochaine législature est connue, celle des autres prétendants reste un mystère. Plusieurs semaines après  l’annonce de la candidature du fondateur du mouvement ‘‘Troisième voie’’, aucun challenger ne s’est déclaré. Les potentiels candidats préfèrent jouer les prolongations. Les uns et les autres préfèrent prendre le temps de mieux s’organiser sur le terrain. La priorité est semble t-il accordée aux déclarations de soutien des actions du chef de l’Etat, aux dénonciations des actions du pouvoir en place, aux meetings, aux parrainages des activités, à la mise sur pied des mouvements ou partis politiques, …Pendant ce temps, le suspense reste entier sur l’identité des adversaires de NDSS, comme on l’appelle affectueusement.

Pour le président du mouvement ‘‘Troisième voie’’, il faudra alors peaufiner sa stratégie dans l’imagination. Dans ce sens, la stratégie pourrait se faire en premier avec les habitués au rendez-vous. Comme dans un langage mathématique, les premières équations pourraient être : Candide Azannaï du parti Restaurer l’Espoir, Joseph Djogbénou du parti Alternative Citoyenne,  Rosine Soglo du parti la Renaissance du Bénin, Léhady Soglo, du parti la Renaissance du Bénin. Toujours dans ce sillage, Nourou-Dine Saka ne manquera pas de mettre sa stratégie avec les potentiels candidats des Forces cauris pour un Bénin émergent, du Parti du renouveau démocratique, de l’Alliance pour un Bénin triomphant, …

Ensuite, il y aura sans doute la stratégie basée sur l’hypothèse  des nouveaux venus.  Ceux qui comme lui vont tenter pour la première fois l’aventure des législatives. Dans ce sillage, NDSS  suivra certainement de près  les mouvements de Léonce Houngbadji, président du Parti pour la libération du peuple, de  Donklam Aballo, membre du néo parti Union sociale libérale, de Gatien Adjagboni, avec son creuset MITCHITE,…

C’est dire que même dans l’incertitude, le fils de l’ancien ministre de l’agriculture du Feu général Mathieu Kérékou dispose des cartes d’appréciation.

Nourou-Dine Saka Saley: « Nous souhaitons incarner une nouvelle manière de faire la politique »

J’ai plutôt souvenir que le magazine Jeune Afrique a dit que Monsieur Olivier Boko était plutôt proche de mon feu père Monsieur Saka Salay Gani. Moi je suis Nourou-Dine Saka Saley.  Donc dire que je suis très proche de Monsieur Olivier Boko, c’est comme si j’usurpais la relation de proximité certaine et évidente que toute le monde connaissait entre mon feu  père et Monsieur  Olivier Boko. Olivier Boko était effectivement du vivant de mon père l’une des rares personnes qui venait à notre domicile sans rendez-vous. Aujourd’hui je ne renie pas ma relation avec Monsieur Olivier Boko, mais je pus vous dire sans crainte aucune que si vous avez la possibilité de lui demander ce que je suis …

Premier acteur politique a déclaré sa candidature pour les législatives de 2019 dans la 16è circonscription électorale, Nourou-Dine Saka Saley  rassure que sa    décision n’est pas le  fruit du hasard. Dans un entretien accordé à nos confrères de Radio Waka Waka, NDSS, comme on l’appelle affectueusement a fait savoir que cette candidature est le résultat du calendrier électoral, mais aussi et surtout d’une volonté d’incarner une nouvelle manière de faire la politique. Et là-dessus, l’ancien Conseiller du ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané refuse de  situer son mouvement politique ‘‘Troisième voie’’ dans la mouvance ou dans l’opposition. L’autre chose qu’il a également refusé dans cet entretien ici transcrire par votre blog Kpakpato Médias, c’est de ne pas renier  ses  relations avec l’homme d’affaires Olivier Boko, même s’il a tenu à préciser quel type de relation il entretient avec ce dernier. Lisez plutôt !

 

 Nourou-Dine Saka Saley, avez-vous un parti politique ?

Nous sommes dans la constitution d’un creuset politique que nous voulons le plus large possible.  Donc pour éviter de nous fermer et pour ouvrir les bras au plus grand nombre, nous sommes pour le moment une agglomération de mouvement politique. Nous nous inscrivons dans la réflexion et dans le respect de la reforme du système partisan actuellement en cours dans le pays. Nous avons voulu partir sur la base de mouvement politique pour marquer une certaine indépendance dans l’initiative que nous portons, mais aussi marquer une certaine pluralité de courant politique au sein du creuset que nous souhaitons le plus grand possible. Donc si la reforme du système partisan se fait dans les délais consensuels, nous sommes évidemment prêts à respecter les nouvelles conditions qui seront fixées dans le cadre de cette reforme du système partisan.

Pourquoi candidat aux législatives ?

Alors,  ce n’est pas un pur hasard.  C’est plutôt le calendrier électoral qui l’impose comme cela. Nous avons successivement s’il n’y a pas de chamboulement particulier,  les élections législatives en 2019, les communales et les municipales en 2020  et la présidentielle en 2021. C’est dire déjà que nous ne sommes pas effrayés par l’une quelconque des élections, puisque la plupart des personnes qui sont présentes dans le groupe, nous avons des candidats qui sont déjà des élus communaux, des candidats qui ont déjà eu une expérience législative, des candidats  qui ont déjà eu pour certains  une expérience d’une candidature à la présidentielle. Donc c’est vous dire que nous serons non seulement présents aux élections de 2019,  mais à toutes celles qui suivront par la suite.

Nourou-Dine Saka Saley, mouvance ou opposition ?

Votre question est un peu réductrice,  parce qu’elle nous amène en fait à vous répondre de manière émotionnelle, à vous dire si nous constituons un bloc politique dans le sens de nous inscrire dans cet antagonisme actuellement ambiant, c’est-à-dire mouvance ou opposition. Nous sommes beaucoup plus ambitieux que cela. Nous nous dirigeons vers quelque chose de nouveau.  Nous souhaitons incarner une nouvelle voie, une nouvelle manière de faire la politique qui ne s’inscrit pas forcément dans les antagonismes actuels. Donc l’essence première d’un parti politique, d’un creuset politique est de réfléchir à des solutions futures et à des solutions pérennes et durables dans le cadre de la construction de notre Nation. Donc nous demander  aujourd’hui si nous nous inscrivons dans la  mouvance ou l’opposition, c’est un peu nous demander si nous signons déjà notre certificat de décès  une fois que les bipolarismes actuels ambiants vont s’estomper,  alors que nous nous inscrivons plutôt dans une option beaucoup plus durable de la chose politique.

Etes- vous prêt pour cette rude bataille de Cotonou ?

Rude bataille de Cotonou, c’est un peu comme pour dire qu’il n’y a que à Cotonou, les élections législatives sont délicates. Elles sont délicates partout.  Il n’y a pas de bataille plus ou moins gagnée à l’avance dans aucune des circonscriptions. Mais pour le moment,  je me retrouve un peu seul sur l’échiquier politique,  parce que je n’ai pas encore entendu de déclarations d’intentions de  candidature à Cotonou.  Donc la bataille  n’est pas encore lancée,  même s’il ne faut pas parler en termes de belligérant ou en termes d’adversité.   Et c’est dans ce sens que j’appelais toutes les personnes qui estiment pouvoir apporter   quelque chose de constructive dans le débat politique et dans la conduite de nos affaires publiques à s’engager et à permettre en fait aux populations d’avoir les meilleures possibilités de choix parce que plus nombreux nous serons à proposer une offre de qualité et meilleurs seront les choix des populations, pour que la représentation nationale ne soit plus le spectacle désolant auquel nous assistons depuis quelque temps où on sent qu’il y a un déphasage entre les aspirations des populations et la qualité des représentants que nous avons à l’Assemblée nationale.

Nourou-Dine Saka Saley, très proche de Olivier Boko comme insinué par Jeune Afrique ?

J’ai plutôt souvenir que le magazine Jeune Afrique a dit que Monsieur Olivier Boko était plutôt proche de mon feu père Monsieur Saka Salay Gani. Moi je suis Nourou-Dine Saka Saley.  Donc dire que je suis très proche de Monsieur Olivier Boko, c’est comme si j’usurpais la relation de proximité certaine et évidente que toute le monde connaissait entre mon feu  père et Monsieur  Olivier Boko. Olivier Boko était effectivement du vivant de mon père l’une des rares personnes qui venait à notre domicile sans rendez-vous. Aujourd’hui je ne renie pas ma relation avec Monsieur Olivier Boko, mais je pus vous dire sans crainte aucune que si vous avez la possibilité de lui demander ce que je suis pour lui, il vous dira que je suis comme il a l’habitude de dire affectueusement son petit frère, mais aussi son fils.  Donc je me considère comme tel et il vous dira aussi avec fierté que j’ai respecté les consignes qui étaient les leurs, de mon père et de lui-même,  qui étaient de ne compter sur personne dans l’accomplissement de nos objectifs, de ne compter sur personne d’autre que nous-mêmes. Il sera fier de vous dire aujourd’hui que Nourou-Dine Saka Saley ne l’appelle éventuellement que pour prendre des nouvelles de lui-même, de sa femme et de ses enfants, au-delà de ce tout le monde pourrait penser comme étant des possibles demandes de faveur tout azimuts.

Réalisation : Radio Waka Waka

Transcription: Manassé AGBOSSAGA/ Kpakpato Médias

Adolphe Codo, Porte-parole du FS: « Le Front Souverain ne fait allégeance à aucun parti politique »

Un nouveau parti politique sur l’échiquier national. Son nom : le Front Souverain (FS). Mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars au Centre de promotion de l’artisanat, le FS se définit comme un parti qui n’appartient à aucune obédience politique, et qui surtout entend promouvoir la souveraineté du Bénin à travers ses langues endogènes, sa monnaie et son  armée. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos de Adolphe Codo…

Un nouveau parti politique sur l’échiquier national. Son nom : le Front Souverain (FS). Mis sur les fonts baptismaux ce samedi 3 mars au Centre de promotion de l’artisanat, le FS se définit comme un parti qui n’appartient à aucune obédience politique, et qui surtout entend promouvoir la souveraineté du Bénin à travers ses langues endogènes, sa monnaie et son  armée. C’est du moins ce qu’il faut retenir des propos de Adolphe Codo, qui  en marge du congrès, a indiqué à Kpakpato Médias, que la vision du  Front Souverain reste  le LMA, à savoir notre Langue, notre Monnaie, notre Armée.

 

Kpakpato Médias: Adolphe Codo, vous êtes le Porte-parole du Front Souverain, qui en ce samedi 3 mars 2018 tient son congrès constitutif. Dîtes-nous quelle est la vision votre parti ?

Adolphe Codo: C’est la vision LMA, qui veut dire, notre Langue, notre Monnaie, notre Armée. En naissant, le Front souverain,  c’est fixer un objectif, un idéal à atteindre qui est fondé sur le passage de la langue française à nos langues endogènes, comme langue nationale unique de notre pays le Bénin d’abord,  et pourquoi pas des autres pays d’Afrique noir.  Nous estimons qu’un pays ne peut se développer que sur la base de ses langues endogènes. La langue française est un frein au développement de notre pays le Bénin et aussi des pays francophones. Nous le clamons haut et fort et nous en sommes convaincus.

Après la Langue,  il y a la Monnaie, la Monnaie, c’est le sang qui circule dans les veines d’un pays. Nous ne pouvons pas avoir un corps et être transfusé par le sang de quelqu’un d’autre qui passe par nous.  Donc nous sommes malades, c’est pourquoi le Bénin est malade.

A part ça,  nous estimons que demain l’Afrique doit se mettre ensemble pour créer son Armée continentale,  dotée de son industrie. Nous avons toutes les matières premières possibles. Nous avons les talents qu’il faut, les intellectuels capables de le faire, les artisans, les génies qu’il faut pour bâtir une Afrique qui sera dotée de son armée pour se protéger. Donc tout ça, c’est à notre portée.  C’est pour ça que notre vision s’appelle LMA. C’est le but vers lequel nous allons. C’est pour ça que nous luttons politiquement. Et c’est ça que nous sommes venus proclamer aujourd’hui.

Quelle est la position du Front Souverain sur l’échiquier politique national ?

Nous disons toujours le Front souverain est le Front Souverain. Le Front Souverain ne fait allégeance à aucun parti politique,  puisque nous disons que depuis 1960 nous n’avons vu aucun parti qui est réellement défendu la souveraineté de notre pays. Par conséquent,  si à défaut d’avoir trouvé ces partis parmi les dizaines, les centaines de partis qu’il y a dans le pays, nous décidons de créer celui-ci, c’est bien parce qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a quelque chose que les autres ne font pas et que nous avons décidé de faire. C’est le LMA que personne n’a fait, que personne ne fait,  mais qui est le vrai problème du sous-développement, le vrai frein du développement de notre pays. Nous ne faisons partie d’aucune mouvance, nous ne faisons allégeance à aucun baron politique quel qu’il soit, à aucun baron financier. Nous sommes le Front Souverain et, nous restons le Front Souverain.

Un mot sur la reforme du système partisan qui est actuellement en cours ?

Non ! Pour se réunir, il faut le faire d’abord sur des bases claires. Il ne faut pas se réunir en club politique pour partager un gâteau, comme c’est le cas depuis 1960 où  à chaque fois  qu’il y a eu des élections.
Vous avez vu quand Talon a été élu tout le monde est parti de son côté.  Quand Yayi Boni était là,  ils étaient tous avec lui.  Qu’est ce que vous voulez changer maintenant en disant qu’il y a regroupement des partis, c’est du bluff.  C’est de l’hypocrisie. C’est du mensonge. C’est de la duperie. Nous,  on ne joue pas dans ce jeu là. Nous restons le Front Souverain. Tous les partis n’ont qu’à s’unir,  et nous on reste à côté. Nous n’avons pas le même message.

Je vous remercie !

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Avec ses 13 propos : Gbadamassi a fait danser Takou, taclé Atao et Yayi

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, …

Les députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) ont effectué ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la plage de Cotonou leur rentrée politique. Et pour ce début des classes, le ‘‘Professeur de sciences politique’’ s’est illustré comme à l’accoutumée dans ses déclarations ironiques. De sa prise de parole alors qu’il n’était pas annoncé dans le protocole, aux descentes politiques de l’ancien président de la République, Boni Yayi en passant par les déboires de son collègue, Mohamed Atao Hinnouho, Rachidi Gbadamassi  a fait marrer et danser le très célèbre journaliste Aboubakar Takou,  et une bonne partie des journalistes présents. Kpakpato Médias revient sur ses 13 propos chics-chocs.

1)

« En venant ici aujourd’hui,  je n’avais pas l’intention de prendre la parole,  mais comme le coordonateur a insisté et comme je ne veux pas faire preuve d’indiscipline politique,  je vais juste placer un petit mot »

2)

« Nos amis  d’en face confond (ici le professeur politique a oublié ses notes de conjugaison) la foule et le peuple. C’est la foule manipulée qui est contre les reformes. Le peuple béninois, le peuple souverain est pour les reformes »

3)

« La voie royale pour accéder à la magistrature suprême est la voie des urnes. L’insurrection populaire n’aura pas lieu, parce que le peuple béninois est un peuple mature »

4)

« Nous avons la ferme conviction que le président Patrice Talon va étonner positivement le Bénin et le monde  à travers ses reformes. La femme lorsqu’elle est enceinte, elle éprouve la tristesse, elle sent les douleurs mais après l’accouchement,  elle est heureuse  parce qu’un beau bébé est né. C’est ça les reformes ».

5)

« Actuellement le président Patrice Talon respecte le principe de la séparation de pouvoirs. Ce n’est pas Patrice Talon qui arrête. Patrice Talon mène la lutte contre la corruption d’une manière légale ».

6)

« Le dossier ‘‘Atao Gate’’ a commencé au moment où il était dans la mouvance présidentielle. C’est parce qu’il n’a pas de solution qu’il a migré vers l’opposition, pensant que c’était une couverture. Mais l’opposition n’est pas une couverture. Le problème de faux médicament est un problème de santé publique. C’est un problème d’image pour notre pays. Nous n’avons pas dit que notre collègue Atao est complice ou est coupable, seule la justice béninoise peut le démontrer ».

7)

« Au temps de Yayi Boni dans le dossier PPEA 2, moi j’étais mouvancier de bon teint et j’ai combattu farouchement la levée d’immunité de Kassa, parce que je savais que c’est un faux dossier monté pour finir avec un potentiel candidat ».

8)

« Le parlement béninois n’est pas un parlement de caisse de résonance. Le parlement béninois n’est pas un parlement aux ordres.  Nous votons selon notre intime conviction. Nous ne votons pas par pression. Nous ne sommes pas des manipulés ».

9)

« Aujourd’hui quand vous voyez les députés au Parlement, en tout cas quand on prend le président Houngbédji, Amoussou, Idji et consorts,  Nago, quand on parle de l’expérience parlementaire, on ne peut plus nous dire que nous sommes des petits parlementaires. Ça c’est une réalité indéniable ».

10)

« Nous devons voter une loi à l’Assemblée nationale pour interdire que tout juge doit être récusé.  Tout juge qui va juger les députés va être récusé parce qu’il s’agira d’un règlement de compte ».

11)

« On en veut à Patrice Talon parce que Patrice Talon veut lutter contre la corruption,   et la lutte contre la corruption, nous devons aller  loin ».

12)

« Nous n’avons pas peur des débats. Invitez les députés de la minorité, invitez les députés de la majorité pour les débats, nous nous voulons des débats contradictoires ».

13)

« C’est le vrai peuple qui avisera.  Ce n’est pas la foule. On attend en 2019 pour savoir qui a le peuple avec lui ».

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Grève: L’Intersyndicale de la maternelle et du primaire durcit le ton

Mauvaise nouvelle pour les élèves et parents d’élèves ! L’ Intersyndicale de la maternelle et du primaire (IMP) vient de durcir le ton. En assemblée générale ce mardi 27 février à la salle polyvalente de l’EPP Kandevié à Porto-Novo, l’IMP a décidé de passer à 96 heures de grève dès le mardi 6 mars. A en croire le communiqué qui informe de cette décision à l’issue de l’assemblée générale,  la non satisfaction des revendications…

Mauvaise nouvelle pour les élèves et parents d’élèves ! L’ Intersyndicale de la maternelle et du primaire (IMP) vient de durcir le ton. En assemblée générale ce mardi 27 février à la salle polyvalente de l’EPP Kandevié à Porto-Novo, l’IMP a décidé de passer à 96 heures de grève dès le mardi 6 mars. A en croire le communiqué qui informe de cette décision à l’issue de l’assemblée générale,  la non satisfaction des revendications. Face à cela et malgré la menace des défalcations déjà opérées, les éducateurs, instituteurs ont décidé de poursuivre la paralysie. C’est dire que les congés se prolongeront pour les élèves.

Manassé AGBOSSAGA

Politique: Les députés du BMP justifient leur soutien à Talon

On en sait un peu plus sur les raisons du soutien des députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) aux actions du président de la République. Face aux hommes des médias ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la Plage de Cotonou, Jean-Michel Abimbola, Orden Alladatin, Gérard Gbénonchi, Boniface Yèhouétomè, Louis Vlavonou, Gilbert Bangana,  principaux conférenciers ont donné les raisons du mariage BMP-Patrice Talon…

On en sait un peu plus sur les raisons du soutien des députés du Bloc de la majorité parlementaire (BMP) aux actions du président de la République. Face aux hommes des médias ce mardi 27 février 2018 à l’hôtel Azalaï de la Plage de Cotonou, Jean-Michel Abimbola, Orden Alladatin, Gérard Gbénonchi, Boniface Yèhouétomè, Louis Vlavonou, Gilbert Bangana,  principaux conférenciers ont donné les raisons du mariage BMP-Patrice Talon.

Manassé AGBOSSAGA

C’est à travers une sortie médiatique sous le sceau de rentrée politique du BMP que  Jean-Michel Abimbola et les siens ont justifié le soutien de  61 députés aux actions du chantre du Nouveau départ. Dans une déclaration liminaire lue par leur coordonateur, Jean-Michel Abimbola, les députés du BMP ont salué la rigueur, l’audace et la ténacité qui caractérisent le style Talon. Et à en croire le coordonateur du BMP, ce style a tôt fait de produire des résultats dans tous les secteurs en bientôt deux ans de gestion du pouvoir.

Jean-Michel Abimbola cite entre autres  « l’effort  d’assainissement des finances publiques, la fin des délestages,  l’effectivité de la mise en place et le fonctionnement des cantines scolaires, la mise à disposition et à bonne date des subventions aux établissements scolaires, le recrutement de 77 magistrats actuellement en formation, de 100 greffiers en cours de recrutement,  , le repositionnement de notre pays le Bénin comme une destination touristique,   la sécurité sur le corridor béninois, le dédommagement en vue du démarrage effectif des travaux de construction de l’aéroport de Glo-Djigbé, le démarrage et la poursuite de plusieurs axes routiers dont l’axe Porto-Novo/ Missérété. Et de lancer « Talon rentrera dans l’histoire »

Loin de cette certitude du succès de  l’actuel locataire de la marina, les députés du BMP ont,  au cours de leur rentrée politique sous le thème ‘‘Engagés avec le président Talon pour des reformes majeures qui transforment qualitativement notre pays »,  abordé les questions  de la non installation du Cos-Lépi, de la demande de levée d’immunité parlementaire à certaines personnalités politiques, du retrait du droit de grève à certaines corporations, de la proposition de loi sur la reforme du système partisan. Et ici, les honneurs sont revenus aux députés Gérard Gbénonchi, et Gilbert Bangana sur la question du Cos-Lépi, à Orden Alladatin sur  la levée d’immunité parlementaire, à Louis Vlavonou sur le retrait du droit de grève et enfin à Boniface Yèhouétomè sur la reforme du système partisan. Sur ces différentes questions, les conférenciers ont tenté de justifier la bonne foi  des députés du BMP, et au passage essayé de mettre un terme aux intoxications.

La réplique des députés de la minorité ne tardera pas sans doute.