Bénin: Vers la validation du nouveau guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles

L’hôtel Azalaï a abrité l’atelier de validation du guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, ce jeudi 31 octobre 2019. Les assises qui réunissent les acteurs du ministère du plan et du développement, de la direction générale de la politique du développement, de la direction du budget, du Programme des nations unies pour le développement et autres ouvriront, sans doute, la voie à la validation du nouveau guide.

L’hôtel Azalaï a abrité l’atelier de validation du guide méthodique d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, ce jeudi 31 octobre 2019. Les assises qui réunissent les acteurs du ministère du plan et du développement, de la direction générale de la politique du développement, de la direction du budget, du Programme des nations unies pour le développement et autres ouvriront, sans doute, la voie à la validation du nouveau guide.

Manassé AGBOSSGA

Vue partielle des participants

Ouvrant le bal des allocations, le directeur général des politiques de développement a  confié que cet atelier constitue l’aboutissement d’un long processus démarré en 2014, celui de l’actualisation du guide d’élaboration des politiques et stratégies sectorielles, instauré par le ministère du plan et du développement depuis 2009 au profit des acteurs de la chaîne « planification, programmation,  budgétisation,  suivi évaluation ».  Magloire Aguèssi a ensuite fait savoir que la direction générale des politiques de développement et la direction générale du budget ont travaillé main dans la main avec l’appui technique et financier  du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) pour assurer un arrimage parfait  entre les stratégies formulées en amont,  et le cadre budgétaire retenu plus bas.

De quoi amener le  directeur de cabinet du ministre du plan et du développement a remercié les partenaires, techniques et financiers en particulier le Pnud  pour leur accompagnement dans le processus de finalisation du présent guide.

Rufino d’Alméida a ensuite  précisé que le « nouveau guide complète et enrichit considérablement le précédent en mettant l’accent sur une démarche administrative  inclusive et participative.  Il a ajouté que le nouveau guide prend en compte les grandes phases de l’élaboration des politiques et prévoit les boites à outils pour orienter la prise en compte des dimensions transversales à toutes les étapes du processus.

Selon lui, ce guide révisé constitue donc désormais  un outil important au service  des personnes physiques et morales responsables de l’élaboration des politiques publiques et celles chargées des activités opérationnelles au sein des différences structures et institutions de l’administration publique.

Rufino d’Alméida a annoncé que les prochaines étapes seront consacrées à son appropriation.

C’est dire que le chronogramme est bien défini !

Paul Hounkpè: « La lutte ne fait que commencer »

A ceux qui évoquent un deal entre Paul Hounkpè et Patrice Talon, le secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent nie cette accusation. Mieux, il réitère la détermination de son camp à faire plier le chef de l’Etat.

A ceux qui évoquent un deal entre Paul Hounkpè et Patrice Talon, le secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent nie cette accusation. Mieux, il réitère  la détermination de son camp à faire plier le chef de l’Etat. En effet, face à la presse ce jeudi 31 octobre 2019,  Paul Hounkpè a laissé entendre que le combat, après la reconnaissance juridique du parti n’est qu’ à sa phase préliminaire.  « La lutte ne fait que commencer », lance t-il.

Le secrétaire exécutif national du parti FcBe, reconnu par  Sacca Lafia invite dans ce sens les militants à se tenir prêts pour les consignes à venir. « Nous leur disons d’être prêts pour les mots d’ordre qui leurs seront donnés ».

En attendant, il invite ces derniers à la mobilisation et à la sérénité.

Comédie ou Sincérité?  A chacun, son appréciation.

Mises en garde

En outre, les responsables du parti Forces cauris pour un Bénin émergent ont prévenu les députés contre  toute révision non consensuelle de la constitution. A travers une déclaration de presse lue par l’honorable Garba Yaya, les FcBe ont mis en garde les députés contre tout passage en force dans le dessein de confiscation du pouvoir.

Théophile Yarou, Paul Hounkpè, Idrissou Bako, Garba Yaya et consorts ont suggéré au chef de l’Etat de prioriser la mise en œuvre des mesures d’apaisement avant toute autre mesure au nom de la paix et de l’unité nationale.

Talon et ses députés n’en ont visiblement pas tenu compte.

Manassé  AGBOSSAGA

Loi d’amnistie/Dégel de la crise : Six demandes d’Amnesty international Bénin à Talon, Vlavonou, …

Le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin s’est prononcé sur la loi d’amnistie que s’apprête à voter les députés à l’occasion d’une conférence de presse dans la matinée de ce mardi 29 octobre 2019 au siège de l’institution. Fidèle Kikan a insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les violations des droits humains pendant la période électorale, élément indispensable d’une sortie de crise…

Le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin s’est prononcé sur la loi d’amnistie que s’apprête à voter les députés  à l’occasion d’une conférence de presse dans la matinée de ce mardi 29 octobre 2019 au siège de l’institution. Fidèle Kikan a  insisté sur la nécessité de faire la lumière sur les violations des droits humains pendant la période électorale, élément indispensable d’une sortie de crise.

Fidèle Kikan

Dans ce sens, il a, au nom d’Amnesty international Bénin, adressé six demandes  aux autorités béninoises pour le dégel de la crise. Fidèle Kikan a notamment cité la  « garantie d’une enquête transparente et indépendante sur les violences électorales comme l’a promis le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique », la « garantie d’une justice pour les victimes des  violations de droits humains », la  « réaffirmation de l’engagement de l’Etat au sujet de la lutte contre l’impunité et les immunités abusives », la «  libération des personnes arrêtées arbitrairement et détenues dans les cadres des manifestations liées au processus électoral », le « respect de la recommandation du comité des nations unies sur la torture au sujet de la répression des manifestants de mai à Cotonou et de l’usage excessif de la force ayant entraîné des morts », et « l’introduction d’une clause d’exclusion de la loi d’amnistie des violations liées aux droits humains ».

Patrice Talon, président de la République et Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, les plus concernés par cette requête apprécieront !

Manassé AGBOSSAGA

Loi d’amnistie pour le dégel de la Crise: Amnesty international Bénin dit oui, mais…

Amnesty international Bénin s’invite au débat lié au vote d’une loi d’amnistie pour tenter de sortir de la crise électorale. Face aux hommes des médias, ce mardi 29 octobre, le directeur exécutif de la section béninoise s’est prononcé sur le sujet, soulignant au passage la position d’Amnesty international Bénin et les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Le Directeur exécutif d’Amnesty International Bénin a animé une conférence de presse au siège de l’institution à Cotonou, ce mardi 29 octobre 2019. Fidèle Kikan est revenu sur la proposition de loi d’amnistie pour sortir de la crise électorale. Le conférencier a notamment insisté sur la position d’Amnesty international Bénin et souligné les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Manassé AGBOSSAGA

Amnesty international Bénin s’invite au débat lié au vote d’une loi d’amnistie pour tenter de sortir de la crise électorale. Face aux hommes des médias, ce mardi 29 octobre, le directeur exécutif de la section béninoise s’est prononcé sur le sujet, soulignant au passage la position d’Amnesty international Bénin et les conséquences de l’adoption d’une telle loi.

Fidèle Kikan a d’abord indiqué qu’une loi d’amnistie est une mesure législative  exceptionnelle qui dépouille rétroactivement de leur caractère délictueux, certains faits. Il précise qu’une telle disposition a pour but d’apaiser les tensions dans un pays en crise ou qui sort de crise et de pardonner afin de consolider la paix et la cohésion sociale.

Sur cette base, le conférencier ne s’oppose pas la loi d’amnistie, l’une des propositions des participants au dialogue politique des 10 et 12 octobre derniers.

Réserves

Fidèle Kikan en tenue locale

Toutefois, le directeur exécutif d’Amnesty international Bénin émet des réserves sur la loi d’amnistie qui sera bientôt sur la table des députés.  Il déplore que les députés  s’apprêtent  à voter cette loi alors qu’aucune enquête n’a été menée pour situer les responsabilités. « On ne sait pas ce qui s’est passé. On ne sait pas qui a tort, qui a raison  et puis du jour au lendemain trois articles d’amnistie vont nous faire oublier tout ça. Ce n’est pas possible.  C’est inadmissible, inacceptable dans un état de droit », fustige Fidèle Kikan.

Pour lui, la loi d’amnistie ne doit pas rimer avec impunité en fermant les yeux sur les cas des violations des droits de l’homme pendant et après les législatives.

« Il faut regarder de près ce qui s’est passé.   Il faut que l’Etat nous dise combien de personnes ont eu à perdre leurs vies, combien de personnes ont été arbitrairement arrêtées, blessées. Il faut .que les responsables, les auteurs  des tirs soient identifiés, démasqués  et punis conformément à la loi », martèle t-il, avant d’ajouter, «  les trois articles doivent prendre en compte une clause d’exclusion des violations des droits de l’homme ».

Et au cas où une loi d’amnistie  inclurait les auteurs de violations des droits humains pendant la période électorale, Fidèle Kikan alerte : « Elle assoirait l’impunité des responsables de l’application de la loi qui se seraient rendus coupable de violations des droits humains. Elle anéantirait tout espoir des victimes de pouvoir obtenir réparation des préjudices subis du fait des violations. Elle anéantirait tout espoir de connaître la vérité sur les vrais auteurs des violations, de les punir et de réparer ».

A ceux qui accuseraient Amnesty international Bénin de remuer le couteau dans la plaie à travers cette sortie, Fidèle Kikan répond «Notre cri de cœur,  ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie. Mais, c’est pour empêcher que la plaie se transforme en gangrène et au lieu d’une plaie que nous soignons, nous soyons obligés d’amputer tout le monde ».

Sagesse Kpakpatotique: Le point de vue de la Bible sur le Divorce

De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, et autres continents, le divorce frappe les foyers. Des couples qui s’étaient promis amour, fidélité, vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire devant familles, parents, amis, autorités administratives et religieuses se séparent au bout de quelques mois, années, voire jours de mariage.Mais, que pense la Bible du divorce ? Comment les Saintes Ecritures abordent la question du divorce ? Dieu autorise t-il le divorce ? Votre rubrique ‘‘Sagesse kpakpatotique’’ s’est intéressée à ces questions. Et comme à l’accoutumée, notre unique boussole reste les Saintes Ecritures.

De l’Afrique à l’Asie en passant par l’Europe, et autres continents, le divorce frappe les foyers. Des couples qui s’étaient promis amour, fidélité, vivre ensemble pour le meilleur et pour le pire devant familles, parents, amis,   autorités administratives et religieuses se séparent au bout de quelques mois, années, voire jours  de mariage.

Mais,  que pense la Bible du divorce ? Comment les Saintes Ecritures abordent la question du divorce ?  Dieu autorise t-il le divorce ?

Votre rubrique ‘‘Sagesse kpakpatotique’’  s’est intéressée à ces questions. Et comme à l’accoutumée, notre unique boussole reste les Saintes Ecritures.

En s’appuyant sur les livres de Mathieu et de 1 Corinthiens, la réponse à ces différentes questions est claire.

En effet, dans le livre de 1 Corinthiens 7: 10 à 13, Jéhovah Dieu montre son opposition au divorce.  « 1 Corinthiens 7: 10 à 16 : 10, Aux personnes mariées, je donne des instructions, non pas moi, cependant , mais le Seigneur : qu’une femme ne se sépare de son mari ; 11, mais si vraiment elle se sépare, qu’elle reste sans se marier ou bien qu’elle se réconcilie avec son mari, et un mari ne doit pas quitter sa femme; 12,  mais aux autres, je dis , oui moi, non le Seigneur,  si un frère a une femme non croyante , et que pourtant elle  consente à habiter avec lui, qu’il ne la quitte pas ; 13,  et une femme qui  a un mari  non croyant  et pourtant  il consent à habiter avec elle qu’elle ne quitte pas son mari », lit-on .

Toutefois, dans le livre de Mathieu 19 verset 9 renseigne que le divorce n’est pas interdit. Dieu offre la possibilité au couple de se séparer, mais à une seule condition.

« Mathieu 19 : 9,  Je vous dis,  que quiconque divorce d’avec sa femme sauf motif de fornication et se marie avec une autre,  commet l’adultère », lit on.

 Si la raison de votre lune de fiel avec votre partenaire n’est pas liée à une infidélité de votre conjoint ou conjointe, vous êtes donc en contradiction avec les principes bibliques.

En espérant que cet article puisse sauver des couples en difficulté, nous prenons le rendez-vous avec vous en Novembre pour un autre numéro de « Sagesse Kpakpatotique ». Surtout, n’oubliez pas de vous abonner et d’aimer notre page Facebook Kpakpato Medias.

Manassé AGBOSSAGA

Anselme Athindéhou, PDG EPACE ANSATH : « J’invite les patrons d’entreprise à revoir leurs positions en matière de recrutement des personnes en situation d’handicap »

Président directeur général (PDG) d’ESPACE ANSATH, maison d’impression et de confection, Anselme Athindéhou invite les patrons d’entreprises à faire confiance aux personnes en situation d’handicap. Interrogé ce jeudi 24 octobre à Novotel, en marge du Café RSE, plateforme d’échanges qui permet aux entreprises de partager les bonnes pratiques d’engagement social et environnemental, le PDG d’ESPACE ANSANTH a lancé cet appel, apportant au passage des assurances sur la base de son expérience personnelle. ENTRETIEN !!!

Président directeur général (PDG) d’ESPACE ANSATH, maison d’impression et de confection, Anselme Athindéhou invite les patrons d’entreprises à faire confiance aux personnes en situation d’handicap. Interrogé ce jeudi 24 octobre à Novotel, en marge du Café RSE, plateforme d’échanges qui permet aux entreprises de partager les bonnes pratiques d’engagement  social et environnemental, le PDG d’ESPACE ANSANTH a lancé cet appel, apportant au passage des assurances sur la base de son expérience personnelle. ENTRETIEN !!!

Kpakpato Médias: Vous avez participé ce matin au Café RSE.  Quel sens revêt cette activité qui a abordé l’employabilité des personnes en situation d’handicap ?

Anselme Athindéhou: Intégrer les personnes en situation d’handicap dans une structure,  c’est parvenir à régler un problème social et sociétal. Le  nombre de personnes en situation d’handicap qu’on retrouve au carrefour, dans les rues de Cotonou  en dit long.

Il y en a parmi eux,  des gens qui ont reçu une formation, et qui savent faire quelque chose, mais du fait de leurs conditions physiques,   ils se recroquevillent.  Ils n’aiment pas se mettre devant, prétextant du résultat qu’il leur sera réservé. Ce qui est parfois faux, même si à des moments donnés,  des employeurs ne taillent pas trop d’importance à cette catégorie de personnes.

Lorsque vous êtes une personne en situation d’handicap, et que vous avez une formation dans un domaine bien déterminé, vous devez vous diriger vers des structures. Si c’est fait ainsi, nous allons moins observer, ce qui se passe dans les rues et autres coins de Cotonou.

Pour notre part,   c’est pour essayer de résorber ces problèmes, de commencer par solutionner ces problèmes, que nous nous sommes donnés pour tache,  pour engagement d’accorder une attention un peu plus particulière à cette catégorie de personnes,   non seulement en leur recrutant,  mais en veillant sur leur bien-être au sein de notre structure.

Combien de personnes en situation d’handicap avez-vous,  au niveau de votre structure ?

Quand nous parlons d’inclusion,  il n’y a pas que les personnes en situation d’handicap. Il y a  également les personnes qui dorment dans la rue,  mais qui savent faire quelque chose,  que nous recrutons.

En prenant tout ce nombre en compte,  nous sommes autour de la demi-douzaine.

Comment arrivez-vous à tirer le meilleur  profit de cette catégorie  de personnes ?

Pour être franc, c’est plus facile de diriger les personnes en situation d’handicap, que celles à mobilité normale.  C’est des gens qui se sentent diminués, sous estimés, mais quand un employeur  leur redonne de l’espoir,  ils n’aiment pas décevoir. Ils aiment alors donner le meilleur d’eux-mêmes.

La preuve, tous ceux qui sont avec nous  qui sont en situation d’handicap ne nous  créent aucun problème. Bien vrai,  nous sommes une société humaine où les erreurs ne manquent pas.

C’est pour dire que j’ai moins de problèmes avec les personnes en situation d’handicap que les personnes, excusez le thème, normales.

Un mot à l’endroit des patrons d’entreprises…

J’invite les patrons d’entreprises à revoir leurs positions en matière de recrutement des personnes en situation d’handicap. Lorsque vous savez placer une personne en situation d’handicap dans le domaine où il faut, là où il faut, cette  personne  produit plus que les personnes ‘‘normales’’, pour l’expérience que nous faisons.   

Transcription : Manassé AGBOSSAGA

Bénin: La Chambre nationale d’agriculture honore la femme rurale

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin célèbre, pour la première fois, la Journée internationale annuelle des femmes rurales, décrétée le 18 décembre 2007, par l’Assemblée générale des Nations Unies à travers la résolution 62/136. Et si le 15 octobre est la date officielle retenue, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a décidé de faire les choses en grand, en célébrant l’évènement les 14 et 15 octobre derniers, soit deux jours.

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin honore les femmes rurales. Du 14 au 15 octobre dernier à l’Infosec de Cotonou, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a célébré pour la première fois la journée internationale de la femme rurale.

Manassé AGBOSSAGA

La Chambre nationale d’agriculture du Bénin célèbre, pour la première fois,  la Journée internationale annuelle des femmes rurales,  décrétée le 18 décembre 2007, par l’Assemblée générale des Nations Unies à travers la   résolution 62/136. Et si le 15 octobre est la date officielle retenue, la Chambre nationale d’agriculture du Bénin a décidé de faire les choses en grand, en célébrant l’évènement les 14 et 15 octobre derniers, soit deux jours.

Lors de la cérémonie officielle,  le président  de la Chambre nationale d’agriculture a mis en avant les raisons de ce choix et l’objectif de cette célébration.  « L’objectif visé par la Chambre nationale d’agriculture en célébrant la femme rurale agricultrice est  de révéler et de valoriser la contribution de la femme rurale au développement agricole par la création d’opportunités de visibilité, de reconnaissance ainsi que des espaces d’échanges entre les acteurs étatiques et privés et les organisations des femmes du secteur agricole », a expliqué Adjéhoda Amoussou.

Il a également mis l’accent sur le contenu de cette célébration. «Durant ces deux jours de célébration, la Chambre nationale d’agriculture du Benin va distinguer quelques agricultrices pour leur contribution dans le développement de notre agriculture et donnera la parole à la femme agricultrice à travers des panels de discussion sur des thématiques telles que : « La femme agricultrice : rôle et importance », « les réformes du secteur agricole au Bénin : opportunités pour les agricultrices », « La femme agricultrice et le foncier », a précisé Adjéhoda Amoussou.

Aussi a-t-il rappelé le rôle fondamental des femmes rurales dans les tâches agricoles.

Dans le même sens, le ministre de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui a ajouté que les femmes rurales sont laborieuses,  travaillent dans nos campagnes, valorisent nos ressources naturelles, préservent la tradition.

 Face à cela, le ministre de l’agriculture a adressé ses félicitations à Adjéhoda Amoussou et à son staff qui ont eu l’ingénieuse idée de  greffer à la Journée Internationale de la Femme Rurale, la célébration de la femme rurale agricultrice.

Chapeau donc !!!

……………………………………………………………………………………………

Discours du Président de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin

Excellence Monsieur le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche

Madame et Messieurs les membres du Bureau de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin

Mesdames et Messieurs les Partenaires Techniques et Financiers

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Non Gouvernementales

Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Professionnelles Agricoles,

Monsieur le Secrétaire Général de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin,

Mesdames et messieurs en vos divers rangs et qualités,

Honorables invités !

C’est pour moi un honneur de prendre la parole à l’occasion de cet auguste évènement, pour m’adresser à vous, au nom de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin.

Nos salutations particulières à l’endroit du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche qui a bien voulu rehausser de sa présence l’auguste cérémonie. Les Chambres d’agriculture du Bénin en sont très honorées. Au  nom de l’ensemble des producteurs agricoles du Bénin je vous remercie sincèrement pour avoir répondu à notre invitation.

Reconnaissance particulière également à toutes les productrices ici présentes.

Mesdames et messieurs,

C’est l’occasion pour moi d’exprimer ma satisfaction à l’endroit du secrétariat de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin pour avoir eu la clairvoyance d’initier cet évènement de portée internationale qu’est la célébration de la journée internationale annuelle des femmes rurales le 15 octobre de chaque année dans l’optique d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme rurale, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité.

Comme vous le savez, la célébration de la femme rurale est devenue une priorité internationale, grâce à la volonté de l’Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007.

La Chambre nationale d’agriculture que j’ai l’insigne honneur de présider, consciente du rôle fondamental des femmes rurales dans leurs contributions aux tâches agricoles entend donner un cachet spécial à la célébration de l’édition 2019 au Bénin de la femme rurale.

Monsieur le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche,

Chers invités,

L’objectif visé par la Chambre nationale d’agriculture en célébrant la femme rurale agricultrice est  de révéler et de valoriser la contribution de la femme rurale au développement agricole par la création d’opportunités de visibilité, de reconnaissance ainsi que des espaces d’échanges entre les acteurs étatiques et privés et les organisations des femmes du secteur agricole.

Durant ces deux jours de célébration, la Chambre nationale d’agriculture du Benin va distinguer quelques agricultrices pour leur contribution dans le développement de notre agriculture et donnera la parole à la femme agricultrice à travers des panels de discussion sur des thématiques telles que : « La femme agricultrice : rôle et importance », « les réformes du secteur agricole au Bénin : opportunités pour les agricultrices », « La femme agricultrice et le foncier ».

Vive la femme agricultrice !

Vive le Bénin !

Je vous remercie.

………………………………………………………………

DISCOURS DU MINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE

 Monsieur le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture du Bénin

Mesdames et messieurs les représentants des PTF

Mesdames et Messieurs les Elus des Chambres d’Agriculture du Bénin

Monsieur le Président de la PNOPPA

Madame la Présidente de l’ANAF

Madame la Présidente de la FENAPAB

Monsieur le Président de la PASCiB

Mesdames les agricultrices

Monsieur le Secrétaire Général de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin

Mesdames et Messieurs les invités, en vos rangs et qualités respectifs, tout protocole observé.

Je voudrais tout d’abord exprimer en toute humilité, mes remerciements à la Chambre nationale d’agriculture du Bénin et à son Président, pour m’avoir choisi comme invité d’honneur, en cette heureuse circonstance.

Je saisis également l’opportunité qui m’est offerte, pour adresser mes félicitations à la Chambre nationale d’agriculture du Bénin, ses élus et l’ensemble de ses collaborateurs,  d’avoir osé innover, en greffant à la Journée Internationale de la Femme Rurale, la célébration de la femme rurale agricultrice. En effet, cette célébration est à sa première édition.

Permettez-moi également en ce jour hautement symbolique, de rendre un hommage mérité à toutes les braves femmes du monde, de l’Afrique et particulièrement du Bénin. Braves et vaillantes femmes rurales, femmes agricultrices, je vous connais si bien. Le privilège que m’a fait le Chef de l’Etat, son Excellence Patrice TALON, en me confiant le département ministériel de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, m’a donné l’heureuse opportunité, à maintes reprises, de vous croiser, de vous côtoyer, de travailler avec vous, de vous soutenir et de vous porter, autant que je le peux ! Je connais vos contraintes, mais aussi vos succès, vos triomphes et vos mérites. Vous êtes la charpente, l’ossature, le piller du développement de notre cher et beau pays, le Bénin.

Mesdames et Messieurs

Chères agricultrices

Dans sa résolution 62/136 du 18 décembre 2007, l’Assemblée générale des Nations Unies a fait du 15 octobre, la Journée Internationale Annuelle des Femmes Rurales qui est célébrée partout dans le monde. Cette journée permet d’assurer un suivi progressif de l’amélioration de la condition de la femme rurale, et de mesurer son implication dans l’évolution de l’humanité. Vous le savez mieux que moi : les femmes rurales sont laborieuses ; elles travaillent dans nos campagnes et valorisent nos ressources naturelles. Les femmes, plus que les hommes, préservent la tradition car ce sont elles qui ont la charge de leur famille, l’éducation des enfants, leur alimentation ; ce sont elles qui transmettent les savoirs tels que les vertus médicinales de certaines plantes locales ou la valeur nutritionnelle d’autres. Elles veillent à la conservation des ressources. Que dire que vous ne sachiez déjà ?

Mesdames et Messieurs

Chères agricultrices

Vous conviendrez avec moi que le développement ne peut se réaliser, si 52% de la population concernée (je veux indexer les femmes), si ces 52% sont exclus des opportunités diverses. Conscient de la place fondamentale et indiscutée des femmes et particulièrement des femmes rurales dans le développement agricoles, mon département ministériel a donné des orientations claires, pour que la mise en œuvre des réformes tienne compte significativement des besoins et des intérêts des femmes agricultrices. Vous comprenez ma joie de voir la Chambre nationale d’agriculture du Bénin donner un cachet spécial à la célébration au Bénin de la femme rurale. Je l’exhorte à continuer dans cette dynamique. Elle a mon soutien total.

Par ailleurs, permettez-moi de dire aux femmes ici présentes que les femmes font la fierté du Bénin ! Oui, je vous le dis : J’ai pleinement foi en vous et en votre potentiel. Avec vous, le secteur agricole continuera de se développer et d’étonner le Bénin ainsi que le reste du monde.

Pour clore mon propos, je voudrais vous inviter à accepter et à transmettre à chacune de vos consœurs, dans nos villes et nos campagnes, au nom du Chef de l’Etat et en mon nom propre, mes vœux de bonne fête, à l’occasion de la Journée Internationale de la Femme Rurale.

Vive la femme rurale agricultrice !

Vivre l’agriculture béninoise !

Vive le Bénin, une Puissance agricole en devenir !

Je vous remercie.

Société civile au Bénin: Narcisse Tomèty distingue trois types

Participant à un mini colloque sur « la société civile et les crises politiques en Afrique », ce jeudi 17 octobre 2019 à Cotonou, Simon Narcisse Tomèty a fait une petite remarque sur les types de société civile au 229. Après la communication du politologue Mathias Hounkpè, l’Institutionnaliste des reformes publiques a, dans son intervention, distingué trois types de société civile au Bénin. « Je vois trois types de société civile au Bénin », a-t-il d’abord lancé. ..

Participant à un mini colloque sur « la société civile et les crises politiques en Afrique »,  ce jeudi 17 octobre 2019 à Cotonou, Simon Narcisse Tomèty a fait une petite remarque sur les types de société civile au 229.   Après la communication du politologue Mathias Hounkpè, l’Institutionnaliste des reformes publiques a, dans son intervention,  distingué trois types de société civile au Bénin. « Je vois trois types de société civile au Bénin », a-t-il d’abord lancé.

Simon Narcisse Tomèty a  ensuite cité  en premier lieu, la société civile des Partenaires techniques et financiers (PTF). Selon lui, ce type de société civile fonctionne sur agenda.

Le spécialiste des questions de décentralisation a  évoqué, en deuxième position,   la société civile de collabo. « Nous avons des sociétés civiles fabriquées par des partis politiques  comme leurs appendices chargés  de la manipulation de l’opinion publique », a-t-il déploré.

En dernière position, Simon Narcisse Tomèty a cité la société civile, civique et citoyenne, qui selon lui, est la vraie. Toutefois, il a confié que ce type de société civile est de plus en plus rare au Bénin.

En outre, l’ancien directeur de l’école de la nouvelle conscience a insisté sur la clarification du concept de la société civile.

Simon Narcisse Tomèty  a également plaidé pour la mise en place d’un programme national d’éducation à la citoyenneté. « C’est un tel programme avec son utilisation dans les langues nationales et à travers les radios de proximité qu’on apprend aux populations à se transformer en citoyen, sujet de droit,   d’obligation, de devoir en leur ouvrant les yeux,   en leur ouvrant les oreilles et la bouche », a-t-il expliqué.

Aux  pouvoirs publics d’en tenir compte !

Manassé AGBOSSAGA

Edition 2019 de la journée mondiale de la poste: Le DG Samuel Ognigbo donne une saveur spéciale à l’évènement

L’édition 2019 de la journée mondiale de la poste est conjuguée au passé, mais restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Pour cause, le directeur général de la poste Samuel Ognigbo et son staff ont, avec le soutien du ministère de tutelle, proposé un cocktail riche et varié pour offrir aux acteurs postaux une journée inoubliable.

Le Bénin n’est pas resté en marge de l’édition 2019 de la célébration de la journée mondiale de la poste. Dans une parfaite symbiose, le ministre de la communication, Alain Orounla et le directeur général de la poste, Samuel Ognigbo ont commémoré l’évènement dans une saveur spéciale,  ce vendredi 11 octobre 2019 à l’hôtel Bénin royal,

Manassé AGBOSSAGA

L’édition 2019 de la journée mondiale de la poste est conjuguée au passé, mais restera à jamais gravée dans la mémoire collective. Pour cause, le directeur général de la poste Samuel Ognigbo et son staff ont, avec le soutien du ministère  de tutelle, proposé un cocktail riche et varié pour offrir aux acteurs postaux une journée inoubliable.

Aux programmes : semaine commerciale, porte ouverte, don de sang, discours télévisé du ministre de la communication et de la poste, visite de travail du ministre de la communication et de la poste à la direction générale, compétition de football, communication, cérémonie officielle, marche de cœur. Ceci du lundi 07 au samedi 12 octobre.

Et à l’occasion de la cérémonie officielle, ce vendredi à l’hôtel Bénin royal, le président du comité d’organisation Salifou S. a indiqué  que cette journée renforcera les liens entre la poste et ses clients pour des services postaux de qualité.

Et pour le directeur général de la poste, Samuel Ognigbo,  cela passe par la reforme des services de la poste, la  transformation de  la poste par des investissements efficaces.

Pour sa part, le ministre de la communication  a fait remarquer que l’objectif de cette journée est de sensibiliser les entreprises sur le rôle de la poste dans leur vie quotidienne et de sa contribution au développement socio-économique du pays.

Il a ajouté que le thème choisi pour l’évènement « secteur postal et croissance économique au Bénin »,  révèle que les opérateurs postaux doivent être les meilleurs partenaires  pour un développement inclusif de la société.

En outre, le ministre de la communication a saisi l’occasion pour féliciter la lauréate du concours mondial épistolaire, Richemelle Koukoui.

Les encouragements du ministre ont laissé place aux deux panels.

Dans un premier temps, la thématique  « atouts de l’infrastructure postale dans le développement des petites et moyennes entreprises »  a fait objet de débats entre les directeurs  de l’Absu-Cep, de l’Anpme, de DHL, le conseiller de l’Arcep en charge de la régulation postale, et le représentant des associations de consommateurs.

Le second panel composé du directeur de l’ADN, du directeur général de l’ex OPT, du directeur général de Zè Express, du directeur général de ASPER, du Directeur général de l’ENP a évoqué la thématique liée à la « poste du Bénin S.A : changement de paradigme pour une survie durable ».

Une saveur spéciale pour permettre à la poste du Bénin, créé en 2004 de toujours offrir des services de qualité à ses usagers

Nicéphore Soglo : « Le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l’intimidation, la dictature et la répression sauvage »

Pas de résignation dans le rang des forces de l’opposition. Face à la presse ce jeudi 10 octobre 2019, Nicéphore Soglo a réitéré la détermination des partis de l’opposition réunis au sein du Comité de la Résistance Nationale à se battre pour le respect des libertés et les principes démocratiques, fruits de la conférence nationale de 1990. En outre, les forces de l’opposition ont, par la voix de Nicéphore Soglo, rappelé les préalables avant la tenue de tout dialogue.

Pas de résignation dans le rang des forces de l’opposition. Face à la presse ce jeudi 10 octobre 2019, Nicéphore Soglo a réitéré la détermination des partis de l’opposition réunis au sein du Comité de la Résistance Nationale à se battre pour le respect des libertés et les principes démocratiques, fruits de la conférence nationale de 1990. En outre, les forces de l’opposition ont, par la voix de Nicéphore Soglo, rappelé les préalables avant la tenue de tout dialogue. Déclaration !!! Déclaration !!! Déclaration !!!

DÉCLARATION DES FORCES POLITIQUES DE LA RÉSISTANCE

       Mesdames, Messieurs

    6 avril 2016, 10 octobre 2019, 42 mois, ou 03 ans et demi se sont écoulés, trois ans et demi qui ont vu le rêve de tout un peuple tourner au cauchemar.

    Trois ans et demi qui ont vu s’écrouler une Nation qui, il y a encore peu, tirait sa fierté et sa raison d’être, non pas des immenses ressources géologiques dont regorgent certains pays, mais de son histoire construite à la sueur et au sang de son vaillant peuple, une fierté reconnue et saluée de part le monde.

    Aujourd’hui, que reste-t-il de cette histoire, de cette richesse qu’aucun sous-sol ne peut produire ? La question est bien venue en ce jour, jeudi 10 octobre 2019, où l’actualité nous interpelle et nous questionne. Qu’avons-nous fait des résolutions de la Conférence Nationale ? Quels souvenirs gardons-nous de la mémoire de ceux qui sont morts pour qu’arrive le 19 février 1990 ? Que nous réserve l’avenir ?

    Aux deux premières interrogations, on peut répondre sans aucun risque d’erreur, qu’aujourd’hui, tout cela représente un gâchis qui doit faire retourner dans leurs tombes les Pères initiateurs et animateurs de la Conférence Nationale.

    La tradition de droiture, de justice et de fraternité de ce peuple pacifique l’a amené à confier ses destinées à un de ses fils prodige par infamie. Une erreur dont il (le peuple) paie aujourd’hui le prix, un prix insensé et totalement injuste.

    Oui, au sortir des élections présidentielles de mars 2016, Patrice Talon a été porté à la tête de notre pays. Lorsqu’on connaît le climat combien lourd et tendu qui prévalait entre son prédécesseur à qui il a froidement tenté de donner la mort et lui, il est permis de saluer la grandeur d’âme de notre peuple.

    C’est un drame qui s’abat sur notre pays depuis ce temps avec un président qui s’est emparé de tous les secteurs vitaux de l’économie nationale, et qui, pour protéger ses intérêts personnels assis sur la multitude de conflits au sommet de l’Etat, s’appuie sur un régime policier, une justice oppressive, une corruption sans limite.

    Aussi, de nombreux concitoyens ont-ils été jetés en prison et continuent de l’être et d’autres contraints à l’exil en raison de leur opinion politique, pendant que se pavanent sans scrupule et avec arrogance, ceux qui ont commis de graves crimes économiques.

    Comme si cela ne suffisait pas, Patrice Talon a décidé d’installer un parlement de sang et d’exclusion, totalement acquis à sa cause, au sortir d’une parodie d’élection législative boycottée par plus de 90% du corps électoral. Pour protester contre cette supercherie, et usant de leurs droits constitutionnels, nos concitoyens sont descendus dans les rues, les mains nues. C’est à la stupeur générale que Patrice Talon a ordonné à l’armée  d’ouvrir le feu sur les manifestants. Pour la première fois depuis la fin formelle de la colonisation de notre pays et après six coups d’état militaire intervenus sans effusion de sang, des citoyens ont été froidement abattus et les dépouilles mortelles confisquées.

    Nous sommes en Afrique, et sommes Africains. Nos morts ont droit à des funérailles qui honorent et saluent leurs mémoires et leurs âmes crient vengeance. Ils sont morts pour que ne siègent pas les députés croupions ; ils sont morts pour que Patrice Talon n’enracine pas le règne de la dictature ; ils sont morts aussi et surtout pour que renaisse le Bénin des cendres de la dictature et c’est ici que prend tout son sens cette question posée plus haut : que nous réserve l’avenir ? Les martyrs de Cadjèhoun, de Kandi, de Tchaourou et de Savè ont versé leur sang pour libérer notre peuple. Ils ont consenti le sacrifice suprême pour que le Bénin reste debout. Patrice Talon doit restituer les corps aux familles en pleurs, afin qu’aux obsèques de ces héros la Nation vienne s’incliner.

    Partout sur le continent, souffle un vent de liberté sous la pression des forces démocratiques. Les derniers événements intervenus au Sénégal et au Cameroun  envoient un signal fort à Patrice Talon et lui interdisent de faire la sourde oreille.

Quel dialogue politique pout-on organiser, pendant que nos compatriotes sont contraints à l’exil ?

Quel dialogue politique pout-on organiser, pendant que des compatriotes croupissent en prison pour délit d’opinion ?

Quel dialogue politique pout-on organiser alors que notre Assemblée Nationale est devenue un lieu souillé du sang de nos compatriotes ?

Quel dialogue politique pout-on organiser, pendant que Patrice Talon continue de contraindre nos concitoyens à l’extrême précarité ?

    La situation économique de notre pays est dramatique : Patrice Talon, son gouvernement et son parlement de sang et d’exclusion sont restés insensibles aux conséquences de la fermeture de nos frontières avec le Nigéria alors que dans tous les autres pays concernés, et Chefs d’Etats et autres institutions s’en préoccupent. Cela ne fait que confirmer son indifférence vis à vis de la souffrance du peuple béninois.

    Plus de 503 enseignants du  primaire et du secondaire ont été suspendus, sans aucune procédure en cette rentrée où les classes sont pléthoriques et sans enseignants, sous le prétexte d’avoir refusé d’être soumis à une prétendue évaluation diagnostique.

    La Résistance Nationale,  résolue à combattre quoi qu’il en coûte la déliquescence des valeurs qui fondent la République, rejette catégoriquement ce scénario imaginé par Patrice Talon pour se donner du souffle et rebondir dans sa politique meurtrière.

    Patrice Talon sait tout le tort qu’il a causé à notre pays et à son peuple et aucun dialogue n’est envisageable sans les préalables ci-après :

-la reprise des élections législatives pour donner la parole au peuple et lui permettre de choisir ses représentants ;

-l’amnistie générale pour tous les exilés et détenus politiques ;

-la restitution des dépouilles mortelles de nos compatriotes assassinés à leurs familles respectives afin de leur permettre de faire le deuil des disparus ;

-la réintégration sans délai dans leur fonction des 503 enseignants abusivement suspendus.

    Les deux partis politiques siamois le savent et c’est ce qui explique la cacophonie et la guerre de tranchées qu’ils se livrent depuis quelques mois. Les petits partis qui gravitent autour des deux autres le savent aussi et leur prise de position ces derniers jours n’est ni plus ni moins qu’une déconnexion d’un système décadent et moribond construit sur le mensonge et les pratiques de hors-la-loi. Les parlementaires aux vêtements tâchés du sang de nos martyrs le savent et c’est ce qui explique qu’ils font profil bas, incapables de se ranger aux côtés du peuple, prisonniers des énormes avantages de corruption dont ils jouissent.

    Tout notre peuple le sait et son silence n’est que le calme avant la tempête, et non une résignation.

    Le pays de Béhanzin, Bio Guera, Kaba et autres héros de la résistance dont nous sommes les dignes et fiers héritiers ne saurait se résigner face à aucune épreuve.

    Nul n’ignore le rôle éminemment  positif joué par le Clergé dans la mise en route du processus démocratique dans notre pays, et tous les efforts qu’il déploie depuis que l’héritage de la Conférence Nationale est mis à mal. Comme si sa  démarche dérangeait, on a fait l’option de l’ignorer, de l’infantiliser pour recourir à des personnages douteux de notoriété publique pour conduire le pseudo dialogue, aggravant  la crise de confiance.

    Le Bénin est notre commune Patrie, nous devons travailler ensemble à la construire, à produire la richesse et à la partager. C’est pourquoi le Comité de la Résistance Nationale se bat et continuera de se battre contre l’intimidation, la dictature et la répression sauvage qui caractérisent le Régime Talon  dont la finalité réelle est de concentrer la richesse nationale aux mains d’une minorité arrogante et opportuniste.

    Pour toutes les raisons évoquées plus haut et singulièrement pour la mémoire de nos martyrs, aucun sacrifice ne sera de trop pour combattre le régime apatride et de trahison de Patrice Talon.

    Aussi, voudrais-je, du haut de cette tribune, en ce jour du jeudi 10 octobre 2019 annoncer la création d’un Fonds National de Solidarité, destiné à venir en aide aux orphelins dont Patrice Talon a fait exécuter froidement les géniteurs et qui sont abandonnés à leur sort. J’invite par conséquent tous les Béninois à faire le geste minimum pour aller au secours de ces âmes en détresse, victimes collatérales de la barbarie du régime de Patrice Talon.

    Je voudrais pour finir inviter tout notre peuple à assister ou à s’unir d’intentions à la messe qui sera dite dans une Église quelconque le samedi 12 octobre 2019 dont l’heures vous sera communiqué, pour le repos des âmes de nos concitoyens lâchement assassinés.

VIVE LA RESISTANCE NATIONALE !

VIVE les FORCES DE L’OPPOSITION !

VIVE LE BENIN !

JE VOUS REMERCIE