4è Revue annuelle des reformes politiques, programmes et projet de l’UEMOA: La performance du Bénin dans l’application des reformes communautaires évaluée

La commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) passe,   depuis ce mardi 09 octobre 2018 à l’hôtel Bénin marina, au scanner l’état de mise en œuvre des reformes, politiques, programmes et projets communautaires du Bénin. C’est le secrétaire général du ministère de l’économie et des finances, Joël Zodjihoué  qui a ouvert les travaux en présence du représentant résident de la commission de l’Uemoa au Bénin, Comlan Agbo.

Manassé AGBOSSAGA

Institutionnalisée en 2012 par la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UEMOA, la revue annuelle des reformes, politiques, programmes et projets communautaires est honorée pour le compte de l’édition 2018 au Bénin. Depuis ce mardi 9 octobre  et jusqu’au jeudi 11 octobre 2018, les membres de la commission de l’UEMOA en accord avec le gouvernement béninois passent en revue l’état de mise en œuvre des reformes, politiques, programmes et projets communautaires au Bénin.

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Dans son speech, le représentant résident de la commission de l’UEMOA au Bénin a rappelé que des innovations ont été introduites dans la revue en  2017.  Comlan Agbo a fait savoir que ces innovations concernent,  d’une part,  « l’adoption d’une nouvelle méthodologie de notation basée sur la proportionnalité de l’effort en substitution de l’approche binaire »,   d’autre part, « l’élargissement du champ de la revue par  l’intégration des critères de convergence.

A en croire ses propos, cette méthodologie  a permis de noter une progression tant dans la transposition que dans l’application des textes communautaires.

Toutefois, Comlan Agbo a indiqué que  la commission de l’Uemoa a jugé nécessaire, après l’édition 2017,  de procéder à une évaluation du processus d’organisation de la revue annuelle afin de lui apporter des améliorations susceptibles de la rendre plus efficiente et plus efficace

Il a ajouté que celle-ci vise l’évaluation de la performance des Etats dans l’application des reformes communautaires, mais également permettra de relever les résultats atteints et les difficultés auxquelles les Etats sont confrontées   afin d’identifier les solutions.

Renchérissant les propos du représentant résident de la commission de l’Uemoa au Bénin, le secrétaire général du ministère de l’Economie et des finances a fait savoir que cette revue permettra au Bénin d’être évalué sur les efforts consentis dans la mise en œuvre des engagements communautaires.  Joël Zodjihoué a ajouté que  les présentes assises permettront donc de mieux approfondir les échanges sur le niveau réel de mise en œuvre desdites reformes  et de relever les difficultés qui entravent leur transposition afin d’envisager des approches de solutions.

Il a rappelé que dans le cadre de cette revue, la commission de l’UEMOA a adressé une grille d’évaluation des reformes réparties en trois domaines à savoir : la  gouvernance économique, le  marché commun, la   politique sectorielle.

Joël Zodjihoué a souligné  que les réponses fournies ont fait l’objet de synthèse sous la coordination de la cellule de suivi de  l’intégration régionale du ministère de l’économie et des finances.

De quoi être certain du résultat positif qui attend le Bénin à l’issue de cette revue.

Salon international de l’immobilier et matériaux modernes : Et de trois pour AMK Engineering ! (Une cinquantaine d’entreprises exposent leurs produits)

La troisième édition du Salon international de l’immobilier et matériaux modernes (S2IM) a ouvert ses portes ce lundi 01 octobre 2018 sur l’esplanade extérieur du stade de l’amitié général Mathieu Kérékou en présence du promoteur et directeur général d’AMK Engineering, Kéyindé Amadou, de la directrice de cabinet du ministre du cadre de vie, Jeanne Akoha, du 2è adjoint au maire de la ville de Cotonou, Augustin Houéssinon, et des autorités à divers niveaux. A l’occasion, une cinquantaine d’entreprise publique et privée exposeront des produits dans les secteurs du BTP et de l’habitat.

Manassé AGBOSSAGA

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C’est désormais une tradition pour AMK Engineering. Dans le cadre de la célébration de la journée internationale de l’habitat, Kéyindé Amadou et son staff ont décidé de mettre en lumière les entreprises qui excellent dans les secteurs du BTP et de l’habitat à travers le Salon international de l’immobilier et matériaux modernes (S2IM). Depuis ce lundi 1 octobre, la 3è édition du S2IM a connu son lancement en présence du promoteur la directrice de cabinet du ministre du cadre de vie, Jeanne Akoha, du 2è adjoint au maire de la ville de Cotonou, et des autorités à divers niveaux.

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Dans son discours d’ouverture, Kéyindé Amadou a remercié le président de la République, les membres du ministère du cadre de vie, les sociétés et industries pour leur soutien à l’organisation du S2IM, qui selon lui, reste une vitrine du secteur du BTP et de l’Habitat. Il a ensuite précisé que la 3è édition du S2IM, qui s’achève le lundi 08 octobre prochain, est placée sous le sceau « de l’innovation, des nouvelles technologies dans le domaine du BTP et de l’habitat, de la promotion des matériaux locaux, de la formation des jeunes et du professionnalisme des acteurs du BTP et de l’habitat ».

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De quoi réjouir les entreprises participantes, qui par la voix de Franck Kidjo ont exprimé toute leur admiration et satisfaction à participer au S2IM. « Nous sommes fiers de participer à cet évènement…Je suis fier de participer à cet évènement », a rassuré le porte-parole des exposants.

Après ces deux interventions, place a été faite à la coupure du ruban et à la visite de tous les stands. A l’issue de cette visite, la directrice de cabinet du ministre du Cadre de vie et le deuxième adjoint au maire de la ville de Cotonou ont félicité le promoteur et les entreprises. Ils ont salué la qualité de l’organisation et l’innovation des entreprises, invitant au passage les populations à sortir massivement visiter les stands. Les populations sont donc invitées à effectuer le déplacement.

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LA SUITE DU PROGRAMME DU  S2IM

MARDI 2 ET MERCREDI 03 OCTOBRE 2018 (09h-19h)

Journée porte-ouverte

Exposition et promotion-vente, Conférences-débats

 

JEUDI 04 OCTOBRE 2018 (09h-19h)

Journée porte-ouverte

Exposition et promotion-vente, Formations

 

VENDREDI 05 OCTOBRE 2018 (10h)

 Journée porte-ouverte

Exposition et promotion-vente, Concours de Prestige S2IM 2018

 

SAMEDI 06 OCTOBRE 2018 (09h-19h)

 Journée porte-ouverte

Exposition et promotion-vente, Formations

 

DIMANCHE 07 OCTOBRE 2018 (09h-19h)

 Journée porte-ouverte

Exposition et promotion- vente, animation culturelle

 

LUNDI 08 OCTOBRE 2018 (09h-13h)

Fermeture du Salon Fermeture des stands et pli des installations et logistique

VENDREDI 12 OCTOBRE 2018

 Diner d’affaire et décernement de trophées

‘‘Initiative de Nikki’’: Abimbola, Alladatin, Yèhouétomè et Okounlola condamnent les propos de Sabi Sira Korogné

e séjour de Sabi Sira Korogné au Commissariat central de Cotonou s’est invité à la conférence de presse du Bloc de majorité parlementaire (BMP) tenue ce lundi 01 octobre 2018 à Cotonou. Les députés Jean-Michel Abimbola, Boniface Yèhouétomè, André Okounlola, et Orden Alladatin n’ont pas zappé la question.

Le séjour de Sabi Sira Korogné au Commissariat central de Cotonou s’est invité à la conférence de presse du Bloc de majorité parlementaire (BMP) tenue ce lundi 01 octobre 2018 à Cotonou. Les députés Jean-Michel Abimbola, Boniface Yèhouétomè, André Okounlola, et Orden Alladatin n’ont pas zappé la question.

 Manassé AGBOSSAGA

En réalité, c’est répondant à une question de l’envoyé spécial de Kpakpato Médias, que les députés du BMP ont donné leur avis sur l’interpellation du porte-parole de ‘‘l’Initiative de Nikki’’. Dans une complicité de mots, les députés Jean-Michel Abimbola, Boniface Yèhouétomè, André Okounlola, et Orden Alladatin ont condamné les propos de Sabi Sira Korogné.

« Ne jouons pas avec le feu », prévient Jean-Michel Abimbola. Le coordonateur du BMP rappelle que le contexte dans lequel nous étions est différent de celui d’aujourd’hui. Au-delà du contexte, le député Boniface Yèhouétomè critique le contenu du message de Sabi Sira Korogné. Rappelant que notre constitution et le code sur le numérique interdisent des discours qui appellent à la haine, il souligne que la démocratie ou la liberté ne donne pas le droit de tout dire.

« Ce n’est pas normal. Ce n’est pas au nom de la liberté qu’on va inciter au racisme, à la violence, à la séparation du pays, à la haine, à la division des communautés », s’insurge ‘‘ l’enfant chéri de Za-kpota’’. L’honorable Yèhouétomè invite plutôt les jeunes, toutes tendances confondues, à prêcher des messages de paix. « Si nous sommes jeunes, nous devons œuvrer à préserver la cohésion nationale », plaide t-il.

Un message visiblement très tôt compris par son collègue Orden Alladatin. Réagissant à la question, ce dernier a confié que le bureau politique du parti Alternative citoyenne a invité ses militants à ne pas répliquer aux « graves propos tenus ».

« Quand ça s’est passé, mes militants m’ont appelé en vague successive pour dire nous allons répliquer. Mais au sommet du parti, nous avons dit non. La haine ne supprimera pas la haine dans le pays », confie t-il.

Dans la même lancée, le député André Okounlola invite les uns et les autres à ne pas tenir des propos qui appellent à l’affrontement. Il reste convaincu qu’aucun gouvernement ne peut rester insensible aux discours qui mettent à mal la cohésion nationale.

« Aucun gouvernement qui veut consolider l’unité nationale ne peut accepter cela », martèle t-il.

Les députés du BMP prennent donc le contre-pied de leur collègue Guy Mitokpè de la minorité parlementaire, qui a rendu visite à Sabi Sira Korogné au commissariat central de Cotonou.

Léon Basile Ahossi « La police républicaine est une grave erreur que nous assumerons pendant longtemps »

Depuis janvier 2018, les gendarmes et policiers ont  fusionné pour donner naissance à la Police républicaine. Cette trouvaille du président Patrice Talon n’enchante pas Léon Basile Ahossi. Présent à un rendez-vous politique organisé par l’Association béninoise de droit constitutionnel, ce jeudi 27 septembre 2018 à Cotonou,   l’ancien douanier et député à l’Assemblée nationale a fustigé cette reforme.  Pour lui, la Police républicaine est une reforme aux conséquences néfastes pour longtemps.

« La police républicaine, c’est est une grave erreur que nous assumerons pendant longtemps », prévient t-il.

Le Colonel des douanes met, à titre d’exemple, en avant le problème des grades.

«   Aujourd’hui, il y a des gens plus gradés qui servent sous des gens moins gradés.  Allez au commissariat de Comé, vous verrez il y a des gens plus gradés qui servent sous des gens moins gradés.

On ne parle  pas de la douane ou un commandant commande les colonels », déplore le député de l’opposition parlementaire.

Voici un son de cloche qui ne fera pas du tout plaisir à Nazaire Hounnonkpè, directeur général de la Police républicaine.

Manassé AGBOSSAGA

Intoxication des poissons à Athiémé: Le  »Groupe d’action pour le Lac Toho » rejette les résultats du LCSSA et fait des propositions

Des organisations de la société civile n’approuvent pas les résultats du Laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments (LCSSA) au sujet de la mort massive de poissons dans le lac Toho, survenue dans la nuit du 19 au 20 mai. AquaDeD Ong, Ong Les Jardins de l’Espoir, JINIKUN, Unité de protection de l’environnement et Africa mobile nature, réunies au sein du  »Groupe d’action pour le Lac Toho »  l’ont fait savoir à travers une déclaration commune ce mardi 11 septembre 2018 au Codiam de Cotonou. Elles ont, à cet effet, fait des recommandations au gouvernement pour élucider le drame.
Manassé AGBOSSAGA
Dans une déclaration commune lue par Fidèle Sossa, le  »Groupe d’action pour le Lac Toho »  n’a pas caché sa position au sujet du drame survenu au  lac Toho, situé dans l’arrondissement de Kpinnou, commune d’Athiémé. Tout en saluant la promptitude des pouvoirs publics, avec le déplacement du ministère de la pêche dans la localité, mais aussi et surtout la célérité avec laquelle le Laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments ( LCSSA) a procédé au prélèvement et à l’analyse des échantillons d’eau, de sédiments et de poissons du Lac, AquaDeD Ong, Ong Les Jardins de l’Espoir, JINIKUN, Unité de protection de l’environnement et Africa mobile nature, toutes membres du Groupe d’action ont exprimé leur insatisfaction. Dans leur déclaration, ces organisations de la société civile ont dénoncé la procédure et la méthodologie de prélèvement d’échantillons, la procédure d’échantillonnage, mais aussi la nature des molécules réellement recherchées dans les échantillons, l’absence d’une enquête de terrain approfondie par les équipes des directions techniques du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) et de l’Agence béninoise pour l’environnement (Abe), la faible implication de l’Abe, du ministère du Cadre de vie, et des scientifiques spécialisés dans les questions halieutiques.
Face à ces constats, le groupe d’action rejette les résultats du LCSSA. « La société civile béninoise, … sur avis de quelques experts en la matière, remet en cause la crédibilité des résultats du LCSSA… », martèle Fidèle Sossa.
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Se faisant, le Groupe d’action invite les autorités compétentes et les parties prenantes à poursuivre les investigations pour une meilleure connaissance de l’origine du drame. Pour ces organisations de la société civile, actives dans la protection de l’environnement et la promotion de la biodiversité, qui ont dépêché une mission au Lac Toho pour constater les faits et échanger avec les populations, le 24 mai, la mort massive de poissons pourrait être provoquée , entre autres, par les pratiques de maraîchage répandues autour du lac et surtout dans le bassin versant, l’influence des carrières de graviers en exploitation non loin du lac, les phénomènes géologiques locaux, les pratiques piscicoles, l’apparition possible d’algues unicellulaires de type cyanobactérie ou euglène.
Et dans le but de confirmer ou d’infirmer ces différents facteurs qui pourraient être à l’origine du drame, le Groupe d’action fait trois propositions au gouvernement. Il recommande de « mettre sur pied un comité national pluridisciplinaire, d’associer les laboratoires compétents des universités et enfin, de prendre des mesures pour rassurer les pécheurs, les pisciculteurs et les consommateurs sur la qualité des produits halieutiques.
En attendant que le gouvernement de Patrice Talon apprécie ces propositions, les autorités de la commune d’Athiémé, et les pécheurs présents à la conférence publique qui s’est tenue sous le thème « gestion de la mort massive des poissons du Lac Toho à Athiémé » ont approuvé ces recommandations.

 

Cabinet conseils en gestion et expertise comptable: Cacogec, la référence

Créé le 16 septembre 1986, le Cabinet de Conseil et de gestion et d’expertise comptable (Cacogec) a, sous le leadership de son directeur fondateur Philippe Bonou Ahidoté, acquis une notoriété. Son savoir-faire, son professionnalisme et son expérience ont fait de lui, l’un des plus grands cabinets de conseil de gestion et d’expertise comptable en République du Bénin.

Créé le 16 septembre 1986, le Cabinet de Conseil et de gestion et d’expertise comptable (Cacogec) a, sous le leadership de son directeur fondateur Philippe Bonou Ahidoté, acquis une notoriété. Son savoir-faire, son professionnalisme et son expérience ont fait de lui, l’un des plus grands cabinets de conseil de gestion et d’expertise comptable en République du Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Cacogec, ce nom ne dit peut-être pas grande chose aux profanes. Mais pour les professionnels et autres habitués de la gestion, et l’expertise comptable, le nom n’est pas étranger. Tant après 32 ans d’existence, le Cabinet de conseil et de gestion et d’expertise comptable, situé derrière le 10è arrondissement de Cotonou, a sous l’impulsion de son Directeur fondateur Philippe Bonou Ahidoté acquis une notoriété. Une notoriété qui fait de lui, l’un des plus grands cabinets de conseil de gestion et d’expertise comptable en République du Bénin. Et si le Cacogec a acquis une notoriété c’est du fait de sa pluridisciplinarité. En effet, le cabinet offre à sa clientèle une gamme variée de services avec des principes de gestion et de management modernes. En outre, le cabinet collabore avec plus de trente autres intervenants venant de plusieurs horizons.

Les champs d’actions

Après 32 ans de services, le cabinet fait ses preuves dans plusieurs domaines dont les missions d’audit; les études, recherches, restructuration; le conseil et l’assistance dans le domaine de l’informatique et des technologies nouvelles ; l’expertise comptable; le commissariat aux comptes; la gestion; le conseil juridique et fiscal; le génie civil et le BTP ; l’ingénierie informatique ; la sociologie. Dans le domaine des missions d’audit et d’organisation comptable, les champs d’actions du cabinet sont vastes. On y retrouve, entre autres, l’élaboration des états financiers bancaires, la gestion des crédits à la clientèle, la gestion de portefeuille, le titre et la formation du personnel concerné, l’élaboration du manuel de procédures administrative, financière, comptable et technique, l’audit contractuel avec opinion, l’examen limité, l’investigation ou diagnostic, l’audit des comptes consolidés, l’évaluation d’entreprises, l’information d’ordre comptable, financier, économique, juridique, commercial et technique. S’agissant de l’étude, le cabinet intervient dans les études socio-économiques d’opportunité, de faisabilité de projets de développement financés par des infrastructures financières, l’identification, le montage, la planification et le suivi-évaluation de projets de développement local et régional, l’étude de filières de produits agricoles et de produits forestiers, les conseils de gestion aux exploitations agricoles des groupes cibles, les prestations de services de consultation et d’assistance pour des experts en mission au Bénin pour la mise en œuvre de projets de développement et la formation. Au sujet de l’expertise comptable, le cabinet apporte son expertise et son savoir-faire dans les secteurs de la comptabilité, l’assistance pour le redressement comptable, l’établissement des comptes annuels, la conception et la formalisation du système de suivi de la trésorerie, la comptabilisation et l’état financier,  la formation du personnel concerné. Dans le domaine du commissariat aux comptés, le cabinet intervient dans les domaines de la formation, du diagnostic d’entreprise, de l’audit de privatisation, de l’évaluation des sociétés, de la préparation et la formation du personnel. S’agissant de la gestion, la formation et l’assistance en gestion et management sont les services offerts. Dans le domaine du conseil juridique et fonctionnel, le cabinet intervient dans la formation, la constitution de sociétés, le secrétariat juridique, la consultation, l’élaboration des déclarations fiscales et la modification de statut, la déclaration à la Cnss, le droit et la fiscalité. En génie civil et Btp, le cabinet apporte son savoir-faire en expertise technique de l’équipement du matériel électrique d’eau et bâtiment, les études techniques, et l’assistance à la gestion.

Un chef d’orchestre exceptionnel

Si le Cacogec est à ce niveau, c’est grâce à un chef d’orchestre exceptionnel. Visionnaire, professionnel et sage, Philippe Bonou Ahidoté, expert auditeur, diplômé du 3è cycle en audit et contrôle de gestion a, avec une équipe jeune et dynamique d’hommes et de femmes, donné une crédibilité au Cacogec. L’homme qui a bouclé  ses 82 bougies, ce vendredi 31 août à 13 heures, essaye de mettre ses qualités au service de l’Ordre des experts comptables et comptables agréés du Bénin, auquel il appartient. Preuve, malgré le poids de l’âge et son calendrier très chargé, il a honoré le rendez-vous du lancement de la 5è mandature du Conseil de l’ordre des experts comptables, tenu ce mercredi 29 août à Bénin marina hôtel. Interrogé en marge de l’évènement, Philippe Bonou Ahidoté a livré ses impressions de joie et saluer au passage la tenue du congrès régional des experts comptables de l’Uemoa, qui se tient les 20 et 21 septembre à Dakar. Pour lui, ce sera une occasion de partage d’expérience et de formation. En attendant la tenue du congrès régional des experts comptables de l’Uemoa, Kpakpato Medias souhaite un joyeux anniversaire au PDG du Cacogec.

Déclaration de patrimoine: L’ANLC présente les bons et les mauvais « élèves »

On connait désormais les membres des institutions légales et constitutionnelles qui ne se sont toujours pas soumis aux exigences de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes. Le président de l’ANLC, Jean-Baptiste Elias a, au cours d’une sortie médiatique, effectuée ce lundi 27 août 2018 au siège de l’institution présenté le tableau des fonctionnaires qui ont, mais aussi n’ont pas déclaré leur patrimoine.

Manassé AGBOSSAGA

C’est une liste qui tient compte des copies des récépissés de dépôt de la déclaration de patrimoine à la Chambre des comptes de la Cour suprême. Ceci à la date du 28 juin 2018.

Sur la base de cette liste, le président de l’ANLC a présenté les membres des instituions légales et  constitutionnelles qui sont en harmonie avec la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes, adoptée par l’Assemblée nationale puis promulguée par le président de la République.

Dans sa présentation, il a indiqué,  que le président de la République, Patrice Talon et les 22 membres du gouvernement mis en place par le décret n°2018-198 du 05 juin ont déclaré leur patrimoine. Toutefois, Jean-Baptiste Elias a précisé que les ministres Fortunet Nouatin, Benjamin Hounkpatin et Sévérin Quenum ont fait leur déclaration   de patrimoine après le 28 juin 2018.

A l’Assemblée nationale, le président de l’ANLC a indiqué que 58 députés sur 82 ont satisfait à l’obligation légale de déclaration du patrimoine à la date du 28 juin 2018.

Parmi ces 58, on retrouve Adrien Houngbédji, Valentin Djènontin, Guy Mitokpè, Idrissou Bako, Bruno Amoussou, Idji Kolawolé.

Par contre, Rosine Soglo, Eric Houndété, Rosine Dagniho, Gildas Agonkan, et 20 autres élus du peuple n’ont pas déclaré leur patrimoine après plus de trois ans de fonction.

A la Cour constitutionnelle, le président de l’ANLC a fait savoir que Joseph Djogbénou, Cécile de Dravo, Razacki Issifou, Sylvain Nouwatin, André Katary et Rigobert Azon ont déclaré leur patrimoine après le 28 juin 3018. Il a ajouté que « des sept sages de la cinquième mandature de la Cour constitutionnelle  cinq ont déclaré leur patrimoine à la cessation de fonction ».

Le conférencier a cité Simplice Comlan Dato, Lamatou Nassirou, Ibrahim Akibou, Théodore Holo, Zimé Kora Tarou.

A la Cour suprême, Jean-Baptiste Elias a confié que le président de la Cour suprême, le président de la chambre administrative de la Cour suprême, plusieurs conseillers de chambre, les avocats  généraux, auditeurs et le greffier en chef ont satisfait à cette obligation.

Pour ce qui est du cas de la Haute cour de justice, le conférencier a rassuré que les 13 membres de l’institution dont Ousmane Batoko, Janvier Yahouédéhou, Cécile Zinzindohoué ont  déclaré leur patrimoine à l’entrée en fonction. Idem à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication  où les neuf conseillers ont satisfait à l’obligation de déclaration.

Dans ce même registre de bons élèves, les cinq membres de la commission électorale nationale autonome et les 10 membres de l’ANLC ont déclaré leur patrimoine.

Par contre, au Conseil économique et social, Jean-Baptiste Elias a fait savoir que 22 conseillers sur 30 n’ont pas déclaré leur patrimoine à l’entrée en fonction.

Tabé Gbian, Michel Boko, Dieudonné Lokossou Claude Balogoun, et autres font partie des bons élèves, tandis que Pascal Todjinou, José de Souza, Benoit Sakou et consorts sont dans la catégorie des mauvais élèves.

Le président de l’Anlc a indiqué que le médiateur de la république, Josep Gnonlonfoun a déclaré son patrimoine.

A la Grande chancellerie, le président de l’Anlc a confié que la Grande chancelière  de l’ordre national du Bénin, Koubourath Osséni, le vice   Grand chancelier, et la secrétaire administrative ont déclaré leur patrimoine à l’entrée en fonction.

A l’Autorité de régulation des marchés, selon le point fait par le conférencier, 8 des 12 membres ont satisfait à l’obligation de déclaration. Victor Fatindé, Arsène Soglo, Saliou Aboudou et brice Afouda sont les quatre mauvais élèves.

Pour ce qui est du cas de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste, Jean-Baptiste Elias a indiqué que sur les neuf conseillers nommés en conseil des ministres le 11 janvier 2017, seul un des conseillers n’a pas satisfait à l’obligation de déclaration. Ce dernier a pour nom Hakim Akpiti.

A lui et à tous ceux qui n’ont pas satisfait à cette disposition, Jean-Baptiste Elias accorde jusqu’au 17 septembre pour se conformer aux textes de la République.

« Tous les membres des institutions constitutionnelles et légales qui n’ont pas encore fait leur déclaration de patrimoine à leur entrée en fonction sont priés de le faire au plus tard le 17 septembre 2018. Passé ce délai, l’ANLC va saisir le président de la Cour suprême pour la mise en application de l’article 4, alinéa 6 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en république du Bénin », prévient le conférencier.

« Un home avertit en vaut plusieurs ».

Célébration en différé de la JIJ: Pari gagné pour Amnesty International Bénin

Amnesty International Bénin a célébré ce samedi 25 août 2018 à Allada la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) en présence du représentant du préfet de l‘Atlantique, du roi Kponan Kpodjro de Ahouannongbe de la communauté Aïzo, des responsables de l’organisation, mais aussi et surtout de nombreux jeunes. Le cocktail proposé pour la circonstance par Emmanuel Adjanon, Fidèle Kikan et tous les membres du  comité d’organisation a permis de gagner le pari de l’organisation, de la mobilisation, et de la sensibilisation.

Manassé AGBOSSAGA

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L’édition 2018 de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ) célébrée ce samedi 25 août n’avait rien d’une célébration en différé. Pour cause, le menu concocté par Emmanuel Adjanon, Fidèle Kikan et tous les membres du  comité d’organisation d’Amnesty International Bénin a donné une peau neuve à l’évènement. Ainsi, la marche qui s’est déroulée dans l’arrondissement central d’Allada en passant par la place Toussaint l’ouverture, le grand marché, l’ancien gare, le palais royal, pour revenir à la place Toussaint  l’ouverture, la  conférence débat autour du thème « espaces sécurisés pour les jeunes », l’action photo avec les journalistes ;  dans la matinée, et l’animation musicale avec l’orchestre Lord Musique de Cotonou ; dans la soirée ont  permis de mobiliser plus de 500 jeunes venus d’Allada, Ouègbo, Toffo, Cotonou et environs. Cette grande mobilisation a permis au comité d’organisation de sensibiliser les uns et les autres  sur la défense et la promotion des droits humains, mais également de présenter la vision et les missions d’Amnesty international.

Avant le déroulé de ces différentes activés, qui ont permis à Amnesty international Bénin de gagner  le pari de l’organisation, de la mobilisation, et de la sensibilisation, Emmanuel Adjanon a, lors de la cérémonie d’ouverture, indiqué que le choix de la commune d’Allada n’est pas anodin. Digne fils de la localité et président d’Amnesty international Bénin, il a confié que son staff a décidé d’honorer la commune d’Allada, à travers cet évènement qui est très rare.

De quoi réjouir Paulette Eki, qui  s’est  dite honorer de représenter de préfet de l’Atlantique. Pour elle, Amnesty international Bénin donne l’occasion de célébrer la jeunesse. Paulette Eki a aussi invité la jeunesse à plus d’initiative et au  patriotisme.

Un message visiblement compris par ces jeunes qui ont pris l’engagement d’accompagner Amnesty International Bénin dans son combat pour la défense et la promotion des droits humains.

JIJ: Amnesty international Bénin célèbre en différé l’évènement à Allada ce samedi

Amnesty international Bénin n’entend pas rester en marge de l’édition 2018 de la Journée internationale de la jeunesse (JIJ). ¨Pour cause, Fidèle Kikan et son staff honorent ce rendez-vous ce samedi 25 août à Allada.

Au menu de cette édition célébrée en différée, le 12 août étant la date officielle, il est prévu  une caravane, une conférence débat autour du thème de la journée « espaces sécurisés pour les jeunes », une action photo avec les journalistes, et une animation musicale à la place de Toussaint Louverture.

Ces différentes activités concoctées par le comité d’organisation visent à mobiliser la jeunesse pour plus d’impacts dans la défense et la promotion des droits humains, mais également à présenter à la jeunesse la vision et les missions d’Amnesty international.

Il est aussi annoncé à cet évènement la présence des autorités communales d’Allada, du préfet du département de l’Atlantique, des forces de l’ordre, et d’autorités à divers niveaux.

C’est dire que la mobilisation sera générale autour de cet évènement qui s’inscrit  dans la stratégie mondiale de jeune d’Amnesty International qui « met l’accent sur la nécessité pour le mouvement de prendre en compte la perspective et la capacité d’action des jeunes pour la promotion et la protection des droits humains ».

Manassé AGBOSSAGA

 

Scène de slam en Fongbé: Zogbé présente ‘’gbélissa na disa’’ le 22 prochain au fitheb

Le Slameur Zogbé sera en spectacle le mercredi 22 août 2018 au fitheb (ex ciné vogue) et il entend faire vivre au public qui se déplacera massivement pour le suivre ce jour-là des moments inoubliables.

Zek Adjitchè ALAFAÏ/ Le Sanctuaire du Messager 

« Les amis, voici là où vos applaudissements, vos encouragements, votre soutien m’ont conduit. Ça ne se fera pas sans vous. Ça n’a pas commencé sans vous. Nous porterons haut l’art oratoire noir. Le spectacle, c’est GBÉLISA NA DISA.  Salle FITHEB ex ciné vogue ». C’est par ces mots que  Zogbé a annoncé hier sur sa page Facebook (https://www.facebook.com/zogbeleslameur/)  qu’il présentait le mercredi 22 août 2018 prochain au Fitheb, un spectacle dénommé « Gbelissa na disa ».  Ce qui veut dire en fongbé, la langue dans laquelle il pratique son art : la poésie va couler à flots.

Dans un style lyrique et comique propre à lui, il entend faire passer aux spectateurs des instants inoubliables.

L’homme ne se nourrit pas que de pain, dit-on. Il se nourrit aussi de la parole comme l’enseigne les saintes écritures. Une belle occasion donc pour ceux et celles qui n’ont pas encore découvert le talent de « l’artiste » de faire le déplacement pour voir comment Zogbé manie poétiquement le fongbé, pour s’abreuver  de la belle parole, pour rire et s’éclater au maximum. Seuls les absents auront tords. En plus le spectacle est gratuit.