Dossier surfacturation d’achat de motos au ministère du cadre de vie : L’ANLC dément le non lieu et clarifie

« Après la réunion, … ce qu’il (le concessionnaire) a  facturé   à près de  six millions, il a ramené lui-même,   délibérément, gentiment, sans aucune pression de nous autres, à 1 million six cent vint cinq mille Fcfa…Alors qu’il y ait eu surfacturation ou non, vous pouvez vous-mêmes faire la déduction », révèle Jean-Baptiste Elias.

Le dossier surfacturation d’achats  de motos au profit du ministère du Cadre de vie mise sur la place publique par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC), le 15 mars 2016 livre un nouvel épisode. Après la publication par certains médias d’une décision de  non lieu prononcée  par la justice béninoise, les responsables de l’ANLC ont effectué une sortie médiatique ce vendredi 1 mai au siège de l’institution. A l’occasion Jean-Baptiste Elias, et Bernadette Codjovi  ont démenti l’information, martelant au passage que l’ANLC ne s’est pas trompée dans ce dossier.

Manassé AGBOSSAGA

« Il y a eu hélas, le même article publié dans plusieurs journaux, mots pour mots, virgules pour virgules, points pour points », s’est d’abord indigné le président de l’ANLC. Jean-Baptiste Elias a ensuite martelé que les informations condamnant l’ANLC dans le dossier surfacturation d’achats  de motos au profit de la direction des eaux,  forêts, et chasses,   structure sous tutelle du ministère du Cadre de vie et du développement durable sont sans fondement. Et là-dessus, Jean-Baptiste Elias martèle : « Nous réaffirmons ce soir,  qu’il n’y a  jamais eu  une décision de justice concernant le marché passé au ministère du cadre de vie, du développement durable sur le dossier que l’ANLC a rendu public le 15 mars. Il n’y a eu aucune décision de justice.

Deuxièmement,  nous réaffirmons qu’il n’y a aucune décision de la Cour d’appel telle qu’elle soit, nous en avons trois au Bénin. Nous finissons aujourd’hui en disant qu’aucun juge n’a connu ce dossier jusqu’à ce jour 1er juin 2018 ».

Après ses mises au point, Jean-Baptiste Elias confie que le procureur de la République s’est autosaisi du dossier. Il poursuit et fait savoir qu’en fonction de ses prérogatives, ce dernier a décidé de classer le dossier sans suite, qui précise t-il n’est nullement une décision de justice.

En dépit du classement du dossier, Jean-Baptiste Elias confirme que les enquêtes de l’ANLC ont permis de faire une économie de plus de 300 millions à l’Etat béninois. Et là-dessus,  le président de l’ANLC confie qu’après la sortie médiatique de l’organe qu’il préside,  en date du 15 mars, le président Patrice Talon a reçu à la présidence, le 21 mars,   les membres de l’institution, le concessionnaire (les bagnoles), les responsables de la marque Honda au Bénin.

Jean-Baptiste Elias confie qu’après cette rencontre,  le concessionnaire  a,  par courrier,  informé le ministre du cadre de vie de la réduction des prix des motos.

« Après la réunion, … ce qu’il (le concessionnaire) a  facturé   à près de  six millions, il a ramené lui-même,   délibérément, gentiment, sans aucune pression de nous autres, à 1 million six cent vint cinq mille Fcfa…Alors qu’il y ait eu surfacturation ou non, vous pouvez vous-mêmes faire la déduction », révèle Jean-Baptiste Elias.

Au-delà de cette réduction, le président de l’ANLC confie que l’Autorité de régulation des marchés publics a sanctionné toutes les personnes qui ont participé à ce marché.

Et comme pour clouer le bec à ses détracteurs, Jean Baptiste Elias fait savoir que le ministre du cadre de vie, José Didier Tonato a,  par courrier en date du 20 avril,  félicité l’ANLC pour ce travail de veille citoyenne.

Puis de lancer « Vous pensez qu’un ministre de la République va se permettre d’écrire à   l’ANLC sur un dossier inventé, un dossier sur lequel il a menti, un dossier sur lequel il s’est trompé. L’ANLC n’a rien inventé. On n’a pas menti non plus. On ne s’est pas trompé  non plus».

 

Confusion entre  non lieu et classement

Au cours de cette sortie médiatique, les responsables de l’ANLC ont invité les professionnels des médias à ne pas confondre classement sans suite d’un dossier et non lieu. Et à ce niveau, c’est Bernadette Ccodjovi, représentante des magistrats au sein de l’institution qui a apporté les clarifications.

Dans ses explications, elle a souligné que le classement d’un dossier est une décision révocable prise par le procureur de la République lorsqu’il estime,  entre autres,  que l’infraction est constituée,  mais pas caractérisée. Bernadette Codjovi a ensuite précisé que c’est une décision momentanée, qui n’a pas autorité de jugement.

Par contre, elle a fait savoir que le non lieu provient d’un juge d’une juridiction d’instruction.

« Je m’étonne qu’on ait pu se tromper à ce point, qu’on ait pu confondre un classement sans suite avec une décision de non lieu de la Cour d’appel », s’étonne t- elle avant de marteler « ce dossier n’a jamais fait objet de poursuite encore moins de jugement »

L’équivoque est donc levée.

Atlantique-Littoral : Calixte Capo décortique le projet Amélioration de l’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap

D’entrée de jeu,  Calixte Capo a  indiqué que le  projet  Amélioration de l’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap au Bénin et en particulier dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, conduit par Handicap International humanité et inclusion bénéficie d’un  financement double, celui de l’Agence française de développement  et celui  de la coopération technique Belge au développement au Bénin…

Bonne nouvelle pour les personnes handicapées des départements de l’Atlantique et du Littoral. Le projet  Amélioration de l’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap au Bénin et en particulier dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, initiative de Handicap International  a été officiellement lancé ce jeudi 31 mai 2018 à l’Infosec de Cotonou. Approché par Kpakpato Médias, Calixte Capo, Chef projet insertion professionnelle à Handicap International humanité et inclusion a mis en exergue les avantages de ce projet prévu pour durer 4 ans.

Manassé AGBOSSAGA

D’entrée de jeu,  Calixte Capo a  indiqué que le  projet  Amélioration de l’accès à l’emploi des jeunes en situation de handicap au Bénin et en particulier dans les départements de l’Atlantique et du Littoral, conduit par Handicap International humanité et inclusion bénéficie d’un  financement double, celui de l’Agence française de développement  et celui  de la coopération technique Belge au développement au Bénin Il a ensuite fait savoir que ce projet qui s’étend sur quatre ans, précisément de   janvier 2018 à décembre 2021 va mobiliser les acteurs de l’insertion professionnelle au Bénin, les organisations des personnes handicapées, les entreprises publiques et privées.

Le Chef projet insertion professionnelle à Handicap International humanité et inclusion explique que tout ce beau monde s’attèlera à l’amélioration de l’employabilité, à enlever les obstacles pour permettre aux personnes handicapées d’accéder à un emploi stable, décent et durable. « En premier lieu, nous ambitionnons d’amener les personnes handicapées à se mettre à niveau sur le plan mental, sur le plan développement personnel, sur le plan des compétences afin d’être compétitif au même titre que toutes personnes non handicapées pour postuler, décrocher des emplois.

Ensuite, nous ambitionnons d’accompagner les structures qui s’occupent de l’emploi des jeunes au Bénin (FNPEJ, FODECA et autres) pour les rendre plus inclusifs.   Ces structures existent déjà  mais parfois les politiques qu’elles mettent en œuvre ne prennent pas en compte les spécificités des personnes handicapées.

En troisième position, les entreprises.  Elles veulent recruter les personnes handicapées,  mais ne savent pas où  aller les chercher. Les entreprises ne savent pas quelle manière prendre pour accompagner les personnes handicapées. Nous ambitionnons de les outiller pour accueillir les personnes handicapées » a expliqué Calixte Capo.

Il précise que l’objectif du projet n’est pas de trouver de l’emploi aux personnes handicapées, mais  de les préparer à la base.

Sur l’effectif attendu à la fin du projet, Calixte Capo lance « Nous ambitionnons impacter 400 personnes handicapées en termes de sensibilisation, mobilisation;   au moins 220 en termes d’accompagnement spécifique.

Nous ambitionnons qu’au moins 100 puissent  réellement arriver au bout des quatre ans à avoir un emploi stable qui améliore leur qualité de vie de 60% ».

L’autre explication apportée par le Chef projet insertion professionnelle à Handicap International humanité et inclusion, c’est le choix des départements de l’Atlantique et du Littoral.

Et là-dessus, Calixte Capo précise qu’en réalité, c’est seulement  les résultats attendus  qui sont focalisés sur les deux départements. Il fait à cet effet savoir que  les renforcements de capacités et les améliorations de politique qui interviendront permettront aux structures de prendre en compte tout le pays. Cette précision apportée, Calixte Capo  met  en avant la forte concentration de la demande dans les deux départements. Ensuite, il ajoute que le projet n’est qu’à sa phase pilote.

Dans la lancée, Calixte Capo invite les personnes handicapées des autres départements à ne pas se sentir lésés.  « Les expériences vont nous permettre de savoir si le projet  est pertinent et donc  le reconduire et l’élargir à d’autres départements. Ils n’ont donc pas à se sentir frustrés », plaide t-il.

Dans ce sens, il a invité tous les acteurs à jouer leur partition pour que la synergie se crée.

Lancement de l’ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’ du Père Armel Fakèyè: Présentation magistrale de Jean Fandé

Le Père Armel Fakèyè a bien vu en confiant   la présentation de son ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’,  De Rose et d’Espérance à son compère et ancien professeur Jean Fandé. Dans un style très varié, il a su montrer l’originalité de ce recueil de poème de 94 pages.

L’ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’, De Rose et d’Espérance,  du Père Armel Fakèyè a officiellement été lancé ce dimanche 3 juin 2018 dans les locaux du Collège catholique Père Aupiais de Cotonou. A l’occasion, Jean Fandé a, dans sa présentation,  su vanter l’originalité de l’ouvrage tant dans le fond que dans la forme.

Manassé AGBOSSAGA

Le Père Armel Fakèyè a bien vu en confiant   la présentation de son ouvrage ‘‘Confidences d’un Prêtre’’,  De Rose et d’Espérance à son  ancien professeur Jean Fandé. Dans un style très varié, il a su montrer l’originalité de ce recueil de poème de 94 pages.

Dans un premier temps, le présentateur a ressorti les mérites de l’ouvrage dans la forme. A ce niveau, il  n’a pas caché son admiration pour le titre, ‘‘Confidences d’un Prêtre’’. Jean Fandé  a confié que ce titre qui cache une valeur marchande est attrayant et captivant. « On a envie de découvrir ce qu’il y a dedans. C’est un piège communicationnel », a-t-il avoué.

Toutefois,  loin des secrets du couvent, Jean Fandé fait savoir ‘‘Confidences  d’un Prêtre’’ montre  le jaillissement du monde intérieur de l’auteur.

Le présentateur met ensuite en exergue les couleurs utilisées par l’auteur. Jean Fandé évoque très tôt le noir, qui selon lui reste la couleur dominante. Il fait savoir que si dans notre contexte sociologique, le noir   fait souvent appel à quelque chose de sombre, il est utilisé ici comme signe d’espoir.

Jean  Fandé ajoute que le noir utilisé vient signifier que pour faire la confidence, il faut un cadre qui rassure, qui assure la confidence, la sécurité, qui suscite chez le confesseur le désir ardent de vider son sac.

En plus du noir, le présentateur a, dans un jeu de mots, dit observer le Rouge, qui selon lui «  n’est pas du rouge, mais  du rose rougeâtre ou du rouge rosâtre ».

Selon lui, ce jeu de couleur vient pour dire  qu’après les confidences,  les fruits tiendront la promesse des fleurs.

Outre le noir et le rouge, le présentateur a évoqué la couleur blanche qui traduirait l’innocence, et la sincérité du Père Armel Fakèyè.

Après les couleurs, le présentateur s’est attardé sur les illustrations. Ici, il a fait cas de l’indexe droit de l’auteur, qui dit-il, semble servir de béquille pour soutenir la lèvre inférieure d’un prêtre. A en croire ses explications, il s’agit d’une position de quelqu’un qui s’abstient de parler pour laisser libre cours  aux autres sens, pour fermer les autres sens et leur donner libre cours.

Toujours sur la forme, le présentateur a salué l’identité de l’œuvre à travers la présence des  nom et prénom de l’auteur à la couverture.

Le fond

Après la forme, le présentateur a abordé le fond pour souligner l’originalité et la créativité du Père Armel Fakèyè.

Il a expliqué que l’ouvrage est structuré en trois parties, dont la première est intitulée ‘‘Confidence’’, la deuxième, ‘‘Au-delà des épreuves’’ et la troisième, ‘‘Au royaume de l’amour’’.

Il a souligné que dans ces différentes parties, l’auteur s’est donné une liberté de création avec un vers libre, qui  pas besoin de rime, d’assonance, d’altération, mais qui  s’accroche aux images.

Jean Fandé ajoute que l’auteur s’est libéré de la ponctuation, même s’il a fait quelques recours aux points d’exclamation et d’interrogation.

Il confie que l’auteur a fait ce choix pour montrer qu’il s’est libéré, et permettre à  ceux à qui s’adressent ses vers de respirer, de siroter ses mots.

Après ce décryptage, le présentateur martèle que cet ouvrage est facile à comprendre.

Puis de se lancer dans une publicité déguisée « un recueil de poème ne se présente pas. Chacun le vit. Chacun le prend et faire son voyage avec ».

Des propos qui ont provoqué l’appétit de l’auditoire.

Bénin: Les Statisticiens, Planificateurs et Démographes se dotent d’un creuset d’échanges

Un nouveau née dans le monde associatif. Son nom : l’Association des  Statisticiens, Planificateurs et Démographes du Bénin (ASPD-Bénin)…

Un nouveau née dans le monde associatif. Son nom : l’Association des  Statisticiens, Planificateurs et Démographes du Bénin (ASPD-Bénin). L’ASPD – Bénin a vu le jour ce samedi 12  mai 2018 à l’Infosec de Cotonou suite à une assemblée  générale constitutive.

Manassé AGBOSSAGA

Les Statisticiens, Planificateurs et Démographes du Bénin s’unissent. Ils ont à travers une assemblée constitutive tenue à Cotonou  mis sur pied l’Association  des  Statisticiens, Planificateurs et Démographes du Bénin (ASPD-Bénin).

A en croire Innocent Koussigni, président du Comité d’organisation, l’Aspd est un creuset d’échanges, un  cadre d’épanouissement. Il ajouté que l’ASPD-Bénin ambitionne à   moyen terme et à long faire d’être un puissant lobbying mutuellement profitable à tous ses membres  et au Bénin. Ce faisant, il a rassuré que l’ASPD-Bénin  s’est donné tous les moyens et toutes les  chances pour  grandir et impacter le Bénin.

Des  propos confirmés  par Ferdinand Boko, président du comité provisoire. « Cette assemblée générale s’est inscrite dans le processus visant à engager les professionnels Statisticiens, Planificateurs et Démographes du Bénin dans la mise en œuvre de la convergence des énergies pour assurer le plein épanouissement sur le plan de la carrière, d’échanges d’expérience, de la promotion de nos trois disciplines », a-t-il ajouté.

Après ces assurances, les congressistes ont précédé à l’adoption des textes et à l’élection de l’organe dirigeant de l’ASPD-Bénin. A l’arrivée,  c’est un bureau de 11 membres  avec entre autres  pour président Tidjani Habib, pour vice-président Serge Loukpe,  pour secrétaire général, Candide Atodjinou. Ceci pour  un mandat de 3 ans qui a été mis sur pied.

Un bureau élu pourra compter sur le dynamisme de Ferdinand Boko, Gildas Kedalo, Gildas Dégoué et Innocent Koussigni, tous pionniers de l’ASPD-Bénin pour l’atteinte des objectifs assignés.

16 mai: AISA-Bénin célèbre la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix

La date du  16 mai ne passera désormais plus sous silence au Bénin. Après l’adoption par les Nations unies de la journée du vivre ensemble sur proposition de l’Ong AISA-International, la branche locale de l’organisme a célébré ce mercredi 16 mai, la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (Jivep)…

Une première au Bénin ! L’Ong AISA-Bénin a célébré ce mercredi 16 mai 2018, la première édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (Jivep). A l’occasion, Dr Saliou Latoundji et les siens ont proposé un cocktail riche et varié pour poser les bases de la réconciliation de l’humanité.

Manassé AGBOSSAGA

La date du  16 mai ne passera désormais plus sous silence au Bénin. Après l’adoption par les Nations unies de la journée du vivre ensemble sur proposition de l’Ong AISA-International, la branche locale de l’organisme a célébré ce mercredi 16 mai, la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (Jivep). Deux temps forts ont marqué la célébration de cette 1ère édition au Bénin. D’abord la caravane de sensibilisation, avec pour point de départ la place de l’Etoile rouge et pour point de chute, la place du souvenir. Ensuite la table ronde organisée sous le thème, « vivre ensemble en paix, un défi permanent ».

A ces deux rendez-vous, hommes, femmes, jeunes, vieux, têtes couronnées, chefs religieux, professeurs d’universités, organisations  non gouvernementales et autres ont répondu massivement à l’appel des initiateurs.

Le président de l’Ong AISA-Bénin n’a d’ailleurs pas manqué de témoigner sa gratitude à tous ceux et toutes celles qui ont contribué à la réussite de l’évènement. Dr Saliou Latoundji a rassuré que cette journée qui vise entre autres à réconcilier la famille de l’humanité vient de prendre son envol.

« Tous les 16 mai, nous allons célébrer la journée du vivre ensemble en paix.  Le vivre ensemble sans distinction de classe, de religion, de race, c’est l’affaire de tout le monde.  C’est notre affaire à tous… c’est le départ d’un avènement, d’un nouvel élan, de chacun avec lui-même et avec son environnement », a-t-il rassuré.

Le président de l’Ong AISA-Bénin a ensuite ajouté que le vivre ensemble  appelle à une  responsabilité individuelle et collective. Pour lui, il est important que chaque citoyen intègre ce concept de respect de l’autre, des lois de la République pour que les générations futures puissent travailler et vivre ensemble en paix.

A chacun donc de jouer sa partition !

Secteurs de l’eau et des mines : Les assurances du DC Agnidé Emmanuel Lawin

Il s’agit à cette occasion d’analyser chaque difficulté et de mettre en face les mesures idoines, les mesures adaptées pour lever ces goulots d’étranglement qui freinent la machine d’exécution des différents programmes du ministère.

Le président Patrice Talon a, à la faveur du dernier remaniement, crée le ministère des Mines et de l’eau. Et depuis, le premier patron de ce ministère, Samou Séidou Adambi et ses collaborateurs s’attèlent  à l’atteinte des objectifs assignés par le président Talon dans les secteurs de l’eau et des mines. C’est l’assurance donnée par le directeur de cabinet du ministre Samiou Séidou Adambi. Interrogé par des médias en marge de la revue du plan de travail annuel au 1Er trimestre tenue ce mardi 15 mai 2018, Agnidé Emmanuel Lawina a rassuré  que des efforts sont menés pour lever les goulots d’étranglement qui freinent la machine d’exécution des différents programmes du ministère de l’Eau et des mines. Entretien !!!

 

Kpakpato Médias: Dr Agnidé Emmanuel Lawin, vous avez représenté le ministre Adambi à l’ouverture de la revue du Plan de travail annuel du  ministère de l’Eau et des mines au  1er trimestre 2018. Que doit-on attendre  de cette journée ?

Agnidé Emmanuel Lawin:   Nous sommes venus ce mardi  15 mai dans le cadre de la revue du niveau d’exécution physique et financière de tous les programmes du secteur de l’eau et des mines. Après l’exécution de trois mois de nos activités,  il est important de marquer un point pour revisiter toutes les activités qui ont été planifiées,  à quel niveau elles ont été exécutées ?, quelles sont les réussites ?, quelles sont les difficultés ? Après l’identification des difficultés, il est ensuite question d’élaborer les stratégies et mesures pour transcender ces difficultés, juguler ces difficultés afin d’améliorer la performance de mise en œuvre  des différents projets et programmes du ministère de l’Eau et des mines.

Donc en marquant un arrêt à la fin du premier trimestre 2018,  nous avons vu qu’il y a un certain nombre de difficultés qui ont fait que le niveau de consommation budgétaire qu’on devrait n’a pas totalement été  atteint.  Il s’agit à cette occasion d’analyser chaque difficulté et de mettre en face les mesures idoines, les mesures adaptées pour lever ces goulots d’étranglement qui freinent la machine d’exécution des différents programmes du ministère.

Que peut-on retenir des objectifs fixés dans le secteur de l’eau et des mines ?

Nous comptons  atteindre en 2021,  100% de taux de desserte en eau, que ce soit en milieu rural, ou en milieu urbain.

Du côté des mines, notre vision c’est de développer le  secteur pour avoir plus de devises qui permettent d’investir dans la mise à disposition de l’eau pour tous ceux qui vivent sur le territoire national. Le Bénin regorge d’une importante potentialité minière que ce soit pour l’or, que ce soit pour le fer, que ce soit pour le calcaire, nous avons des potentialités importantes.  La question jusque là,  c’était leur développement, l’investissement pour l’opérationnalisation du secteur. Il faut un certain nombre d’actions pour permettre que le secteur soit attractif et que des investisseurs y trouvent un intérêt pour  venir au Bénin et  relancer ce secteur.

Donc le secteur des mines est également une force, une grosse potentialité où le Bénin veut se lancer pour développer et capter beaucoup plus de ressources. Les efforts sont en cours pour atteindre ces différents objectifs.

Un message à l’endroit de vos collaborateurs…

D’abord,  nous leur apportons l’assurance du soutien du cabinet ministériel, sans compter le soutien indéfectible du ministre Samou Adambi.

Ce que nous leur demandons,  c’est de bien programmer leurs activités.  Lorsqu’il y a une difficulté qui s’annonce, je leur demande  de vite la mettre à l’oreille de l’autorité ministérielle pour qu’il puisse rapidement apporter son soutien.

Transcription: Manassé AGBOSSAGA

JIVEP 2018: Amoussa Olabode Ibrahim justifie la participation de la ‘‘Fondation OLABODE’’

La ‘‘Fondation OLABODE’’ a apporté sa remarquable contribution à l’organisation de la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP), ce mercredi 16 mai 2018…

La ‘‘Fondation OLABODE’’ a apporté sa remarquable contribution à l’organisation de la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP), ce mercredi 16 mai 2018. Amoussa Olabode Ibrahim a, aux micros de Kpakpato Médias, levé un coin de voile sur les raisons de la présence de la ‘‘Fondation OLABODE’’ aux côtés d’AISA-Bénin.

Manassé AGBOSSAGA

Organisatrice de la 1ère édition de la Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP), l’Ong AISA-Bénin a bénéficié de la précieuse contribution de la ‘‘Fondation OLABODE’’. De la participation de ses membres à la caravane à leur présence à la table ronde,  Amoussa Olabode Ibrahim et les siens ont rehaussé l’évènement.  Et à en croire le président de la ‘‘Fondation OLABODE’’, leur présence traduit leur attachement aux valeurs de vivre ensemble en paix malgré les différences des uns et des autres.  

Pour Amoussa Olabode Ibrahim, cette journée offre l’occasion de repousser les barrières et de vivre ensemble malgré les différences de religion, de race. Ce faisant, il ajoute que « le bonheur va prendre la place de la misère ».

La ‘‘Fondation OLABODE’’ au service du social

Mise sur les fonts baptismaux en 2014, la ‘‘Fondation OLABODE’’, présidée par le jeune et dynamique Amoussa Olabode Ibrahim œuvre pour l’entraide, l’assistance aux personnes démunies. A travers des dons de vivres, de kits scolaires aux enfants déscolarisés, orphelins, la Fondation OLABODE  essaye ainsi de soulager les peines et les difficultés des populations béninoises. Toutefois, son champ d’intervention ne se limite pas au social.

La Fondation OLABODE accorde aussi du prix à la culture. Les responsables de la Fondation militent ainsi pour la création d’une langue africaine à l’image des chinois, anglais et autres.

C’est dire que la  ‘’Fondation OLABODE’’, c’est à la fois le social et la culture.

Vernissage de toile: Michelet Tossou veut remettre les expressions recueillies à Patrice Talon

Le superviseur du projet de Vernissage de toile dénommé « Dis le moi avec une toile », initié  dans le cadre de l’An 2 de la Rupture fait une doléance au président de la République Patrice Talon. Après la traversée des toiles dans les villes de Cotonou, d’Abomey, et Parakou, Michelet Tossou veut remettre les expressions recueillies au président de la République, Patrice Talon.

Le superviseur du projet de Vernissage de toile dénommé « Dis le moi avec une toile », initié  dans le cadre de l’An 2 de la Rupture fait une doléance au président de la République Patrice Talon. Après la traversée des toiles dans les villes de Cotonou, d’Abomey, et Parakou, Michelet Tossou veut remettre les plus de cinq mille expressions recueillies au président de la République, Patrice Talon. Il a fait cette doléance à l’occasion de la cérémonie de clôture du projet tenue ce samedi 5 mai 2018 au Codiam de Cotonou. Pour le président directeur général de ‘‘Doha Marché de la Communication’’, la remise des tableaux au chef de l’Etat sera l’occasion pour ce dernier d’avoir une idée sur les expressions des béninois sur le travail abattu après deux années de gestion.

Levant un coin de voile sur les expressions recueillies, Michelet Tossou confie qu’elles traduisent  l’engouement des populations  à voir le chef de l’Etat réussi,  les félicitations pour ce qu’il fait, et les exhortations à mieux faire. Et là-dessus, le Pdg de ‘‘Doha marché de la communication’’ a,  malgré les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du projet et lors des traversées, exprimé sa satisfaction. « L’objectif a été atteint », se félicite t-il.

Pour la pérennisation de l’initiative, Michelet Tossou  invite les bonnes volontés à voler au secours de ‘‘Doha marché de la Communication’’.

Un appel donc aux bonnes volontés et aux sponsors.

Manassé AGBOSSAGA

4è congrès de l’ex Syntra-Mcri: Christian Dagba réélu avec brio

Le syndicat national des travailleurs de l’ex- Ministère chargé des relations avec les institutions (Syntra-Mcri) a tenu son 4è congrès ordinaire ce vendredi 27 avril 2018 à Cotonou. Si à l’occasion des travaux, le Syntra-Mcri a cédé place au Syntra-Jri (Syndicat national des travailleurs de la justice et des relations avec les institutions), le patron est par contre resté le même. Les congressistes ont reconduit Christian Dagba dans son fauteuil de secrétaire général.
Manassé AGBOSSAGA
Le Syntra-Mcri change de dénomination, mais pas de secrétaire général. En congrès le vendredi dernier à Cotonou, les délégués ont, à nouveau, accordé leur confiance à Christian Dagba. Les 33 délégués ont plébiscité le désormais secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la justice et des relations avec les institutions (Syntra-Jri) pour un nouveau mandat de trois ans. Christian Dagba reste ainsi à la tête d’un bureau de neuf membres pour la défense des intérêts de ses camarades.

Outre le changement de dénomination, et le renouvellement du bureau à près de 60%, les congressistes ont saisi ce 4è congrès pour procéder aux modifications des textes fondamentaux du Syntra-Jri. Ainsi, il a été décidé, que le Syntra-Jri dispose d’un nouvel organe à savoir le Conseil syndical qui est l’instance entre deux congrès et dont la composition est l‘ensemble des responsables de section et des membres du bureau exécutif. L’autre choix fait a été de retirer le titre d’organe permanent à l’assemblée générale, qui devient désormais un organe consultatif. Enfin, les délégués ont formé les sections qui seront les structures de base, et la caisse de solidarité d’assistance mutuelle à vu le jour.
Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), à laquelle est affiliée le Syntra-Jri et d’autres organisations syndicales ont semblé apporter leurs cautions à ces innovations en répondant présent à la cérémonie d’ouverture.

Voici le nouveau bureau du Syntra-Jri
Secrétaire général: Christian Dagba
Secrétaire général adjoint: Nadège Gayé
Secrétaire administratif : Yves Amoussou
Trésorière générale: Annick Chabi
1er responsable à l’organisation: Guillaume Gbèvoun
2è responsable à l’organisation: Frederick Fanou
Secrétaire à l’information et à la mobilisation sociale: Saturnin Choubiyi
Secrétaire à la formation et à l’éducation ouvrière: Bébélé Glodjinon
Secrétaire en charge des questions du genre: Zalia Bacoudogo…

Le syndicat national des travailleurs de l’ex- Ministère chargé des relations avec les institutions  (Syntra-Mcri) a tenu son 4è congrès ordinaire ce vendredi 27 avril 2018 à Cotonou. Si à l’occasion des travaux, le Syntra-Mcri a cédé place au Syntra-Jri (Syndicat national des travailleurs de la justice et des relations avec les institutions), le patron  est par contre  resté le même. Les congressistes ont reconduit Christian Dagba dans son fauteuil de secrétaire général.

 Manassé AGBOSSAGA

Le Syntra-Mcri change de dénomination, mais pas de secrétaire général. En congrès le vendredi dernier à Cotonou, les délégués ont, à nouveau, accordé leur confiance à Christian Dagba. Les 33 délégués ont plébiscité le désormais secrétaire général du   Syndicat national des travailleurs de la justice et des relations avec les institutions (Syntra-Jri) pour un nouveau mandat de trois ans. Christian Dagba reste ainsi à la tête d’un bureau de neuf membres pour la défense des intérêts de ses camarades.

Outre le changement de dénomination, et le renouvellement du bureau à près de 60%, les congressistes ont saisi  ce 4è congrès pour procéder aux modifications des textes fondamentaux du Syntra-Jri. Ainsi,  il a été décidé, que le Syntra-Jri dispose d’un nouvel organe à savoir le Conseil syndical qui est l’instance entre deux congrès et dont la composition est l‘ensemble des responsables de section et des membres du bureau exécutif. L’autre choix fait a été de retirer le titre d’organe permanent à l’assemblée générale, qui devient désormais un organe consultatif.  Enfin,  les délégués ont formé les sections qui seront les structures de base, et la caisse de solidarité d’assistance mutuelle à vu le jour.

Kassa Mampo, secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), à laquelle est affiliée le Syntra-Jri et d’autres organisations syndicales ont semblé apporter leurs cautions à ces innovations en répondant présent à la cérémonie d’ouverture.

 Voici le nouveau bureau du Syntra-Jri

Secrétaire général: Christian Dagba

Secrétaire général adjoint: Nadège Gayé

Secrétaire administratif : Yves Amoussou

Trésorière générale: Annick Chabi

1er responsable à l’organisation: Guillaume Gbèvoun

2è responsable à l’organisation: Frederick Fanou

Secrétaire à l’information et à la mobilisation sociale: Saturnin Choubiyi

Secrétaire à la formation et à l’éducation ouvrière: Bébélé  Glodjinon

Secrétaire en charge des questions du genre: Zalia Bacoudogo

Atelier sur l’entrepreneuriat social: Le Rodd et l’Ong Alinagnon font la restitution

Chaque fois que nous vous invitons, vous êtes toujours là. Vous venez par vos propres moyens. C’est quelque chose qui nous touche énormément…

La maison de la société civile a servi de cadre ce vendredi 27 avril 2018 à l’atelier de restitution sur l’entrepreneuriat social. Initiative du  Réseau des Organisations non gouvernementales pour les Objectifs du développement durable (Rodd) et de l’Ong Alinagnon, cet atelier a permis d’expliquer aux participants le concept de l’entrepreneuriat social et les avantages pour le Bénin, retenu pour la phase finale du projet.

Manassé AGBOSSAGA

A l’ouverture de l’atelier, le directeur exécutif du Rodd a indiqué que le Rodd a fait l’option de la réédition de comptes. Maurice Gbèmènou a ensuite expliqué les concepts d’entrepreneuriat social, d’économie sociale et solidaire. Il a fait savoir que l’économie sociale et solidaire  est un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, avec pour caractéristique, un mode de gestion démocratique et participative, l’interdiction du profit individuel,  le partage du bénéfice.

Et au coordonateur général de l’Ong Alinagnon, qui a décroché ce projet pour le Bénin de préciser que le projet financé par Erasmus permet aux uns et aux autres d’acquérir des connaissances et des compétences sur les méthodes innovantes, efficaces,  d’éducation non formelles des jeunes, à l’entreprenariat social, le soutien et le coaching, le renforcement des capacités, …

Casimir Migan a ensuite fait savoir que la Grèce, l’Espagne, la Pologne,  le Vietnam, l’Inde, le Népal, le Guadeloupe, et le Bénin sont les huit pays bénéficiaires de ce projet.

Sur le choix d’associer le Rodd, le coordonateur général de l’Ong Alinagnon lance « Nous avons choisi le Rodd, parce que c’est un réseau puissant.  Plus de 400 organisations s’y retrouvent. Ceux qui sont à la tête sont des gens déterminés, dynamiques. C’est la première fois que nous constatons au niveau des réseaux qu’après une activité, qu’on organise un atelier de restitution. Nous les encourageons.  Nous travaillerons toujours avec eux ».

Pour sa part, la présidente du Rodd a remercié les Ong qui répondent à leur appel. « Chaque fois que nous vous invitons, vous êtes toujours là. Vous venez par vos propres moyens. C’est quelque chose qui nous touche énormément. Nous savons les sacrifices que vous faîtes », s’est réjouit Carmen Garba.

Au cours de cet atelier, Casimir Migan et Carmen Mathrani ont également  fait le point des expériences vécues respectivement en Guadeloupe et  en en   Espagne sur les bonnes pratiques d’entrepreneuriat social.

C’est dire que rien n’a été oublié au cours de cet atelier.