Saliou Adamou, membre du MPL favorable à la délivrance du récépissé au parti ‘‘Les Démocrates’’ : son rappel à Sacca Lafia

Saliou Adamou se prononce sur la situation du parti ‘‘Les démocrates’’. Reçu sur la chaîne de télévision privée ‘‘E-Télé’’, le vice-président du Mouvement populaire pour la libération (MPL) a notamment réagi au retard dans la délivrance du récépissé à cette nouvelle formation politique qui se réclame de l’opposition.

Saliou Adamou  se prononce sur la situation du parti ‘‘Les démocrates’’.  Reçu sur la chaîne de télévision privée ‘‘E-Télé’’, le vice-président  du Mouvement populaire pour la libération (MPL)  a notamment réagi  au retard dans la  délivrance du récépissé à cette nouvelle formation politique qui se réclame de l’opposition.

Saliou Adamou a fait part de sa volonté de voir la situation du parti ‘‘Les Démocrates’’ se régulariser. Il a dans ce sens invité le ministère de l’Intérieur à délivrer le précieux sésame au parti.

« Nous souhaitons que le récépissé des démocrates leur soit remis », plaide t-il.

Adam Saliou rappelle à Scca Lafia que  la délivrance du récépissé à un parti « est un droit et non une faveur si les conditions sont remplies ».

Le 29 juillet dernier,  les membres fondateurs de ‘’Les Démocrates’’ avaient déposé les pièces constitutives du dossier de création du parti au ministère de l’intérieur pour examen. Conformément à l’article 21 de la loi portant Charte des partis politiques, votée en 2018 puis corrigée en  2019,  le ministère dispose d’un délai de deux mois pour faire des observations.

Manassé AGBOSSAGA

Défense des acquis de la Conférence nationale: L’ODACN quadrille le Couffo avec l’installation de ses Comités

Les responsables de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) ont posé leurs valises le week-end dernier à l’hôtel Avamè, situé dans l’arrondissement d’Azovè. Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon sont allés honorer l’étape du département du Cotonou en ce qui concerne l’installation des comités de l’ODACN…

Les responsables de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) ont posé leurs valises le week-end dernier à l’hôtel Avamè, situé dans l’arrondissement d’Azovè.  Houdou Ali, Saliou Adamou,  Yèhouéssi Mireille, Audace Kingbé, Gift Danvidé, Badoussi Nicolas, Prosper Tyodeffon sont allés honorer l’étape du département du Cotonou en ce qui concerne l’installation des Comités de l’ODACN.

Des responsables de l’ODACN à l’hôtel Avamè

Dans une salle pleine comme un œuf, ils ont ainsi  procédé à l’installation des Comités des 50 arrondissements des communes du département du Couffo.

Face aux membres installés, le président de l’ODACN a rappelé les droits et devoirs du  Citoyen dans la citée. Houdou Ali a ensuite confié que cette installation est le début d’un long processus qui s’achèvera par la mise en place d’une assemblée constituante pour aller au vrai dialogue avec le président Patrice Talon.

Pour sa part, le secrétaire général de l’ODACN a  situé l’assistance sur la vision de l’organisation. Saliou Adamou a expliqué que l’ODACN est une organisation mise en place par des jeunes, hommes, femmes, vieux, vieilles de toutes tendances pour la défense des acquis de la conférence nationale.

Les militants et sympathisants venus nombreux

Plusieurs  interventions des membres de la délégation de l’ODACN, la présentation des membres des comités, l’hymne national, et autres ont mis un terme à la cérémonie qui permet ainsi  à Houdou Ali, Saliou Adamaou et consorts de quadriller les départements du Mono et du Couffo, après ceux du Borgou (Parakou), du  Littoral (Cotonou), de l’Atlantique (Abomey-Calavi). et du Couffo.

Manassé AGBOSSAGA

Organisation de défense des acquis de la conférence nationale: Après Parakou, Cotonou, l’ODACN s’implante à Abomey-Calavi

Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Hervé Joël Sètton et Cie poursuivent leur agenda de restauration des acquis de la conférence nationale. Après Parakou, et Cotonou, notamment le samedi 16 novembre dernier, les responsables de l’ODACN ont procédé à l’installation des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi…

Samedi très chargé pour les responsables de l’Organisation de défense des acquis de la conférence nationale (ODACN).Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Hervé Joël Sètton et Cie ont procédé ce 23 novembre 2019 au centre Anouriate à l’installation  des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi. Ceci après Parakou et Cotonou.

 Manassé AGBOSSAGA

Les responsables de l’ODACN

Houdou Ali, Saliou Adamou, Yèhouéssi Mireille, Hervé Joël Sètton et Cie poursuivent leur agenda de restauration des acquis de la conférence nationale. Après Parakou, et Cotonou, notamment le samedi 16 novembre dernier, les responsables de l’ODACN ont procédé à l’installation des comités de défense des acquis de la conférence nationale des 9 arrondissements de la Commune d’Abomey- Calavi.

Face à ces derniers, et à des milliers de militants et sympathisants qui ont effectué le déplacement, le secrétaire général a levé un coin de voile sur l’objectif de ce creuset qui regroupe toutes les forces politiques. « C’est pour pérenniser, pour défende  davantage les acquis de la conférence que des hommes et des femmes,   des jeunes, des anciens  se sont réunis pour penser autrement. A l’issue de ces pensées, il y a eu l’accouchement de l’ODACN », a fait savoir Saliou Adamou, avant d’ajouter « et ce bébé est né avec les dents ».

Pour lui, l’ODACN entend donc s’appuyer sur les acquis de la conférence nationale pour corriger les nombreuses imperfections notées, car prévient il,  « si nous ne nous levons pas vite, ça va créer beaucoup de problèmes ».

Face à l’urgence d’agir, le président de l’ODACN a invité les membres installés à vite se mettre au travail. « Aujourd’hui,  on va vous installer, à partir d’aujourd’hui,  commence le travail.  Dans chaque village, dans chaque quartier de vos arrondissements,  vous devez installer des cellules de 25 personnes », exhorte Houdou Ali aux membres des comités.  

Dans son message, il a rassuré les uns et les autres de la victoire de l’ODACN sur la base des trois armes de l’organisation. «Nous avons trois armes, la prière, la constitution, la parole de Dieu. C’est avec ça, que nous  conduirons le peuple à la victoire. Et nous avançons vers la victoire », rassure Houdou Ali.

Aussi a-t-il indiqué que ce succès passe par une bonne organisation du peuple. «Le peuple n’est pas organisé. Les gens en abusent. L’ODACN dit désormais, devant Talon et tous les présidents qui vont venir, il y aura un peuple organisé. Il faut que le peuple puisse s’organiser dans les 546 arrondissements », souligne Houdou Ali.

Des interventions d’autres membres,  prière, hymne national et autres ont marqué  cet évènement qui vient, si besoin en était, confirmer que les responsables de l’ODACN mettent les bouchées double pour la restauration des acquis de la conférence nationale (consensus, pluralisme politique, constitution, liberté,…).

Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale : L’Odacn se dote de ses Comités à Cotonou

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale (Odacn) met en place son dispositif de « guerre ». Après Parakou, Houdou Ali, Saliou Adamou, Gbédji et autres responsables ont installé les Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou, ce samedi 16 novembre 2019 à l’annexe de la Fondation Mathieu Kérékou, à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

L’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale se dote de son aile de Cotonou. Après Parakou, il y a quelques semaines, Houdou Ali, Saliou Adamou, la ministre Gbédji et d’autres responsables ont procédé dans l’après-midi du samedi 17 novembre à l’installation des Comités de défense des acquis de la Conférence nationale du 1er au 13ème arrondissement de Cotonou.

Saliou Adamou

Avant d’investir les 13 membres dans leur nouvelle fonction, Saliou Adamou a rappelé que l’Odacn est une organisation apolitique qui regroupe les acteurs de la société civile, les partis politiques toutes tendances confondues. Le secrétaire général de l’Odacn a ensuite mis l’accent sur la nécessité d’une bonne organisation pour l’atteinte des objectifs. « La défense des acquis de la Conférence nationale ne peut pas se faire sans une organisation digne du nom », a insisté Saliou Adamou.

Dans le même sens, Houdou Ali a confié que l’organisation  comprend trois éléments à savoir l’Homme, l’Idéal, la Structure. Puis d’ajouter, « nous sommes les héritiers de la conférence nationale, c’est notre idéal ».

Le président de l’Odacn invite à cet effet les membres à être convaincus de cet idéal et par ricochet de leurs actions.

Houdou Ali a ensuite précisé que l’installation des 546 comités donnera place à l’Assemblée constituante qui présentera au chef de l’Etat la plateforme revendicative de l’ODACN.

Pour sa part l’ancienne ministre de l’eau Gbédji a rappelé que les acquis de la Conférence nationale comprennent,  entre autres,  le pluralisme politique, la liberté, la démocratie, mais aussi et surtout la constitution, qui dénonce t- elle est actuellement galvaudée.

Les membres des comités connaissent donc leur mission.

Dialogue politique: Saliou Adamou émet deux réserves

Le secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale des forces vices de la nation n’agrée pas le dialogue politique qui se tient du 10 au 12 octobre au palais des congrès de Cotonou. Saliou Adamou émet deux réserves sur cette assise…

Le Secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale  des forces vices de la Nation était présent à la sortie médiatique effectuée par le Comité national de résistance, ce jeudi 10 octobre 2019 au Chant d’oiseau de Cotonou. Interrogé en marge de cette sortie, Saliou Adamou a émis deux réserves sur le dialogue politique national qui se tient au palais des congrès.

Manassé AGBOSSAGA

Le secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale  des forces vices de la nation n’agrée pas le dialogue politique qui se tient du 10 au 12 octobre au palais des congrès de Cotonou. Saliou Adamou émet deux réserves sur cette assise.

Dans un premier temps, il rappelle que le président Patrice Talon n’a pas de différend avec les politiciens, mais plutôt avec le peuple béninois. Saliou Adamou souligne au passage que les violences postélectorales ont provoqué la mort dans des populations et non des  acteurs politiques. Pour le  Secrétaire général de l’Organisation pour la défense des acquis de la conférence nationale  des forces vices de la Nation, le chef de l’Etat devrait plutôt initier un dialogue national entre son peuple et lui.

« Le président Talon n’a pas un problème avec l’opposition, mais avec le peuple… La  solution, c’est de rencontrer  le peuple, échanger avec ce peuple…Ceux qui ont été tués lors ders évènements des 01 et 02 mai, à Tchaourou, Savè et autres ne sont pas des politiques, mais les populations », fait il remarquer.

En outre, Saliou Adamou fait savoir que les partis conviés à ce dialogue sont invités à échanger,  entre autres, sur les lois querellées, notamment la charte des partis politiques et le code électoral. Selon  lui, les conclusions seront sans doute reversées aux députés de la 8ème législature qui souffrent de légitimité et de légalité.

 Pour lui, il serait anormal et incompréhensible que des députés illégitimes toilettent les deux lois électorales.

Face à ces deux réserves, Saliou Adamou qualifie les assises du palais des congrès  de « dialogue entre copain ».

Patrice Talon et les responsables des partis présents au dialogue apprécieront !

Saliou Adamou: « La vision du PPS, c’est le rassemblement »

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement.

Porté par le flambeau du souverainisme, le Parti du peuple souverain (PPS) prône avant tout le rassemblement pour un mieux être des béninois. L’assurance est signée du président du PPS,   Saliou Adamou, Entrepreneur et gestionnaire de formation. Dans un entretien qu’il nous a accordé en marge d’un rassemblement tenu ce samedi 21 avril 2018 à Cotonou,  Saliou Adamou a martelé que le PPS ne s’inscrit pas dans le jeu  politique, soulignant au passage la neutralité du parti sur l’échiquier politique. Il n’a pas manqué de donner son avis sur la gouvernance de l’actuel locataire de la marina.

 

Kpakpato Médias: Les militants du Parti du peuple souverain (PPS) ont tenu une rencontre ce samedi 21 avril. Pouvez-vous nous situer sur l’objet de la rencontre ?

Saliou Adamou:   Cette rencontre a permis de lancer officiellement les activités sur le terrain. Le PPS est déjà enregistré officiellement, juridiquement reconnu par les instances de notre pays.  Donc,  nous avons cette responsabilité d’informer les autres et de les envoyer sur le terrain,  les envoyer,  c’est nous envoyer nous-mêmes.

Le PPS,  ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une affaire d’ensemble. C’est la  raison pour laquelle notre slogan est: PPS, c’est notre affaire,  et notre affaire,  c’est PPS.

Donc,  ce qui nous a réunit ce matin,  c’est d’envoyer les uns et les autres dans les douze départements de notre pays. Au cours de la rencontre, nous avons eu au moins deux délégués par département. Les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé étaient représentés par cinq personnes.

Il y avait aussi des invités et des responsables PPS d’arrondissement.

Je profite de votre canal pour rappeler que j’ai été élu à 99% à notre assemblée générale pour conduire ce beau joyau que nous avons dénommé PPS.

A quand le congrès du PPS ?

D’ici août prochain, nous allons faire un grand rassemblement. A l’occasion, nous allons rassembler la classe politique des jeunes de  la mouvance  et la classe politique des jeunes de l’opposition pour un idéal commun, parce la vision du PPS, c’est le rassemblement.

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement. C’est pour cela nous disons, si tu es jeune,  tu es dans l’obligation d’être dans ce creuset, qui est un creuset qui est née uniquement pour la jeunesse,  les femmes et aussi pour les aînés qui dans leur sagesse veulent accompagner cette idéologie de la jeunesse, qui prend effet un peu partout dans le monde.

Nous avons voulu faire de cette idéologie de la jeunesse,   une réalité dans notre pays. Pour le faire, nous avons besoin des aînés qui dans leur sagesse ont compris qu’ils doivent nous accompagner et montrent qu’ils sont réellement des acteurs politiques pour le développement du pays,  et non des acteurs politiques qui ne courent que derrière des miettes afin de se donner une place et non donner une place à notre pays.

Quelle est l’idéologie du PPS ?

Comme le sigle l’indique, notre idéologie, c’est le souverainisme. Il faudrait que le peuple soit souverain. A l’approche des élections, des gens viennent nous acheter à vil prix.  Des gens viennent nous acheter à mille franc.  Des gens viennent nous acheter à deux mille francs. C’est très grave. Nous devons finir avec ça. C’est ça qui amplifie le taux de chômage dans notre pays, la délinquance dans notre pays, le taux de misère dans notre pays. C’est ça qui amplifie le vagabondage, la prostitution, c’est ça qui amplifie ces maux.

Nous voulons éradiquer ces maux,  par tout de suite mais de façon  échelonnée. Cela passe donc par la formation de la jeunesse. Nous sommes déjà en train de créer une école de formation pour les jeunes.

Nous n’allons pas faire des meetings pour chanter, pour danser, mais nos meetings seront des rendez-vous de formation.  Former, informer les jeunes, les femmes pour que nous soyons de véritables acteurs de développement du futur.

Quelle est la position du PPS sur l’échiquier politique national ?

Celui qui veut rassembler ne parle pas de l’opposition ni de la mouvance. Celui qui veut rassembler, rassemble tout le monde pour un développement durable. Nous ne sommes pas dans la dynamique de la mouvance ou de l’opposition. Il y a des problèmes dans le pays qu’il faut résoudre. Si les hommes politiques avaient cette conviction d’aider le peuple béninois, ils ne seront pas en train de courir derrière le Cos-Lépi, derrière les élections pour être élus.

Au PPS, nous voulons d’abord régler le problème de ce peuple. Dans tous les secteurs, il y a des problèmes. Il faut penser à régler tout ces problèmes. C’est lorsque le peuple va se sentir à l’aise et que ces problèmes seront réglés, que nous pourrons parler des élections, de l’opposition  ou de la mouvance.

Nous voulons aller dans ce sens pour que le peuple soit réellement souverain, pour que le peuple soit réellement à l’aise.

Le président Patrice Talon a bouclé le 6 avril dernier deux ans à la tête du pays. Quelle lecture faîtes-vous de sa gouvernance ?

Ce n’est pas mal. C’est bien. Il a fait ce qu’il peut faire. Nous allons lui souhaiter le meilleur afin qu’il nous donne cette réalité de ce rêve qu’il avait tant  vendu aux béninois pour être plébiscité à 65%  au second tour de l’élection présidentielle de 2016.

Ce n’est pas le soutenir ou le combattre, mais nous allons continuer à l’aider dans  le sens du développement du pays, et non dans le sens politique  afin que de bonnes choses soient réalisées pour le pays.

Nous,  c’est ce qui nous concerne  c’est le mieux-être des populations.

Je vous remercie !

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA

Saliou Adamou: « La vision du PPS, c’est le rassemblement »

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement.

Porté par le flambeau du souverainisme, le Parti du peuple souverain (PPS) prône avant tout le rassemblement pour un mieux être des béninois. L’assurance est signée du président du PPS,   Saliou Adamou, Entrepreneur et gestionnaire de formation. Dans un entretien qu’il nous a accordé en marge d’un rassemblement tenu ce samedi 21 avril 2018 à Cotonou,  Saliou Adamou a martelé que le PPS ne s’inscrit pas dans le jeu  politique, soulignant au passage la neutralité du parti sur l’échiquier politique. Il n’a pas manqué de donner son avis sur la gouvernance de l’actuel locataire de la marina.

Kpakpato Médias: Les militants du Parti du peuple souverain (PPS) ont tenu une rencontre ce samedi 21 avril. Pouvez-vous nous situer sur l’objet de la rencontre ?

Saliou Adamou:   Cette rencontre a permis de lancer officiellement les activités sur le terrain. Le PPS est déjà enregistré officiellement, juridiquement reconnu par les instances de notre pays.  Donc,  nous avons cette responsabilité d’informer les autres et de les envoyer sur le terrain,  les envoyer,  c’est nous envoyer nous-mêmes. Le PPS,  ce n’est pas une affaire personnelle. C’est une affaire d’ensemble. C’est la  raison pour laquelle notre slogan est: PPS, c’est notre affaire,  et notre affaire,  c’est PPS.

Donc,  ce qui nous a réunit ce matin,  c’est d’envoyer les uns et les autres dans les douze départements de notre pays. Au cours de la rencontre, nous avons eu au moins deux délégués par département. Les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé étaient représentés par cinq personnes.

Il y avait aussi des invités et des responsables PPS d’arrondissement.

Je profite de votre canal pour rappeler que j’ai été élu à 99% à notre assemblée générale pour conduire ce beau joyau que nous avons dénommé PPS.

A quand le congrès du PPS ?

D’ici août prochain, nous allons faire un grand rassemblement. A l’occasion, nous allons rassembler la classe politique des jeunes de  la mouvance  et la classe politique des jeunes de l’opposition pour un idéal commun, parce la vision du PPS, c’est le rassemblement.

Ce rassemblement ne peut occulter aucun jeune. Tous les jeunes doivent être dans ce rassemblement. C’est pour cela nous disons, si tu es jeune,  tu es dans l’obligation d’être dans ce creuset, qui est un creuset qui est née uniquement pour la jeunesse,  les femmes et aussi pour les aînés qui dans leur sagesse veulent accompagner cette idéologie de la jeunesse, qui prend effet un peu partout dans le monde.

Nous avons voulu faire de cette idéologie de la jeunesse,   une réalité dans notre pays, le Bénin. Pour le faire, nous avons besoin des aînés qui dans leur sagesse ont compris qu’ils doivent nous accompagner et montrent qu’ils sont réellement des acteurs politiques pour le développement du pays,  et non des acteurs politiques qui ne courent que derrière des miettes afin de se donner une place et non donner une place à notre pays.

Quelle est l’idéologie du PPS ?

Comme le sigle l’indique, notre idéologie, c’est le souverainisme. Il faudrait que le peuple soit souverain. A l’approche des élections, des gens viennent nous acheter à vil prix.  Des gens viennent nous acheter à mille franc.  Des gens viennent nous acheter à deux mille francs. C’est très grave. Nous devons finir avec ça. C’est ça qui amplifie le taux de chômage dans notre pays, la délinquance dans notre pays, le taux de misère dans notre pays. C’est ça qui amplifie le vagabondage, la prostitution, c’est ça qui amplifie ces maux.

Nous voulons éradiquer ces maux,  par tout de suite mais de façon  échelonnée. Cela passe donc par la formation de la jeunesse. Nous sommes déjà en train de créer une école de formation pour les jeunes.

Nous n’allons pas faire des meetings pour chanter, pour danser, mais nos meetings seront des rendez-vous de formation.  Former, informer les jeunes, les femmes pour que nous soyons de véritables acteurs de développement du futur.

Quelle est la position du PPS sur l’échiquier politique national ?

Celui qui veut rassembler ne parle pas de l’opposition ni de la mouvance. Celui qui veut rassembler, rassemble tout le monde pour un développement durable. Nous ne sommes pas dans la dynamique de la mouvance ou de l’opposition. Il y a des problèmes dans le pays qu’il faut résoudre. Si les hommes politiques avaient cette conviction d’aider le peuple béninois, ils ne seront pas en train de courir derrière le Cos-Lépi, derrière les élections pour être élus.

Au PPS, nous voulons d’abord régler le problème de ce peuple. Dans tous les secteurs, il y a des problèmes. Il faut penser à régler tout ces problèmes. C’est lorsque le peuple va se sentir à l’aise et que ces problèmes seront réglés, que nous pourrons parler des élections, de l’opposition  ou de la mouvance.

Nous voulons aller dans ce sens pour que le peuple soit réellement souverain, pour que le peuple soit réellement à l’aise.

Le président Patrice Talon a bouclé le 6 avril dernier deux ans à la tête du pays. Quelle lecture faîtes-vous de sa gouvernance ?

Ce n’est pas mal. C’est bien. Il a fait ce qu’il peut faire. Nous allons lui souhaiter le meilleur afin qu’il nous donne cette réalité de ce rêve qu’il avait tant  vendu aux béninois pour être plébiscité à 65%  au second tour de l’élection présidentielle de 2016.

Ce n’est pas le soutenir ou le combattre, mais nous allons continuer à l’aider dans  le sens du développement du pays, et non dans le sens politique  afin que de bonnes choses soient réalisées pour le pays.

Nous,  c’est ce qui nous concerne  c’est le mieux-être des populations.

Je vous remercie !

Réalisation: Manassé AGBOSSAGA