Les responsables du parti Forces
cauris pour un Bénin émergent (FcBe) ont réagi, ce dimanche 22 septembre 2019 à
Cotonou, au pseudo congrès organisé par le
trio Hounkpè, Yarou, Amadou, ayant abouti à la délivrance du fameux récépissé
provisoire. Tout en apportant des clarifications, le parti FcBe a, par la voix, de Alassane
Tigri levé coin de voile sur les dispositions qui seront prises pour faire
échec à la trahison du trio Hounkpè, Yarou, Amadou.
Manassé AGBOSSAGA
Le
parti FcBe entend bien répondre à la
trahison du trio Hounkpè-Yarou-Amadou. La déclaration de presse lue par Alassane
Tigri, en l’absence du porte-parole, Nourénou Atchadé, absent du territoire
national, mais en présence de Eugène
Azatassou, Saliou Akadiri, Justin Adjovi, Djibril Débourou et autres ténors du
parti le stipule à demi-mot.
En
effet, après avoir rappelé que cette sortie se tient sous la bénédiction de président d’honneur, Boni Yayi et du secrétaire exécutif national, Valentin
Djènontin, Alassane Tigri a fait une recommandation au secrétaire exécutif
national.
Conformément
au texte du parti, les membres de la grande famille ‘‘Cauris’’ ont invité le secrétaire exécutif national à
convoquer dans l’immédiat une rencontre du bureau politique pour répondre au
pseudo congrès organisé par le trio
Hounkpè, TYarou , Amadou, et qui a abouti à délivrance du fameux récépissé
provisoire, la désignation de Paul Hounkpè, comme secrétaire exécutif national
du parti, et l’exclusion de Valentin Djènontin, Komi Koutché et consorts.
« En
tout état de cause, nous membres du bureau politique restés fidèles à la ligne
du parti, recommandons, au secrétaire exécutif, Djènontin Agossou Valentin de
convoquer en urgence le bureau politique pour examiner cet incident à la
lumière de nos textes », a déclaré Alassane Tigri.
En
attendant, les membres du bureau politique restés fidèles à la ligne du parti
ont fustigé et désavoué « cet acte ignoble et honteux »,
mais aussi et surtout, invité les
militants à la sérénité et au calme.
Juda
Dans
leur sortie, les conférenciers ont montré comment leurs anciens camarades se
sont comporté comme « Juda », qui a trahi Jésus.
Rappelant
les faits, Alassane Tigri a laissé entendre que le bureau politique a, à quatre reprises et en présence du trio
Hounkpè-Yarou-Amadou, affiché son opposition à se soumettre aux injonctions du
ministre de l’intérieur pour l’obtention du certificat de conformité, notamment
sur l’exclusion des membres en exil ou
supposée avoir maille à partie avec la justice et la tenue d’un nouveau
congrès.
Alassane
Tigri a ajouté que le bureau politique du parti a réitéré son opposition à ne
pas se soumettre à ses injonctions le 03 septembre dernier lors d’une rencontre
avec le ministre de l’intérieur.
Mais
l’ancien ministre poursuit et fait savoir que c’était sans compter avec la
traitrise de leurs anciens camarades, qui en catimini ont posé un « acte inqualifiable et grave »
pour tenter d’obtenir la reconnaissance du parti.
Un
bisou à la Juda condamné avec force par le partui et le président d’honneur du
parti, Boni Yayi qui a ouvertement dénoncé l’attitude des anciens ministres de
la défense, de la culture et de l’ancien député.
Nous vous proposons la déclaration lue par le ministre Tigri et celle du président d’honneur du parti, Boni Yayi.
AU
SUJET DU PRETENDU CONGRES AYANT CONDUIT A LA DESIGNATION DE PAUL HOUNKPE COMME
SECRETAIRE EXECUTIF NATIONAL DU PARTI
Chers amis de la presse ;
Militantes et militants du parti
FCBE.
Les
masques sont définitivement tombés. Les rumeurs circulaient sur certains
camarades qui auraient été pris en compte par le pouvoir de la rupture pour lui livrer pieds et poings
liés notre parti force cauri pour un Bénin émergent (FCBE).
Nous
n’avons pas voulu croire, tant nous faisons confiance à la probité, l’amour du
parti et de la patrie de ces camarades : théophile yarou, 1er sena, paul
hounkpè 5ème sena et le député issifou amadou. Hélas, c’était ne pas compter
avec les moyens abjects de persuasion dont la rupture et singulièrement son
chef ont coutume d’user.
Rappelons
succinctement les faits aux militantes et militants de notre grand parti
politique, FCBE, parti de masse.
Lors
de la rencontre avec certains partis politiques le 15 juillet le président
patrice talon a promis leur délivrer le récépissé et les a renvoyé à son
ministre de l’intérieur. Lors de la réunion que ce dernier a tenue avec les
responsables FCBE, il a formulé principalement deux exigences notamment.
Qu’il
vous souvienne que les exigences du pouvoir de la rupture pour notre
reconnaissance officielle étaient :
1-
Tenir un congrès constitutif, alors que nous étions constitués en parti
politique au congrès historique de Parakou 2018.
2-
exclure de la direction du parti, tous les camarades en exil ou supposés avoir
maille à partie avec la justice.
A
plus de quatre reprises, le bureau politique, en présence des camarades auteurs
du présent coup de force, s’est réuni et a clairement rejeté les injonctions du
ministre de l’intérieur. Une correspondance du parti lui a été envoyée en bonne
et due forme le 25 juillet 2019. La dernière tentative de ces camarades pour
inverser la décision du bureau politique a définitivement échoué avions nous
pensé lors de la dernière rencontre avec le ministre de l’intérieur le mardi 03
septembre 2019 où ce dernier, qui campait
sur ses injonctions, a été fermement invité par le parti à lui délivrer
sans autre forme de procès, le récépissé vu que notre parti a rempli toutes les
exigences de la charte.
Cependant,
force est de constater aujourd’hui que le trio Yarou, Hounkpè et Issifou,
fidèles aux engagements souscrits devant la rupture, ne s’est pas avoué battu.
Dans la traitrise et en catimini, il s’est réuni pour répondre aux injonctions
du ministre de l’intérieur. Ce faisant, ils ont tenu un pseudo congrès à
combien et sur quelles bases ? Ils ont exclu les responsables élus à
l’historique congrès de Parakou. Hounkpè serait devenu secrétaire exécutif
national, Yarou Théophile n’ayant pas eu le courage d’assurer jusqu’au bout sa
traitrise. Incroyable. Sont-ils conscients de leur acte ?
Depuis
quand c’est le pouvoir qui organise FCBE et qui choisit ses dirigeants en lieu
et place de ses militants ? Cet acte posé par ces camarades est inqualifiable
et d’une extrême gravité. La mort programmée de notre parti par le pouvoir de
la rupture et ses agents en notre sein ne passera pas. Le faux assorti de ruse
est voué à l’échec.
En
tout état de cause, nous, membres du bureau politique restés fidèles à la ligne
du parti :
– Fustigeons et désavouons cet acte ignoble
et honteux des camarades Yarou, Hounkpè,
Issifou et consort
– Recommandons au secrétaire exécutif,
Djennontin Agossou Valentin de convoquer en urgence le bureau politique pour
examiner cet incident à la lumière de nos textes
– Invitons les militants et militantes à
garder la sérénité et la cohésion et à défendre le parti. La rupture et ses
agents ont échoué dans leur dessein machiavélique d’en finir avec notre parti
et par conséquent de mettre définitivement à genoux le peuple béninois
– Réaffirmons l’appartenance de FCBE à
l’opposition qui mène la lutte pour la restauration de la démocratie, de l’Etat
de droit et le respect des droits de l’homme au Bénin, notre belle patrie
commune.
Vive la démocratie !
Vive notre grand parti FCBE !
Que Dieu Bénisse le Bénin !
……….
ADRESSE
DU PRÉSIDENT DR THOMAS BONI YAYI AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DE
FCBE
Militantes et Militants du Parti
FCBE.
Béninoises et Béninois;
Mes Très Chers Compatriotes,
Depuis la soirée d’hier 20 septembre, de mon
lit d’hôpital, j’ai appris qu’il s’est ouvert un débat sur fond
de polémiques autour d’un certain récépissé provisoire qui aurait été attribué
aux FCBE suite à l’éviction de certains membres influents du parti en exil pour
leur opinion et leur attachement aux idéaux du parti.
Je
voudrais par la présente signaler qu’en ma qualité de Président d’Honneur, je
n’ai été associé à aucune étape de ce processus ou de ce deal alors que les statuts de notre parti l’exigent dès
lors que ce processus soulève une orientation de fond. Je l’ai aussi vécu comme
tout le monde dans les réseaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle
démarche exclusive visant à affaiblir la
Résistance que mène l’Opposition à laquelle appartient FCBE pour le retour de la Démocratie et la Paix dans notre Pays.
Le Préalable est la reprise du scrutin
législatif d’avril 2019, sur une base consensuelle, équitable et transparente.
Notre
démocratie doit éviter que les dirigeants procèdent à des nominations à des postes électifs. Notre Parlement, socle
de notre démocratie, dans notre Loi Fondamentale ne saurait dérogé à cette
règle. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes démocraties de notre temps contemporain. Ce
qui s’est passé n’est pas neutre sur la
gouvernance actuelle et future des
affaires de notre pays.
J’invite
donc tous les militants du Parti à l’union et à la solidarité afin d’éviter le
virus de la division que véhicule cette nouvelle manœuvre d’exclusion des
responsables en dehors des organes compétents du Parti.
Je
renouvelle mes amitiés à tous et lance
un appel à l’esprit
de Rassemblement pour accompagner notre Chère Patrie Commune préoccupée
par le retour de la Démocratie, de la Paix , de la justice, du respect
des libertés fondamentales, du
respect des droits de l’homme et de l’emploi de la jeunesse.
Vive FCBE dans les cœurs
Que Dieu Bénisse le BENIN
Président Dr Thomas Boni YAYI