Négociations Gouvernement/Syndicat : Zounon dénonce les absences répétées de Wadagni, il apparait illico presto

Une réaction sèche qui a eu le mérite de déplacer le ministre des Finances de son somptueux bureau. En effet, après les critiques du Sg de l’Unstb, Romuald Wadagni qui visiblement n’avait pas  du temps pour participer aux négociations gouvernement syndicat s’est trouvé un laps de temps pour faire son apparition rapide à l’Infosec…

Habitué à se réfugier dans les quatre coins de son ministère, et à déléguer son directeur de cabinet aux différentes  activités, le ministre de l’Economie et des finances a eu pour son compte hier jeudi 22 février 2018. Absent à l’ouverture de la 1ère session ordinaire  de la  Commission nationale permanente de concertation et de négociation collective Gouvernement/Centrales et Confédération syndicales, comme à l’accoutumée, Romuald Wadagni a été sévèrement critiqué par le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (UNSTB). « Le ministre des finances n’est jamais là. Il n’assiste pas à nos débats. C’est le super ministre.  C’est lui qui est au-dessus de tous les autres ministres.  Il y a un problème.  Ça  pose d’abord un problème de cohésion gouvernementale.  J’insiste pour que les autres fois surtout sur la question des enseignants,  le ministre des finances soit là.  Nous sommes des partenaires sociaux, nous nous devons du respect mutuel.  Si le ministre des finances était là,  j’allais lui dire que même si je ne suis pas bavé de diplôme comme lui,  j’ai eu la chance de négocier avec son père.  Donc à travers mon âge,  il me doit du respect et il le doit à la République », s’est plaint Emmanuel Zounoun à l’ouverture des travaux.

Une réaction sèche qui a eu le mérite de déplacer le ministre des Finances de son somptueux bureau. En effet, après les critiques du Sg de l’Unstb, Romuald Wadagni qui visiblement n’avait pas  du temps pour participer aux négociations gouvernement syndicat s’est trouvé un laps de temps pour faire son apparition rapide à l’Infosec.

Le jeune ministre des Finances se faisait donc désirer.

Manassé AGBOSSAGA

Ficogef : Les clarifications de Alihassan Baboni(« Le ministre Koty a été floué »)

Le secrétaire général du Patronat des entreprises de transports des marchandises du Bénin (Petrans-Bénin)  était de passage sur l’émission ‘‘Zone franche’’ de la télévision Canal 3 Bénin le dimanche 18 février dernier. Occasion pour Alihassan Baboni d’apporter des clarifications sur la Fiche commune de gestion du fret (Ficogef)…

Le secrétaire général du Patronat des entreprises de transports des marchandises du Bénin (Petrans-Bénin)  était de passage sur l’émission ‘‘Zone franche’’ de la télévision Canal 3 Bénin le dimanche 18 février dernier. Occasion pour Alihassan Baboni d’apporter des clarifications sur la Fiche commune de gestion du fret (Ficogef).

Manassé AGBOSSAGA

Sur ‘‘Zone Franche’’, Alihassan Baboni n’a pas bégayé sur la question de la Fiche commune de gestion du fret (Ficogef). Très à l’aise, le secrétaire général du Patronat des entreprises  de transports des marchandises du Bénin (Petrans-Bénin)  a justifié le bien fondé de cette réforme prise en 2016 de commun accord par les transporteurs béninois, nigériens, les représentants des importateurs, l’Agence nationale des transports terrestres (Anatt) du Bénin, la Direction des transports terrestres Niger. Et contrairement aux intoxications répandues dans l’opinion publique, il a fait savoir que cette fiche qui pour l’heure est gratuite  permet de s’assurer que les uns et les autres respectent les dispositions réglementaires.

« La fiche va s’’assurer que la répartition a été bien faite. C’est le conseil nigérien des utilisateurs de transports qui fera la répartition. Ce n’est pas que nous nous sommes arrogés un droit pour influer sur les représentants des importateurs. On s’assure que si vous venez avec la fiche,  vous avez respecté les clauses du mémorandum», explique t-il.

Et là-dessus comme pour répondre aux détracteurs de cette reforme, Alihassan Baboni lance « Les gens nous ont couvert d’opprobre … la guerre qu’on nous fait aujourd’hui,  c’est pour nous voler ».

« Le ministre a été floué »

A la grande surprise du Sg Baboni et des siens, le ministre des transports a ordonné la suspension de la Ficogef. En attendant d’apporter plus de précision, Alihassan Baboni accuse les cadres du ministère des transports, de l’Anatt, et Garba Rabiou. Pour lui, le patron des transports a été berné par ces derniers.

« Sincèrement,  le ministre a été floué.  Le ministre a été floué par ses cadres. Je ne vais pas appeler leurs  noms  pour l’instant,  mais au niveau du cabinet,  certains cadres l’ont mis en erreur.  Au niveau de l’Anatt, certains cadres l’ont mis en erreur. Il a été embrigadé par des cadres qui ont des accointances avec Garba », commente l’ancien agent du Centre du bureau de fret.

Toutefois malgré leur désaccord sur l’arrêté ministériel, Alihassan Baboni a rassuré qu’ils ont suspendu la distribution de la Ficogef, avec toutes ces conséquences. En effet, il annoncé que les transporteurs nigériens exaspérés par cette situation sont en grève.

Face à cela, l’Invité de Canal 3 a invité le gouvernement à veiller au respect des textes réglementant le secteur des transports de marchandises.

Si cela n’est pas fait, il s’est dit prêt à saisir les juridictions compétentes.

Transports: Alihassan Baboni déshabille Rabiou Garba

Fin de la sournoiserie  du Secrétaire général du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du  Bénin (Syntra-Inab). Son collègue  secrétaire général du Patronat des entreprises de transports des marchandises du Bénin (Petrans-Bénin) a révélé sur le plateau de l’émission ‘‘Zone Franche’’ les raisons de ses agitations…

Invité de l’émission ‘‘Zone Franche’’ de la télévision Canal 3 Bénin de ce dimanche 18 février 2018, Alihassan Baboni n’est pas passé par quatre chemins pour révéler les réelles raisons des agitations du secrétaire général du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du  Bénin (Syntra-Inab). Dans un discours franc et sincère, il a confié que Garba Rabiou est en mission commandée.

Manassé AGBOSSAGA

Fin de la sournoiserie  du Secrétaire général du Syndicat des transporteurs et importateurs nouveaux associés du  Bénin (Syntra-Inab). Son collègue  secrétaire général du Patronat des entreprises de transports des marchandises du Bénin (Petrans-Bénin) a révélé sur le plateau de l’émission ‘‘Zone Franche’’ les raisons de ses agitations.

Droit dans ses bottes, Alihassan Baboni a confié que l’homme, tel un véritable ‘‘klébé’’ est en réalité au service des importateurs nigériens et nigérians. « Ce n’est pas lui (Rabiou Garba). C’est les nigériens qui représentent les importateurs nigériens et nigérians au Bénin. Ils sont derrière,  ils tirent les ficelles. Garba Rabiou n’est que la partie visible de l’iceberg. Garba Rabiou est en mission et il fait bien sa mission », déclare sans détour l’invité de Canal 3 Bénin.

Le secrétaire général du Patronat des entreprises de transports des marchandises du Bénin a ensuite déploré l’enrichissement dans le dos des transporteurs béninois et nigériens de Rabiou Garba avec un seul syndicat.

Puis d’annoncer comme pour siffler la fin de la récréation « Nous disons,  sa mission qu’il est temps qu’elle prenne fin ».

Lancement des Procédures opérationnelles standards: Rachidatou Boni parle des avantages

Le Chant d’Oiseau de Cotonou a abrité dans la matinée de ce vendredi 16 février 2018  la cérémonie de lancement des Procédures opérationnelles standards (POS) de l’Office  central de la protection des mineurs (OCPM). En marge de cette cérémonie,  Rachidatou  Boni,  Commissaire de police et Responsable  de l’Office central de la protection des mineurs, de la famille, et  de la répression  de la traite des êtres humains (OCPM) depuis 2017 a indiqué à Kpakpato Médias l’avantage de cet outil. Pour elle, les POS permettront d’harmoniser les interventions en matière de protection des enfants…

Le Chant d’Oiseau de Cotonou a abrité dans la matinée de ce vendredi 16 février 2018  la cérémonie de lancement des Procédures opérationnelles standards (POS) de l’Office  central de la protection des mineurs (OCPM). En marge de cette cérémonie,  Rachidatou  Boni,  Commissaire de police et Responsable  de l’Office central de la protection des mineurs, de la famille, et  de la répression  de la traite des êtres humains (OCPM) depuis 2017 a indiqué à Kpakpato Médias l’avantage de cet outil. Pour elle, les POS permettront d’harmoniser les interventions en matière de protection des enfants.

Kpakpato Médias: Commissaire Rachidatou  Boni, vous êtes la patronne de   l’Office central de la protection des mineurs (OCPM). Pouvez-vous nous présenter brièvement l’OCPM ?

Commissaire Rachidatou  Boni : L’Office est une unité de la Police Républicaine et  sous la direction de la Police judiciaire. Elle a une compétence nationale,  s’occupe des cas des enfants mal traités, des enfants  victimes de la traite, mais également  de la traite des êtres humains. L’Office dispose d’un centre d’accueil et de transit des enfants.

Sinon depuis quand existe  l’OCPM ?

En réalité, l’Office était au départ sous la dénomination de la Brigade de la protection des mineurs.  C’était depuis 1983. C’est créer par décret 83-233 du 21 juin 1989, si ma mémoire est bonne. C’est en 2008 que la Brigade a changé de dénomination et est devenue  Office par décret 2008-817. Depuis ce temps, l’Office a une compétence nationale.

Ce vendredi 16 février  2018 vient de se dérouler le lancement des POS. Dites-nous de quoi s’agit-il exactement ?

Il s’agit du lancement des Procédures opérationnelles standardisées (POS) de l’OCPM. Ces  procédures permettront d’harmoniser les interventions en matière de protection des enfants. Il y a plusieurs étapes qui sont décrites, plusieurs démarches qui sont énumérées  dans le document pour permettre à   tous les acteurs de savoir qu’est ce qu’il faut faire face à un ensemble. Chaque acteur connait son rôle,  comment intervenir et quel est son intervention vis- à- vis d’un enfant et compte tenu de la situation que l’enfant présente.   Et quand cet acteur fini de réaliser ces interventions selon ses compétences, quel est l’acteur suivant qui pourra s’occuper de l’enfant.  Donc tout est décrit dans le document pour permettre à toute une chaîne d’intervenir selon leurs compétences afin que l’enfant bénéficie d’une prise en charge police.

Après le lancement des POS, quelle sera la suite ?

La suite,  ce sera la vulgarisation du document. Nous avons prévu des séances de vulgarisation de ce document sur toute l’étendue du territoire national.

Des partenaires à remercier pour terminer cet échange…

Ah oui ! Nous devons remercier particulièrement l’Unicef qui a d’ailleurs financé la réalisation de ce document. C’est un projet qui date de 2014,  et on peut dire qu’il est arrivé à bon terme. Nous sommes tous contents. Nous remercions particulièrement nos autorités. Je remercie le gouvernement qui fait beaucoup pour les enfants, les partenaires techniques et financiers, tout le personnel de la Police Républicaine. Je remercie le personnel de l’OCPM. Je remercie tous les acteurs. Je vous remercie également.

J’invite les parents à vraiment prendre soin de leurs enfants. Il faut qu’il comprenne qu’aucun enfant n’est heureux ailleurs que chez soi. Même s’ils sont pauvres,  qu’ils essayent de garder leur dignité. L’enfant, c’est l’avenir de demain.

Réalisation : Manassé AGBOSSAGA

Parrain de la fête annuelle des Egoun-goun de la collectivité Aza-Gnandji: Adjagboni prouve son attachement à la culture béninoise

L’apôtre du ‘‘Servir autrement la communauté’’ vient à nouveau de prouver tout le sens de son slogan. Après le social, l’emploi des jeunes, l’appui aux femmes, … Gatien Adjagboni vient de justifier son attachement à la culture béninoise. Sollicité par la collectivité Aza-Gnandji de Cadjèhoun-Kpota, le président du creuset ‘‘MITCHITE’’ a répondu favorablement à l’invitation de ces derniers. Avec une ouverture d’esprit et un sens élevé pour la culture béninoise, Gatien Adjagboni a effectué le déplacement de Cadjèhoun-kpota dans l’après-midi de ce samedi 17 févier pour honorer ce rendez-vous de retrouvailles entre les fils et filles de cette collectivité rattachée  par la corde ancestrale,   Egoun-Goun…

L’apôtre du ‘‘Servir autrement la communauté’’ vient à nouveau de prouver tout le sens de son slogan. Après le social, l’emploi des jeunes, l’appui aux femmes, … Gatien Adjagboni vient de justifier son attachement à la culture béninoise. Sollicité par la collectivité Aza-Gnandji de Cadjèhoun-Kpota, le président du creuset ‘‘MITCHITE’’ a répondu favorablement à l’invitation de ces derniers. Avec une ouverture d’esprit et un sens élevé pour la culture béninoise, Gatien Adjagboni a effectué le déplacement de Cadjèhoun-kpota dans l’après-midi de ce samedi 17 févier pour honorer ce rendez-vous de retrouvailles entre les fils et filles de cette collectivité rattachée  par la corde ancestrale,   Egoun-Goun.

Et c’est un quartier en ébullition qui a accueilli les Egoun-Egoun avec au premier rang le président du creuset ‘‘MITCHITE’’ pour lancer les hostilités.  A l’occasion, le parrain a, dans un message simple et rassembleur, exprimé son amour envers la collectivité Aza-Gnandji, partie intégrante des 1er habitants de Cadjèhoun kpota.

Heureux de ce déplacement signe de courtoisie et d’intérêt pour la promotion des valeurs endogènes, le représentant de la collectivité, le Ballet Aza-Gnandji Bienvenue a invoqué les mânes de nos ancêtres afin que ces derniers ouvrent davantage la voie du successeur au chantre du ‘‘Servir autrement la communauté’’.

Pourvu qu’il en soit ainsi !

Manassé AGBOSSAGA

Atelier du PMSD: Vers le renforcement et l’adoption des acquis du PANA 1

L’atelier national du Projet de renforcement de la résilience des moyens de subsistance ruraux et du système de gouvernance nationale et internationale face aux risques climatiques et à la variabilité du climat au Bénin (PMSD) s’est ouvert ce mardi 13 février à l’Infosec. Organisé par le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement avec le soutien financier  du Fonds pour l’environnement mondial, ledit atelier vise à  renforcer et adopter les acquis du Programme intégré d’adaptation pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire du Bénin (PANA 1)…

L’atelier national du Projet de renforcement de la résilience des moyens de subsistance ruraux et du système de gouvernance nationale et internationale face aux risques climatiques et à la variabilité du climat au Bénin (PMSD) s’est ouvert ce mardi 13 février à l’Infosec. Organisé par le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement avec le soutien financier  du Fonds pour l’environnement mondial, ledit atelier vise à  renforcer et adopter les acquis du Programme intégré d’adaptation pour la lutte contre les effets néfastes des changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire du Bénin (PANA 1).  

Manassé AGBOSSAGA

Pendant trois jours, le Projet de renforcement de la résilience des moyens de subsistance ruraux et du système de gouvernance nationale et internationale face aux risques climatiques et à la variabilité du climat au Bénin (PMSD) a fait l’objet d’un atelier. Organisé par le Centre de partenariat et d’expertise pour le développement (Ceped) avec le soutien financier  du Fonds pour l’environnement mondial (Fem), cet atelier vient contribuer à déployer à grande échelle, renforcer et adopter les acquis du PANA 1, qui s’est soldé par des résultats probants tant en matière de renforcement de la capacité d’intégration de l’adaptation dans la planification que d’amélioration des techniques agricoles face aux changements climatiques.

« Le gouvernement du Bénin avait fait recours au Fem pour l’aider dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et surtout pour atténuer les effets néfastes des changements climatiques qui frappent nos populations. Le Fem a fait un premier financement dans le cadre du PANA 1 dont le Bénin a bénéficié, et surtout dans son volet agricole.

Il y a eu un certain nombre d’expérience parce qu’il faut renforcer la résilience des moyens de productions, de subsistance agricoles pour atténuer l’effet des désastres que créent les changements climatiques. C’est à la suite de cette expérience de PANA 1,  que nous avons encore sollicitée  du Fem un soutien. Il faut maintenant aller vers des infrastructures durables, vers des réalisations durables.  C’est dans ce cadre que le Fem a financé le projet », précise Assan Séibou, directeur du Ceped.

Au-delà du renforcement des acquis du PANA 1, le PMSD a pour objectif de soutenir une agriculture et des moyens de subsistance résilients et d’intégrer les considérations relatives aux risques climatiques dans les processus de planification nationaux et internationaux afin que les communautés locales soient moins vulnérables aux changements climatiques ruraux et des systèmes de gouvernance.
« Le projet vise à expérimenter au niveau de nos villages des installations qui permettent de soutenir surtout sur le plan agricole, qui est le volet dans lequel nous nous inscrivons le plus, les moyens de subsistance , c’est-à-dire mettre des infrastructures qui permettent une production durable, de protéger les populations », explique Assan Séibou.

Les communes de Bohicon, Avrankou, Bopa, Ouaké et Savalou, retenues pour ce projet sur la base des études des effets climatiques, sur les perturbations dans les activités qui ont trait à la fluidité peuvent donc témoigner leur gratitude au Ceped et au Fem.

Uac : Echec des négociations entre Atanasso et les associations estudiantines

On est encore loin d’une sortie de crise à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Le mouvement de débrayage lancé la semaine dernière par la Fédération nationale des étudiants du Bénin(Fneb), l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) se poursuit dès ce mardi 13 février suite à l’échec des négociations entre la ministre de l’Enseignement supérieur et les responsables des trois associations estudiantines…

On est encore loin d’une sortie de crise à l’Université d’Abomey-Calavi (Uac). Le mouvement de débrayage lancé la semaine dernière par la Fédération nationale des étudiants du Bénin(Fneb), l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb) et l’Union nationale des étudiants du Bénin (Uneb) se poursuit dès ce mardi 13 février suite à l’échec des négociations entre la ministre de l’Enseignement supérieur et les responsables des trois associations estudiantines.

Manassé AGBOSSAGA

La motion de 72heures de grève des trois associations estudiantines sera à son 2è acte dès ce mardi. Pour cause, la rencontre entre la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et les responsables étudiants de la Fneb, de l’Unseb et de l’Uneb, du vendredi 9 février dernier a accouché d’une souris. Du moins, selon les  mots des responsables étudiants.

En effet selon le communiqué des associations estudiantines, aucune avancée n’a été notée à l’issue des échanges qui ont portées sur les 15 points de revendication, dont les décrets 2017-485  portant modalités de collaboration des associations estudiantines avec les autorités universitaires et l’Etat central, les critères d’attribution des allocations d’études universitaires.

A en croire les responsables étudiants, Marie-Odile Atanasso a affiché sa volonté manifeste de foncer et de mettre en application les décrets querellés. A titre d’exemple, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique aurait laissé entendre que  les bourses et secours s’octroieront en fonction des disponibilités budgétaires.

Mais face à ce qu’ils qualifient « d’acharnement du gouvernement contre l’étudiant », les trois associations estudiantines ont décidé de poursuivre le combat en reconduisant la motion de grève.

C’est dire que pendant trois jours, les travaux dirigés, les cours, les compositions, les travaux pratiques et autres seront perturbés. Les uns et les autres sont donc avertis !

Assainissement de la corporation de la boulangerie-pâtisserie : Les six thérapies de l’AnapeB

Face aux hommes des médias, Octave Dossou, Alice Tchibozo et Gatien Adjagboni  ont indiqué les six actions prioritaires à mettre en œuvre pour assainir la corporation de la boulangerie-pâtisserie, mais aussi et surtout pour protéger les acteurs et les  consommateurs. Les conférenciers ont, en premier lieu,  cité la « nécessité de l’obtention de l’autorisation d’installation d’une unité de production en République du Bénin  et ses …

Les membres de l’Association nationale des propriétaires et exploitants de boulangeries et pâtisseries  du Bénin (AnapeB)  ont effectué une sortie médiatique ce mercredi 7 février 2018 à  la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib).  A l’occasion, ils ont exposé leur thérapie pour  assainir la corporation de la boulangerie-pâtisserie.

Manassé AGBOSSAGA

Face aux hommes des médias, Octave Dossou, Alice Tchibozo et Gatien Adjagboni  ont indiqué les six actions prioritaires à mettre en œuvre pour assainir la corporation de la boulangerie-pâtisserie, mais aussi et surtout pour protéger les acteurs et les  consommateurs. Les conférenciers ont, en premier lieu,  cité la « nécessité de l’obtention de l’autorisation d’installation d’une unité de production en République du Bénin  et ses corollaires avant toute production. Ensuite, les membres de l’AnapeB ont proposé  un « programme de mise en place des règles d’hygiène et des normes de boulangeries artisanale et de la boulangerie industrielle».

Après quoi, ils ont recommandé des  améliorations dans le processus de l’utilisation des farines mixtes en planification et pâtisserie. Sur ce point, les conférenciers ont rappelé que l’AnapeB  met à la disposition du ministère de l’Industrie et du commerce quelques unités de productions pour les tests.

Et comme si la thérapie de l’AnapeB prenait en compte tous les aspects, Octave Dossou, Alice Tchibozo,   les principaux orateurs proposent, dans le cadre de la dynamique du renforcement de la sécurité alimentaire, de la recherche de  la protection des acteurs et des consommateurs,  une veille permanente en ce qui concerne l’interdiction effective de l’utilisation des produits prohibés dans la production du pain ainsi qu’une veille qui favorise l’accès à des matières premières de qualité, conformément à l’arrêté N°004/MICPE/MEF/DC/SG/DCCI/DCE du 6 janvier 2005.

Pour y arriver, les membres de l’AnapeB sollicitent l’appui de Benin control  dans le contrôle de la farine de blé au cordon douanier avant la mise en consommation sur le territoire béninois.  « Ce contrôle devra être exigé par la tutelle et conduit par Benin control. Le processus d’analyse des marques devra être effectué sous anonymat et devra aboutir sur deux variantes obligatoires : absence de produits prohibés par l’arrêté cité plus haut dans la farine de blé et la confirmation que la farine est enrichie car conformément à l’arrêté conjoint (0237 MS/MEF/MAEP/MICPME/DC/SGM/CM/DSME prise en 2012 par le ministère de l’agriculture  et le ministre  de l’industrie, la farine de blé doit être enrichie avant sa mise en consommation », précise l’un des conférenciers.

Le « respect du prix tel que mentionné par l’arrêté 2008 N°0052/MIC/DC/SGM/DGDI/<DPCI assorti de l’application des dispositions de l’article 24 (article 224 du code général des impôts qui stipule que l’importation, la production, la vente des produits alimentaires de première nécessité et des produits non transformés sont exonérés de tva) », et la «  nécessité de poursuivre l’identification des acteurs de la corporation afin de refaire une nouvelle classification qui répond à la réalité d’aujourd’hui » sont respectivement les 5 et 6è recommandations de l’AnapeB.

Au-delà des six recommandations, le bureau de l’Anapab avec son président, Gatien Adjagboni invite le gouvernement, et en particulier le ministre de l’Industrie et du commerce à poursuivre les réformes.

Le ministre Serge Ahissou, qui a d’ailleurs reçu le bureau de l’AnapeB le 18 janvier dernier, ne manquera pas sans doute de répondre favorablement à cet appel.

Diffusion rencontre Talon/ Centrales syndicales : « Les images ont été tronquées », déplore Noel Chadaré

Suivant la diffusion sans doute depuis  son salon, Noel Chadaré a dit avoir eu l’impression que les « images ont été tronquées ». Le secrétaire général de la Cosi-Bénin fait à cet effet savoir que ses propos par exemple ont été largement coupés,  pendant qu’une part belle a été accordée au président de la République…

Noel Chadaré n’a pas apprécié la diffusion par  la télévision nationale de la rencontre entre le président de la République et les secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales. Du moins le traitement fait par nos confrères de l’ORTB. Invité de l’émission ‘‘90 minutes pour convaincre’’  de la radio nationale de ce dimanche 11 février 2018, le secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes du Bénin (Cosi-Bénin) a déploré le traitement fait de la rencontre.

Suivant la diffusion sans doute depuis  son salon, Noel Chadaré a dit avoir eu l’impression que les « images ont été tronquées ». Le secrétaire général de la Cosi-Bénin fait à cet effet savoir que ses propos par exemple ont été largement coupés,  pendant qu’une part belle a été accordée au président de la République.

Sur ce point, Noel Chadaré a dénoncé le comportement de Patrice Talon lors de la rencontre, qui selon lui, interrompait les secrétaires généraux dans leurs paroles. Pour lui,  cet attitude n’a pas permis d’avoir des échanges. Et de lancer « … On était toujours arrêté… le chef de l’Etat était dans une position de communicateur…il a déroulé ».

A chacun d’apprécier !

Manassé AGBOSSAGA

Entreprenariat: L’incisif message de Gatien Adjagboni à la jeunesse

Le patron du groupe ‘‘TINCY’’ a, à nouveau, étalé son admirable talent d’orateur en matière d’entreprenariat. Invité de marque du Groupe entrepreneurial (GE) de l’Université d’Abomey- Calavi dans le cadre de la 1ère édition de l’émission mensuelle ‘’débat grand public’’  tenue ce vendredi 2 février sur le terrain de volley-ball, Gatien Adjagboni a adressé aux jeunes présents et à toute la jeunesse béninoise, un  message d’espoir, de ténacité et de persévérance.

Manassé AGBOSSAGA

Le président directeur général du Groupe TINCY livre aux jeunes entrepreneurs les clés du  succès. Invité à la première édition de l’émission mensuelle ‘’débat grand public’’ du Groupe entrepreneurial (GE) dirigé par Oscar Akpacla, Gatien Adjagboni a confié que la clé du succès dans l’entreprenariat réside dans l’espoir, la ténacité, et la persévérance.

Autour du thème « de l’idée à la création d’entreprise, mythe ou réalité », le Pdg de ‘‘TINCY’’ a livré les astuces et les différents leviers  pour se lancer et réussir dans l’entreprenariat.

Croyant au succès des start-up et très optimiste en l’avenir économique du Bénin, Gatien Adjagboni s’est appuyé  sur les éléments qui caractérisent son parcours pour inviter les uns et les autres à la ténacité et à la persévérance.

« L’entrepreneuriat est un monde de presque fou où seuls les courageux peuvent vraiment s’en sortir… les obstacles ne doivent pas émoussées les ardeurs. Au contraire, ils devraient permettre de déboucher sur des solutions qui pourront conduire à la perfection», a martelé le Pdg de ‘‘TINCY’’.

Dans cette lancée, il a conseillé  les jeunes à « ’avoir de la vision, de l’ambition et de viser loin ».

Face à ces mots pleins d’espoir,   Gisèle Dagbo, une des participantes  déclare « Le Pdg de TINCY à travers son histoire m’a beaucoup appris. J’ai compris qu’on peut partir de zéro à héros».

Enième œuvre utile de Gatien Adjagboni, dira t- on tout simplement !