Kpakpato Sans Payer : Au XXIè siècle des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à Abomey-Calavi, les internautes choqués

Au XXIè siècle, des élèves continuent d’étudier dans des conditions déplorables au Bénin. Preuve à Abomey-Calavi, précisément à l’Ecole primaire publique d’Adjagbo, les apprenants sont obligés de se coucher ou de se mettre à terre pour recopier leurs leçons.

Au XXIè siècle, des élèves continuent d’étudier  dans des conditions déplorables au Bénin. Preuve à Abomey-Calavi, précisément à l’Ecole primaire publique d’Adjagbo, les apprenants sont obligés de se coucher ou de se mettre à terre pour recopier leurs leçons.

Des élèves s’asseyent au sol ou  se couchent pour prendre note dans une école publique à  l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT
Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT

Ce triste spectacle a été révélé par le journaliste Laurent   Tonegnikes, qui a publié des images sur son compte officiel, ce jeudi 22 octobre 2020.

Colère des internautes

Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT
Des élèves s’asseyent au sol ou se couchent pour prendre note dans une école publique à l’EPP Adjagbo/ Crédit Photo : LT

Sur la toile, les réactions se très vite sont enchaînées. Sous le choc, les internautes ont dénoncé ce triste spectacle, critiquant le Gouvernement.

« Nous sommes ici à L’EPP adjagbo dans l’arrondissement de Akassato commune dAbomey calavi.

Non seulement l’effectif est pléthorique mais les enfants doivent rester à même le sol pour recevoir quelle éducation ?

Ici c’est encore mieux, allez au CEG de Tankpê implanté sur une voie 40 ( la mafia foncière a pris par là) toujours dans la commune d’abomey calavi, 90%des bâtiments sont en claie ( gbomitan) et le plancher non cimenté », a fustigé Léon Zohoun..

Un autre internaute a invité le Gouvernement à se concentrer sur les vraies priorités.

« Nous sommes à l’#EPP #Adjagbo dans la commune d’#AbomeyCalavi (à une vingtaine de kilomètres du #PalaisRenové à Cotonou) où en surnombre et donc par manque de mobiliers, les écoliers sont obligés de s’inventer cette position pour prendre notes (Image 1), (Image 2, c’est Glazoué) pendant que leurs aînés du secondaire en grande majorité, 4 semaines après la rentrée, n’ont rien écrit dans leurs cahiers à cause de l’amateurisme des autorités du secteur.

Si nous sommes incapables de faire face aux besoins de l’école béninoise, on peut toujours faire appel aux #Néerlandais ou aux #Belges pour une gestion déléguée comme on en a l’ingéniosité!

#Tchurrrrrrrrr Merci à  Laurent Tonegnikes

et à #KotchikpaNicolas pour les images »,  a fustigé Stéphane N’sougan.

Loin de la polémique, Gbètondji jpc Montcho a,  pour sa part, appelé à la solidarité pour corriger cette mauvaise image.

« Pour une éducation de qualité (#ODD4), il faut des infrastructures et équipements de qualité.

Faites un geste à l’endroit des enfants de l’EPP #Adjagbo afin de leur offrir de bonnes conditions d’apprentissage », a-t-il exhorté.

Kpakpatotiquement parlant, la rupture doit agir pour ne pas ternir son image.

Manassé AGBOSSAGA

ISM Adonaï prime ses meilleurs étudiants de l’année 2019-2019: Enième raison de faire confiance à cette université prestigieuse

A l’occasion d’une cérémonie dite de rencontre annuelle tenue en présence du promoteur de l’université Charles Codjo Kouphin, de la directrice Ism Adonaï Côte d’Ivoire , Marie-Florence Kouphin, de la directrice des études, Lisbeth Kouphin Hounvènou, des responsables de l’administration, plusieurs étudiants ont été célébrés pour leurs belles performances.

L’ISM AdonaÏ célèbre l’excellence. Pour cause, la prestigieuse université,  certifiée Iso 9001 et en partenariat  exclusif avec American university of leadership a récompensé ses meilleurs étudiants de l’année 2019-2020, ce mardi 20 octobre à Cotonou.

Manassé AGBOSSAGA

  A l’occasion d’une cérémonie dite de rencontre annuelle tenue en présence du promoteur de l’université Charles Codjo Kouphin, de la directrice Ism Adonaï Côte d’Ivoire , Marie-Florence Kouphin, de la directrice des études, Lisbeth Kouphin Hounvènou, des responsables de l’administration, plusieurs étudiants ont été célébrés pour leurs belles performances.

En attendant les examens nationaux de Licence, seuls les premiers en Licence 1 et 2 de chaque filière par semestre, ayant validé l’année sans rattrapage ont reçu des récompenses.

Ism Adonaï prime ses meilleurs étudiants de l’année 2019-2019

Ils sont au total 18 étudiants en License 1 et 2 des filières DAE, Marketing et communication, BFA, Transport logistique, MP, …à bénéficier de 50.000 Fcfa, pour certains, et 30.000Fcfa pour d’autres plus un lot de l’université.

Agréable surprise

Cette rencontre annuelle teintée de distinction fut une agréable surprise pour les lauréats. Et ils n’ont pas manqué de le dire.

« J’ai été première en semestre 1 et en semestre 2. J’avoue que j’ai été très surprise aujourd’hui. Ce qui m’a le plus surprise,  c’est la remise des prix.  Je ne m’y attendais pas du tout.   Ça  été une très grande surprise », a déclaré,  toute émue,  Océane Da-Silvéira, lauréate,  étudiante en Licence 2, Entreprenariat et Gestion des projets.

Au-delà de sa joie pour les lots reçus, la lauréate a surtout mis en avant la crédibilité de l’université.

« ISM Adonaï est une très bonne école. Mes parents et moi n’avons pas fait le mauvais choix.  Les cours sont bien dispensés », avance Océane Da-Silvéira.

Un avis partagé par le président des Etudiants de l’Ism Adonaï. Ouvrant  le bal des allocutions, il a remercié l’administration pour la qualité du système mis en place pour faciliter la formation des apprenants.

Ce que confirme Grâce Gbetin, lauréate et étudiante en 3ème année Mangement des Projets.

« …c’était beaucoup surtout grâce aux professeurs.  Il y a de très bons professeurs, un bon cadre de travail.  Tout est bien avec une administration au top. Je conseille cette école à tous les nouveaux étudiants, à tous ceux qui hésitent », a déclaré Grâce Gbetin.

Des élites dans un cadre d’excellence

Dans ses propos, le promoteur de l’ISM Adonaï a réitéré son engagement à  fournir  des cadres bien formés, des élites.  

« Mon rôle,  c’est d’accompagner les étudiants, de les former, de les donner du savoir dans tous les domaines pour qu’ils puissent devenir des élites en vue de servir le pays …l’éducation est le chemin par lequel on forme des élites  pour le développement de nos pays.   C’est la raison pour laquelle,  nous devons viser la formation des cadres compétents …Nous récompensons les meilleurs étudiants pour qu’ils puissent continuer d’exceller davantage, d’aller plus loin jusqu’à réussir leurs parcours éducatif dans de très bonne condition,… », a fait savoir  Charles Codjo Kouphin.

Tout en invitant  les parents d’étudiants à faire confiance  à Ism AdonaÏ, il rappelle la vision de cette université prestigieuse.

« …la vision de notre université est d’être une université prestigieuse  d’envergure internationale qui forme des élites pour le développement de l’Afrique. Nous n’avons pas la vision de créer seulement une école comme les autres, mais une école qui se distingue de part la qualité de son offre éducative, la qualité de sa gestion, la qualité de son management et la performance de ses résultats sur le terrain…Je  rassure les parents.  A I’ ISM Adonaï,  nous avons une bonne vision.  Nous avons une équipe talentueuse. Nous avons des professeurs compétents, qui sont non seulement des académiciens, mais qui sont également des professeurs des créateurs de connaissance et qui diffusent…Nous avons des résultats qui sont appréciés par les entreprises », rassure  t-il.

« Ce que nous avons ici est en accord avec ce qui se passe à l’extérieur, sur le plan international », a renchérit Marie-France Kouphin, directrice ISM Adonaï de Côte d’Ivoire.

En outre, la cérémonie a été marquée par la présentation du programme millemots par le directeur exécutif Norentz Gogan, plusieurs prestations artistiques par les étudiants de l’ISM Adonaï.

Châtiment corporel dans les collèges, lycées publics et privés : Mahougnon Cakpo rappelle à l’ordre les chefs d’établissement et enseignants

A travers un communiqué, le ministre de l’Enseignement secondaire, Mahougnon Cakpo rappelle aux Chefs d’Etablissement l’interdiction du châtiment corporel dans les collèges et lycées. Lire son rappel à l’ordre !

30 Heures de cours semaine: Eric Houndété choqué, « Ce n’est pas bien de faire de son semblable un esclave moderne »

Le président du parti Les Démocrates s’invite dans le débat des 30 heures de cours par semaine, trouvaille du gouvernement pour faire face au déficit en personnel enseignant.

Le président du parti Les Démocrates s’invite dans le débat des 30 heures de cours par semaine, trouvaille du gouvernement pour faire face au déficit en personnel enseignant.

Eric Houndété, président du parti Les Démocrates
Eric Houndété, président du parti Les Démocrates

Présent ce samedi 10 octobre 2020 à Vidolé lors de l’installation des structures décentralisées du parti Les Démocrates,  dans la 16è circonscription électorale, Eric Houndété a fustigé cette nouvelle masse horaire, fixée aux aspirants dans l’enseignement secondaire.

Il rappelle d’abord le parcours de combattant de l’enseignant.

« Nos frères enseignants du secondaire.  30 heures de cours par semaine. Vous savez ce qu’on appelle 30 heures ?…L’enseignant, vous avez un planning. Vous devez terminer le programme. L’enseignant avant de  venir,  il doit préparer les  fiches.  Avant de préparer les fiches, il doit faire lui-même des recherches.  Après,  il va corriger les copies.  Il va aller transcrire les notes  dans le cahier de notes.  Il va calculer les moyennes, Il va assister aux réunions pédagogiques », dresse le président du parti Les Démocrates.

Puis d’exprimer toute sa désolation et frustration«  Tcho ! Non.  Ce n’est pas bien de faire de son semblable un esclave moderne »

Les concernés apprécieront !!!

Manassé AGBOSSAGA

30 heures de cours par semaine : Tête-à-tête annoncé entre Talon et les secrétaires généraux des centrales syndicales

Les secrétaires généraux des Centrales et Confédérations syndicales échangent avec le chef de l’Etat sur la polémique des 30 heures de cours par semaine. Patrice Talon rencontre ce jeudi 08 octobre 2020 centrales et confédérations syndicales au palais de la marina Noel Chadaré de la Cosi-Bénin, Kassa Mampo de la Cstb, Anselme Amoussou de la Csa-Bénin et autres pour évoquer la question.

Même si les secrétaires généraux auront à cœur de montrer les conséquences de cette reforme, on voit mal ces derniers convaincre le chef de l’Etat,  au point d’obtenir l’annulation des 30 heures de cours par semaine, imposés aux aspirants.

Car, quand Talon invite, c’est pour prouver qu’il a raison, et non le contraire.

Manassé AGBOSSAGA

Talon a roulé les enseignants dans la farine d’après le mouvement ‘‘Galaxy des Vainqueurs’’ : Modus Operandi

Le mouvement ‘‘Galaxy des Vainqueurs’’ se prononce sur l’école béninoise. A travers une déclaration de presse publiée ce lundi 05 octobre 2020 et dont Kpakpato Medias a eu copie, le mouvement par la voix de son porte-parole,  Prudence Tessi fustige le calvaire des enseignants sous la rupture et fait remarquer que ces derniers se sont faits avoir par le candidat Patrice Talon, devenu président de la République. Découvrez comment il a opéré à travers l’intégralité de leur déclaration.

Prudence Tessi, porte-parole du mouvement Galaxy des Vainqueurs

Béninoises et béninois, chers compatriotes, bonjour !

D’entrée nous rendons un hommage à tous les enseignants du monde entier en général et à ceux du Bénin en particulier vous êtes nos héros…

Un hommage aussi mérité à l’ancien président BONI YAYI pour son sens de patriotisme et de reconnaissance en l’endroit de l’enseignant  béninois…

Mesdames et messieurs

Il est vrai qu’au début de l’ère du gouvernement de la rupture, son chantre nous avait annoncé son intention de rompre avec le passé, de faire des réformes profondes presque dans tous les secteurs, car selon lui le pays serait complètement en déconfiture. Seulement, la plupart était loin d’imaginer ce qui se pointait à l’horizon, car obnubilés et hypnotisés par la bagatelle de promesses électorales.

Il faut rappeler à la mémoire collective que le candidat Patrice Talon fut celui qui a le plus séduit les enseignants lors des campagnes pour les élections présidentielles de 2016. Séduit, pas nécessairement dans le bon sens, car de plus en plus de nos jours les enseignants dans leur grande majorité se rendent peu à peu compte du marché de dupe. Pour atteindre son objectif , le chantre du nouveau départ avait qualifié en son temps le statut particulier proposé aux enseignants par celui qui sera par la suite son prédécesseur de chiffon, car disait-il, le contenu était vide et indigne pour tout gouvernement qui se veut responsable et qui a à cœur un système éducatif des plus performants de l’Afrique et du monde. Les promesses étaient si intéressantes les unes que les autres au point où les enseignants, dans leur grande majorité n’ont pas hésité à jeter leur dévolu sur lui.

Cette euphorie fut de très courte durée, car très tôt, le désormais Président de la République, certainement très averti de la peine de son prédécesseur face aux grèves perlées, intempestives et tous azimuts des syndicats a, avec l’appui de l’Assemblée Nationale et de la cour constitutionnelle, quasiment supprimé la grève, l’arme préférée des syndicats, et certainement celle qui les aidait à faire plier les gouvernements qui se sont succédés. Ainsi, les enseignants toute catégorie confondue, se sont retrouvés vulnérables, affaiblis, fragmentés, fragilisés et descendus de leur piédestal par un système qui de jour en jour démontre son aversion au social. Et c’est par là qu’a commencé le cauchemar du monde enseignant. L’affront est si poussé que le chef les a trouvé presque comme de bons à rien car pour lui, ils n’apportent rien au pays, ils ont même été traités moins que les zémidjans (conducteurs de taxi motos) juste parcequ’on estime qu’ils n’apportent pas du cash à la république, chose étonnante n’est-ce-pas ? Malheureusement, ainsi va désormais la gouvernance au pays. Un ministre, et pas des moindres, lors d’une rencontre avec les femmes du marché, se moquant de cette même corporation, disait : ‘’Ils ne prenaient rien comme petit déjeuner, nous leur avons proposé du pâté pour accompagner la bouillie et ils nous ont dit non, qu’ils veulent du croissant’’, enseignant béninois qu’as-tu fais pour mériter un tel sort ? Comme si cela ne suffisait pas, a suivi la vague des différentes évaluations porteuses de noms aussi multiples que variés, toutes destinées à vilipender l’enseignant et à présenter ces pères et mères de familles comme porteurs des péchés du monde.

Parmi cette catégorie socio-professionnelle existe ceux qu’on appelle aujourd’hui les aspirants. Autrefois vacataires, ils constituent plus de 70 % de l’effectif du corps enseignant. Dans cette précarité de la fonction enseignante, les aspirants maillon faible de la chaîne, vivent le martyr et même pire. Si l’enfer existe réellement, c’est que les vacataires (aspirants) au Bénin iront directement au paradis car ils auraient connu l’enfer de leur vivant. Pendant longtemps, ces derniers ont lutté pour leur sédentarisation car la vacation les faisait courir sur des kilomètres, mais au moins l’Etat payait 1 500 f CFA l’heure, contrairement au mensonge grotesque et sans vergogne du ministre à la télé qui parlait de 800 f CFA l’heure, pour justifier sa décision mortifère selon laquelle les aspirants, débutants dans la fonction, exécuteront désormais 30 heures par semaines, ce qui les ramènerait certains à 6 classes et d’autres jusqu’à 15 classes, justement suivant les disciplines et les cycles dont ils auront à charge. Pour quelqu’un qui connait les effectifs dans les classes de nos lycées et collège, lesquels effectifs avoisinent souvent les 60 élèves au bas mot, et même 80 voire 100 dans certains collèges, vous pouvez déjà imaginer les peines de ces enseignants dont le seul tort et péché est de vouloir former les générations futures. Et il n’y a personne pour le dire, pour le dénoncer, pour le fustiger. Nos soient disant têtes couronnées sont où ? Il n’y pas que les déclarations de soutien ou la suscitation de la candidature du prince qui devait les intéresser. Dites aux pasteurs prêcheurs de paroles en lesquelles ils ne croient pas eux-mêmes qu’une fois de se rendre utiles pour la république et de cesser pour une fois de servir leurs ventres. Quelqu’un disait race de vipère, faisons en sorte à ne pas y appartenir.

Son Excellence Monsieur le Président de la République, je ne sais pas si vous le savez, amis il y a certains qui disent qu’il n’y a de richesses que d’homme, une citation à laquelle je crois fermement, et qui de plus en plus est devenue une référence planétaire, inspirez-vous de ça. La course au développement n’est pas synonyme de la clochardisation des citoyens. Comme vos ministres, vos députés et bien d’autres de vos collaborateurs politiques, les enseignants aussi ont besoin d’une vie décente.

Dieu bénisse le Bénin et le béninois

Demain ne meurt jamais

Que sommes-nous devenus dans ce pays ?

Chaque citoyen pourra trouver une réponse adéquate à cette question

Cotonou, le 05/10/2020

Mouvement Galaxy des vainqueurs

Prudence Tessi,Porte-Parole

Guidi, Nutsugan, Houéssou et Gagnon aux côtés des ‘‘Champions’’ : Des cadeaux à ‘‘gogo’’ offerts aux meilleurs élèves et enseignants de Comé

L’Honorable Euric Guidi, Olivier Nutsugan, Expédit Houessou et Charles Gagnon militent pour l’excellence dans leur localité. Dans une synergie d’actions, ils ont primé, ce samedi 3 octobre 2020, les meilleurs élèves et enseignants de Comè pour le compte de l’année académique 2019-2020.

L’Honorable Euric Guidi, Olivier Nutsugan, Expédit Houessou et Charles Gagnon militent  pour l’excellence dans leur localité. Dans une synergie d’actions, ils ont primé, ce samedi 3 octobre 2020,  les meilleurs élèves et enseignants de Comè pour le compte de l’année académique 2019-2020.

Manassé AGBOSSAGA

Ils sont au total 208 apprenants et 21 enseignants à bénéficier de cet acte de générosité de l’Honorable Euric Guidi, Olivier Nutsugan, Expédit Houessou et Charles Gagnon,  qui promeut l’excellence en milieu scolaire.

Ce lot comporte les 14 premiers au Bac, les 10 premiers au BEPC,  les meilleurs au CE¨P, les 3  meilleurs élèves par promotion de tous les CEG, les Directeurs d’écoles  primaires publiques et secondaires de la commune de Comè. Toutefois, les cadeaux offerts varient.

 Par exemple, le 1er au Bac est reparti avec un ordinateur portatif nouvelle génération et une enveloppe financière de taille, tandis que les 13 restants ont  perçu des enveloppes financières consistantes.

Quant aux lauréats, catégorie BEPC, le premier a reçu une tablette, une enveloppe financière plus un sac et des fournitures scolaires, tandis que     les 9 autres lauréats ont bénéficié d’enveloppes financières, des fournitures scolaires et des sacs d’écoliers.

Au niveau du CEP, la première de la commune, puisque c’est une fille,   a reçu un vélo VTT flambant neuf,  une enveloppe financière et des kits scolaires. Les 9 autres ont reçu les mêmes lots, excepté la bicyclette.

S’agissant  des 3  meilleurs élèves par promotion de tous les CEG de la commune, à savoir de la 6ème en Terminale, ils sont repartis  avec des kits scolaires bien constitués et des sacs de qualité inégalable

 Par ailleurs, conscients que la réussite scolaire et l’éducation d’un apprenant sont aussi le mérite des enseignants, les donateurs n’ont pas manqué de  reconnaître ce prestige aux Directeurs d’écoles  primaires publiques et secondaires.

Concernant  ces derniers, les 14 Directeurs du primaire ayant fait 100% de taux de réussite au CEP, les 5 meilleurs Directeurs au BEPC ainsi que les 2 meilleurs Directeurs qui ont brillé par un taux excellent BAC.

Remettant les lots, l’un des généreux donateurs, Charles Gagnon a confié que les enveloppes financières remises aux lauréats, catégorie BAC, sont destinées à  les aider à payer les avances sur loyer afin de pouvoir s’installer pour continuer les études en tant que nouveaux étudiants.

Pluie de bénédictions

Face à cet acte, les lauréats à divers niveaux n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance. Après les avoirs arrosés de prières, de bénédictions  et de remerciements, ils ont pris l’engagement de travailler avec plus d’endurance pour continuer à être des ‘‘Champions’’.

Dans le respect total des gestes barrières contre le Coronavirus, cette cérémonie riche en couleur artistique, a connu la participation effective de plusieurs cadres de la commune dont le professeur Adolphe Kpatchavi, Jeanne Adambiokou, Innocent Dossou le premier adjoint au maire de Comé, Mathieu Ayessi le Directeur départemental de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle, Athanase Aguia Président de la Fupro Bénin, Archille Kangni, les conseillers et élus locaux.

Preuve de l’adhésion populaire de l’initiative.

30 heures de cours par semaine : Le porte-parole des pré-insérés conteste et alerte sur les conséquences fâcheuses d’une décision « indigne »

Le porte-parole de la Fédération des collectifs des pré-insérés conteste la nouvelle trouvaille de Mahougnon Cakpo. Dans un entretien accordé à Frissons Radio, Ferdinand M. a critiqué le quota horaire de 30 heures de cours par semaine au lieu de 20 heures, récemment décidé par le ministère des Enseignements secondaire et de la formation professionnelle.

Le porte-parole de la Fédération des collectifs  des pré-insérés conteste la nouvelle trouvaille de Mahougnon Cakpo. Dans un entretien accordé à Frissons Radio, Ferdinand M. a critiqué  le quota horaire de 30 heures de cours  par semaine au lieu de 20 heures, récemment décidé par le ministère des Enseignements secondaire et de la formation professionnelle.

Mahougnon Cakpo, ministre des Enseignements secondaire et de la formation professionnelle

Le premier porte-parole des   pré-insérés a insisté sur les multiples conséquences fâcheuses de cette décision qu’il juge « indigne ».

 « Plusieurs raisons justifient notre indignation, avec un tel quota horaire, les enseignants se retrouveraient avec près d’une dizaine de classe.  Ce qui humainement, pédagogiquement, psychologiquement n’est pas supportable  pour un enseignant de qui on attend compétence et performance.  Avec 30 heures de cours par semaine, les enseignants seront inefficaces, le niveau des apprenants va drastiquement baisser.  Nous aurons les plus mauvais résultats aux examens nationaux, il y aura la chaos, la mise en chômage de plusieurs centaines voire des milliers de pré-insérés ..la ruine de l’école béninoise », avance t-il.

Mahougnon Cakpo est donc interpelé !!!

Manassé AGBOSSAGA

30 h de cours par semaine : Un « esclavage de type moderne » selon les Centrales syndicales qui invitent le Gouvernement « à renoncer à ce projet funeste »

Les secrétaires généraux des Centrales et confédérations syndicales ont échangé avec des membres du Gouvernement ce mardi 30 septembre 2020. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre  de la reprise des négociations Gouvernement /Centrales et Confédérations Syndicales a permis UNSTB, CGTB,  COSI Bénin, CSPIB, CSUB, CSA-Bénin d’aborder l’actualité relative à l’imposition aux aspirants du secondaire d’une masse horaire de  30 h de cours par semaine. Ces derniers parlent d’un « esclavage de type moderne » et invitent le Gouvernement « à renoncer à ce projet funeste ». Lire leur compte rendu commun.

Mahougnon Cakpo, ministre des Enseignements secondaire et technique

Compte rendu de négociations

Ce mardi 29 septembre 2020 a connu la reprise des négociations Gouvernement /Centrales et Confédérations Syndicales.

Préalablement destinées à l’examen des doléances du secteur de la santé, *les négociations de ce jour ont connu de la question d’actualité relative à l’imposition aux aspirants du secondaire d’une masse horaire de  30 h de cours par semaine. Le gouvernement a pris acte de cette question préalable formulée par les 6 confédérations et Centrales syndicales en unité d’action (UNSTB, CGTB,  COSI Bénin, CSPIB, CSUB, CSA-Bénin) et a ouvert les débats sur la question. Les débats ont permis à la partie syndicale d’exprimer son indignation par rapport à l’esclavage de type moderne que cette mesure risque d’instaurer dans le système éducatif de notre pays et la remise en cause totale de la qualité de l’offre éducative. A l’unanimité la partie syndicale a rejeté purement et simplement cette imposition aux Aspirants de la masse horaire hebdomadaire de 30h de cours.

Le  gouvernement a été invité à renoncer à ce projet funeste. Dans le cas contraire, les Centrales et Confédérations syndicales prendront leur responsabilité. Abordant le point à l’ordre du jour, la partie syndicale a déploré la non satisfaction des revendications des travailleurs de la santé. Le gouvernement a tenté de se défendre sans convaincre la partie syndicale qui est restée sur sa soif.

Enfin, il a été abordé la préoccupation du porte-parole des syndicats de la santé, le camarade Adolphe HOUSSOU. Le gouvernement par l’entremise du ministre de la santé a déclaré que le camarade Adolphe HOUSSOU ne fait l’objet d’aucune poursuite et l’intention de le poursuivre n’a jamais existée. La partie syndicale a pris acte de cette déclaration solennelle du gouvernement. La rencontre a été renvoyée à la semaine prochaine pour discuter des points restants à l’ordre du jour.

Cotonou, le 29 septembre 2020

 Les secrétaires généraux de l’UNSTB, de la CGTB, de la COSI Bénin, de la CSPIB, de la CSUB et de la CSA-Bénin

Une doléance de Paul Hounkpè au gouvernement à la veille de la rentrée scolaire

Les écoliers, élèves et collégiens reprennent le chemin des classes ce lundi 28 septembre. A quelques jours du démarrage de l’année scolaire 2020-2021, le secrétaire exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a, dans ce cadre, fait une doléance au gouvernement. « Nous plaidons auprès du gouvernement de mettre un accent particulie

Les écoliers, élèves et collégiens reprennent le chemin des classes ce lundi 28 septembre. A quelques jours du démarrage de l’année scolaire 2020-2021, le secrétaire exécutif national du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FcBe) a,  dans ce cadre, fait une doléance au gouvernement. « Nous plaidons auprès du gouvernement de mettre un accent particulier sur l’éducation et la sécurité de nos enfants en cette crise de la pandémie du Coronavirus », a plaidé Paul Hounkpè à travers un message publié ce 26 septembre dont nous vous proposons l’intégralité.

Béninoises, Béninois

Chers compatriotes,

Nous voici à la veille d’une nouvelle rentrée, celle qui connaitra l’année scolaire et universitaire 2020-2021. A cette occasion, le parti Force Cauris pour un Bénin (FCBE) à travers son Secrétaire Exécutif National souhaite aux parents d’élèves, enseignants, étudiants, élèves et écoliers beaucoup de courage pour affronter les mois à venir.

Cette année, les écoles et universités ouvrent leurs portes dans des conditions assez particulières. Outre le bouleversement du calendrier de l’année 2019-2020 dû à la Covid-19 et qui a engendré la surprise généralisée à l’annonce de la tenue effective de cette rentrée, il faut aussi reconnaitre la paupérisation, les pertes d’emplois et autres situations conjoncturelles dont les effets ne permettent pas de faire face efficacement et promptement aux exigences du moment. Les plaintes et cris de détresse fusent de partout dans la population.

Partageant les peines des uns et des autres, le parti FCBE voudrait inviter les parents à s’armer de courage, de la volonté et de la détermination pour relever le défi de la scolarisation des enfants. A cœur vaillant, rien d’impossible, et pour nos enfants, aucun sacrifice ne sera de trop.

Nous savons que l’état d’esprit des enseignants n’est pas le meilleur en ce moment du fait des réformes dans leur domaine, de la cherté de la vie qui contraste avec les salaires restés constants depuis des années. Cependant, nous les invitons à l’espérance et à l’accomplissement sans faille de leur mission noble et sacerdotale. Les apprenants ne sont pour rien responsables des situations actuelles.

Pour nous, l’éducation reste la priorité des priorités. C’est pourquoi nous invitons les ministres en charge des enseignements à plaider pour des mesures à favoriser un environnement agréable à l’éducation.

Nous plaidons auprès du gouvernement de mettre un accent particulier sur l’éducation et la sécurité de nos enfants en cette crise de la pandémie du Coronavirus.

A toute la nation, nous demandons d’être solidaire des parents d’élèves, des enseignants de tous les ordres et des apprenants de toutes les catégories.

Une très bonne rentrée scolaire et universitaire à tous.

Cotonou, le 26 septembre 2020

Paul HOUNKPÈ

SEN FCBE